Randonner en Suisse du Nord-Est
Les cônes du Hegau
Sur le chemin des ponts de Saint-Gall
Dans la vallée inférieure de la Töss
Boucle de Gais à Stoss
De l’Imebärg au Stählibuck
Balade aux abords de la ville de Saint-Gall
Autour du Mattstogg
Belles vues sur le Eggen Höhenweg
Sur les hauteurs du lac de Zurich
Le long des voies ferrées en Appenzell
Au-dessus du Seealpsee sur le Säntis (AI)
Sur la Gössigenhöchi, dans le Toggenbourg
Circuit de Brülisau à Plattenbödeli
Gravir un des sept sommets des Churfirsten
Sur les hauts du lac de Walenstadt se dressent les sept sommets des Churfirsten. Leurs noms relèvent pour certains du domaine de la culture générale: Chäserrug, Hinterrugg, Scheibenstoll, Zumstoll, Brisi, Frümsel, Selun. Certaines personnes font l’ascension des sept sommets en une journée. D’autres les gravissent plutôt en une année. Pour le randonneur qui se contente d’un seul d’entre eux pour commencer, c’est le Selun qui est conseillé. Culminant à 2205 mètres d’altitude, c’est le sommet le plus bas de la chaîne de montagnes. Bien que parfois fatigante, la randonnée ne présente pas de difficulté technique et la vue depuis le sommet est renversante. La randonnée de montagne débute à l’alpage d’Alp Sellamatt. Le télésiège qui part d’Alt St. Johann permet de s’épargner près de 500 mètres de dénivelé. Pour atteindre le Selun qui se dresse comme un phare, il faut traverser des prairies et des bois. La montée débute après une bonne heure de marche. Le chemin mène sur les hauteurs en zigzaguant sur le flanc de la montagne. L’ascension des quelque 900 mètres est continue et abrupte. Vers le milieu, le versant s’aplanit un peu: un endroit idéal pour une pause bien méritée, car la dernière ligne droite nécessitera encore bien des forces. Mais l’effort en vaut la chandelle: au sommet s’élève une croix et, juste devant, les rochers laissent la place au vide. En contrebas, le lac de Walenstadt scintille d’un bleu vif et profond. On serait alors bien tenté d’imiter les base-jumpers qui s’élancent depuis les Churfirsten, mais la variante la plus sûre consiste à reprendre la route du Toggenbourg par le même chemin qu’à l’aller.
Plongée dans le Moyen Age 2
Du Kronberg à Weissbad, les yeux sur le Säntis
Plongée dans le Moyen Age 1
Le père de la randonnée
En famille sur la crête
Circuits autour d’Appenzell
Le marais de la Wolzenalp
Pour les randonneurs, le nouveau tronçon de chemin dans le haut-marais de la Wolzenalp (SG) offre un réel avantage. Il a d’ailleurs été distingué par le Prix Rando 2018 pour sa gestion respectueuse de l’environnement et l’engagement bénévole de classes d’école et d’entreprises. La randonnée débute à la station supérieure du télésiège de la Wolzenalp. Là où, en hiver, skieurs et snowboardeurs dévalent les pistes commence le haut-marais, dont les bouleaux aux troncs blancs se voient de loin en été. Orchidée, droséra, gentiane, parnassie des marais, cypéracée, linaigrette à feuilles larges, myrtilles: la végétation est très diversifiée. Après la cabane Hännis du ski-club de Schaffhouse, le nouveau tracé ne passe plus par le haut-marais, mais par la forêt, sur un bon chemin, jusqu’à Spitzweid. Les 850 mètres supplémentaires du tronçon sont d’ailleurs nettement plus attrayants. La vue porte sur le marais et le massif de l’Alpstein. Quant aux pieds mouillés, fréquents sur l’ancien chemin humide et boueux, ils appartiennent au passé. Sur les sites les plus intéressants, des bancs en bois ont été installés et des sculptures, au bord du chemin, invitent à faire une pause. Une fois le nouveau parcours dépassé, la boucle passe par Laui, dans l’Ijental. Il s’agit de traverser l’Ijentaler Bach, de longer le cours d’eau sur sa rive gauche, par Laufenweid, puis de descendre vers Oberbürzlen et Unterbürzlen. Avant la traversée de la rivière Thur, on aperçoit la chapelle du Johanneum sur sa petite île. Il ne reste plus qu’à franchir un nouveau pont, puis à longer la rivière Luteren jusqu’à la gare de Nesslau-Neu St. Johann.