Randonner en Suisse du Sud-Est

Vues grandioses à l’alpe Wiesner
Dans la vallée de Landwasser, au-dessus de Tiefencastel, les villages de Brienz, Alvaneu, Schmitten et Wiesen trônent tous sur des petites terrasses ensoleillées et presque plates. Leurs mayens, eux, se trouvent quelques centaines de mètres plus haut. Entre les deux se succèdent les contreforts des montagnes, avec une vaste couverture boisée en dessous et une série de têtes rocheuses au-dessus.
Cette randonnée, qui forme un grand arc en passant par les alpes Wiesner et Schmittner, est aussi une belle excursion dans l’histoire de cette région de montagne. Sur la berge du Brüggentobel, à l’est de Wiesen, le point de départ, se tient aujourd’hui encore l’ancien moulin. Les vieilles meules se trouvent non loin de là, sur une aire de pique-nique. On atteint l’alpe Wiesner, située à un peu plus de 1900 mètres d’altitude, environ deux heures après le départ. L’alpage et ses quelque trois douzaines de maisons en bois se trouvent sur un merveilleux petit haut plateau. A l’automne, le panorama sur les mélèzes dorés, les versants alpins aux nuances rougeâtres et le massif des Bergüner Stöcke, enneigé depuis peu, forme un arrière-plan presque inégalable. En 2007, un feu de cheminée s’est transformé en un gros incendie et a ravagé 14 bâtiments.
Il faut environ 30 minutes de plus pour rejoindre l’alpe Schmittner, par un chemin assez plat. Installé sur une terrasse légèrement inclinée, l’alpage est un peu plus petit, mais tout aussi pittoresque. La descente vers Schmitten passe par le point de vue Hirtastock. Plus bas, à Schmitten, l’église Allerheiligen, dotée d’un intérieur baroque et d’un clocher gothique, se distingue immédiatement, perchée sur sa colline.

Surfaces d’arbres déracinés dans la Surselva
C’est dans la Surselva, autour de Sedrun, Disentis et Curaglia, que la tempête Vivian, survenue en 1990, a détruit le plus de forêts en Suisse. Les traces de cet ouragan datant d’il y a plus de 30 ans sont omniprésentes sur ce parcours. À l’époque, les arbres alors déracinés avaient été débarrassés et la forêt protectrice détruite avait été reboisée. La jeune forêt de montagne qui a repoussé se distingue nettement, de loin déjà, de celle qui avait été épargnée à l’époque. En effet, il y pousse davantage de feuillus, elle est plus diversifiée et devrait donc mieux résister aux futures tempêtes.
La majeure partie de la randonnée suit la Senda Sursilvana, un itinéraire qui traverse la région en cinq étapes. Au-dessus de Sedrun, le chemin de randonnée fait un détour par le Val Bugnei et s’élève dans la forêt de montagne qui repousse. Dans la partie reboisée se trouvent quelques vieux épicéas qui ont survécu à la tempête.
Après être redescendu sur la Senda Sursilvana, on suit le sentier d’altitude qui mène à travers prairies et pâturages, en passant par de petits villages, jusqu’à Disentis et son monastère visible de loin.

Dégâts dus aux intempéries dans le Val S-charl
Cette randonnée mène dans un univers marqué par la force de l’eau et des éboulis qui traversent le Val S-charl. On y voit les conséquences des intempéries et des fortes précipitations.
Après les dernières maisons de Scuol et Vulpera, le paysage devient très sauvage.
Dans le lit profondément encaissé du ruisseau, le bruit de l’eau domine. D’énormes blocs de pierre, des troncs d’arbres coincés et des berges affouillées témoignent des masses d’eau qui grondent ici en cas d’intempéries. Depuis le sentier étroit, sécurisé ici et là par des chaînes, on ressent de près la force de cet élément. Une montée raide mène du lit du ruisseau à la petite route allant à S-charl, bordée d’impressionnantes bandes d’éboulis. Ces masses sont emportées vers l’aval par les pics dolomitiques friables. Après chaque forte précipitation, il faut à nouveau dégager la route. Près de Pradatsch, l’itinéraire quitte la route et emprunte un petit chemin qui traverse une étonnante forêt de montagne riche en mousses. Le dernier tronçon de la route en gravier passe devant le musée de la mine et de l’ours Schmelzra, qui présente l’extraction du plomb et de l’argent dans la vallée et fait penser à l’ours brun Lumpaz, qui a parcouru la région en 2005.

Sur le col de la Bernina via Alp Grüm
Un message d’amour sous forme de lac et un glacier à portée de main: cette randonnée en montagne reliant le val Poschiavo et la Haute-Engadine est source d’émerveillement pour les amoureuses et amoureux de la nature et des chemins de fer.
Le point de départ est à la gare de Cavaglia sur un haut plateau près de Poschiavo. Depuis le centre du village, l’itinéraire rejoint la centrale hydroélectrique où il commence à grimper vers le Lagh da Palü. La randonnée suit toujours les indicateurs de direction de l’itinéraire 33 de SuisseMobile «Via Albula/Bernina». Après environ une heure de marche le long de parois rocheuses, en compagnie du murmure du cours d’eau, les marcheuses et marcheurs atteignent le lac de barrage, alimenté par l’eau de fonte du glacier du Palü, désormais visible. La forme de cœur du lac ne se distingue que d’en haut. Les trains de la célèbre ligne de la Bernina des Chemins de fer rhétiques serpentent à travers le paysage. À la gare d’Alp Grüm, les voies décrivent une jolie courbe. L’endroit est idéal pour faire une pause et profiter de la vue sur l’imposant glacier, dont la glace se transforme en une cascade mugissante. Le tronçon suivant, la montée vers le point de vue de Sassal Mason, donne même le sentiment d’avoir le glacier à portée de main. Et là, à cette altitude, le Lagh da Palü, d’un bleu limpide, dévoile alors sa forme de cœur. La vue spectaculaire rend les derniers mètres de dénivelé, en zigzag, plus faciles à gravir. Depuis la plate-forme de Sassal Mason et ses maisons rondes en pierre, la vue s’étend jusqu’au Lago di Poschiavo . Les randonneuses et randonneurs peuvent reprendre leur souffle; ils ont atteint le point culminant de la randonnée.
Le dernier tronçon traverse un paysage alpin austère en descendant doucement vers le Lago Bianco, puis longe sa rive jusqu’à Ospizio Bernina, la plus haute gare des Chemins de fer rhétiques.

Du Val da Pila à Alp Grüm
Cette randonnée au Val Poschiavo mène vers deux lacs à la beauté extraordinaire: le Lagh da l’Ombra, un lac caché, et le Lagh da Palü en forme de cœur. Même l’arrivée le long du Lago Bianco est spectaculaire. Le point de départ de la randonnée est le petit village de Cavaglia. Le restaurant de la gare est une destination culinaire: des plats copieux tels que capunets et osso buco y sont servis. Autre bon plan: le jardin des glaciers, il Giardino dei Ghiacciai, qui se trouve à seulement quelques minutes. Il est possible d’y admirer un phénomène naturel: des trous de plusieurs mètres de profondeur sont creusés dans la roche par l’eau du glacier et les gravats.
Du centre du village, l’itinéraire passe ensuite par une petite ruelle en direction du Lagh da l’Ombra, puis longe le ruisseau Acqua da Pila et monte pendant une bonne heure à travers l’étroit Val da Pila. Il passe ensuite sous l’imposant viaduc des Chemins de fer rhétiques, traverse des pâturages et longe une paroi rocheuse aux arêtes vives. Au niveau de la bifurcation vers le Lagh da l’Ombra, dans la forêt de mélèzes, un petit détour s’impose: outre la beauté de ce lac de montagne, la vue des chamois qui s’ébattent dans les rochers vaut également la peine. Les randonneuses et randonneurs reprennent ensuite le chemin inverse jusqu’à la bifurcation et continuent l’ascension. Le point le plus haut de la randonnée est atteint lorsque le chemin devient large et plat. Ici, il faut prendre à gauche en direction d’Alp Grüm. Au bout de quelques minutes seulement, l’hôtel Belvedere surgit. Le nom annonce la couleur: depuis la terrasse, la vue sur le glacier du Palü et le lac éponyme est époustouflante. La glace fondant en cascade fait penser à un sablier. Pourtant, il serait agréable d’arrêter le temps. Mais le train attend déjà à la gare d’Alp Grüm pour entamer le trajet du retour.

Au-dessus de Savognin
En 1580, dans les montagnes au-dessus de Savognin, deux jeunes rencontrèrent une femme qui leur enjoignit d’appeler la population à la pénitence et à la piété. Les gens pensèrent qu’il s’agissait d’une apparition de Marie et une petite chapelle y fut construite. Malgré sa situation isolée à 2428 mètres d’altitude et le climat austère, celle-ci attira de plus en plus de pèlerins, si bien qu’elle fut peu à peu transformée en une imposante église avec une maison de pèlerinage attenante. Jusqu’à 150 personnes peuvent passer la nuit dans les dortoirs au-dessus de la nef et reprendre des forces dans la salle de pèlerinage adjacente. Fort de cette offre, Ziteil est considéré comme le plus haut hospice de pèlerins d’Europe et le plus haut lieu de pèlerinage de Suisse; seules les chapelles sur le mont Thabor, en France, et le Rochemelon, en Italie, se situent plus en altitude.
De nos jours, un prêtre célèbre la messe à Ziteil chaque dimanche, de fin juin à fin septembre. Pour y assister, il faut se lever tôt ou passer la nuit sur place, car elle débute à 8 h. Le chemin le plus court part du hameau d’alpage Munter et mène à l’église en une heure et demie sur une petite route de gravier. La randonnée de montagne depuis Obermutten est bien plus attrayante. Elle passe par les alpages Muttner et da Stierva, puis près d’une butte ornée d’une croix sommitale sur la large crête Feil. Cette butte n’a pas de nom mais offre un somptueux panorama, qui s’étend du Piz Beverin aux sommets de l’Engadine en passant par la Schesaplana et l’Aroser Rothorn.
Après une marche de 45 minutes le long de la crête, on arrive à l’église de pèlerinage de Ziteil, où il est possible de se restaurer. Le chemin descend ensuite à travers pâturages et forêts, via Cruschetta, pour rejoindre Salouf.

Deux jours de randonnée alpine
Une randonnée de deux jours, des arêtes exposées: ce circuit alpin convient uniquement aux alpinistes chevronnés, dans des conditions météorologiques stables. De Matt, la montée jusqu’à Weissenberge s’effectue en téléphérique. L’indicateur de direction annonce 7 heures et 45 minutes jusqu’à la cabane Spitzmeilenhütte, avec un balisage blanc-bleu-blanc. Deux heures après le départ, l’alpe Fittern est un endroit idéal pour une pause-café. La vue s’élargit ensuite, avec dans le dos le Glärnisch, le Tödi et le Bündner Vorab. Du Gulderstock, les crêtes Guldergrat et Gipsgrat apparaissent pour la première fois. Le Spitzmeilen et son sommet arrondi semble encore bien loin. La descente dans le pierrier qui vient alors exige de la concentration. Dans les heures suivantes, les tronçons faciles succèdent aux passages difficiles et vice-versa.
La couleur du sous-sol change constamment: après un pierrier aux reflets bruns et jaunâtres, la roche prend une teinte gris foncé, puis rouge. Sur le Gipsgrat, le sol est blanc. Après le col de Wissmeilenpass, le balisage devient blanc-rouge-blanc. Bientôt, la Spitzmeilenhütte est dans la ligne de mire. La dernière heure s’avère particulièrement belle: plusieurs cours d’eau serpentent à travers le verrucano rougeâtre jusqu’au lac Madseeli, au cœur du Haut lieu tectonique Sardona inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO.
La deuxième journée évolue elle aussi majoritairement sur les crêtes: une fois le sommet du Hoch Camatsch gravi, le chemin monte et descend en passant par le Mütschüelergulmen et la crête de Leist, encadré d’un panorama grandiose jusqu’au Maschgenkamm. Après trois heures et demie de marche, la descente vers Unterterzen, au bord du lac de Walenstadt, se fait en téléphérique.

Sur le Piz Beverin
Le Piz Beverin est le sommet emblématique de Thusis. Dans la région, on se doit presque de le gravir une fois par an. Et quelle expérience! Le sommet offre en effet un panorama difficile à égaler. La vue à 360 degrés permet d’admirer les Tschingelhörner et le haut lieu tectonique glaronnais, le Tödi et le Dammastock. Plus loin, on voit le Pizzo Tambo et enfin, au sud, la Bernina qui se dresse majestueusement et sa crête nord, l’élégant Biancograt. Qui pourrait encore résister à cette montagne? D’autant plus qu’un trajet en Bus alpin raccourcit de deux heures la montée, plus facile sur le versant sud, de Wergenstein à l’Alp Nurdagn.
Du terminus du Bus alpin Beverin à Tguma, on emprunte un sentier cahoteux passant par l’Alp Tumpriv jusqu’à la bifurcation au point 2113. Là commence l’ascension du Piz Beverin. Elle passe par l’Alp Nursin et plus tard par des éboulis jusqu’à la Farcletta digl Bavregn, aussi nommée Lügga selon la région linguistique des Grisons à laquelle on se sent appartenir. D’ici, on rejoint par la droite la montée raide vers le sommet, en partie sur de la roche meuble.
Pour la descente, la variante par le Beverin Pintg s’impose. Il s’agit de l’éperon rocheux situé devant le Beverin, une écaille rocheuse. Au point 2270, on grimpe à son sommet par une échelle. On descend ensuite par une pente herbeuse vers l’Alp Nursin, où l’on retrouve le chemin de la montée. Depuis le point 2113, on suit cependant le chemin sur le côté droit du Val da Larisch sans dévier jusqu’au hameau de Dumagns, une station intermédiaire du Bus alpin Beverin.

De Braunwald au lac d’Oberblegi
Le village de Braunwald, un lieu de cure, glisse lentement vers la vallée, en raison de la nature du sous-sol et de l’eau. Une sorte de glaise poisseuse repose sur la roche. Plus l’eau coule et plus la masse glissante se déplace vite, en moyenne de trois à quatre centimètres par an, soit trois à quatre mètres en un siècle. Mais pas d’inquiétude: des stations de mesure donnent l’alerte si la zone bouge au-delà des calculs établis.
La télécabine monte au Grotzenbüel, où une vaste aire de jeux avec toboggan, trampoline et mur d’escalade attend les enfants. Braunwald est une vraie destination familiale. Puits, tuyaux, marais, ce qui frappe ici, c’est la quantité d’eau. Beaucoup ignorent qu’à l’origine, Braunwald s’appelait Brunnwald (forêt des puits). Le nom a été transposé à tort en Braunwald.
En une petite heure et demie de marche sur un large chemin, on rejoint la Bösbächialp et le bistrot «Bächibeizli». Après le repas, le parcours se poursuit vers un lac, l’Oberblegi. Compter une demi-heure sur le chemin, balisé en rouge et blanc, jusqu’à ce beau but d’excursion. Une haute paroi rocheuse s’élève directement derrière le lac, dans lequel les plus courageux peuvent tenter un saut. Après quelque 40 minutes de descente parfois raide, on voit déjà Brunnenberg. D’ici une télécabine de huit places descend à Luchsingen.

Randonnée apaisante dans la vallée du Rhin alpin
Cette randonnée paisible est idéale après l’hiver. Le sentier mène à travers les forêts et les vignobles du cercle des Cinq villages, nom de la région historique du sud de la Seigneurerie grisonne.
La randonnée débute à l’arrêt de bus «Trimmis, Gargällis». L’itinéraire suit la route sur quelques mètres avant de bifurquer près de Clei Rüfi pour continuer entre les cerisiers et les champs. Une légère montée permet d’accéder à un point de vue sur la vallée et sur l’Haldensteiner Calanda. L’agréable alternance de forêts et de prairies permet de marcher tantôt à l’ombre, tantôt sous le soleil. Le plus haut point de la randonnée est atteint après une courte montée depuis la au-dessus du Chessirüfi en direction du Dunkel Töbeli.
À Birchholz, la forêt s’éloigne et la vue se dégage sur la vallée du Rhin et Igis. Il est possible de faire une pause bien méritée près de l’ancien château d’eau de Marschlins et de se laisser gagner par sa beauté.
À Ganda, une place de jeu avec aire de grillade offre l’endroit idéal pour pique-niquer. Après ce moment de repos, la marche reprend. Une fois la Prättigauerstrasse traversée, le chemin tourne à gauche et suit le cours d’eau sur le talus revitalisé de la Landquart. La randonnée touche à sa fin.

Sentier glacé en Engadine
En Engadine, les nuits d’hiver sont froides et la neige est souvent au rendez-vous. Des conditions idéales pour la formation de glace. Alors pourquoi ne pas entreprendre une randonnée hivernale en patins? Entre Madulain et Zuoz, un sentier de glace longe un chemin de randonnée hivernale. Un compromis idéal pour les familles, qui peuvent ainsi rester ensemble, même si quelqu’un n’a pas envie de patiner. Le sentier, généralement plat, suit les eaux scintillantes de l’Inn. Il est encadré de haies et de prairies, créant une ambiance féérique lorsqu’elles sont recouvertes de neige ou de givre. La glace naturelle est bien préparée; il y a des petites bosses, mais elles ne gênent guère le patinage. Le sentier compte une seule montée de quelques mètres, un peu plus difficile à surmonter pour les patineurs non expérimentés. Elle peut toutefois être franchie au bord du sentier, sur une piste enneigée. Pour les jeunes enfants, l’Engadin River Ranch propose des supports pour les pousser. On trouve plusieurs bancs pour pique-niquer et le River Ranch dispose d’une buvette vendant boissons et gâteaux.
Les personnes n’ayant ni patins ni casque peuvent en louer à Zuoz ou à La Punt Chamues-ch. Des deux magasins, il faut ensuite compter 10 à 15 minutes à pied pour rejoindre le sentier de glace. Le sentier est ouvert, selon la météo, de Noël à fin février, de 10 h 30 à 16 h 30 (par beau temps). L’entrée est gratuite, une participation volontaire aux frais est recommandée.
Et pour les adeptes de glisse qui en veulent encore plus, il existe deux autres sentiers de glace: à Sur En, en Basse-Engadine, et à Grüsch, dans le Prättigau.

Lacs hivernaux
Le point de départ de la randonnée se trouve à la pointe ouest du lac de Saint-Moritz, au Cafferino, qui ressemble à un kiosque, situé près de l’église catholique. C’est la dernière possibilité de se ravitailler avant de commencer la petite et agréable randonnée hivernale du lac de Saint-Moritz à Celerina, en passant par le lac de Staz.
Arrivé à la pointe est du lac, le randonneur entame la légère ascension vers la ferme laitière Acla Dimlej, un ancien domaine agricole en cours de rénovation. A ce niveau, il faut suivre la Via Dimlej qui va directement de Saint-Moritz au lac de Staz, situé dans un haut-marais. En été, il est possible de s’y baigner, tandis qu’en hiver, les patineurs sur glace tournent et virevoltent sur la piste longue de 400 mètres. Les randonneurs peuvent prendre une soupe chaude ou un croque da Staz au fromage d'alpage et diverses boissons chaudes au kiosque avant d'entamer la deuxième partie de la randonnée vers Celerina. Le chemin est bien préparé et balisé. Il longe le haut-marais en direction de la forêt jusqu’à la prochaine clairière, entièrement recouverte de neige en hiver. En sortant de la forêt, le vaste plateau permet d’entrevoir l’église San Gian située sur une colline. Autour de l’église, des tas blancs surgissent. C’est la neige produite par les canons à neige pour la construction de l’Olympia Bob Run à Celerina, près de Saint-Moritz. Le marcheur traverse ensuite les rails de la ligne allant de Saint-Moritz à Punt Muragl, randonne sur le plateau et atteint le village de Celerina au bout de dix minutes.

Belle randonnée hivernale dans la Surselva
Le Val Lumnezia est un lieu à découvrir, notamment en hiver. Sur le versant ensoleillé de la vallée dite «de la lumière» par les Alémaniques, plusieurs itinéraires panoramiques sont préparés. Celui qui mène de Vella à Lumbrein en est la pièce maîtresse. L’emprunter permet d’admirer des vues sans cesse changeantes, du groupe Signina, à l’entrée de la vallée, à l’imposante dent rocheuse du Piz Terri au fond de celle-ci.
Du centre du chef-lieu de la vallée, on se dirige d’abord vers Davos Munts sans montée notable. La vaste surface devant le restaurant du même nom est un lac de baignade gelé. On descend par un petit ravin sur un chemin étroit, court mais raide. Une corde en guise de main courante offre appui et sécurité.
On poursuit par des alpages enneigés en montant doucement dans la vallée. Des bancs en bois invitent à une pause en plusieurs endroits. Le point culminant du parcours se situe dans la forêt de l’Uaul da Cuschaias. Le chemin de randonnée hivernale, aménagé sur un large tracé, descend en formant un large arc de cercle vers Lumbrein. Cette partie du parcours est aussi une piste de luge. Si l’on a emporté une luge, on peut ainsi raccourcir la descente de manière rapide et amusante.

Soleil hivernal dans la vallée de la Landwasser
La randonnée hivernale entre Davos Laret et Davos Platz est très contrastée: les deux premiers tiers du parcours traversent des forêts de montagne et des pâturages enneigés offrant de belles vues. La dernière partie, en revanche, montre le visage urbain de Davos, ville de tourisme et de congrès.
Le sentier tracé serpente d’abord sur un versant boisé et ombragé jusqu’à Wolfgang. Là, on monte au Schluochtwald en longeant le domaine skiable. Un chemin presque plat permet de rejoindre le plus beau point de la randonnée sur le versant ensoleillé. Au bout de la forêt, les marcheurs ont une vue dégagée sur la vallée de la Landwasser. Un banc invite à faire une pause pour en profiter.
Après une descente courte mais raide vers le hameau de Meierhof, on se dirige vers Davos Dorf, où l’on s’engage sur la Hohe Promenade qui mène à Davos Platz. Ce chemin aménagé au XIXe siècle sur les hauteurs longe la forêt au-dessus de la zone d’habitation. Il offre une vue intéressante sur les toits de la cité alpine de Davos et sur les forêts et montagnes environnantes. Malgré la densité des constructions dans le fond de la vallée, la nature est encore très présente dans ce paysage de montagne.

Dans le Grand Canyon de la Suisse
Construire des cairns et des châteaux de sable, découvrir des fleurs ou patauger dans le Rhin froid, autant de bons moments pour les familles. Cette randonnée facile, qui s’effectue surtout à la descente, convient très bien aux jeunes enfants.
On laissera de côté le lac et l’aire de jeux au début du parcours pour se mettre en route. La première partie de l’itinéraire suit le chemin de Saint-Jacques et descend dans les gorges du Rhin. L’idéal est de faire une première longue pause au petit lac (point Mulin). On y trouve un beau foyer pour les grillades et on se rafraîchit les pieds dans l’eau.
De la gare de Valendas-Sagogn, l’itinéraire s’enfonce dans les gorges du Rhin. Dès le début, des bancs de sable, tels des bacs à sable géants, invitent au jeu. On peut aussi construire des cairns en empilant des pierres. Difficile de motiver les enfants à poursuivre la randonnée... Comme souvent, l’astuce de la glace fonctionne. La randonnée se poursuit dans les belles gorges du Rhin jusqu’à la gare de Versam. Là, un café offre d’excellents gâteaux et des glaces pour les enfants. Avec un peu de chance, on pourra ensuite monter dans un wagon panoramique des Chemins de fer rhétiques ou, à Valendas-Sagogn, dans le cabriolet CarPostal qui ramène à Laax.

Autour du Lag da Pigniu
Cette randonnée débute à Andiast, un charmant village de la région de Surselva. Avant le départ pour la marche, les gastronomes peuvent prendre des forces et ravir leurs papilles gustatives au restaurant Postigliun. Le chemin qui mène au lac artificiel traverse de beaux pâturages et des forêts rafraîchissantes. L’itinéraire longe une belle rivière, il est agréable de la contempler ainsi que les plantes et fleurs qui la bordent. Les 2 km qui précèdent l’arrivée au barrage sont plus difficiles, car la pente est plus raide et le chemin de forêt est plus accidenté.
Au Lag da Pigniu, les montagnes qui l’entourent sont impressionnantes. Le bleu turquoise du lac joue avec l’émeraude des végétaux. A proximité du barrage, il y a une aire de pique-nique avec un foyer pour faire du feu. Un autre se situe à l’opposé du lac. Le sentier longeant le rivage est agréable et sécurisé. Dès que l’on se rapproche du bout de la vallée, on est impressionné par la hauteur des falaises qui entourent le lac. D’imposantes cascades déversent leur lot de fraicheur et de bruit en guise de démonstration de la puissance des éléments. Un chemin carrossable permet de terminer le tour du lac et de rejoindre le barrage qui compte deux particularités: une voie d’escalade avec prises artificielles et une fresque murale de l’artiste Martin Valär qui représente le maréchal russe Souvorov traversant le col de Panix alors qu’il s’enfuyait de l’armée des Français avec ses troupes, en 1799.
Pour arriver au village de Pigniu, il suffit de suivre la route qui descend gentiment. Le village est pittoresque et les petites ruelles et les maisons sont enchanteresses. La petite église au centre du village est ravissante. En traversant le village, on arrive à l’arrêt du car postal.

Haut dans le Safiental
Sur l’Alperschällilücka, on se sent à la fois tout petit et très grand. Autour de soi, d’imposants sommets: l’Alperschällihora, les Grauhörner, le Teurihorn. La plupart du temps, le vent siffle. On a derrière soi des heures d’ascension solitaire et devant soi des heures de descente solitaire, une descente qui n’est pas de tout repos. Mais une chose après l’autre.
La randonnée commence à Sufers, le dernier lieu où l’on peut se procurer de la nourriture. Juste après le village débute la montée, qui ne passe que par des sentiers étroits. Avant de s’enfoncer dans la forêt, on peut jeter un dernier coup d’œil sur le village, son imposante église et le lac. Ensuite, jusqu’à l’Alperschällilücka, on ne fait que monter, d’abord par la forêt, puis à travers des prairies et enfin dans des éboulis. On est maintenant bien au-dessus de la limite de la forêt, tout est calme. Même en juillet, on peut encore trouver ici quelques champs de neige isolés.
Une fois que l’on a atteint l’Alperschällilücka, on descend d’abord sur du gravier puis par des champs de pierres. Juste avant un petit lac d’eau de fonte de glacier, on pourrait bifurquer en direction de la cabane Cufercal. Sinon, on arrive bientôt au Höllgraben, qui porte bien son nom de «fossé de l’enfer». La descente est raide et glissante sur des petites pierres à côté du torrent grossi par l’eau de fonte en début d’été, que l’on traverse ensuite, de préférence pieds nus. On profite maintenant de la vue sur le Safiental enchanté, en marchant encore longtemps sur des chemins étroits à travers de hauts pâturages, jusqu’à l’Alp Piggamad. D’ici, on suit agréablement le fond de la vallée jusqu’à Turra, où passe le car postal.

Balade contemplative dans le Domleschg
Le Domleschg a toujours été incontournable pour quiconque souhaitait accéder à deux importants cols alpins, le Splügen et le San Bernardino. La région n’est donc pas devenue par hasard l’une des plus riches en châteaux forts. Cette randonnée facile est une étape du Burgenweg, avec une variante intéressante pour le premier tronçon. Elle emprunte surtout de larges chemins agricoles à travers champs. Les forteresses et châteaux longeant la route forment un magnifique décor. Précisons qu’aucune de ces propriétés privées n’est accessible au public.
A la sortie de Tomils, suivre l’indicateur vers Dusch et monter à la chapelle St. Maria Magdalena, d’où l’on voit toute la vallée. En contrebas de la chapelle, dans le hameau de Dusch, prendre le chemin pour Paspels, bordé de part et d’autre de murs de pierres sèches. A la ferme biologique Dusch, on ira visiter le magasin. C’est à Paspels que l’on rejoint le Burgenweg, direction le lac de Canova. L’été, une belle pelouse et un kiosque attendent les baigneurs. Un peu plus loin se dresse le château de Rietberg dont la cour, derrière les murs imposants, mérite un coup d’œil. A l’arrivée à Fürstenau, on prendra l’apéritif autour de la Casa Caminada, au cœur de la petite ville.

Hiver magique en haut du lac de Walenstadt
La randonnée en raquettes démarre par une montée en télésiège de Filzbach à Habergschwänd, point de départ du circuit. L’histoire de Filzbach remonte à l’époque de l’empereur Auguste. Autrefois site d’une tour de guet, la localité au-dessus du lac de Walenstadt vit aujourd’hui principalement du tourisme. Du restaurant de montagne Habergschwänd, on passe par le Zuezboden et devant le chalet du Skiclub Hausen, avant d’arriver à l’impressionnante paroi rocheuse du Sunnespitz. On croise alors deux ruisseaux, puis tourne en angle droit vers la gauche, juste après le panneau indiquant Habergschwänd. Des skieurs de randonnée sont aussi passés par là, leurs traces serpentant sur les pentes. Sur le Nüenchamm, d’imposantes stalactites de glace pendent des arbres enneigés. Arrivé au col d’Ober Nüen, on est émerveillé par la vue sur l’Obersee gelé, le Rautispitz et, entre les arbres, le Fronalpstock. On perd ensuite quelques mètres d’altitude lors d’une brève descente dans une forêt enneigée. La vue, déjà belle, se transforme en un panorama de montagnes majestueux à l’arrivée dans la clairière au sol rocheux. Après avoir laissé Sattelboden derrière soi, on entame la deuxième petite montée jusqu’au Chrampfegg. À une altitude constante, on traverse des forêts plus ou moins denses jusqu’au chalet d’alpage Mittlist Nüen, où commence le dernier tronçon de la randonnée. Sur la gauche, on aperçoit occasionnellement le lac de Walenstadt, tout en bas. Le télésiège est enfin en vue après une descente plus raide. Le sentier, déjà emprunté à l’aller, revient à la station supérieure Habergschwänd.

Randonnée en deux actes par le Val Surses
La neige qui tombe marque l’entrée en scène du balisage rose qui guide les marcheurs lors de cette agréable randonnée. Le décor? Le Val Surses enneigé, une vallée latérale de l’Albula. Les principaux protagonistes? Les trois petits villages de Cunter, Salouf et Riom et une rivière, la Julia, ou Gelgia en romanche.
La randonnée hivernale débute à Cunter, près de Savognin. Elle se terminera à Riom, le village situé juste au-dessus, sur le versant gauche de la vallée. Son château étant visible au loin, on pense que le but est proche. Erreur! L’itinéraire choisi passe par le fond de la vallée et ne monte pas par la voie directe. A l’église de Cunter, on emprunte le chemin à gauche qui mène à la Julia, que l’on suit vers l’aval et Salouf. Après un bref passage dans la zone industrielle, on rejoint l’autre rive en traversant un pont. A hauteur de la gravière du lac d’accumulation Lai da Burvagn, l’itinéraire part sur la gauche. Ici commence la montée en pente douce vers Salouf, un village aux belles bâtisses historiques situé sur une terrasse surplombant la vallée. Un étonnant changement de décor attend les marcheurs: le sentier fait une boucle à gauche à travers le village et on voit apparaître ce qui, avant, était derrière soi. Nouvelle vue sur le paysage alentour avec, au milieu, le village de Parsonz. On continue vers Riom, en suivant la direction de Cunter en contrebas de Parsonz.
En haut du village se trouve l’accueillante Ustareia Taratsch, qui sait mettre en scène les spécialités locales. Pour l’après-spectacle, c’est au Café Carisch qu’il faut goûter aux délicates pâtisseries. Il arrive aussi que le château de Riom soit sous le feu des projecteurs. Pendant l’Origen Festival Cultural, le château fort du début du XIIIe siècle se transforme en scène pour la musique, la danse et le théâtre.

Chemins d’altitude dans la Surselva
La région de sports d’hiver de Brigels-Waltensburg-Andiast dispose d’une variété impressionnante de chemins de randonnée hivernale préparés qui, combinés à plusieurs ramifications et liaisons, forment un réseau attrayant. On peut opter pour un itinéraire défini ou composer son propre circuit en associant plusieurs sections.
En procédant ainsi, «à la carte», il est possible d’effectuer l’une des plus longues et des plus belles randonnées hivernales de la région. Elle traverse le domaine skiable mais se situe le plus souvent loin des pistes. Parfaite, donc, pour tous ceux qui cherchent à s’éloigner de l’agitation liée aux sports d’hiver. Le revers de la médaille? Il n’y a aucune buvette ni bar de piste le long du parcours et il faut donc emporter un pique-nique.
La randonnée commence dans le village d’Andiast, à l’est de la région, et mène de l’autre côté, à Brigels, en décrivant deux grandes courbes dans les vallées paisibles des torrents Ladral et Flem. Entre deux, de longs passages s’effectuent sur le versant sud ensoleillé et panoramique, au-dessus de Brigels. Les panneaux indicateurs portant les numéros 4, 3 et 14 permettent de s’orienter chemin faisant.

Paisible randonnée dans le canton de Glaris
De la gare de Glaris, on traverse le Volksgarten où jaillit un jet d’eau avant de suivre la route jusqu’aux dernières maisons de la ville. Là, le chemin pédestre tourne à droite vers l’ouest. De Leimen, l’itinéraire mène à Mitlödi, à travers une belle campagne et le long de forêts. Schwändi est signalé plus loin. Au croisement suivant, on suit la magnifique variante, par Fadenwald, qui passe dans la forêt, franchit le lit d’un ruisseau et emprunte des chemins ruraux jusqu’à Schwändi. Dans ce joli village situé un peu plus haut, il est possible de se restaurer et d’admirer une vue dégagée sur l’amont et l’aval. On repart ici dans le sens opposé. Après Mitlödi, on franchit la Linth pour retourner à Glaris en suivant l’itinéraire 55 de «La Suisse à pied», la Via Suworow.
Soudain, le chemin devient plus étroit et un avancement semble bloquer le passage. Auparavant, le sentier longeait la Linth et contournait cette tête rocheuse. Des crues l’ont endommagé plusieurs fois. Une nouvelle passerelle a été bâtie le long de la paroi, suffisamment haut pour que la Linth, même déchaînée, ne puisse l’atteindre. De la passerelle, on regarde l’eau écumante et les sommets couverts de glace.

De Braunwald à Glattalp
La Corporation de l’Oberallmeind de Schwyz (OAK) est l’une des plus anciennes assemblées de Suisse. Ses origines remontent à l’an 1114 et ses terres s’étendent sur 24 000 hectares, un quart du canton. L’OAK détient des forêts, des alpages, des routes, des sites protégés, des immeubles et des centrales énergétiques, dont le sort est entre les mains des bourgeois de la corporation qui se réunissent lors de l’assemblée de l’Oberallmeind à Ibach.
Lors d’une randonnée dans le canton de Schwyz, il n’est donc pas impossible de pénétrer sur les terres de l’OAK. L’alpage Charetalp, situé entre Braunwald (GL) et Glattalp (SZ), en fait partie. Ici estivent quelque 1000 moutons et une poignée de chèvres. L’alpage voisin, Erigsmatt, accueille aussi un tel troupeau. Il faut une bonne heure pour traverser le long pâturage durant la randonnée qui relie la station supérieure de Gumen, au-dessus de Braunwald, à Glattalp. Les 250 mètres de dénivelé entre Gumen et Bützi sont plus rudes qu’ils n’y paraissent. La suite sur l’immense lapiaz est tout aussi éprouvante. Un pied sûr et un bon sens de l’orientation sont de mise pour traverser ce terrain inégal. Difficile d’aller vite, mais cela laisse du temps pour admirer l’écrin de montagnes que forment le Bös Fulen, le Höch Turm et le Pfannenstock. La traversée des prairies peuplées de moutons entre Erigsmatt et Charetalp n’en est que plus appréciée. A la fin du pâturage, une visite du chalet d’alpage s’impose. A Charetalp, la famille Betschart produit un délicieux fromage de brebis et de chèvre. Une source d’énergie bienvenue, car pour terminer le tour, il faut encore traverser la crête Glattalpfirst par le col Grossbodenkreuz, un point de vue exceptionnel sur le sauvage Glattalp.

Vers le cirque de cascades de Batöni
Du petit village Walser de Weisstannen, le chemin mène à Batöni, dans la vallée accidentée du Gufelbach. La montée est très raide avant l’Alp Sässli, puis le tracé redevient plat. Plus haut, il faut avoir le pied sûr et ne pas être sujet au vertige sur le sentier parfois étroit aménagé dans la pente. La vallée se rétrécit de plus en plus. A l’ombre, la neige est présente jusqu’en été. Après un tournant, le site du cirque de cascades de Batöni s’ouvre devant soi. Devant les chutes, le pont suspendu enjambe élégamment les masses d’eau impétueuses.
Ce pont de 45 mètres remplace trois passerelles qu’il fallait longuement reconstruire après chaque tempête. Le nouveau pont de style tibétain sécurise le passage bien fréquenté sur le chemin du patrimoine mondial de Sardona entre Weisstannen et la vallée de Calfeisen. A l’extrémité orientale du pont, un livre attend les commentaires des randonneurs. Depuis les parois résonne le grondement des trois cascades et des cinq torrents, qui s’unissent dans ce cirque rocheux pour former le Gufelbach.
Le retour a lieu par le même itinéraire et exige à nouveau un peu de concentration après l’Alp Sässli sur le tronçon raide aux pierres instables.