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1724 entrées ont été trouvées
Sur le Domleschg enneigé N° 2310
Mutta • GR

Sur le Domleschg enneigé

Son nom annonce la couleur: le sentier panoramique Feldis, au Domleschg, offre une vue magnifique dans toutes les directions. Le chemin de randonnée hivernale damé et balisé est une boucle. Avec de légères montées et descentes, mais sans grand dénivelé, il traverse principalement des pâturages enneigés, parfois aussi de petites zones boisées. Le point de départ est la station supérieure du télésiège de Feldis à Mutta. Effectué dans le sens des aiguilles d’une montre, l’itinéraire arrive d’abord au Leg Palus. De ce lac de montagne gelé, la vue s’étend jusqu’aux imposantes parois rocheuses de la Drusenfluh, dans le Prättigau. Le tronçon suivant permet de savourer le silence de la montagne. Le chemin descend en douceur jusqu’à la cabane de ski Term Bel, puis se poursuit à plat jusqu’à l’alpage dil Plaun, où le panorama change. L’horizon est alors dominé par le Heinzenberg et le Piz Beverin. Un banc près du chalet d’alpage offre l’occasion de profiter de la vue magnifique sur le Domleschg. S’il est déjà occupé, pas de quoi se décourager: de nombreux autres bancs bordent le chemin menant à la cabane de ski Feldis. La cabane de montagne de l’alpage Raguta se trouve peu avant le point de départ et d’arrivée du circuit. La plus haute patinoire naturelle d’Europe s’étend devant la terrasse du restaurant en libre-service. Bien que la randonnée dure moins de deux heures, elle permet de profiter d’une multitude de vues grandioses. Les personnes qui trouvent encore l’itinéraire trop long peuvent opter pour une alternative simple: un circuit plus court mène de Mutta au Leg Palus, puis directement à la cabane de ski Feldis en passant par Plaun Panaglia. Pour redescendre dans la vallée, il est possible de prendre soit le télésiège, soit l’une des deux pistes de luge aménagées de Mutta à Feldis. Le magasin de sport situé à la station inférieure propose des luges en location.
Randonnée à plat jusqu’aux chutes de la Simme N° 2309
Lenk im Simmental • BE

Randonnée à plat jusqu’aux chutes de la Simme

La Lenk possède l’un des plus beaux bouts de vallées des Alpes. L’imposant massif du Wildstrubel délimite le vaste fond de la vallée à son extrémité sud. La randonnée hivernale qui mène du village aux chutes de la Simme dévoile sans cesse ce décor grandiose. Le point de départ du chemin de randonnée hivernale se trouve sur la Kronenplatz, au centre du village, près de l’église. Le chemin damé traverse la Lischmatte jusqu’au lac Lenkersee, signalé sur la carte sous le nom de Rohresee. De nombreux canards et autres oiseaux aquatiques profitent du fait qu’une partie de la surface de l’eau reste dépourvue de glace, même par grand froid. Une petite route enneigée continue jusqu’au hameau d’Ey et traverse la réserve naturelle du Chlöpflisbergmoos jusqu’à la Simme. Le sentier longe l’eau et mène à l’auberge Simmenfälle, où se termine l’itinéraire damé. Les chutes d’eau, qui ont donné son nom à l’hôtel, sont certes beaucoup plus imposantes en été, quand elles sont alimentées par l’eau de fonte, mais n’en demeurent pas moins charmantes en hiver. Outre en bus, le retour au village peut se faire par un autre chemin de randonnée hivernale tracé de l’autre côté de la vallée. Il traverse le terrain dégagé du Grossi Zälg jusqu’au hameau d’Oberried, puis rejoint la station inférieure Metschstand. Après Rohrbrügg, l’itinéraire emprunte une petite route qui longe directement la Simme pour revenir au point de départ du circuit, près de la Kronenplatz. La particularité de cette boucle est qu’en raison de sa topographie, la partie arrière reste à l’ombre pendant plusieurs semaines en hiver. Ce qui peut sembler désagréable au premier abord s’avère en fait être une aubaine. Grâce au froid constant, la couche de neige perdure longtemps dans ce coin. La sortie sur le sentier le long de la Simme pourrait même être confondue avec une excursion captivante dans l’Arctique.
Courte randonnée au col du Simplon N° 2308
Simplon, Monte Leone — Simplon Dorf, Hospiz-Niederalp • VS

Courte randonnée au col du Simplon

Même quand l’hiver s’installe au col du Simplon, la route reste praticable. Chaque nuit, une patrouille du service de piquet veille à ce qu’il en soit ainsi, en recourant au besoin à des fraises à neige et des saleuses. Ainsi, lorsque le beau temps revient après une nuit de tempête, on passe en bus devant des murs de neige de plusieurs mètres de haut et on arrive rapidement au col pour emprunter le court itinéraire de randonnée hivernale qui mène de l’hôtel Monte Leone au Vieux Spittel. Le chemin suit la route de montagne préparée. Le bruit de la route du col vite oublié, on plonge dans un paysage aride offrant une vue imprenable sur les nombreux sommets environnants. Le chemin serpente à travers la vallée en auge créée par le glacier du Rhône, où dominent les forêts clairsemées de mélèzes. La descente vers les hameaux de Blattu et Bielti est agréable et ensoleillée, puis le terrain s’aplanit. Bientôt, on aperçoit la Maison Barral et le Vieux Spittel. La première est un bâtiment imposant que l’on ne peut manquer avec ses 120 mètres de long et son plan étroit. Construit au début du XXe siècle, il a servi de maison de vacances à une société missionnaire. L’Alte Spittel – ou vieil hospice – était depuis le XVIIe siècle un refuge pour muletiers et marchands. Il fut temporairement la résidence d’été de Kaspar Stockalper, qui fit du Simplon la principale route commerciale entre le nord de l’Italie et l’Europe centrale au XVIIe siècle. Aujourd’hui, les deux bâtiments servent de dortoirs à l’armée suisse. Une fois à destination, on peut prendre le bus jusqu’à «Simplon Dorf, Post», où la boulangerie Arnold propose de douces gourmandises: du pain de seigle traditionnel au gâteau aux myrtilles en passant par les Simpilär Härzjini, des biscuits préparés selon une recette locale ancestrale.
Neige et meringues sur la Lombachalp N° 2307
Habkern, Lombachalp-Roteschwand — Kemmeriboden • BE

Neige et meringues sur la Lombachalp

Le regard se perd dans les forêts de conifères et les montagnes enneigées. Rares sont les régions aussi parfaites pour les randonnées en raquettes que l’alpage Lombachalp (BE), avec sa vaste cuvette et les douces ondulations de ses collines. Définie zone de tranquillité pour la faune, elle permet une observation idéale des animaux. Il est toutefois impératif de rester sur les itinéraires balisés. Le mieux est de prendre l’un des plans mis à disposition au point de départ de Lägerstutz, sur la Lombachalp. La zone protégée et les deux itinéraires pour raquettes à neige y sont clairement indiqués. Le Jägerstübli est un bon endroit pour un dernier café avant le départ. L’itinéraire suit les piquets de signalisation roses vers le nord-ouest, en montée, pour la version longue qui mène au Winterröscht. Il longe ensuite tranquillement la crête jusqu’au Bolberg. Là, il faut rester à droite pour passer sous la crête par Wydegg et Spychre, et continuer vers le nord-est jusqu’à la source de l’Emme, puis grimper à la cabane Hohganthütte par l’alpage Ällgäuli. L’itinéraire monte et descend en douceur en direction du nord-est, avant une descente abrupte à travers la forêt. Au Scherpfeberg, la «voie romaine», comme on l’appelle communément, part sur la gauche vers Kemmeribodenbad. Cet angle isolé engendre souvent un trou à froid. En hiver, les températures y sont glaciales. Avec ses pics de glace, le dernier tronçon à travers les gorges de l’Emme ressemble presque à une grotte de stalactites. La vénérable auberge Kemmeriboden-Bad, qui propose de grandes meringues avec beaucoup de crème, est l’endroit idéal pour se réchauffer à l’arrivée.
Sortie aisée sur la pittoresque Mettmenalp N° 2306
Mettmen • GL

Sortie aisée sur la pittoresque Mettmenalp

Sur le pittoresque alpage Mettmenalp, à 1600 mètres d’altitude, les animaux vivent en sécurité depuis des siècles. Une réserve de chasse a été créée ici et autour du Kärpf dès 1548. Considérée comme le plus ancien site de protection de la faune d’Europe, cette réserve de 106 kilomètres carrés compte parmi les plus grandes de Suisse. L’accès se fait par le téléphérique Kies-Mettmen. Pour arriver à la station inférieure, il faut réserver au préalable une place assise à bord du Mettmenbus. Il n’est pas possible de venir en voiture. La randonnée en raquettes commence à la station supérieure de Mettmen. De là, le circuit suit les indicateurs roses de l’itinéraire Suisse Mobile 985. Après une quinzaine de minutes et quelques virages raides, il arrive à la bifurcation vers le Naturfründehuus Mettmen. Les personnes qui le souhaitent peuvent faire une première halte ici. Le chemin traverse ensuite un haut marais enneigé féérique. En hiver, l’endroit peut encore être dans l’ombre le matin. Il est donc recommandé de ne pas partir trop tôt. Dans la neige, diverses traces d’animaux sont visibles. Comme il s’agit d’une réserve naturelle, il faut rester sur l’itinéraire balisé. Avec un peu de chance, il est néanmoins possible d’observer des chamois, des bouquetins, des renards ou des lièvres variables. Quand la plaine s’achève, une courte montée raide s’ensuit, puis le chemin traverse une forêt de sapins et de pins et passe à côté de stalactites scintillantes. Enfin, le barrage escarpé de Garichti apparaît sur la droite. Il retient le lac éponyme, ouvert à la pêche sur glace de mi-janvier à fin février. Les plongeons huards s’amusent eux aussi dans l’eau froide. Avec une vue sur l’imposant Glärnisch, l’itinéraire reprend la direction du téléphérique. Une visite au restaurant de l’hôtel de montagne Mettmen est un bon moyen de clore cette sortie.
Circuit simple dans la vallée de la Sernf N° 2305
Weissenberge • GL

Circuit simple dans la vallée de la Sernf

Les Weissenberge, dans la vallée glaronnaise de la Sernf, ont tout pour faire rêver en hiver: un téléphérique grimpe du village de Matt à plus de 1200 mètres d’altitude en trois minutes. En haut se trouvent un itinéraire pour raquettes à neige balisé en rose, un chemin de randonnée hivernale damé, une piste de luge pentue ainsi qu’une auberge de montagne. Et le surnom des Weissenberge, la «terrasse ensoleillée du pays de Glaris», est de bon augure pour une journée de randonnée hivernale parfaite. La randonnée en raquettes 991 de SuisseMobile, le «Stäfeli Trail», fait une grande boucle depuis la station supérieure du téléphérique et parcourt le vaste paysage au-dessus des Weissenberge, majoritairement en pente douce. Le premier quart se déroule en terrain dégagé, les trois quarts suivants traversent tour à tour des forêts, des clairières et des terrains ouverts. Des vues superbes s’offrent presque tout au long du circuit, sur le massif du Vorab au sud et sur la chaîne du Charenstock et le Glärnisch à l’ouest. Le point culminant de la randonnée se trouve près du club de ski Stäfeli, à 1760 mètres d’altitude. Le chemin redescend ensuite vers les Weissenberge, tantôt en douceur, tantôt en pente un peu plus raide. Au bas de cette descente, la piste est bordée de quelques vieilles maisons et étables tannées par le soleil. Leur architecture en madriers de bois se retrouve de la sorte ou dans un style similaire dans tout l’espace alpin. L’auberge de montagne Edelwyss, avec sa belle terrasse ensoleillée, se trouve juste avant la station supérieure du téléphérique. Ici, comme à la station supérieure, il est possible de louer des luges pour filer à toute allure jusqu’à la station inférieure.
Géologie et belles vues au-dessus d’Elm N° 2304
Empächli • GL

Géologie et belles vues au-dessus d’Elm

L’itinéraire en raquettes de Bischofalp, au-dessus d’Elm, prouve que l’on peut voir et vivre beaucoup de choses même sur un parcours assez bref. Durant près de deux heures et demie de marche, le circuit de 5 kilomètres offre des vues merveilleuses. La télécabine monte en quelques minutes d’Elm à la station supérieure d’Ämpächli. Dès le début, on découvre quatre phénomènes géologiques impressionnants de l’autre côté de la vallée. Tout d’abord, le chevauchement principal de Glaris mondialement connu, une ligne claire dans la roche sous les Tschingelhörner. Un peu plus haut, voici le Martinsloch, un trou de 19 mètres sur 22, et plus haut encore, l’endroit où une grande partie du flanc est du Tschingelhorn s’est effondré en octobre 2024. Enfin, au-dessus d’Elm, on voit le site du grand éboulement qui, le 11 septembre 1881, emporta le Plattenberg – comme on l’appelait alors – en raison d’une extraction inappropriée de l’ardoise, causant la mort de 114 personnes. Le premier kilomètre et demi du parcours en raquettes emprunte un large chemin de randonnée hivernale bien préparé et traverse tantôt la forêt, tantôt des clairières. On arrive au Hängstboden, un ensemble pittoresque de simples chalets et étables. Autrefois, les paysans, lorsqu’ils étaient à l’alpage, dormaient dans ces «Ghaltigen» et y stockaient le foin. On atteint rapidement le terrain dégagé au-dessus de la limite de la forêt, d’où l’on admire tout le panorama, du Piz Segnas au Hausstock en passant par le Vorab. Une tour d’observation de la faune sauvage en bois est installée en bordure de forêt. Au point culminant, à 1770 mètres d’altitude, une petite cabane permet de faire une pause agréable en profitant de la vue. Le chemin passe ensuite par l’auberge animée de Bischofalp, à côté de la piste de ski, puis par le Hängstboden, avant de revenir à Ämpächli.
Entre Alpes et Préalpes glaronnaises N° 2303
Morgenholz • GL

Entre Alpes et Préalpes glaronnaises

La randonnée en raquettes dans la vallée glaronnaise de Niederurnen a lieu à la limite entre les Alpes et les Préalpes, ce que révèle bien la géologie de la vallée. Depuis l’est, on voit que sur le versant nord, exposé au soleil, avec la chaîne du Hirzli et du Planggenstock, les pentes sont beaucoup plus douces qu’en face, où des flancs rocheux escarpés s’élèvent vers le ciel. Il y a une raison à cela. Le fond de la vallée marque la limite entre les roches molassiques des Préalpes et les fronts calcaires des Alpes. Pendant des millions d’années, l’érosion a fait son œuvre, attaquant beaucoup plus la molasse que le calcaire du fait de sa composition. Ce n’est pas seulement pour sa douceur qu’une grande partie de cette randonnée se déroule sur le versant nord de la vallée, mais aussi parce qu’il y a plus de soleil, un soleil qui se mérite. Après l’arrivée en téléphérique à Morgenholz – la station inférieure est à quelques minutes en bus de Ziegelbrücke – on marche une bonne heure à l’ombre. Si l’on a froid, on se réchauffera au restaurant Hirzli, mais le week-end seulement. Le parcours se poursuit dans la vallée puis monte vers Mälchterli par Bloossenhöchi. Un peu exigeant, il est aussi ensoleillé et traverse une forêt de pins clairsemée. La dernière montée est très raide. Au sommet, une vue panoramique compense les efforts. Les Alpes schwytzoises et glaronnaises ainsi que la chaîne des Churfirsten et de l’Alvier se dressent au-dessus de la mer de brouillard. Et sans brouillard, on admire toute la plaine de la Linth et le lac de Zurich. Un banc invite à pique-niquer au sommet. Le retour a lieu par le même chemin. On peut aussi bifurquer à Mättmen sur le Niderurnertäli Trail et quitter la vallée par Planggböden. Là encore, la vue sur la chaîne de l’Alvier et le lac de Walenstadt est impressionnante.
Par la route historique du Monte Ceneri N° 2302
Rivera-Bironico — Contone, Posta • TI

Par la route historique du Monte Ceneri

Le Monte Ceneri est la voie la plus rapide pour aller du nord au sud. C’est un col plutôt qu’une montagne, que les Romains empruntaient déjà. Récemment encore, c’était un point névralgique du réseau routier suisse. Mais avec l’autoroute et le tunnel de base, le calme est revenu dans les villages du Ceneri. On quitte rapidement Rivera en direction du hameau de Soresina. On y trouve la mulattiera, un beau sentier muletier qui traverse la forêt, où chênes, hêtres et châtaigniers prédominent. Ici et là, on voit des arbres pionniers comme le bouleau. Ils poussent en groupe, signe que la forêt est jeune. De la clairière d’In Túmba, on distingue les constructions militaires imposantes du Monte Ceneri. Au col, la randonnée suit l’indicateur vers la strada romana pour rejoindre peu après cette route chargée d’histoire. Elle est impressionnante, mais pas facile à parcourir. Des panneaux au bord du chemin expliquent son histoire et les importants travaux de restauration qui ont été effectués. Au niveau du virage en épingle à cheveux qui mène à la Via San Giorgio, cette randonnée quitte la route historique et suit le chemin forestier sur la droite vers Contone, l’un des villages situés en bordure de la plaine de Magadino.
Agréable parcours vers l’auberge Alpenrösli N° 2301
Klosters Platz • GR

Agréable parcours vers l’auberge Alpenrösli

Klosters et la localité voisine de Davos (GR) ont joué un rôle important dans le développement du tourisme hivernal en Suisse et au-delà de ses frontières. C’est en effet ici que le premier téléski à arbalète du monde a été mis en service à Noël 1934. Cette agréable randonnée hivernale balisée commence à la gare de Klosters Platz. Elle traverse le paysage enneigé du village et monte jusqu'à l’auberge de montagne Alpenrösli. Après une courte promenade à travers le village, on passe déjà devant le Mura Beizli, l’ancienne station inférieure du téléski Alpenrösli. Mis en service en 1951, ce téléski a marqué la région pendant des décennies avant d’être désaffecté en 1996. En 2019, son lieu de départ a été transformé en un charmant petit restaurant. La randonnée se poursuit le long du cours d’eau Talbach et passe par Pardels, où des aires de repos avec vue sur le Prättigau invitent à une pause. À 1450 mètres d’altitude, l’auberge Alpenrösli offre une vue imprenable sur les régions de Gotschna et du Parsenn et propose de délicieuses spécialités régionales. Le retour à Klosters se fait par le même chemin. Une luge permet de raccourcir le trajet du retour: il suffit de dévaler la piste à toute vitesse.
Randonnée en raquettes au Mattstogg N° 2300
Amden, Vorderdorf — Amden, Dorf • SG

Randonnée en raquettes au Mattstogg

À Amden (SG), les activités hivernales ne manquent pas. On peut opter pour la randonnée en raquettes menant à l’Alp Strichbode, en dessous du Mattstogg. L’itinéraire débute à l’arrêt de bus d’Amden, Vorderdorf. Derrière le restaurant Schäfli, il suit le Vorderbergtobel et monte à Hinterstei, qui compte quelques maisons et deux bancs rouges. L’endroit idéal pour une pause! La vue sur les montagnes de la rive sud du lac de Walenstadt, que l’on avait derrière soi, est magnifique. On traverse le Fallenbach par une passerelle et on monte vers le Mattstogg par Teuffebode. L’itinéraire de raquettes passe devant quelques fermes habitées toute l’année et traverse un paysage ouvert. Il est entrecoupé de petits fossés de drainage, signe que l’on passe dans la zone de marécages de Hinder Höhi, qui s’étend sur six kilomètres carrés. À 1300 mètres, le parcours bifurque à gauche vers l’Alp Strichbode et l’on atteint le point culminant de la randonnée. Le chemin mène tout droit à la station supérieure du télésiège de Mattstogg. À droite du restaurant Walau se trouve la piste de raquettes qui descend vers Amden. On a droit à une vue superbe sur l’habitat dispersé d’Amden ainsi que sur les Alpes glaronnaises et saint-galloises.
Douceur près du lac de Baldegg N° 2298
Hitzkirch, Bahnhof — Baldegg Kloster • LU

Douceur près du lac de Baldegg

Il est très agréable de se promener au bord d’un lac en hiver. Le climat est doux, l’eau rend les environs chaleureux et les arbres et arbustes qui bordent les rives protègent du vent, empêchant le froid de vous glacer les os. Cette randonnée au bord du lac de Baldegg bénéficie elle aussi de telles conditions climatiques. Le point de départ est Hitzkirch (LU). Après avoir dépassé l’église baroque Saint-Pancrace et traversé la paisible petite vallée du Dünkelbach, on arrive au château de Heidegg. Mentionné pour la première fois en 1192, le bâtiment est plus récent. La tour, par exemple, date de la fin du XVIIe siècle. Le vignoble est aussi surprenant. Le lac et le climat doux lui sont favorables. Du château, le chemin descend vers Gelfingen et le lac de Baldegg. On marche à une petite distance de la rive en raison d’une ceinture d’arbres, d’arbustes et de roseaux. La randonnée se termine à l’école cantonale Seetal dont on ne peut manquer les imposants bâtiments. Mais avant cela, on peut jeter un coup d’œil au lac et à ses hôtes hivernaux. Une station ornithologique située à l’extrémité du lac en offre la possibilité. D’ici, il reste 200 mètres jusqu’à une impasse menant à l’école et à la gare de Baldegg Kloster.
Deux tours dans la campagne bâloise N° 2297
Häfelfingen, Bad Ramsach — Läufelfingen • BL

Deux tours dans la campagne bâloise

Depuis la tour panoramique du Wiseberg (BL), on a droit à une belle vue sur le Jura bâlois et soleurois vallonné et, plus loin, sur les Alpes: du Bachtel au Speer, des Mythen au Gurnigel en passant par le Hohgant et le Guggisberg. Par temps clair, cette randonnée offre une vue vraiment exceptionnelle. Le point de départ est Bad Ramsach, accessible en bus sur appel depuis Rümlingen. La gare de Rümlingen se situe au-dessus du village, mais l’arrêt de bus sur appel est en bas de la localité, juste en face de l’église. Depuis Bad Ramsach, le chemin monte par un versant montagneux, dans des forêts de hêtres, jusqu’à Hasmatt. Peu après, on atteint le point culminant de la colline de Wiseberg, à 1001 mètres d’altitude, et sa tour panoramique. On ne regrettera pas d’avoir gravi les 128 marches. Des panneaux panoramiques permettent de repérer les sommets. De retour à Bad Ramsach, on pourrait penser que la randonnée est terminée s’il n’y avait, non loin, le château de Homburg, dont les ruines méritent une visite. On marche à peine un kilomètre sur la route en direction de Läufelfingen avant de pénétrer à nouveau dans la forêt. Un beau chemin descend vers les ruines et la tour, la deuxième de cette randonnée. Läufelfingen est à deux pas.
Sous le Chasseral, au-dessus du brouillard N° 2296
Nods, école • BE

Sous le Chasseral, au-dessus du brouillard

L’hiver à Nods (BE) peut être magnifique, surtout lorsque le soleil brille et qu’un épais brouillard recouvre le Plateau. Au pied du Chasseral, une joyeuse animation règne alors parmi celles et ceux qui profitent du beau temps. La randonnée commence à la Route de Chasseral, qui monte tout droit vers le sommet. Après 400 mètres, la route se divise. À gauche, on peut faire de la luge et du ski. À droite, on rejoint le bout de la piste de ski de fond et le chemin de randonnée en raquettes, que l’on suit. Un bon quart d’heure plus tard, on le laisse sur la gauche et on continue tout droit sur la piste damée qui entre dans la forêt. À partir d’ici, le paysage est réservé aux adeptes de la randonnée hivernale. Une éclaircie dans la forêt permet d’admirer la couronne blanche des Alpes. La vue s’étend jusqu’au Mont-Blanc. Là, au bord du chemin, se trouvent des tas de bois couverts de neige. La forêt du Chasseral est exploitée, mais c’est aussi une zone de tranquillité pour la faune sauvage. Il ne faut donc pas quitter les chemins. À mi-chemin, le chemin de randonnée hivernale sort de la forêt et descend en pente douce vers Les Prés Vaillons, un large vallon situé entre le Chasseral et le Mont Suchet, par lequel le chemin retourne à Nods.
Petit circuit pour les adeptes du soleil N° 2295
Riggisalp (Bergstation) • FR

Petit circuit pour les adeptes du soleil

Le point de départ de cette paisible randonnée hivernale est le lac Noir, ou Schwarzsee, situé à 1045 mètres d’altitude dans les Préalpes fribourgeoises. En hiver, on ne voit pas grand-chose des eaux sombres qui, selon la légende, doivent leur nom au géant Gargantua qui y aurait lavé ses pieds sales. Une couche de glace blanche recouvre le lac. Lorsque les conditions le permettent, patineuses et patineurs glissent sur sa surface. Le lac Noir compte un petit domaine skiable familial, bien pratique pour cette randonnée hivernale puisque le télésiège permet de gravir les quelque 500 mètres de dénivelé jusqu’à la station supérieure de Riggisalp. D’ici, on descend d’abord le long de la piste de ski mais bientôt, le chemin de randonnée hivernale préparé bifurque et on ne voit bientôt plus les personnes qui pratiquent les sports d’hiver. À la place, on a droit à une vue fantastique en direction du col des Euschels, des Gastlosen, de la chaîne du Breccaschlund, mais aussi vers le Kaiseregg, l’alpage Salzmatt et la région de la Singine. Sur une colline ensoleillée, le sentier mène à une croix de montagne, puis revient en boucle au restaurant de montagne Riggisalp. Il ne reste plus qu’à commander la fondue.
Une boucle par un haut-plateau enneigé N° 2294
Engstligenalp • BE

Une boucle par un haut-plateau enneigé

Autrefois, le glacier descendait de l’Engstligenalp jusque dans l’Entschligetal (BE). En se retirant, il a laissé derrière lui un lac peu profond au milieu de montagnes aux noms aujourd’hui bien connus: Fitzer, Rotstock, Ammertespitz, Wildstrubel, Stäghore, Tierihöri, Chindbettihore, Tschingellochtighore et Vordere Loner. Mais le lac s’est asséché, cédant la place à une plaine verdoyante, aujourd’hui appelée Läger. En été, le bétail qui paît pendant la journée sur les prairies des versants montagneux aime y passer la nuit. En hiver, cependant, l’Engstligenalp est recouverte d’une épaisse couche de neige. Elle se transforme alors en un paysage blanc. Seuls les sommets des montagnes se détachent en noir sur le ciel bleu hivernal. C’est une belle aventure hivernale dont on peut profiter là-haut, sur l’Engstligenalp. Peu importe que ce soit à pied ou en raquettes. Les sentiers sont parfaitement préparés, comme l’agréable boucle Rüebi, un itinéraire court au pied du Fitzer, qui rejoint le circuit de randonnée Läger. Ce dernier franchit le plateau de l’Engstligenalp en passant devant le Grosse Lägerstei, situé à un peu plus de la moitié de la randonnée hivernale.
Quiétude et beau panorama dans le Val d’Illiez N° 2293
Val-d'Illiez, Frâchette • VS

Quiétude et beau panorama dans le Val d’Illiez

Cette belle randonnée hivernale offre une vue fantastique sur les Alpes vaudoises et les Dents du Midi. Les jours de semaine, il n’y a presque personne ici et on n’entend que le léger crissement de la neige sous ses chaussures. La randonnée commence au couvert de Frâchette, juste avant la station de sports d’hiver de Champoussin (VS). Le large sentier monte en pente douce à flanc de coteau. En face, le soleil et, à gauche, un superbe panorama sur les sommets enneigés des Dents du Midi. Des traces d’animaux se dessinent dans la neige, les oiseaux gazouillent doucement. Au premier croisement, on reste à gauche, mais le parcours est aussi conseillé dans le sens inverse. Après une heure environ, les toits enneigés du petit hameau de Crettet-Bornex apparaissent. À partir de là, on n’est plus très loin de la terrasse ensoleillée du restaurant Le Relais Panoramique. Il est temps de reprendre des forces avant d’emprunter le Pas de Croisette pour le retour. Le chemin passe sous le sommet de la Croix de l’Aiguille, puis descend sur une pente plus raide par une forêt ombragée et fraîche. On appréciera ici de disposer de bâtons. Vers la fin, le chemin du retour rejoint celui de l’aller et se termine au point de départ.
Le val de Ruz d’un bout à l’autre N° 2290
Grand-Chézard — Neuchâtel, Pont des Parcs • NE

Le val de Ruz d’un bout à l’autre

Grande vallée neuchâteloise à fond plat, le val de Ruz est bordé par deux chaînes montagneuses. La randonnée, qui la traverse de part en part, débute à Chézard-St-Martin. Par des chemins naturels, tracés à travers champs, elle rejoint le Bois d’Yé, près de la piscine. En 1968, cette dernière fut la première grande infrastructure de loisirs du val de Ruz. Le petit espace boisé comprend un sentier didactique consacré à la forêt neuchâteloise et de sympathiques aires de pique-nique. Bétonné, puis asphalté, le chemin conduit alors à Engollon et à son temple, où l’on peut admirer de belles fresques médiévales. Après la traversée du Seyon, principal cours d’eau de la vallée, on passe par Vilars pour atteindre la pente de Chaumont, au sud. De là, le regard se porte toujours sur les vastes champs du val de Ruz, mais aussi sur la chaîne nord où culminent le Mont Racine et Tête de Ran. Un chemin, à nouveau naturel, suit le bord de la forêt jusqu’au temple de Fenin, qui date probablement du 16e siècle. On plonge alors sur Valangin à travers la forêt, magnifique en automne. Au village, il est conseillé de quitter momentanément l’itinéraire pour admirer les bâtisses historiques: le bourg et ses deux rangées de maisons des 15e et 18e siècles, l’église bâtie entre 1500 et 1505, ainsi que le célèbre château du 13e siècle. La randonnée reprend à travers les gorges du Seyon. Un panneau signale des «passages difficiles». Par endroits, le sentier est étroit et suit une forte pente. Mais il s’élargit par la suite et l’on marche même sur un tronçon de voie romaine, avant de longer des falaises. La rivière est invisible, la route en contrebas est en revanche bien audible. Une dernière perle apparaît à la fin des gorges. Au Gor de Vauseyon, la rivière bouillonne entre les rochers et des roues à aubes rappellent que ce lieu abrita un moulin devenu l’hôtel-restaurant La Maison du Prussien.
Dans l’Auenschutzpark argovien N° 2289
Rottenschwil, Hecht — Waltenschwil, altes Schulhaus • AG

Dans l’Auenschutzpark argovien

L’Erdmannlistei est le point d’orgue de cette agréable randonnée d’automne. Situé sur une moraine au milieu de la forêt, entre Wohlen (AG) et Bremgarten, il est constitué de trois blocs erratiques imposants empilés les uns sur les autres. Une œuvre d’art de la nature. Les rochers proviennent du massif de l’Aar et ont été transportés des glaciers de l’Aar et de la Reuss au Plateau il y a des millénaires. La randonnée commence en bordure de Rottenschwil, au bord de la Stilli Rüss, le bras mort le mieux préservé de Suisse. Les personnes qui le souhaitent peuvent suivre un petit circuit de découverte avant de démarrer la randonnée proprement dite. Celle-ci mène au cœur du parc de protection des zones alluviales d’Argovie (Auenschutzpark Aargau). Sur un chemin de gravier, la randonnée suit d’abord une digue le long du lac Flachsee. Les ornithologues amatrices et amateurs trouveront leur bonheur dans cette réserve d’oiseaux migrateurs. Attention à ne pas oublier les jumelles! Près de Hermetschwil, il est conseillé de faire un petit détour au couvent bénédictin de Saint-Martin. Un sentier naturel continue à longer la Reuss – les feuilles bruissent, le soleil brille à travers la canopée automnale. L’air vibre au chant des oiseaux. A Bremgarten West, l’itinéraire passe devant la gare et suit la signalisation à travers le quartier, avant de s’enfoncer dans la forêt. Le chemin parsemé de racines prend de la hauteur en douceur. Enfin, il arrive à l’imposant Erdmannlistei et à de nombreux coins grillades. Le chemin de randonnée officiel est délaissé peu après pour suivre les indicateurs en direction du sentier Freiämter Sagenweg, qui démarre après l’idyllique étang forestier de Cholmoos. Il passe devant un enclos de daims, puis mène au paisible village de Waltenschwil, où se termine la randonnée.
Vers le centre géographique du Liechtenstein N° 2288
Steg FL, Tunnel • LI

Vers le centre géographique du Liechtenstein

Randonnée et mathématiques font bon ménage. Ces dernières permettent de calculer les temps de marche, la longueur des chemins et les dénivelés. Et grâce à elles, il est possible de déterminer le centre exact d’un pays et de s’y rendre. Par exemple celui de la principauté de Liechtenstein, que Georg Schierscher a calculé à l’occasion de l’«Année mondiale des mathématiques 2000». Un bloc erratique de 4,5 tonnes marque ce point sur l’Alp Bargälla, à 1721 mètres. Ses coordonnées? 760 361 / 223 297. La randonnée vers le centre géographique passe par le Plattaspitz, un sommet d’apparence banale qui offre une vue fantastique sur la principauté de Liechtenstein, les Alpes du Vorarlberg et la vallée du Rhin. La randonnée est très diversifiée bien que le temps de marche soit relativement court. Après le départ à Steg, le chemin s’élève rapidement jusqu’à l’auberge de montagne Sücka, actuellement fermée. Peu après, on atteint l’ancien tunnel qui, dès 1864, a considérablement facilité l’accès depuis la vallée aux villages de montagne de Steg et Malbun. On ne le traversera qu’au retour. Il faut d’abord monter au Plattaspitz, sur un chemin de plus en plus étroit. Le sommet, bien sécurisé par des chaînes, n’accueille que deux personnes à la fois pour admirer la vue. Il vaut la peine de faire une halte dans les beaux pâturages autour du col de Bargällasattel. Le détour depuis le col vers le centre géographique est bien signalé et on ne peut pas manquer le rocher imposant au milieu de l’Alp Bargälla. La randonnée sur le chemin du retour vers Steg est un pur plaisir. En traversant des forêts paisibles et en passant par le site Walser de Silum, on se trouve bientôt devant le vieux tunnel qui ramène du versant de la vallée du Rhin dans la vallée de la Samina et au point de départ de la randonnée.
Festival de tours dans les Alpes vaudoises N° 2287
Tête d'Aï • VD

Festival de tours dans les Alpes vaudoises

La randonnée en boucle de la Tour de Famelon fait la part belle aux curiosités géologiques. Le départ et l’arrivée se situent à la Tête d’Aï, que l’on atteint depuis la station de Leysin grâce à un télésiège. Depuis là, une route en graviers permet de rallier le lac de Mayen, où le refuge du même nom propose notamment fondues et bières belges, mais aussi des produits de la ferme en vente directe. Il faut suivre ensuite les panneaux indiquant «Tour de Famelon». En choisissant d’accomplir l’itinéraire dans le sens des aiguilles d’une montre, on accède après un temps au lac Segray, au pied de la Tour de Mayen. En prenant encore un peu de hauteur, la vue de profil de la tour, ainsi que de celle d’Aï un peu plus loin, avec la ligne de crête entre les deux, est magnifique. On poursuit ensuite en direction des Truex, où se dévoile une vue panoramique époustouflante. Commence alors une zone de lapiaz, ces formations karstiques qui donnent au paysage une ambiance lunaire. Ils se présentent comme des roches fissurées, avec des arêtes plus ou moins acérées. Il faut donc avoir le pied sûr et bien observer les marquages au sol, mais il est impressionnant d’imaginer les eaux ruisselantes façonner ce paysage pendant des siècles. Une fois le champ de lapiaz traversé, on arrive au pied de la Tour de Famelon, dont on fait le tour. Celles et ceux qui le souhaitent peuvent monter au sommet. Après avoir fini de la longer, on quitte le terrain rocailleux pour des chemins de pâturage. Le Chalet Les Fers permet de reprendre des forces, avant de rallier le point de départ de la randonnée. Sur ce dernier tronçon, on se retrouve à l’intérieur d’un vaste cirque rocheux, une vue encore une fois impressionnante, d’autant plus avec les couleurs de l’automne qui ornent arbres, arbustes et mousses.
Cueillette de ciboulette sauvage à Samnaun N° 2286
Alp Trida — Samnaun-Compatsch, Dorf • GR

Cueillette de ciboulette sauvage à Samnaun

Si l’on souhaite ramener un petit quelque chose de sa randonnée, l’Unter Malfrag, au-dessus de Samnaun, est le bon endroit, car c’est dans cette cuvette que pousse la ciboulette sauvage en juillet et en août. De loin, on voit déjà les parties de champs plus sombres vers le Zandersbach. Les conditions marécageuses sont idéales pour cette herbe aromatique. Pour la couper, il est préférable de se mettre pieds nus, le pantalon retroussé. Un couteau bien aiguisé est nécessaire pour ne pas arracher du sol le bulbe de la plante. La randonnée commence par une montée en téléphérique à Samnaun-Ravaisch, comprise dans la carte d’hôte. On s’élève vers l’Alptrider Sattl puis on redescend à l’Alp Trida. On grimpe ensuite à pied au Spatlasattel, nommé «Fuorcla» sur la carte. D’ici, on contourne la cuvette de la vallée d’Unter Malfrag. Comme on arrive sur le versant autrichien de la vallée, il faut avoir sa carte d’identité avec soi. Après la cueillette de ciboulette, on passe par le Matschiberlesattel pour rejoindre le Zanderstal. Le chemin est signalé en rouge-blanc-rouge, mais il faut parfois chercher un peu les balisages. Bientôt, on tourne sur une petite route d’alpage au revêtement naturel qui mène à la Fliesser Alpe en longeant un immense tapis de rhododendrons sur la droite et de nombreuses orchidées sur la gauche. On peut s’arrêter à la petite auberge et acheter du fromage d’alpage, que l’on paie en euros. La petite route continue à descendre dans des prairies fleuries. Peu avant la frontière suisse, plusieurs panneaux indiquent la direction de Bödra. En restant à la même altitude, on suit le chemin culturel vers Samnaun-Compatsch, non sans avoir jeté un coup d’œil à la dizaine de maisons miniatures que le chroniqueur du village Arno Jaeger a construites tout seul. Les maisonnettes, situées à l’extérieur, sont bien visibles.
Les sgraffites de la Basse-Engadine N° 2285
Sent, Sur En — Scuol, Bogn Engiadina • GR

Les sgraffites de la Basse-Engadine

Comme le gâteau aux noix, les sgraffites sont un symbole de l’Engadine. Ces figures et motifs mystérieux ornent les façades des imposantes maisons engadinoises, conférant un charme unique aux villages. Les sgraffites ne sont pas peints mais grattés dans le crépi à la chaux selon une technique traditionnelle qui fait partie du patrimoine culturel de la Suisse. Ils sont nombreux lors de la randonnée entre Sur En et Scuol, qui passe par Sent. Depuis le village de Sur En, le chemin mène au camping en franchissant l’Inn par le pont en bois couvert construit en 1868, suit la petite route naturelle pendant un quart d’heure jusqu’à la gravière, avant que le joli chemin de randonnée de montagne ne prenne le relais sur le versant sud rocheux de l’Inn. Les feuilles jaunes des bouleaux rivalisent d’éclat avec le soleil et la rivière, d’un bleu profond, s’étale au fond de la vallée. On peut penser, à La Fuorcha, que le village de Sent est déjà à portée de pied, mais c’est en fait la partie la plus difficile physiquement qui s’annonce avec la montée le long du torrent par le Val da Muglins. Le sentier étroit et raide serpente vers les hauteurs, et l’on aperçoit par endroits la haute église de Sent et les sommets environnants. Sent, avec ses ruelles étroites, sa grande fontaine et ses façades richement décorées, plaira aux randonneuses et randonneurs, tout comme la suite du parcours. Il descend sur d’agréables chemins naturels jusqu’à Scuol en passant par la ferme de Chauennas, en offrant une vue unique sur la vallée, l’Inn et les montagnes de la Basse-Engadine. Un coup d’œil en arrière permet d’admirer une dernière fois Sent, que le soleil illumine.
Boucle panoramique au-dessus de Ramosch N° 2284
Ramosch, Plaz • GR

Boucle panoramique au-dessus de Ramosch

Les épiceries de village luttent pour leur survie, tout particulièrement dans les régions de montagne. Or, pour les habitantes et habitants des localités concernées, ces magasins ont un rôle central: non seulement ils leur permettent de faire leurs courses sans avoir à trop se déplacer, mais ils maintiennent aussi le lien social. Menacé comme tant d’autres, le petit magasin d’alimentation de Ramosch a entamé une nouvelle vie en 2023, grâce à une collaboration étroite entre la population locale et les autorités communales de ce village de Basse-Engadine niché à 1233 mètres d’altitude. Les randonneuses et randonneurs attaquent les 400 mètres de montée relativement raide vers Vnà juste en face de l’épicerie Butia. Au besoin, le petit bus Ramosch–Vnà permet de s’économiser cet effort. Arrivé au hameau, il vaut la peine d’admirer les vieilles maisons en pierre décorées de sgraffiti. Puis les marcheuses et marcheurs s’engagent sur la Via Engiadina (itinéraire 87 de La Suisse à pied) en direction de Tschlin. Durant une bonne heure, ils suivent cet agréable chemin panoramique, qui offre une vue imprenable sur les sommets montagneux marquant la frontière entre la Suisse, l’Autriche et l’Italie. Plusieurs bancs invitent à faire une pause. Quant aux mayens de Chant Sura et, un peu plus loin, de Chant Dadaint, ils constituent de précieux témoins de l’agriculture traditionnelle de la Basse-Engadine. Au point 1731, il ne faut pas oublier de quitter la Via Engiadina et prendre le sentier pédestre redescendant en direction de Ramosch. Le village de Tschlin est bien visible sur la gauche, plus loin dans la vallée. Revenu à Ramosch, si l’horaire du car postal le permet, on sera bien inspiré de retourner à l’épicerie Butia, qui fait aussi office de café. L’occasion de savourer un cappuccino bien mérité et d’acheter une tourte aux noix à ramener en plaine.