Randonner en Suisse du Nord-Est

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Ile de Reichenau N° 0714
Stn. Reichenau — Stn. Reichenau

Ile de Reichenau

En hiver, lorsque les bateaux ne circulent pas, c’est au départ de Constance que l’on rejoint le plus aisément l’île de Reichenau en train ou en bus. Cette randonnée mène de l’arrêt de la gare de Reichenau à l’île, en passant par la route principale, puis le chemin cyclable et pédestre le long de la digue. On peut commencer par la visite de l’église d’Oberzell décorée de magnifiques fresques ottomanes. L’itinéraire s’élève ensuite vers la Hochwart, le point le plus élevé de la randonnée. De ce lieu, la vue  sur l’ensemble de l’île et sur la rive opposée, en Suisse, est belle et dégagée. La descente vers Mittelzell nous ramène au centre. Sur la place du village, un très ancien tilleul et l’ancien siège du bailli du couvent, l’actuel musée local, attirent les visiteurs. Non loin d’ici, sur la rive nord de l’île, la cathédrale de Sainte‑Marie et Saint‑Marc est le haut lieu à ne pas manquer. En l’an 724, le moine errant irlandais Pirmin créa sur l’île un cloître bénédictin qui devint rapidement l’un des principaux centres spirituels d’Occident. La randonnée mène vers le point le plus occidental de l’île, à Niederzell. Ici, la troisième église, ses trésors et un petit musée attendent les visiteurs. Le chemin traverse les plantations de légumes, rejoint le débarcadère de la rive sud, puis se poursuit jusqu’à l’église d’Oberzell. Il ne reste plus qu’à décider si l’on veut rejoindre la gare à pied ou en bus.
Bachtel N° 0716
Hinwil — Hinwil • ZH

Bachtel

De la gare, traverser Hinwil en direction de la colline de l’église pour monter au cimetière. Suivre la Berneggstrasse en passant devant les dernières villas. On rejoint la lisière de la forêt où l’on peut aussi garer sa voiture. A la première bifurcation, tourner à droite (Sackweidstrasse), traverser le hameau de Sack et poursuivre jusqu’à Wernetshausen. A la hauteur de l’auberge de Bachtel, un chemin étroit mène par des prés, puis, plus haut, le long d’un ruisseau, dans la forêt. Le sentier devient raide. Les indicateurs pédestres offrent deux possibilités. Continuer tout droit. Le chemin de droite rejoint le sommet en passant par Orn, un itinéraire qui sera emprunté à la descente. Des signes jaunes sur les arbres offrent des repères à travers la forêt et ses divers chemins. Au point 947 apparaît le sentier circulaire qui va à Orn et en revient. Il contourne la montagne par son versant ouest jusqu’au panneau «Bachtel‑Ost». Là, un sentier comportant des marches s’élève en pente raide par la crête nord jusqu’au sommet, un plateau sur lequel on trouve une tour, un emplacement pour des grillades et une place de jeu. De la tour, on admire aussi bien le Säntis que la Jungfrau et le Jura. Jusqu’à Orn, descendre le long du chemin Albert‑Weber qui serpente sur un pan herbeux. Près des places de stationnement, suivre brièvement la Bachtelstrasse vers l’ouest, jusqu’à ce que le chemin pédestre rejoigne un sentier traversant une prairie. Passer par Schwändi, à l’écart de la route, pour retrouver les panneaux indicateurs dans la forêt. Emprunter alors le même chemin qu’à la montée, par Wernetshausen, afin de descendre à Hinwil.
Châteaux du lac de Constance N° 0703
Stn. Tägerwilen-Gottlieben — Steckborn • TG

Châteaux du lac de Constance

De la gare de Tägerwilen, on rejoint rapidement Gottlieben par le bord du lac. A côté, dans le parc, s’élève le château* bâti au XIIIe siècle sur les ordres de l’évêque de Constance Eberhardt II. C’était à l’époque un fort entouré d’eau. Depuis 1950, c’est une propriété privée qui n’est plus ouverte au public. On emprunte ensuite le «Seeweg», le chemin du lac, qui est aussi une piste cyclable très fréquentée, en direction de Triboltingen. Pour pouvoir se promener sans être dérangé, on recommandera un détour par les hauteurs, d’où l’on peut voir le lac et l’île de Reichenau. Depuis 2000, l’île de Reichenau et ses cultures, sises sur territoire allemand, font partie du patrimoine mondial de l’UNESCO. En quittant le lac par un petit vallon, le chemin nous conduit à Ermatingen. On y mentionnera l’hôtel Adler*, une imposante bâtisse à colombage et aux façades ornées de peintures; le livre d’hôtes de l’auberge la plus ancienne du canton contient quantité de noms célèbres. La rue monte ensuite au château Arenenberg*. Ce dernier acquit ses lettres de noblesse lorsqu’il fut vendu, en 1817, à Hortense de Beauharnais, ancienne reine de Hollande et belle‑fille de Napoléon Ier. Son fils, le futur empereur Napoléon III, y a été élevé et reçut même, en 1832, le droit de cité d’honneur du canton de Thurgovie. L’ensemble abrite le musée*, à l’intérieur du bâtiment, la chapelle du XIXe siècle ainsi que le parc. Depuis 1906, le domaine appartient au canton. Le chemin conduit ensuite à la gare de Mannenbach. Sur le coteau qui surplombe, on peut visiter le château Louisenberg* et, juste à côté, la chapelle St‑Aloysius*, lieu de pèlerinage. Les randonneurs souhaitant poursuivre la balade arriveront à Berlingen en 35 minutes au bord du lac, et en 1 h 30 à Steckborn, où les attendent le Turmhof* et l’église réformée*, deux autres édifices imposants.
Sauschwänzlebahn N° 0669
Bargen (SH) — Schleitheim • SH

Sauschwänzlebahn

Le bus quitte la gare de Schaffhouse et roule dans la vallée boisée de Merishausen, jusqu’au village le plus septentrional de Suisse, Bargen, où débute la randonnée. La route peu fréquentée mène rapidement sur une élévation d’où la vue est étendue. La frontière se franchit près de la réserve naturelle où poussent de superbes orchidées. Non loin d’ici, près de Neuhaus, un tilleul séculaire marque le point le plus élevé de la randonnée. Après le village de Randen, le chemin descend à travers la forêt vers Blumberg‑Zollhaus. Avant d’y arriver, on verra à plusieurs reprises la vallée où se détachent les bâtiments imposants de la ligne de Sauschwänzle. La gare de Blumberg‑Zollhaus apparaît bientôt. Il s’agit d’abord de se procurer des billets, car ce train de montagne à vapeur qui circule sur une ligne aux nombreux ouvrages artificiels et tourne autour du canton de Schaffhouse est toujours très fréquenté. Avant le départ, on prendra le temps de visiter le Musée du chemin de fer. Pendant le trajet, les voyageurs, gagnés par l’ambiance romantique du petit train, écoutent attentivement les commentaires sur la ligne ferroviaire. Lorsque, après une bonne heure, le train entre dans la vallée de la Wutach, l’itinéraire se poursuit à pied à partir de Weizen. Le chemin traverse la rivière Wutach, qui forme la frontière, et s’élève dans la forêt. Dans la clairière proche du hameau de Ländli, il est possible de faire une halte près du foyer avant de rejoindre, par le Stauferberg, le joli village de Schleitheim, d’où un bus ramène les marcheurs à Schaffhouse.
Maria Bildstein N° 0670
Uznach — Reichenburg • SG

Maria Bildstein

En quittant à la gare d’Uznach le Voralpenexpress (pris à Rapperswil ou à St‑Gall), on débouche sur une place moderne. L’itinéraire traverse la vieille ville, suit la ligne ferroviaire jusqu’à Oberkirch, où se trouve la vieille place de l’église et l’ancien cimetière de Kaltbrunn. Après la gare, le chemin descend vers la rivière Dorfbach et rejoint Steinenbrugg par Ruodiweid. En longeant la rivière Steinenbach, on traverse bientôt la ligne de train qui mène à Ziegelbrücke pour monter vers le lieu de pèlerinage de Maria Bildstein. Ce site romantique, au coeur de la forêt, dégage un calme bienfaisant. L’église datant de 1966 héberge l’ancien calvaire, qui a donné son nom au lieu. Les grottes réparties dans la forêt, qui évoquent des grands personnages de la vie du Christ et rappellent le Sacro Monte di Varallo, en Italie, sont très intéressantes et font de Maria Bildstein un lieu unique en son genre. Ceux qui le souhaitent peuvent même s’entretenir avec le curé des pèlerins. De la colline (Büchel) de Benken, on poursuit jusqu’à la chapelle de Meinrad, lieu où séjourna Saint Meinrad, épris de solitude, alors qu’il se rendait vers ce qui est aujourd’hui Einsiedeln. La plaine de la Linth et le canal de Conrad Escher sont visibles lors de la descente vers Giessen. Ceux qui le souhaitent iront visiter le Musée de la boulangerie. Il ne reste plus qu’à longer la route pour rejoindre la gare de Reichenburg. Le S2 nous ramène à Zurich ou à Uznach, par Ziegelbrücke, si aucun bus direct ne relie Uznach.
Cascades N° 0683
Schwägalp — Weissbad • AR

Cascades

De Gossau (via Herisau) ou d’Appenzell, on rejoint Urnäsch en train avec la ligne de  l’Appen~ zellerbahn. Le car postal monte par quelques lacets étroits jusqu’à la Schwägalp, au pied du Säntis, d’où la plupart des gens rejoignent le sommet en télécabine. Pour admirer la chute du Leuenfall, on rejoindra le parking derrière la grande auberge afin d’emprunter le sentier qui mène par des pâturages jusqu’à l’alpage de Siebenhütten. Un chemin carrossable monte jusqu’à la Chammhalden. Plus loin à gauche se trouve la cabane du CAS du même nom, qui accueille des hôtes le week-end. Le chemin à suivre descend cependant à droite vers les cabanes de la Potersalp, puis pénètre dans la forêt. Là, un chemin carrossable passe devant la cabane Böhl en direction de la cascade. Peu avant la chute, un chemin descend vers le Wissbach, où un panneau indique le Leuenfall tout proche. L’eau se précipite de manière presque sinistre sur 34 mètres, du haut de son rocher. Dans certains milieux, le Leuenfall est considéré comme un lieu d’énergie. En hiver, les adeptes de l’escalade de glace l’apprécient. En 2007, la tentative de record du monde de «free falling waterfall» en kayak qui se déroula ici faillit se terminer par un grave accident. Après la cascade, le chemin carrossable monte vers l’auberge Lehmen. Il faut d’abord longer la route jusqu’à la ferme Eugst. Là, le chemin pédestre se dirige après Sonnenhalb sur l’autre versant. En passant devant une jolie chapelle, on dépasse Rechböhl pour rejoindre Weissbad, où la rivière Wissbach rejoint le Schwendibach et devient la Sitter. Un coup d’oeil sur le très chic Hôtel Hof Weissbad avant d’arriver à la gare, d’où la même ligne de l’Appenzell dessert Urnäsch, Gossau ou Saint-Gall.
Prix Rando 2012, prix spécial N° 0747
Stn. Stammheim — Kartause Ittingen • ZH

Prix Rando 2012, prix spécial

Le prix spécial décerné aux chemins de randonnée pédestre sans revêtement dur revient à  l’association de tourisme pédestre de Thurgovie. Grâce à son action, plusieurs tronçons de chemins ont été déplacés, ce qui a permis de réduire massivement la part de passages sur des  revêtements durs. L’intégration de chemins nouvellement aménagés dans la réserve naturelle  du Seebachtal a permis de compléter de manière attrayante le réseau existant. La randonnée part de la gare de Stammheim, traverse le joli village d’Unterstammheim et rejoint la réserve naturelle du Seebachtal. Par des températures estivales, on peut se rafraîchir et sauter dans le lac  Nussbommersee depuis l’«Uerschhauser Badi» avant de poursuivre sa route le long du lac Hüttwiilersee. C’est ici que les marcheurs empruntent les nouveaux chemins aménagés par la fondation Seebachtal, grâce auxquels on  découvre de manière étonnante le paysage lacustre. Les ruines de Hälfenbärg, qui surplombent le lac de Hüttwil, méritent un petit détour. A Seehof, le chemin quitte le Seebachtal et mène, par le village de Vorderhorbe, vers la chartreuse d’Ittingen, le but de cette étape.  L’ancien prieuré de l’ordre des Chartreux est un lieu particulier, riche d’une histoire de plus de 800  ans, qui compte parmi les principaux monuments culturels de la région. Si l’appétit est là, on  commandera une part de gâteau au Restaurant Zur Mühle ou on préparera un pique-nique en achetant dans la boutique de la chartreuse de la saucisse et du fromage locaux, ainsi que du pain frais.
Le pays du moût N° 0652
Wittenbach — Romanshorn • SG

Le pays du moût

Cette balade débute dans le canton de Saint‑Gall et se termine dans la région des vergers thurgoviens. Cet itinéraire de quatre heures, au faible dénivelé, est idéal au printemps, lorsque les arbres fruitiers sont en fleurs. A Wittenbach, partir vers le nord, sur la Bahnhofstrasse, traverser le carrefour en laissant la Maison de commune sur sa droite, puis, au niveau du panneau indiquant le Restaurant Hirschen, tourner à gauche pour remonter la Dorfstrasse (pas la direction de Romanshorn). Ce parcours a l’avantage de tra~ verser la partie ancienne de la petite ville. Avant la maison bleu clair de la Boulangerie Gätzi, suivre à droite l’Alte Konstanzerstrasse. On débouche bientôt sur le plateau de drumlins de Wittenbach qui offre une première impression du paysage que l’on parcourra tout au long de la randonnée: collines douces et prairies fleuries où se dressent en une vision enchanteresse cerisiers, poiriers et pommiers en fleurs. Après Hurliberg et l’Auberge «zum Schäfli», parcourir 800 mètres environ sur la route principale entre Oberlören et Unterlören. Près des premières maisons, bifurquer nettement sur sa droite, vers l’est, sur un chemin naturel qui passe par des prairies, devant des cultures d’arbres à basse tige et la ferme de Sittenhueb jusqu’à Ruggisberg. La belle auberge du même nom se détache dans le paysage. D’ici, poursuivre vers Romanshorn. A Watt, traverser les rails. Le sentier zigzague à travers prairies et vergers, passe par Burketsuelishus et rejoint le hameau de Moos. Emprunter à droite le Thurgauer Rundwanderweg, puis, bientôt, franchir à gauche le ruisseau. Le chemin se dirige toujours vers le nord jusqu’à Egnach, en passant par Stogge. A partir de Bucher Ried, le sentier riverain mène à Romanshorn.
Le chemin des légendes N° 0682
Alp Sellamatt — Alp Sellamatt • SG

Le chemin des légendes

L’Alp Sellamatt trône à 1400 m d’altitude sur un magnifique plateau du Toggenbourg. L’Auberge de montagne Sellamatt se dresse à l’arrivée de la télécabine, flanqué de sa chapelle en pierres naturelles. Construite en 2002, cette dernière est le fruit d’un désir de longue date que les hôteliers ont finalement réalisé. Des mariages y sont célébrés, tout comme la messe de Noël. Notre itinéraire, le sentier des légendes, débute derrière le restaurant. C’est un chemin de randonnée de montagne bien balisé et facile. Il zigzague à plat à travers un bois, puis à travers de vastes prairies qui pourraient être jurassiennes si les Churfirsten ne se dressaient pas à proximité. Une dizaine de stations font revivre des personnages de légende. Peints sur des panneaux de bois, certains d’entre eux n’ont pas de tête, mais un trou que les enfants s’amuseront à combler en glissant la leur. Les plus téméraires d’entre eux pourront même offrir leur tête au bourreau… Arrivé au lieu‑dit «Thurtalerstofel», on peut prendre un raccourci. Même si l’on passe directement de la station trois à la station sept, la randonnée durera tout de même 3 h (avec pauses et lecture des panneaux). Par contre, ceux, qui auront envie de faire une randonnée de plus longue, iront tout droit jusqu’à Wildmannlisloch, une grotte karstique alpine que seules les personnes équipées d’une lampe de poche pourront contempler. Ici aussi, il y a moyen de raccourcir le trajet en prenant place dans la nacelle d’un monte‑charge à câble. Renseignez‑vous au préalable sur les horaires de fonctionnement, très irréguliers, de ce mode de transport au numéro tél. 079 537 77 20, www.wildmannli.ch/Lage. Si vous renoncez au raccourci, vous emprunterez le chemin du retour en rejoignant l’itinéraire à la station sept. De là, le chemin permet de regagner l’auberge de montagne.
Hôtels romantiques N° 0620
S-chanf — S-chanf • GR

Hôtels romantiques

En 2009, Ladina Florineth et Christian Klainguti ont rénové avec beaucoup de goût et de soin une maison engadinoise d’émigrants revenus au pays, en respectant les structures existantes tout en apportant une belle note contemporaine! Ce bijou figure à juste titre dans le livret de Patrimoine suisse: «Les plus beaux hôtels de Suisse». Comme prélude à un séjour à la Villa Flor, on pourra marcher une demi‑heure le long de l’Inn jusqu’à Zuoz, où les amateurs de douceurs perdront tous leurs moyens à la vue de la vitrine de la Pastizaria Café Klara. Ou alors on parcourra les magnifiques salles de la maison, en s’asseyant sur le sofa rouge du salon, en feuilletant les ouvrages de la bibliothèque, en montant à la terrasse sur le toit et en admirant le ciel saturé d’étoiles ou en profitant – tout seul ou à deux – de l’une des sept belles chambres … Le lendemain (il faut du courage pour quitter le lit confortable, la belle salle de bains, le délicieux petit‑déjeuner), la propriétaire propose de se rendre à l’Alp Griatschouls (zone de repos de la faune). Bien qu’il ne s’agisse pas d’un sentier de randonnée d’hiver officiel, le chemin est bien tracé et les indicateurs (prévoir un peu plus de temps que ce qui est indiqué) mènent bien au but: après un début de randonnée agréable, le chemin monte en pente raide et nécessite de bonnes chaussures. Cet effort permet de gagner rapidement de l’altitude. A partir d’Acla Laret, on avance soit à plat, soit en légère montée à travers la forêt hivernale enchanteresse. La limite de la forêt est franchie, la cabane (fermée) de l’Alp Griatschouls apparaît, dans un lieu où règne le calme absolu. Le retour se fait par le même chemin et offre une vue grandiose sur la vallée.
Toggenbourg N° 0621
Ebnat-Kappel — Nesslau • SG

Toggenbourg

La Thur, de sa source jusqu’au Rhin, mesure en tout 130 kilomètres. La partie entre Ebnat-Kappel et Nesslau, dans le Toggenbourg, est très belle car la rivière s’y comporte en torrent préalpin. Que l’on arrive de Saint-Gall ou du lac de Zurich, il faut monter à Wattwil dans le S9 pour Ebnat-Kappel, suivre le sens de la marche du train et emprunter le passage souterrain. On passe devant la fabrique de brosses, marche dix minutes tout droit sur la route qui débouche sur un sentier en gravier. Le chemin de la Thur se rebaptise ensuite itinéraire no 24 (SuisseMobile) et longe le cours d’eau presque en continu. Un dernier bout sur un revêtement dur dans le quartier de Thurau, puis le chemin de la Thur, après les dernières maisons, mène à droite vers le barrage de la petite centrale hydraulique d’Ebnat. Loin de la route et du train, on n’entend plus que le gargouillis de la rivière. Prairies et collines alternent avec des forêts mixtes et d’étonnantes roches primitives sur la rive. Après le pont de Brandholz, on rejoint par la forêt humide un endroit en forte pente qui contourne la rivière, ici très étroite. En haut passent les rails. Des marches descendent vers la Thur dont les rapides naturels et une cascade de 6 mètres de haut nous surprennent. Après la centrale hydraulique de Trempel, près de Krummenau, premier coup d’oeil sur les Churfirsten enneigés. On passe devant la gare et, au niveau du camping, on traverse le pont pour retrouver des sentiers. Près du dernier pont, ne pas suivre le panneau indicateur pour Nesslau, mais se diriger vers Stein, car ce parcours est plus beau. Près de l’église et de l’Hôtel Sternen, le chemin de la Thur débouche dans la rue principale et nous voilà à cinq minutes de la gare.
Alpstein N° 0608
Brülisau — Wasserauen • AI

Alpstein

Après avoir pris l’Appenzellerbahn jusqu’à Weissbad, le bus nous conduit à Brülisau. Cette randonnée mène de la station inférieure du  téléphérique au Hohe Kasten, redescend au torrent de Brüelbach, puis suit la route jusqu’au poteau indicateur signalant les pâturages de l’alpage de Sigel. Devant la ferme Obere Leugangen, l’itinéraire rejoint le chemin de randonnée montant depuis Weissbad. Le chemin continue de monter en direction des falaises impressionnantes de Zahme Gocht par l’arrête offrant une vue magnifique sur Appenzell et le Säntis. Au plus tard à la cabane de Bärstein, on s’offrira une pause pour profiter encore une fois du panorama. De là, le chemin monte abruptement le long d’une brèche impressionnante, parfois sécurisé par des cordes, jusqu’à l’alpage de Sigel. Une fois en haut, on respire et on se dit que le nom de Zahme Gocht – brèche apprivoisée – n’est pas si mal choisi. Un  grand pâturage légèrement incliné vers le sud nous tend les bras, offrant une vue fantastique sur la partie méridionale de l’Alpstein. Le Hohe Kasten, le Staubernkanzel et les Kreuzberge ne sont que quelquesuns des sommets visibles. Durant la saison d’estivage, le berger vend des boissons. Malgré le petit téléphérique, on n’y trouve que peu d’autres randonneurs. A tort, car la randonnée vers l’alpage de Mans est inoubliable. Depuis celui-ci, le regard porte à nouveau sur le flanc nord du massif. Le chemin redescend alors abruptement à l’alpage de Hütten, puis le long du Hüttentobel jusqu’à la station inférieure de Wasserauen. Là, le train permet de revenir, à cadence semi-horaire, à Weissbad ou à St-Gall en passant par Appenzell ou Gossau.
Tösstal N° 0634
Wald (ZH) — Schutt • ZH

Tösstal

Le petit village paisible de Wald se situe en contrebas du ravin Schmittenbach‑Tobel (qu’on appelle aussi Sagenrain‑Tobel). Quasi inconnu, il n’en est pas moins un petit joyau. Le sentier zigzague au‑tour du ruisseau : on traverse ici un ponceau, là un passage à gué. Plus on monte, plus le clapotis et le murmure de l’eau se font distants et, arrivé en haut du ravin, on ne se souvient même plus de ses soucis et tracas quotidiens. Oubliés, disparus, noyés. Cependant, le ravin n’est pas entièrement naturel: les tuyaux métalliques, les écluses et les chemins rectilignes évoquent les travaux effectués ici jadis. Dès le milieu du 19e siècle, l’industrie de la filature et du textile prospérèrent autour de Wald, si bien que l’on capta l’énergie de nombreux cours d’eau dans les vallées et les ravins des environs pour actionner les machines. Bien que la randonnée traverse beaucoup de forêt, on a régulièrement l’occasion de découvrir des points de vue. Le premier d’entre eux se trouve vers l’auberge «Farneralp», d’où l’on peut admirer la région du bout du lac de Zurich et le pays glaronnais. Le point culminant de la randonnée, Höchhand (1314m), offre un panorama sur les montagnes densément boisées au‑delà de la vallée de la Töss. Peu après Habrütispitz, la forêt est inter~ rompue par un décrochement de la montagne : c’est ici que s’est détachée une partie du rocher qui a provoqué le grand éboulement de 1845. Aujourd’hui, une forêt enchantée recouvre le coteau, avec ses hêtres penchés aux branches noueuses et ses imposants rochers couverts de mousse. Pour finir en beauté, une halte à l’auberge « Chrüzegg » s’impose car elle offre un spectacle exceptionnel des Alpes et de la Suisse orientale.
Neeracherried N° 0584
Dielsdorf — Niederhasli • ZH

Neeracherried

Le S5 part depuis la gare centrale de Zurich et atteint Dielsdorf en 25 minutes. De là, on peut commencer idéalement la visite du centre de protection de la nature du Neeracherried par une promenade. Il suffit de prendre la direction de Bülach depuis le poteau indicateur principal en face de la gare. Après avoir traversé les voies, on prend tout de suite à gauche dans le chemin en direction du lieu de nidation des cigognes. Celui‑ci se trouve à tout juste quinze minutes de là. La route longe le ruisseau en direction de l’est jusqu’au quai de bois, elle le traverse et s’étend en légère montée sur des chemins naturels. A droite se situe le Ried de Dielsdorf et le Ried de Steinmaur d’une superficie de 12 hectares. Une table d’orientation fait référence  au paysage marécageux d’une importance nationale. On passe devant Hof Salen par de petits chemins agricoles, puis on continue en direction de Riedt. Après l’enclos de cerfs, on parvient dans le village à la Wehntalerstrasse qui mène directement au Neeracherried. Le centre naturel offre une vision enthousiasmante sur l’un des derniers grands marécages de Suisse, avec ses deux huttes d’observation et vidéos. Les amateurs d’animaux et de plantes prendront suffisamment de temps pour la visite, les autres peuvent continuer la promenade. Depuis le centre naturel, on prend l’Obstlehrpfad (sentier didactique des fruits) en direction du nord jusqu’à Neerach, où l’on traversera la rue  principale. On quittera l’Obstlehrpfad au sommet sud du Höriberg pour atteindre Obershöri. Le long de la Glatt, on continue jusqu’à Nöschikon, en passant devant le point culminant d’Eschenberg jusqu’à Niederhasli qui est raccordée à la ligne du S5. Il faudrait encore une heure à pied pour revenir à Dielsdorf.
Jardins N° 0503
Andelfingen — Andelfingen • ZH

Jardins

L’église d’Andelfingen, dont la tour néogothique mesure 56 mètres, se voit de loin. Elle fait penser que ce lieu calme et rural a dû avoir autrefois un statut important. En 1799, Français et Autrichiens combattirent même pour obtenir un poste stratégique: le franchissement de la rivière Thur. Le pont fut finalement détruit par un incendie et remplacé par le pont de bois encore visible aujourd’hui. Les maisons de la vieille ville, à commencer par le château d’Andelfingen, ont toutes fière allure. La bâtisse érigée en 1613 pour accueillir le baillage comporte un parc que l’on peut visiter grâce à une fondation (ouvert tous les jours de l’année). Le préfet zurichois Hans Kaspar Schweizer est considéré comme le créateur du parc du château, car il avait demandé que la commune cède une partie du lieu‑dit «Gugelment» voisin du château afin d’y installer une  «promenade». Celle‑ci constitue aujourd’hui encore le coeur du jardin. Anna Maria von Sulzer‑Warth, qui acheta plus tard le château, fit construire les bâtiments nécessaires à l’entretien du jardin – serre, remise, orangerie – et engagea en 1875 le premier jardinier. Le parc du château d‘Andelfingen est un bel exemple d’architecture de jardin du XIXe siècle. Si l’on souhaite visiter ce parc de la région du vignoble zurichois, il est conseillé de combiner l’excursion avec une boucle d’une durée de deux heures sur le sentier de la Thur (Thurpfad) de sept kilomètres. Il comporte 13 panneaux qui fournissent de nombreuses informations sur la rivière et son histoire. Le sentier didactique commence et se termine près du vieux pont de bois, au bord nord‑ouest d’Andelfingen.
Petites centrales électriques N° 0577
Gossau (SG) — Flawil • SG

Petites centrales électriques

A Gossau, les randonneurs suivront l’indicateur en direction d’Herisau, qui se trouve dans le passage situé sous la gare. Après la forêt, le chemin tire à droite en direction de Marstal où se trouvait autrefois un moulin vers le hameau sur la Glatt, le Zellersmüli. Ensuite, il monte et on atteint très rapidement Schwänberg. L’hôtel de ville, qui n’a jamais été utilisé en tant que tel, et la maison à cheminée en osier sont dignes d’une petite visite. Ensuite, le chemin redescend en direction du pont en bois à toiture placé au‑dessus de la Wissbach. C’est au‑dessous que se trouve l’une des trois centrales électriques qui existait autrefois sur la Wissbach. L’étang a une importance cantonale en raison de la richesse de sa faune amphibienne. Le chemin suit les conduites sous pression de la centrale électrique au travers de la partie la plus imposante des gorges, en direction de la retenue du barrage. Après l’ouvrage d’admission du lac de retenue, le poteau indicateur pointe de manière abrupte en direction d’Egg. Talmühle, la centrale la plus en altitude, a été arrêtée en 2006, à la fin de la durée de la concession. Les deux autres centrales ont le droit de produire de l’électricité jusqu’en 2026. Sur l’Egg, on bénéficie d’une vue panoramique avant que le chemin ne redescende vers  Tobelmühle. Au‑dessus de Glatt, la route bifurque vers les mines de salpêtre où la légende dit que Saint Colomba fit une halte. A l’heure actuelle, la grotte n’est plus accessible en raison du risque d’éboulements. La route se poursuit par le pont du chemin de fer en direction de Burgau, un lac de retenue doté d’un cachet paysan‑villageois. L’hôtel de ville est l’un des plus anciens bâtiments du canton de St‑Gall. De là, on est rapidement à l’objectif constitué par la gare de Flawil.
La crête du Hoher Kasten N° 0571
Hoher Kasten — Brülisau • SG

La crête du Hoher Kasten

Le village de Brülisau se fond dans le paysage appenzellois, féérique avec ses douces collines, ses hameaux épars et ses fermes typiques, dignes des plus belles maisons de poupées. On y trouve un téléphérique qui dessert le Hoher Kasten en 8 min. seulement. Le restaurant tournant du sommet offre une vue panoramique splendide sur la vallée du Rhin et les cimes alentour comme l’Altmann ou le Säntis. L’itinéraire démarre sur un chemin d’altitude qui suit la crête et nécessite un pied sûr. À droite, les sommets alpins sont à couper le souffle et représentent une belle source d’inspiration pour une prochaine randonnée. Peu avant d’atteindre le restaurant «Staubern», l’oeil aguerri repérera, en hauteur, contre la paroi rocheuse, une boîte aux lettres jaune. Cette boîte se trouvait autrefois devant le restaurant. Pour la sauver des mesures d’économie, le restaurateur a simplement décidé de la fixer au rocher. Passé le restaurant, qui dispose d’une télécabine redescendant dans la vallée du Rhin st‑galloise, le nombre de randonneurs fléchit sensiblement. L’itinéraire, très agréable, se poursuit en hauteur jusqu’à Saxer Lücke, d’où on peut jeter un dernier coup d’oeil au Liechtenstein, avant d’entamer la descente qui mène au restaurant «Bollenwees» et à son petit lac. La pente descend toujours, on passe le Fälensee, pour atteindre un plat et le Sämtisersee, ainsi que l’auberge «Plattebödeli». À partir de là, une route raide rejoint Brülisau. Si l’on a les genoux fragiles, on sera bien inspiré d’utiliser ses bâtons de marche. À la sortie de la forêt, on repérera le point de départ de l’itinéraire, qui en constitue aussi l’arrivée: la station du téléphérique. Le restaurant à côté sera le lieu idéal pour se désaltérer après cette longue marche.
Randonner à travers la vallée du Tösstal N° 0531
Bauma — Kollbrunn • ZH

Randonner à travers la vallée du Tösstal

Un train automoteur moderne part de Winterthour et s'arrête à Bauma, au coeur du Tösstal. Cela vaut la peine de faire un petit détour par le village avant de commencer la randonnée le long de la Töss. De la gare, on arrive à la rivière, qu'on suit sur un chemin agréable jusqu'à Kollbrunn, notre destination. Le chemin de randonnée peut également être emprunté à vélo, mais pendant la saison d'hiver, les randonneurs ne seront pas dérangés. On rejoint ensuite le chemin Jakob-Stutz-Weg, qui doit son nom à l'écrivain, après l'ancien barrage près de Rittweg et la fabrique de textile de Junkern. Turbenthal est une petite ville pittoresque; le château servit de tribunal à partir de 1665 . Deux usines textiles ont dû fermer leurs portes ici, comme à Rämismühle, comme l'indique le monument commémoratif sur l'industrie. La randonnée se poursuit jusqu'à Zell, berceau du compositeur Paul Burkhard. Son OEuvre «Oh mein Papa» est encore célèbre aujourd'hui. Tout comme les casseroles à vapeur de Kuhn à Rikon, étape suivante de cette randonnée. Juste à côté de la fabrique de poêles se trouve le non moins célèbre village tibétain et son institut. Il ne reste qu'un bout de chemin jusqu'à la destination du jour, Kollbrunn. Sur la route, on découvre l'aqueduc, un tube d'acier rivé qui conduit l'eau du canal au-dessus de la Töss jusqu'aux turbines de l'ancienne fabrique textile de Jakob Bühler. Une autre filature créée par ce dernier se situe à Sennhof; c'est la dernière grande filature de Suisse à avoir réussi à perpétuer son activité jusqu'à nos jours. Elle a su faire face à la concurrence des pays à bas salaire grâce au record mondial qu'elle détient pour la qualité et la finesse de son fil de coton peigné.
Le sentier musical de Toggenburg N° 0472
Selamatt — Oberdorf • SG

Le sentier musical de Toggenburg

Avez-vous déjà vu une balançoire à bascule xylophonique? Une crécelle dans un tronc d’arbre, un bois-batterie ou une pierre chantante? Et que font ces flippers au bord du chemin? Bien d’autres ins­truments encore jalonnent le parcours du sentier musical de Toggenburg, une promenade facile sur le chemin des crêtes, reliant Alp Selamatt (au­dessus d’Alt St. Johann) à Oberdorf (au-dessus de Wildhaus). Au total, 23 instruments attendent d’être utilisés par les musiciens en herbe. On trouve un grillage en flûtes, des cordes à clochettes, un banc silencieux. Créées de la main de célèbres mélomanes, ces installations attisent notre curiosité. On entend par exemple les arbres conduire des sons, le bruit de l’eau ou la mélodie du gravier au fond d’une rivière. Même les rochers retentissent. On y a creusé des cavités afin qu’ils deviennent de véritables instruments à vent ou de percussion et qu’ils résonnent! Il y a aussi les deux didgeridoos rocheux, dans lesquels on peut chuchoter, chanter ou souffler. Devant chaque instrument, un petit panneau informatif donne des explications. Ce chemin musical est idéal pour tous les enfants, peu importe leur âge. On y accède au choix par une des trois cabines (Alt St. Johann-Selamatt, Unterwasser-Iltios ou Wildhaus-Oberdorf) et doté d’un billet «Klangweg». Chacun peut choisir son parcours, sachant que 1h 30 à 2h 30 devraient suffire, sauf si l’on veut tout voir et tout essayer. Mais finalement, pourquoi ces flippers au bord du chemin? Ils s’inscrivent dans la prolongation de l’improvisation musicale car les billes d’acier vont cogner contre les cloches et les faire retentir.  
Chemin alpin d’Appenzell N° 0566
Schwägalp — Kronberg • AR

Chemin alpin d’Appenzell

En avril 1999, pas moins de huit mètres de neige étaient relevés juste en dessous du sommet du Säntis: un record absolu. De là à parler d’une surprise? Le Säntis est en effet connu pour son caractère imprévisible. Il dépasse à peine les 2500 mètres d’altitude, mais sa situation très exposée lui vaut ses caractéristiques, dignes de la haute montagne: une météo extrême, un enneigement massif et surtout une vue à couper le souffle. Le «Chemin alpin d’Appenzell» ne monte pas aussi haut, puisqu’il commence au pied du Säntis, à Schwägalp (1350 m), mais le sommet le plus impressionnant du massif de l’Alpstein impose sa domination pendant ces deux heures de randonnée fleurie jusqu’au Kronberg. Le chemin monte et descend sans grande difficulté et vous conduira d’abord au refuge de la Chammhalde, d’où vous aurez une vue particulièrement impressionnante sur la paroi rocheuse du Säntis. Vous traverserez ensuite un charmant paysage de marais et forêts pour arriver au Schotzenälpli puis monterez jusqu’à la Dorwees. De là, une dernière petite montée et vous voilà sur le Kronberg! On raconte dans la région qu’il y a bien longtemps de cela, un géant avait voulu franchir le massif de l’Alpstein avec un sac rempli de petits chalets. La pointe du Säntis accrocha le fond de son sac et le géant sema une à une ses petites maisons à travers le paysage. Et de fait, le pays d’Appenzell est connu pour son habitat rural dispersé. A défaut d’être véridique, la légende est charmante et ce ne sont pas les randonneurs arrivés sur le Kronberg (1663 m) qui diront le contraire! La vue sur ce paysage de collines s’étend jusqu’au lac de Constance: un spectacle enchanteur, tout comme la descente en téléphérique sur Jakobsbad.
Les rives du Walensee N° 0510
Weesen — Walenstadt • SG

Les rives du Walensee

Le chemin menant de Weesen à Walenstadt en passant par Quinten fait 21 kilomètres, soit 7 heures et 30 min de marche. Si la distance est trop longue, il est possible de n'en effectuer qu'une partie, par exemple de Weesen à Betlis ou à Quinten ou de Walenstadt à Quinten. Au cours de cette belle randonnée, vous traversez des forêts mixtes et de résineux, en longeant partiellement le lac ou en prenant de la hauteur pour admirer le splendide panorama. Si vous choisissez de faire la totalité du parcours, n'ayez crainte de manquer de provisions. Plusieurs restaurants où il fait bon se restaurer sont répartis sur le chemin. Par exemple, l'hôtel-restaurant Flyhof à Weesen, dont le jardin surplombe directement le lac ou l'auberge Paradiesli à Betlis, joliment située au pied de la chaîne des Churfirsten, au milieu des prés et des bois. À Quinten, il y a le restaurant Seehus, et à Walenstadt, entre autres, l'hôtel-restaurant Churfirsten, non loin de la gare. Bien qu'appréciée des promeneurs, la «Riviera de Suisse orientale» et son chemin de randonnée sur la rive nord du lac de Walenstadt ne sont pas trop fréquentés. Des aires de pique-nique et des foyers aménagés ainsi que des endroits pour la baignade incitent à faire des pauses. Les férus de flore s'étonneront de trouver ici une végétation méditerranéenne. Le chemin de randonnée est facilement accessible par train et par bateau, ce qui simplifie la planification de l'excursion. En cas de brusque changement de temps, il est toujours possible de se réfugier dans l'une des stations de la compagnie de navigation du Walensee. Entre Weesen et Walenstadt, les CFF desservent plusieurs gares, en face, sur la rive gauche du lac. De nombreux parkings sont à disposition pour ceux qui se rendraient sur place en voiture.
Les gorges de l Ofenloch N° 0512
Schwägalp — Seebensäge • SG

Les gorges de l Ofenloch

Depuis Gossau, le chemin de fer Appenzellerbahn conduit à Urnäsch. Ensuite vient une course en car postal jusqu'au col de la Schwägalp, au pied du Säntis. En face du restaurant, le chemin de randonnées traverse un superbe espace de marécages jusqu'au col Chräzerenpass, jadis un passage important entre le Toggenburg et l'Appenzell. L'itinéraire suit un chemin carrossable jusqu'à l'alpage Alp Horn, où il vaut la peine de se retourner pour admirer le Säntis et la Silberplatte. En effet, la suite sera la descente dans la région des sources de la rivière Necker. Des chemins ardus, parfois sécurisés au moyen de câbles, longent les parois rocheuses arrosées par une multitude de cascades. Après la grimpée à travers la forêt Sandwald, le randonneur se retrouve sur l'Alp Neuwald, ensoleillée. La descente qui suit dans l'Ofenloch nécessite de faire preuve d'attention pour ne manquer en aucun cas l'entrée à l'orée de la forêt, sans quoi on pourrait s'égarer dans les parois rocheuses. Les gorges de l'Ofenloch sont véritablement imposantes. Les parois de poudingue sont presque écrasantes. Par temps humide et à la période de la fonte des neiges, il est souvent impossible de traverser le Necker car certains ponts manquent. La montée à l'Alp Ellbogen demande d'avoir le pied sûr, la paroi plongeant sur une centaine de mètres vers le torrent qui s'échappe de la gorge. Une fois à l'Alp Ellbogen, il n'est pas si facile de prendre une décision lors de l'arrêt à la fontaine: veut-on encore grimper les quelque 300 mètres de dénivelée jusqu'au Hinterfallenchopf et prendre en compte une descente plus longue? L'autre solution est la descente du ravin Rappenloch jusqu'à l'arrêt de bus de Seebensäge. Là se trouve le premier restaurant. Le car postal conduit soit à la Schwägalp, soit directement à Nesslau d'où part le train pour Wil.
Excursion sur le thème de la bière N° 0519
St. Fiden — Arbon • SG

Excursion sur le thème de la bière

À la gare de St-Fiden, on franchit le pont de la Rue Spinnereistrasse jusqu'à la Heiligkreuzstrasse, qui mène à Heiligkreuz. On peut aussi s'y rendre directement de la gare centrale de St-Gall avec le trolleybus numéro 3. Depuis la chapelle des pèlerins (Wallfahrtkapelle), le chemin grimpe à travers bois jusqu'au Wildpark Peter und Paul, un parc à gibier qui accueille depuis 1892 des animaux alpins tels que cerfs, marmottes, sangliers et bouquetins. Le chemin redescend par la forêt de Bruggwald en direction de Wittenbach. En longeant la route principale et en passant par la gare, on atteint le château de Dottenwil, puis Ruggisberg et sa chapelle remarquable. La descente continue à travers la forêt jusqu'à Roggwil. Le village, formé de jolies maisons à colombages, abrite en son centre la brasserie «Huus-Braui», dans l'ancien moulin à huile, près du château. Depuis 2002, cette petite brasserie produit trois bières standard authentiques ni filtrées, ni traitées, fabriquées d'après des recettes anciennes avec du houblon et du malt de première qualité. Selon la saison, une quatrième bière est proposée aux clients, comme la bière de blé ou une bière brune bock. L'entreprise, qui ne compte qu'une personne, peut produire 1'000 litres par brassin, trois à quatre fois par semaine. Des visites guidées et même des séminaires sont organisés sur demande. On peut jeter un oeil sur les activités en dégustant une bière au bar qui surplombe la brasserie. Si le restaurant est fermé, ne désespérez pas! Cette bière est aussi proposée au restaurant Frohsinn à Arbon ou, en été, à la plage. Nous empruntons ensuite la route en direction d'Arbon jusqu'au poteau indicateur près de Stachen, qui pointe vers Arbon. Ici nous attend le car postal pour St-Gall et le train pour Rorschach ou Romanshorn qui nous ramènera à la maison.
Restaurant Chapf-Köbi N° 0496
Urnäsch — Bächli • AR

Restaurant Chapf-Köbi

La randonnée menant à Chapf-Köbi commence à Urnäsch. Au-dessus de la gare, un panneau indicateur montre la direction: Hochalp. L'itinéraire mène à l'étang de Hofbachweiher et à Bindli, puis monte jusqu'à Egg. Un sentier à travers les prés continue sur Färenstetten, un petit alpage entouré de sapins majestueux. Une courte pause permet d'embrasser Urnäsch du regard avant que le chemin ne s'enfonce dans l'épaisseur de la forêt de Bruggerenwald. L'itinéraire longe un haut-marais puis, plus loin, des gorges. En passant par la ferme Hof Nase, il faut ensuite grimper pour gagner Hochalp, où un panorama grandiose et une auberge attendent le promeneur. De là, en suivant la crête, le chemin redescend à travers les prairies jusqu'à Santmaregg. Juste avant le lieu-dit Älpli, tourner à droite dans la forêt. Unterchapf n'est alors plus très loin. Une croix de bois, un drapeau suisse, des chèvres empressées d'apercevoir les visiteurs et un concert d'aboiements signalent l'arrivée dans la «République des Alpes». L'offre culinaire y est authentique et de qualité: outre d'excellents fromages d'Appenzell, on y sert des saucissons secs de forme angulaire, les «Pantli», du lard et du jambon en gelée avec du pain. Le tout fait maison. Ces plats simples s'accompagnent de préférence de cidre ou de vin blanc. De Chapf, il faut environ 2h10 pour rentrer à Urnäsch. Il est possible de passer par l'autre côté et de descendre sur Bächli, mais il faut alors absolument consulter les horaires de car postal. Le chemin qui passe derrière la ferme, vers la gauche, descend à travers prés par Ettenberg jusqu'au ruisseau Tellbach, puis remonte jusqu'à la route reliant Bächli et Schönau. Qui choisit de suivre la route au lieu de prendre le chemin, lequel fait un détour par Harzenmoos, gagne l'arrêt de car postal en dix minutes.