Randonner en Suisse du Nord-Est

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De Weinfelden à Frauenfeld N° 1952
Weinfelden — Frauenfeld • TG

De Weinfelden à Frauenfeld

«Ô terre où serpente la Thur, où jaillissent de terre avec magnificence l’arbre fruitier et la vigne. Ô terre parsemée de prairies en fleurs, où le vent du soir fait joliment se pencher les épis de blé», dit l’hymne thurgovien. Les randonneurs apprécient que des paysans consciencieux prennent soin de ce superbe paysage. Mais le canton de Suisse orientale compte aussi des citadins efficaces qui, dans les petites villes de Frauenfeld, Kreuzlingen, Arbon, Amriswil, Weinfelden ou Romanshorn, assurent une belle qualité de vie.
Ce chemin de randonnée relie la ville et la campagne de manière presque idéale. De la gare de Weinfelden, il descend vers la Thur à travers la zone industrielle et suit la rivière jusqu’au village d’Amlikon et son pont. Il s’élève ensuite vers le joli hameau de Leutmerken et son église renommée, qui accueillait catholiques et protestants.
Comme dans l’hymne thurgovien, le chemin traverse des paysages fleuris, passe près du château de Griesenberg, où le bailli Gessler aurait résidé, et de la fromagerie Holzhof, la plus ancienne de Suisse à fabriquer du tilsit. En admirant les belles vues sur l’Hinterthurgau et le Toggenburg, on rejoint la tour du Stählibuck. Gravir ses 148 marches permet de porter le regard au-delà du charmant paysage vallonné jusqu’aux Alpes de Suisse centrale et aux Alpes bernoises.
D’ici, on voit déjà Frauenfeld, le chef-lieu du canton. Mais il reste quelques kilomètres à parcourir jusqu’à la gare de la plus grande ville de Thurgovie, qui compte plus de 25 000 habitants. Le chemin longe le Mühlitobelbach, un joli cours d’eau, presque jusqu’au centre. On quitte la campagne pour arriver en pleine ville.

Belle Thurgovie rurale N° 1953
Amriswil — Bischofszell • TG

Belle Thurgovie rurale

Cette randonnée printanière entre Amriswil et Bischofszell traverse les paysages thurgoviens. Les champs et les vergers, les villages et les fermes contrastent avec les réserves naturelles, la Sitter et les étangs. On ne s’ennuie jamais sur le chemin panoramique de Thurgovie. On ne l’emprunte toutefois pas d’emblée. D’Amriswil, on se dirige vers le sud et le Hudelmoos, une magnifique zone humide où l’on voit de lumineux troncs de bouleaux, des roselières denses, des mares et des fleurs variées. Ce qui, à l’origine, était un lac, fut peu à peu envahi par les roseaux et se transforma en un marais et une tourbière. De nombreux sentiers traversent la réserve naturelle, où plusieurs places pour les grillades sont prévues.
Peu après le Hudelmoos, on tourne pour rejoindre le chemin panoramique de Thurgovie et poursuivre à travers vergers, champs et cultures. Peu avant le bac de la Sitter, au lieu-dit Gertau, on passe près de la chapelle de Degenau, l’une des plus anciennes de Suisse. On monte ensuite dans le bac, le seul du canton encore en fonction. Il date de l’époque des pèlerins et peut accueillir jusqu’à douze personnes, selon le niveau de l’eau (en semaine, sur réservation). Sur l’autre rive, le Hof Gertau, dont le restaurant rouvre au printemps 2022, attend les visiteurs. Voici déjà la longue chaîne des cinq étangs de Hauptwil. Créés artificiellement au XVe siècle pour la pisciculture, ils s’intègrent magnifiquement au paysage. Le dernier étang comporte même un établissement de bains. Il faut ensuite rejoindre Bischofszell en passant par le Bischofsberg.

Le lac en point de mire N° 1954
Häggenschwil-Winden — Arbon • TG

Le lac en point de mire

L’objectif de cette randonnée facile en Haute-Thurgovie est le lac de Constance. Dès le départ, la vue sur le lac est dégagée. Au cours de la randonnée longeant des prés et d’innombrables vergers, puis passant sur le bitume de temps à autre, le lac disparaît momentanément du champ de vision. Mais la marche se termine sur la rive de la «mer souabe»; tel est le nom donné au lac depuis le Moyen Age.
De nos jours, cette appellation est généralement utilisée pour plaisanter. Pourtant, ce lac imposant peut facilement être considéré comme un océan. Notamment car du côté suisse, la vue sur l’eau est parfaitement dégagée, alors que les lacs helvétiques sont souvent encerclés d’un panorama de montagnes.
Au départ du hameau de Winden, un chemin gravelé mène à Winderholz. Il traverse ensuite la forêt et longe des rangées de pommiers en direction d’Esserswil pour arriver à Roggwil. Dans la région, la culture de fruits à pépins est une tradition de longue date qui joue un rôle important d’un point de vue économique. Ces arbres offrent une vue magnifique durant toute la période de végétation, tant lorsqu’ils fleurissent au printemps que lorsque les fruits sont mûrs à l’automne. On atteint ensuite le château de Roggwil et la majestueuse construction à colombages de l’ancien restaurant Traube. Au croisement des chemins de randonnée sur la route principale, il faut prendre l’itinéraire en direction de Mörschwil. Peu avant la ferme Baumühle, on quitte le sentier et on bifurque sur le chemin vers Arbon. L’itinéraire traverse des quartiers résidentiels pour atteindre la gare et le lac. Cela vaut la peine de flâner jusqu’au port du château, puis d’emprunter les ruelles tortueuses de la vieille ville.

Du charme à revendre près de Winterthour N° 1965
Rämismühle-Zell — Elgg • ZH

Du charme à revendre près de Winterthour

L’animation de Winterthour s’oublie après quelques minutes de trajet en RER. Dans un cadre charmant, la randonnée débute par une première montée courte mais exigeante, et se poursuit sans grand effort jusqu’à Lettenberg, où le Studio Blade fabrique des couteaux sur mesure. On a ici un avant-goût de la vue qui ravira plus tard les marcheurs. Beaucoup plus bas, Turbenthal, et au loin, les Alpes. Ceux qui n’ont pas pris de pique-nique pourront manger ensuite dans le superbe jardin de l’auberge Gyrenbad. D’ici, on n’est plus très loin des ruines du château de Schauenberg, où un foyer invite à une pause. Si la visibilité est bonne, le panorama s’étend jusqu’aux Alpes bernoises avec l’Eiger, le Mönch et la Jungfrau. Il n’est guère étonnant que ce site ait été utilisé, après la destruction du château en 1344, comme élément d’un système d’alerte reliant l’Albis, le Pfannenstiel, l’Uetliberg, le Lägern, le Zürichberg et le Kyburg. La descente depuis ce lieu chargé d’histoire est agréable. Avant le dernier tronçon jusqu’à Elgg passant par un ravin ombragé, sauvage et romantique, parsemé de cascades, pourquoi ne pas s’asseoir dans le jardin de l’auberge Guhwilmühle et songer aux belles impressions de la journée?

De colline en colline en Appenzell N° 1922
Schwägalp, Säntis-Schwebebahn — Kronberg • AR

De colline en colline en Appenzell

Ça monte, puis ça descend. Voilà à quoi ressemblent habituellement les randonnées en montagne. L’itinéraire en raquettes à neige de la Schwägalp au Kronberg est un peu différent: après une montée en pente douce, le tracé se poursuit à la descente mais se termine par une ascension importante.
Le parcours a une autre particularité. Même en cas d’hiver doux et peu enneigé, les conditions sont presque arctiques, du moins dans la première partie. En effet, pendant l’hiver, le soleil ne se montre pas de la matinée en raison du puissant rempart que forme le Säntis voisin. Le début de la randonnée traverse donc un paysage souvent très enneigé. Du givre épais s’accroche aux arbres.
Les choses changent une fois la cabane de Chammhalden dépassée. Là, le paysage s’ouvre de plus en plus. A l’ouest de l’imposant Alpstein, des rangées de crêtes joliment décalées s’étendent jusqu’au Toggenburg. A l’est, la vue porte vers le Hoher Kasten et les sommets du Vorarlberg. Le soleil a maintenant grimpé au-dessus du Säntis et réchauffe les randonneurs lors de la montée suivante vers le Kronberg. L’air pur et frais de la montagne et le vaste panorama rendent la fin de la randonnée très agréable.

Sur le Schauenberg par les voies historiques N° 1917
Dussnang, Brückenwaage — Elgg • ZH

Sur le Schauenberg par les voies historiques

Le Schauenberg, au-dessus d’Elgg (ZH), est un lieu d’importance historique. Cela se voit aux ruines du château fort qui s’y dressait vers l’an 1300. Il est plus difficile de comprendre pourquoi ce chemin menant aux ruines et répertorié dans l’inventaire des voies de communication historiques de Suisse (IVS) coïncide, comme tant d’autres, avec le réseau de chemins de Suisse Rando. C’est le mandat de la loi fédérale sur les chemins pour piétons et les chemins de randonnée pédestre et d’une mesure visant à préserver et entretenir ces voies historiques. En 2020, Suisse Rando a lancé un projet pour enregistrer la substance et l’état de ces chemins sur son réseau. Zurich était l’un des cantons-pilotes.
Le chemin historique, large et bordé d’une vieille haie d’épineux, s’étend de la colline du château à l’ouest. La haie s’est beaucoup éclaircie, le chemin carrossable a perdu son caractère historique. Une randonnée sur le Schauenberg vaut tout de même la peine, rien que pour la vue sur la vallée de la Töss et les Alpes. En partant de Dussnang (TG), l’excursion devient une randonnée exigeante d’un jour. Le plus gros défi, la crête du Taneggerbärg, étroite et parsemée de passages accidentés, se présente dès le début. Après Niederwies, le chemin traverse des prairies en une succession de montées et de descentes, puis la forêt pour gravir le Chabishaupt. Entre les arbres, le Schauenberg est déjà visible. Au fond de la vallée est niché le lac Bichelsee. Une descente puis une montée raides et le Schauenberg est atteint. Sur le dernier tronçon vers Elgg se trouve encore un point d’orgue: le fossé Farenbachtobel, sauvage et romantique, et ses dix ponts.

Par les collines du Vorderland appenzellois N° 1918
Walzenhausen — Kaien • AR

Par les collines du Vorderland appenzellois

Cette randonnée traverse les collines du Vorderland appenzellois. Elle démarre par un trajet en train à crémaillère de Rheineck à Walzenhausen. Cette localité n’est pas inconnue des randonneurs, puisque c’est là qu’arrive le populaire Witzweg, ou chemin des blagues. A la gare, le panneau indicateur accompagné d’une blague aide à s’élancer avec entrain vers Oberegg.
De la rue principale, l’itinéraire bifurque à droite. La première montée se présente déjà, offrant une vue sur le lac de Constance. En traversant la forêt, on accède à l’aire de grillades Steigbüchel. De là, on est presque arrivé au Gebertshöchi, où une ruine rappelle les guerres d’Appenzell. Le chemin à travers les prairies mène au district d’Oberegg, une enclave des Rhodes-Intérieures au sein d’Appenzell Rhodes-Extérieures. On profite alors d’un superbe panorama sur l’Alpstein. A Blatten, le restaurant Sonne invite à une pause bien méritée. La randonnée reprend ensuite dans le paysage vallonné pour descendre jusqu’à Eschenmoos, puis arriver au village de Reute en traversant le Fallbach. Après avoir suivi la rue principale puis le ruisseau, le chemin monte vers Oberegg. A la sortie du village, l’itinéraire continue vers le hameau Risi avec un petit détour par l’auberge Wirtschaft Rütegg. Après avoir parcouru forêts et prairies, on arrive enfin à Kaien, point culminant de ce périple pédestre.

Vue sur la plaine de la Linth N° 1901
Amden, Dorf — Schänis • SG

Vue sur la plaine de la Linth

Le Speer se détache nettement dans le paysage. En venant de Zurich, on ne peut pas manquer, très tôt, son flanc nord-ouest en forme de pointe de javelot. Bien qu’il ne culmine même pas à 2000 mètres d’altitude, c’est un point de repère incontournable à la limite entre la plaine de la Linth et les Préalpes. Si le Federispitz voisin fait moins forte impression de loin, une fois au sommet, on constate cependant qu’il offre une vue panoramique aussi splendide que celle de son grand frère.
Le belvédère se mérite car il faut franchir au moins 1000 mètres de dénivelé pour l’atteindre. Depuis Amden, l’itinéraire longe la petite route à travers les prairies jusqu’à Durschlegi, un site de pique-nique connu des parapentistes qui l’utilisent comme lieu de décollage. La vue sur le lac de Walenstadt et les Alpes glaronnaises est superbe. Le sentier traverse ensuite la forêt puis des pâturages pour chèvres et vaches jusqu’à l’Alp Oberfiderschen.
Ici, la pente devient raide. Difficile de parcourir le trajet en moins de temps que ce que prévoit le panneau indicateur pour Federispitz: une bonne heure. Première récompense peu avant le sommet. De la crête, la vue s’ouvre sur le lac de Zurich et la moitié du Plateau s’étend sous les yeux des randonneurs. Tout en haut, on peut même voir le Toggenbourg et le pays d’Appenzell et repérer le lac de Constance au loin.
Le chemin descend par la crête de Nagelfluh abrupte par endroits, rejoint le Plättlispitz, l’Undernätenalp, puis passe au-dessus du cours d’eau Ziegelbach. Grâce au Fonds Mobilière ponts et passerelles, il est maintenant possible de franchir sans difficulté la profonde entaille. Suit une dernière descente raide avant l’arrivée agréable à Schänis, un village qui abritait un couvent de femmes.

Randonnée panoramique au-dessus du Rhin N° 1490
Ramsen — Stein am Rhein • SH

Randonnée panoramique au-dessus du Rhin

Un château digne d’un conte de Grimm attend les randonneurs au bout du chemin de crête menant de Ramsen à Stein am Rhein. Hohenklingen, un château fort du XIe siècle à 590 mètres d’altitude, abrite désormais un restaurant: la vue sur le Rhin et la ville à ses pieds est de toute beauté.
La randonnée, sans difficulté technique, débute dans la localité de Ramsen, où les amateurs de chemins de fer pourront emprunter le train musée d’Etzwilen à Singen ou un vélo-rail. Le sentier commence par longer les voies avant de bifurquer dans la forêt. Il parcourt les contreforts du Schienerberg, en direction de Hemishofen.
De là, il faut grimper sans cesse, toujours plus haut, pour atteindre les ruines du château de Wolkenstein et son belvédère doté d’un foyer. La vue sur le Plateau est unique et mérite bien une halte.
La randonnée se poursuit en direction de Hohenklingen par la crête. Des bosquets clairsemés de bouleaux succèdent aux grands hêtres, partout le printemps verdoie et fleurit, le soleil étincelle à travers les feuilles et baigne la nature d’une lumière fraîche. Entre les arbres, les marcheurs aperçoivent le lac de Constance, l’Untersee et l’île de Werd, ainsi que la chaîne des Churfisten, jusqu’à ce que se dresse devant eux Hohenklingen, fortification moyenâgeuse et château à la fois.
Le chemin qui redescend jusqu’à Stein am Rhein est plutôt raide. Cette bourgade médiévale attire les touristes en grand nombre et invite à la flânerie. Sur la promenade le long du fleuve, on trouve un rafraîchissement bienvenu sous la forme de glaces à déguster ou d’un plongeon dans l’eau.

Randonnée de montagne dans l’Alpstein N° 1875
Wasserauen — Säntis • AI

Randonnée de montagne dans l’Alpstein

L’Alpstein représente une des destinations de randonnée les plus appréciées de Suisse. Il est constitué de trois chaînes de montagnes entre lesquelles se situent des magnifiques lacs de montagne : le Seealpsee, le Sämtisersee et le Fälensee. Le réseau de chemins de randonnée balisés sillonnant ce massif cumule un total de 650 kilomètres. Rien n’est laissé au hasard pour que chaque kilomètre soit praticable. Les baliseurs de chemins y consacrent d’innombrables heures de travail, en témoigne Ueli Hehli, avec qui nous faisons connaissance dans la vidéo de cette proposition de randonnée.
Le Säntis, point culminant du massif de l’Alpstein affichant 2502 mètres, constitue le but de cette randonnée de montagne exigeante. Elle passe au bord du Seealpsee, par l’alpage de Meglisalp, au col de Rotsteinpass et longe la crête du Lisengrat. Le passage par cette crête magnifique a été creusé dans la montagne entre 1904 et 1905. Ce tracé exige des marcheurs qu’ils aient le pied sûr et ne souffrent pas du vertige. Chacun de ces points de passage est aussi unique que spectaculaire. Les plus chanceux des randonneurs auront peut-être l’occasion d'observer des chamois, des bouquetins ou encore des aigles. Du sommet du Säntis, par beau temps, six pays sont visibles : la Suisse, bien sûr, mais aussi l’Allemagne, l’Autriche, le Liechtenstein, la France et l’Italie. Pourquoi aller chercher ailleurs quand la beauté est si proche ? Là-haut, au cœur du somptueux décor de l’Alpstein se trouvent un total de 25 auberges de montagne, dont 20 proposent un hébergement.  

Randonnée en raquettes dans le Toggenburg N° 1881
Selamatt • SG

Randonnée en raquettes dans le Toggenburg

L’Alp Sellamatt, situé à env. 1500 mètres d’altitude garanti une expérience indescriptible : l’Alpstein avec le Säntis, et le Wildhauser Schafberg, au nord, ainsi que la silhouette emblématique des sept Churfirsten au sud, garantissent un panorama extraordinaire. Une fois les raquettes enfilées à la station de téléphérique de Sellamatt, les magnifiques sommets Chäserugg, Hinderrugg, Schibenstoll, Zuestoll, Brisi, Frümsel et Selun se laissent contempler agréablement. Le long parcours du Sellamatt–Zinggen-Trail passe par l’Alp Sellamatt, un vaste haut-plateau en amont des Churfirsten est situé à mi-hauteur entre la plaine et les cimes. Ce paysage karstique est parsemé de nombreuses grottes dans lesquelles, selon la légende, le Wildmannli se serait caché autrefois. Dès que la neige recouvre ce paysage incroyable, une merveilleuse tranquillité se fait ressentir. Les seuls bruits sont ceux du vent soufflant entre les vieux épicéas, des cassenoix mouchetés se querellant pour les graines des pommes de pin ou encore des chocards à bec jaune qui sont en quête de nourriture. Et qui sait, avec un peu de chance, vous pourriez même entendre les sons « choge schön » (vachement beau) d'une jodleuse naturelle dans ce monde sonore du Toggenburg, comme le montre la vidéo accompagnant cette proposition de randonnée.


De la ville au lac N° 1853
St. Gallen St. Fiden — Horn • SG

De la ville au lac

Les randonnées qui débutent au centre d’une grande ville ont un charme particulier. A pied, on prend conscience de la transition entre le bruit et l’agitation d’une part et le calme de la nature d’autre part. Des localités urbaines et rurales et de belles fermes alternent sur ce parcours qui passe surtout par des revêtements durs.
Peu après le départ, on rejoint une petite forêt le long du ruisseau Steinach. En traversant un pont, on revient en ville en direction de Saint-Gall Neudorf. En face de l’église, le jardin botanique de la ville mérite un arrêt. En poursuivant sa route, on atteint la forêt de Höchster et l’on voit pour la première fois le lac de Constance. Arbres fruitiers en fleurs, prairies et vues sur le lac accompagnent les marcheurs vers le château de Watt et de magnifiques fermes qui possèdent parfois boutiques et cafés jusqu’à Mörschwil. Plus loin, on bifurquera en direction de Grund dans une petite section boisée en direction de Tübach. Le couvent de Sainte-Scholastique est visible sur la droite. On arrive enfin à Horn, dans le canton de Thurgovie. Le détour d’environ 20 minutes jusqu’au lac est indispensable. L’idée était en effet de se rendre de la ville au lac.

Par monts et vallées dans le Tössbergland N° 1803
Atzmännig, Schutt — Lichtensteig • SG

Par monts et vallées dans le Tössbergland

Le Tössbergland fait partie du Plateau malgré son relief vigoureux. Il n’est pas très haut, mais ses collines escarpées et ses longues crêtes lui confèrent une allure montagneuse. Le Tössbergland n’est apparu que vers la fin du plissement des Alpes et se compose de poudingue. On aperçoit souvent cette roche bizarroïde à travers la fine couche d’humus, le long du chemin. La randonnée commence avec une bonne montée. Les sentiers pentus, les hautes marches et le sol de poudingue qui semble rouler sous les pieds sur des tronçons entiers font suer et souffler. Il est recommandé de partir tôt et de choisir une journée pas trop chaude. Les efforts seront récompensés par une vue et un ciel à l’infini depuis les crêtes. Au départ, il est important de prendre la direction d’Oberchamm. Après une partie rafraîchissante en forêt, le sentier de randonnée monte vers le Chrüzegg, du nom du restaurant de montagne et du sommet lui-même. Une bifurcation permet de se rendre directement au restaurant, mais le détour sur le Chrüzegg en vaut la peine. La vue sur le demi-arc alpin et le lac de Zurich est fantastique. Le chemin mène du restaurant Chrüzegg au col d’Alplisattel avec vue sur le Säntis et les Churfirsten, puis il descend vers Altschwil. Le tronçon entre Egg et les environs de Schwendi est asphalté. On reprend ensuite des sentiers de randonnée dans la verdure et des forêts via Gruben, en descendant progressivement jusqu’à Lichtensteig. L’apparition pittoresque, au loin, de la petite ville médiévale fait forte impression, et une balade à travers ses arcades et ses ruelles complétera à merveille la randonnée si l’on a le temps.

Gambader sur le Gäbris N° 1823
Gais • AR

Gambader sur le Gäbris

Rien à faire: depuis quelque temps, les hivers sont très doux. Qui veut randonner dans un paysage enneigé dans les Préalpes doit garder un œil attentif sur la météo. Il arrive tout de même que le Gäbris, une colline surplombant le village appenzellois de Gais, se pare de blanc. Apprécié des familles, le circuit qui suit les endroits préférés de la chèvre Laura est praticable toute l’année. Il emprunte des sentiers forestiers et des prés, à travers le paysage vallonné sis entre l’Alpstein et le lac de Constance.
Le tour débute à Gais. Pas étonnant que l’emblème du village soit une chèvre (Geiss en allemand). Les becs à sucre trouveront leur bonheur dans la boulangerie-confiserie Böhli mais attention à ne pas exagérer: d’autres arrêts culinaires sont prévus en chemin. Il faudra toutefois les mériter. De la gare de Gais, on rejoint la place du village puis on suit la Stossstrasse en direction de Hebrig. Le chemin bifurque alors vers la colline de Sommersberg. Sur le sentier plus pentu et parcouru de racines, dans la forêt au-dessus d’Obere Egg, les cabris peuvent s’amuser sur le parcours d’entraînement de Laura, le Geissensteig. En haut, la vue sur la vallée du Rhin et le Säntis est une belle récompense. On rejoint le lotissement de vacances de Schwäbrig en traversant une tourbière, puis le chemin tourne à gauche en direction du Gäbriseeli, un petit lac idyllique. Peu après, on atteint le bistrot Unter Gäbris. Sa cuisine traditionnelle est connue loin à la ronde et requinque pour la descente, qui passe devant l’auberge Oberer Gäbris. Au croisement, on emprunte le chemin de droite, un peu moins raide, qui rejoint Gais en passant par Obergais, tout en admirant les blancs sommets environnants.

Un air d’Arctique dans le Toggenbourg N° 1687
Wildhaus Oberdorf • SG

Un air d’Arctique dans le Toggenbourg

Une randonnée hivernale qui s’adapte aux envies et à l’endurance: c’est possible sur les hauteurs du Toggenbourg, dans le domaine de Wildhaus-Oberdorf. La randonnée qui mène à Gamperfin débute au cœur du domaine skiable. On laisse rapidement derrière soi le bourdonnement des remontées mécaniques et le chuintement des skis sur la piste pour s’entourer alors d’un silence impressionnant. De majestueux sapins se regroupent sur le pâturage enneigé, derrière eux s’élève le flanc boisé du Gamserrugg. Une étendue de lumière envahit l’idyllique région, l’air frais de la montagne évoque l’Arctique: le randonneur qui traverse ce paysage paradisiaque vit un véritable conte de fée hivernal.
Le tour se compose de trois boucles reliées entre elles. Il est possible d’entreprendre uniquement la première, ou de la combiner avec la deuxième et la troisième. Si l’on décide de s’attaquer au tour entier, on obtient un circuit d’une journée plaisant et intéressant. La troisième boucle mène dans un arc étendu autour de Gamperfinboden. À son point le plus bas se trouve la Gamperfinhaus. Cette buvette de montagne rustique est tenue par le ski-club Grabserberg; les randonneurs à pied ou en raquettes y sont aussi les bienvenus.

Du côté saint-gallois du Tössbergland N° 1675
Wattwil — Libingen • SG

Du côté saint-gallois du Tössbergland

Sur une immense plaine alluviale, sable et galets s’amassèrent jadis pour former de la roche de poudingue (nagelfluh), dont le plissement, à la fin de la formation des Alpes, créa la vallée du Tössbergland. Les marcheurs voient cette pierre affleurer le sol ou apparaître sous forme d’étranges formations rocheuses.

De Wattwil, le chemin passe près de l’ancien couvent Sainte-Marie et monte vers le Chapf. Il traverse un bout de forêt, se perd dans la prairie et redevient visible plus haut, près d’une grange. Après le hameau de Steintal, il s’élève par la Stämisegg jusqu’au col d’Alplisattel et il est bien raide par endroits.

En direction d’Unter Alpli, le parcours suit le sentier géologique. Près du panneau d’information «Bergschlipf-Hügeli», on voit des blocs de poudingue éclatés qui ont glissé sur une couche de marne et forment de petites collines herbeuses. Du panneau, un joli tracé mène par la crête au Chellenspitz, d’où l’on a la plus belle des vues sur le Säntis, les Churfirsten et les Alpes glaronnaises.

La descente, sur le bord antérieur du Chellenspitz, passe par Unter Alpli et Ober Loh. Ensuite, le chemin traverse parfois des pâturages. Peu avant Libingen, attention au ravin escarpé et au terrain glissant par temps humide.

Le Regelstein et le ski N° 1787
Ricken SG — Ebnat-Kappel • SG

Le Regelstein et le ski

De prime abord, le Regelstein n’a rien d’une montagne. Comme un long dos d’âne herbeux, il sépare le Toggenbourg de la plaine de la Linth. Un mur en pierres sèches marque la frontière. On a du mal à croire qu’il y a plus de 40 ans, la Coupe du monde de ski s’est déroulée ici. Le 2 janvier 1977, le Suisse Heini Hemmi remportait le slalom géant, suivi par son frère Christian et l’Italien Gustav Thöni. Plus de 30 000 spectateurs suivirent la course du Girlen, piste reliant Regelstein à Ebnat-Kappel.
Le domaine skiable du Regelstein était apprécié: les beaux week-ends, on y affluait, et des trains menaient directement de la plaine à Ebnat-Kappel. Mais le village est situé à 600 mètres d’altitude et le manque de neige donnait du fil à retordre aux exploitants du domaine. Des courses de la Coupe du monde durent être reportées. Alors les installations furent démontées et vendues en Amérique du Sud. Le refuge Girlen rappelle encore cette époque.
Si on le gravit depuis Ricken, on se dit que le Regelstein mérite tout de même le nom de montagne. La montée par la forêt est rude. Et l’on ne profite du panorama que peu avant le sommet. Splendide, il s’étend des sommets orientaux de la Suisse et de la plaine de la Linth jusqu’aux Alpes de Glaris et de Suisse centrale. Sur le chemin d’Oberbächen, on croise des vaches dont le lait sert à fabriquer un excellent fromage. Au restaurant d’alpage, il faut goûter aussi au «Schlorzi», spécialité du Toggenbourg à base de poires séchées et de crème. Pendant la longue descente jusqu’à Ebnat-Kappel passant par Unterbächen et Relis par un bois clairsemé et de jolis marais, on a le temps de brûler ces calories.
Fascinante chute du Leuenfall N° 1621
Schwägalp — Weissbad • AI

Fascinante chute du Leuenfall

Quel spectacle que celui de l’eau de la chute du Leuenfall qui s’écrase dans les profondeurs! En 2007, le Saint-Gallois Felix Lämmler a battu un record du monde en descendant, en chute libre, la cascade en kayak. Cette randonnée mène de Schwägalp à la fameuse chute, considérée comme un lieu magique.  

Le chemin passe sous le téléphérique et mène en direction de Potersalp par un terrain dégagé. À droite s’élèvent les parois rocheuses du nord de la chaîne du Säntis, avec le proéminent Öhrlikopf ainsi que l’Altenalptürm et le Schäfler. Sur les alpages communautaires de Potersalp a lieu chaque année durant la saison d’estivage la «Potersalpstobede», une fête populaire. La randonnée continue en direction d’Oberer Borstböhl puis descend dans la forêt par Schwizerälpli et Grossberndli. Les randonneurs arrivent à Lehmen par un tronçon de forêt touffue qui permet d’apercevoir à la fois la chute du Leuenfall et les collines d’Appenzell. L’auberge de forêt Lehmen est idéale pour se restaurer avant d’aller voir la chute. L’eau du Berndlibach tombe de 34 mètres de haut et rejoint peu après le ruisseau Wissbach. Un petit détour sur la gauche du chemin de randonnée s’impose. En traversant le Wissbach, on atteint l’auberge de montagne Ahorn, autre option de restauration. On sillonne alors forêts et vastes prairies, vallées et collines, parfois sur du revêtement dur, pour arriver à Weissbad. On n’y rencontre tout d’abord que quelques chalets, puis de plus en plus de maisons. Avant Weissbad, on peut encore admirer un magnifique panorama sur le Hoher Kasten et le Kamor. La randonnée s’achève à l’arrêt «Appenzell, Sonnenhalb» à Rechböhl ou au village de Weissbad.

Randonnée aux chutes du Seerenbach N° 1622
Quinten — Amden, Lehni • SG

Randonnée aux chutes du Seerenbach

On accède au point de départ de cette randonnée en bateau, en traversant le lac de Walenstadt de Murg à Quinten. Le village n’est accessible qu’à pied, on n’y voit donc aucune voiture. Sis entre le lac et les Churfirsten, le lieu compte moins d’une quarantaine d’habitants et n’est pas sans rappeler les fjords scandinaves. De par sa situation sur la rive ensoleillée du lac, Quinten présente en revanche un climat méridional et une riche biodiversité, ce qui en fait un endroit idéal pour la vigne. La randonnée débute en sortant de Quinten et en longeant le lac. Après une petite demi-heure, le chemin monte en direction du ruisseau Fulenbach à travers une forêt mixte. On peut toujours apercevoir de-ci de-là le bleu profond du lac. Le sentier parcourt un terrain escarpé dont les passages difficiles sont sécurisés, à un endroit même au moyen d’une galerie. Le chemin entame alors une légère descente. À mi-chemin de Betlis, une jolie aire de grillade invite à la pause. Aux alentours de Seeren, le paysage se dégage peu à peu et les randonneurs atteignent les chutes du Seerenbach après une courte ascension. C’est impressionnant de voir l’eau tomber depuis l’une des chutes d’eau les plus hautes du monde. Les trois paliers de la cascade atteignent près de 600 mètres au total. Ils s’observent encore mieux sur la suite du chemin vers Betlis. Après l’auberge Paradiesli, une nouvelle ascension mène à Schöpfsagg, puis on passe le long d’un petit lac artificiel avant de rejoindre l’arrêt du car postal dans le virage de Lehni.
Vers Schwägalp par les gorges d’Ofenloch (AR) N° 1626
Seebensäge — Schwägalp, Passhöhe • SG

Vers Schwägalp par les gorges d’Ofenloch (AR)

«Un cours d’eau puissant, violent, rapide»: dans les gorges de l’Ofenloch, en jetant un œil aux roches environnant la source du Necker, on comprend aisément pourquoi il se nomme ainsi. «Necker» vient du celte «nik» et signifie «jaillir brusquement». C’est précisément ce que fait ce cours d’eau lorsque le temps se déchaîne. À Ofenloch, il a creusé un profond canyon parcouru par un chemin de montagne exposé par endroits, et donc réservé aux plus téméraires. Le début de la randonnée met tout de suite dans l’ambiance. On grimpe à l’assaut de l’alpage d’Ellbogen par le fossé de Rappenloch, où les rochers de poudingue requièrent un pied sûr. Après l’alpage, on suit la route forestière en direction de Horn. Bientôt apparaît le balisage du chemin de montagne menant aux gorges. Ici, la prudence s’impose: après quelques mètres, l’abîme s’ouvre sur le côté gauche face à un impressionnant à-pic. Une fois en bas de la gorge, on atteint le plus bel endroit du tour: le Necker se jette d’une falaise de plus de 100 mètres de hauteur et le sentier passe sous la chute. La sortie des gorges n’est pas moins impressionnante et quelques passages délicats plus tard, on attaque la montée jusqu’à l’alpage de Neuwand. L’aventure n’est pas terminée, car la source du Necker a plusieurs branches et il faut franchir deux autres gorges. Une fois sur l’alpage de Horn, on respire enfin et on profite du panorama: la vue sur le versant nord accidenté du massif de l’Alpstein est renversante. Une route de forêt et un sentier mènent à Schwägalp à travers une réserve forestière peuplée de grands tétras et de tétras lyres.

De la vallée de la Thur au lac de Constance N° 1665
Leimbach TG, Kreuzung — Kesswil • TG

De la vallée de la Thur au lac de Constance

Le canton de Thurgovie est surnommé «Mostindien» ou «Inde du moût», en raison de ses innombrables arbres fruitiers. En Suisse, une pomme sur trois et un litre sur deux de jus de pommes viennent de cette région. Au printemps, lorsque les fleurs roses et blanches des arbres fruitiers éclosent et brillent au soleil, le spectacle est superbe! Ces pommiers en fleurs accompagnent les marcheurs entre Leimbach et Sommeri. Leimbach est l’un de ces villages typiques de Thurgovie, calmes et agricoles, comme d’autres que l’itinéraire traverse. Le paysage est bucolique. Parfois, le sentier passe par des champs, près de pommiers et de poiriers. Il lui arrive aussi de franchir la forêt, où les marcheurs admirent un ruisseau et respirent l’odeur de l’ail sauvage, qui pousse ici comme de la mauvaise herbe. La deuxième partie du parcours vers Kesswil, par le Güttinger Wald, est très différente. Que de choses à découvrir dans cette forêt où le vert est à l’honneur et qui compte de majestueux chênes bicentenaires. Ils attirent le regard, tout comme, plus loin, les jolies maisons à colombages de la vielle ville de Kesswil, témoins de la riche histoire de la localité des bords du lac de Constance.
Dans la vallée supérieure de la Töss N° 1715
Bauma • ZH

Dans la vallée supérieure de la Töss

Ceux qui aiment gravir des marches raides et traverser d’étroites passerelles sur des grilles seront ravis de parcourir ces chemins. La randonnée en boucle dans la vallée zurichoise de la Töss mène à travers des ravins resserrés qui seraient inaccessibles aux piétons si de nombreux ouvrages d’art n’y avaient été installés. Grâce à eux, les randonneurs parviennent dans un paysage enchanteur où grondent des torrents et se dissimulent des cascades. La visite commence à la gare de Bauma, où l’on peut admirer le matériel roulant de l’association de trains à vapeur de l’Oberland zurichois dans le hall historique. Le trajet vers la Hohenegg longe d’abord brièvement la route principale à travers le village vers l’est, puis bifurque vers le sud et passe enfin par Loch avant de rejoindre la gorge sauvage et romantique de Lochbach, pour atteindre la place de repos à 900 mètres d’altitude. D’ici, entre les arbres, on aperçoit le Hörnli. La montée raide est suivie d’une descente sur un terrain abrupt vers l’ensemble industriel de Neuthal, où Adolf Guyer-Zeller exploitait au XIXe siècle une grande filature, qui se visite aujourd’hui encore. C’est à lui également que l’on doit l’aménagement pour ses ouvriers des sentiers pédestres autour de Bauma, par lesquels passe cette randonnée. L’itinéraire se poursuit par la route principale, puis s’élève par de nombreux escaliers, passerelles et ponts vers le Stoffel. Le panorama espéré est presque totalement caché par la végétation. Le chemin du retour vers Bauma traverse ensuite une belle forêt d’essences mixtes et passe près du hameau de Bliggenswil, où, sous un majestueux tilleul, une fontaine fait jaillir de l’eau potable bien fraîche.
Le toboggan géant du Rosinli N° 1717
Kempten • ZH

Le toboggan géant du Rosinli

Le Rosinli, un belvédère surplombant le lac de Pfäffikon, est connu de plusieurs générations d’habitants de l’Oberland zurichois. La place de jeu voisine du restaurant compte en effet un toboggan géant, un «tape-cul», des balançoires et un carrousel. Les enfants aiment suivre le chemin qui monte au Rosinli et en descend, dans des ravins ombragés, le long de ruisseaux qui se prêtent si bien aux jeux. Le chemin choisi pour accéder au Rosinli passe par la gorge du ruisseau Walenbach. De la gare de Kempten, suivre la Mühlebühlstrasse vers Adetswil jusqu’au ruisseau Chämtnerbach, puis longer celui-ci vers l’amont jusqu’à une jardinerie. Là, «Rosinli» apparaît pour la première fois sur un indicateur en noir sur jaune. Les marcheurs rejoignent près de l’école de Walenbach le ruisseau du même nom puis entrent dans le ravin. Près des ruines du château de Kempten, deux ruisseaux se rejoignent. Suivre le cours d’eau de gauche. Le chemin traverse un bois, l’Egglenholz, et rejoint la ferme Egglen. Prudence sur le tronçon suivant, qui se parcourt sur la route. Après quelques mètres, tourner sur la Wabergstrasse. Les murs blancs du Rosinli sont visibles et le chemin de forêt qui s’y rend est proche. Le chemin du retour passe par le Kemptnertobel, ou gorge de l’Aabach. Derrière le restaurant, une branche du chemin part à Adetswil. Traverser le village en descendant vers l’Adetswilerstrasse, la suivre vers l’ouest sur 150 mètres en sortant du village. Le Kemptnertobel est accessible par la Tobelstrasse. Sur le chemin traversant le ravin se dressent des témoins des débuts de l’industrialisation, surtout des tours où était produit le courant pour les fabriques situées au-dessus du ravin. Les marcheurs arrivent à Kempten, près du moulin. En allant tout droit, ils rejoignent la jardinerie, où la boucle se referme.
Sur le Schnebelhorn N° 1716
Libingen — Wald ZH • ZH

Sur le Schnebelhorn

Plusieurs chemins mènent au Schnebelhorn. Culminant à 1291 mètres, la plus haute montagne du canton est un lieu d’excursion prisé: la vue sur le lac de Zurich, la vallée de la Töss et les Alpes est fantastique. Mais ce sont les Saint-Gallois qui jouissent d’une des plus belles montées: au départ de Libingen, dans le Toggenbourg, on gravit le sommet par la longue crête du Laubberg, en fleurs au printemps. Arrivé au Schnebelhorn, surprise: des flancs escarpés, des forêts et des ravins sont visibles de toutes parts. Est-ce vraiment le canton de Zurich? A la source de la Töss, ce dernier dévoile son côté sauvage. Il y a plus d’un siècle, le canton a acheté la totalité des fermes et du territoire pour y aménager 800 hectares de forêt. But: protéger la vallée des inondations. Les paysans, qui vivaient dans des conditions misérables, sont devenus gardes forestiers. En outre, une réserve naturelle a été créée pour garantir la survie des chamois, des grands tétras ainsi que de nombreuses fleurs et plantes rares. Pas étonnant que le lynx s’y complaise depuis bientôt 20 ans. La prochaine étape de la randonnée est la colline de Dägelschberg. La montée raide dans la forêt menant à Tössscheidi emprunte l’unique chemin de montagne blanc-rouge-blanc du canton. Certains passages sont sécurisés par des chaînes. L’expérience est encore plus impressionnante dans la montée vers Bruderegg, avec une vue plongeante sur les gorges de la Vordertöss. Le dernier point fort de la randonnée se présente une fois arrivé à Wolfsgrueb par Vorderhessen: la descente vers Wald par les gorges de Sagenraintobel, traversées par d’innombrables ponts.