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Un oiseau rare dans le Seeland N° 0874
Murten — Cudrefin, La Sauge • FR

Un oiseau rare dans le Seeland

Cette promenade printanière entraîne les visiteurs du Seeland au cœur de la nature et les incite à garder les yeux grands ouverts. Elle commence à Morat par un tour dans les ruelles animées de la jolie cité des Zähringen, où l’on peut accompagner son café de la célèbre spécialité locale, le gâteau à la crème. Bien revigorés, les marcheurs quittent la ville par la porte du nord et descendent, sur leur gauche, vers le lac. Le chemin longe la rive, passe devant la buvette du camping de Löwenberg et pénètre dans la forêt du Chablais. Bien qu’éloigné de quelques mètres seulement, le lac est invisible, dissimulé par les roseaux et la végétation. On entend cancaner des oiseaux d’eau, les chants des rossignols et du coucou résonnent dans la forêt. Le populage des marais ou l’anémone des bois aux fleurs blanches et jaunes poussent à la lisière du chemin. Les premières feuilles éclosent sur les arbres et buissons. Sur quelques kilomètres, l’itinéraire passe par la route, devant le terrain d’entraînement de la protection civile et la gare de Sugiez. Il se poursuit sur un chemin naturel, le long du canal de la Broye. Des sites de pique-nique sont prévus près du pont en bois qui surplombe le canal. On voit des hérons cendrés au bord de l’eau. Le centre-nature de La Sauge abrite un site de nidification des martins-pêcheurs. Avec un peu de patience, on peut en voir depuis un observatoire, grâce aux jumelles que l’on aura emportées. Une webcam dévoile la vie de l’oiseau dans sa cavité de nidification. Le centre propose aussi des expositions, un laboratoire écologique, un parcours sur un sentier et des observatoires. Après la marche et l’observation, place à la restauration, sur la terrasse de l’auberge.
Les gorges sauvages du Gottéron N° 0877
Freiburg, Bahnhof • FR

Les gorges sauvages du Gottéron

L’eau est très présente dans le canton de Fribourg. Cinq de ses sept districts portent d’ailleurs le nom d’une rivière: la Veveyse, la Glâne, la Broye, la Singine et la Sarine. Cette dernière déroule ses méandres à travers le chef-lieu cantonal, la ville médiévale de Fribourg. Au fil des millénaires, elle s’est frayé un passage à travers d’imposantes roches de molasse. La première moitié de la randonnée est consacrée à la Sarine, au bord de laquelle se trouve la Basse-Ville, l’ancien quartier des artisans. En-haut, sur les rochers, se dresse la Haute-Ville, ses maisons patriciennes et la cathédrale. Aux XIXe et XXe siècles, la Sarine n’a guère changé d’aspect et s’est développée vers l’ouest. Aujourd’hui encore, elle forme à l’est la limite entre ville et périphérie. Elle coule à travers une réserve naturelle et des forêts, un terrain idéal pour la randonnée. La deuxième partie de la balade mène vers la Galtera ou, en français, le Gottéron, une rivière charmante qui coule du district de la Singine vers la ville et qui, au niveau du Pont de Berne, aussi connu sous le nom de «barrière de rösti», se jette dans la Sarine. Sur ses derniers kilomètres, le cours d’eau a creusé une gorge profonde entre les murs de molasse: les gorges du Gottéron, naturelles et sauvages. L’ancien chemin a longtemps été en mauvais état avant d’être reconstruit, il y a 20 ans seulement. Dans la partie des grottes du Gottéron proches de la ville, la vallée du Gottéron, des maisons à colombages tordues, des bâtiments de l’ère préindustrielle, d’anciens moulins et scieries bordent l’étroite route.
Réserve naturelle et agriculture N° 0860
Laupen — Murten • BE

Réserve naturelle et agriculture

Si vous souhaitez faire une randonnée digne de ce nom, d’une durée de trois ou quatre heures, sans grandes dénivellations, qui passe à la fois par de vastes champs et des forêts ombragées, qui ne soit dépourvue ni d’une note historique ni d’une très belle réserve naturelle, l’itinéraire qui vous mène de Laupen à Morat est fait pour vous. Grâce à son altitude maximale de 600 mètres, il se parcourt toute l’année. Le départ a lieu dans la petite ville de Laupen, au confluent de la Sarine et de la Singine, connue pour son château construit au Xe siècle sur un promontoire rocheux stratégique. Après une demi‑heure de marche environ, on rejoint la réserve naturelle de l’Auried, un petit bijou qui comprend de nombreux étangs et mares. Avant la canalisation de la Sarine, il s’agissait d’un bras secondaire de la rivière. Par la suite, on y exploita une gravière. Un observatoire central offre une vue idéale sur les zones marécageuses et les petits lacs. C’est l’endroit rêvé pour une pause prolongée. L’Auried prouve aussi que les réserves naturelles et l’agriculture peuvent très bien vivre en harmonie. Dans l’eau et dans la roselière, on entend coasser et gazouiller sans relâche; un héron cendré attend patiemment une proie, tandis qu’un chevreuil s’avance prudemment le long de la rive. Plus loin, des vaches écossaises Highland broutent l’herbe et en face, près de la ferme de Risau, deux tracteurs s’activent dans les champs. La prome- nade passe à la fois par des terres cultivées et des forêts, par les villages de Liebistorf et de Salvenach, et descend enfin à Morat, où l’on peut se reposer dans l’un des restaurants de la charmante vieille ville médiévale en attendant le train du retour.
De la Sarine à la Saane N° 0784
Château-d'Oex — Saanen • VD

De la Sarine à la Saane

L’itinéraire de Château‑d’OEx à Saanen est aisé, plus ou moins plat, et ne présente aucune difficulté même si le temps n’est pas au beau fixe. Du fait des nombreux barbecues et des aires de pique‑nique jalonnant la rive de la Sarine, l’itinéraire convient bien aux familles avec enfants en bas âge. A peine a‑t‑on laissé Château‑d’OEx derrière soi, que l’on parvient à un impressionnant pont suspendu. Erigé en 1883, le pont Turrian passe pour le plus ancien pont suspendu de Suisse romande. Et bien sûr, il oscille un peu lorsqu’on le franchit. Ensuite, le joli chemin de rive offre régulièrement une vue spectaculaire sur la Sarine, qui peut couler ici librement, sans endiguement. La cascade de Ramaclé tient la vedette en offrant un petit coin de paradis pour une baignade dans la Sarine. On traverse ensuite le hameau francophone de Gérignoz qui renferme quelques chalets anciens dans leurs plus beaux atours. Dès que le chemin se dirige de nouveau vers la Sarine, petits et grands doivent s’armer d’un peu de courage: un étroit pont rouillé est le seul passage possible sur la rivière. Plus tard, l’itinéraire monte vers les voies du chemin de fer Montreux‑Oberland Bernois, avant de redescendre vers la Saane, que l’on ne quitte ensuite pratiquement plus jusqu’à Saanen. Toutefois, plus on s’approche de Saanen, plus la rivière est domestiquée, la volonté humaine l’emportant sur la nature sauvage. On aperçoit finalement la gare fleurie si pittoresque de Saanen.
Parcours viticole de Lavaux N° 0777
Lutry — Vevey • VD

Parcours viticole de Lavaux

Les vignobles en terrasses de Lavaux, inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO, sont sillonnés de nombreux itinéraires bien balisés offrant une vue époustouflante sur le lac Léman, les montagnes vaudoises et valaisannes, ainsi que sur les Alpes savoyardes. Une traversée de cet univers de la vigne relie le village de pêcheurs de Lutry à Vevey. Le chemin serpente par monts et par vaux d’un village vigneron à l’autre, sur les chemins d’exploitation qui ont été goudronnés pour faciliter le travail des vignerons. L’itinéraire monte d’abord à Aran, puis, plus haut, vers Grandvaux et ses hautes maisons anciennes. La descente passe ensuite par Riex, puis Epesses, le royaume du Calamin Grand Cru. De grandioses panoramas et des places de pique‑nique romantiques parsèment le chemin. Les domaines viticoles Clos des Moines et Clos des Abbayes, où mûrissent les raisins produisant le Dézaley Grand Cru, étaient habités au Moyen Age par des moines qui ont aménagé les premières terrasses permettant la plantation de vignes. C’est à la tour de Marsens, visible au~ dessus du chemin, qu’ils auraient cherché refuge contre la persécution. Un embranchement du chemin monte à Chexbres, l’une des rares grandes localités dans les vignobles de Lavaux. Lieu de départ du Lavaux Panoramic, on peut y déguster un verre de vin frais sur la route panoramique de l’Hôtel de la Poste en jouissant de la vue magnifique. Après ce petit détour, le chemin descend vers St‑Saphorin en passant par l’aire de pique‑nique Vigne à Gilles qui évoque l’écrivain local Jean Villard Gilles. Le chemin vers Vevey est indiqué au‑dessus de l’ancienne église. Au bord du lac à Vevey se trouve la statue de Charlie Chaplin, dont la localité voisine de Corseaux abrite la maison.
Le long de la Jogne  N° 0768
Charmey — Gruyères • FR

Le long de la Jogne

La randonnée de Charmey à Gruyère via Broc est très variée et convient tout à fait aux enfants. Le premier point culminant est le pont suspendu qui relie la presqu’île à la rive du lac de Montsalvens. Ensuite, le chemin, très varié, monte et descend le long de la rive du lac. Entre les bois, il y a toujours la possibilité de jeter un coup d’œil sur le lac dans toute sa longueur et sur la Dent de Broc, massive, qui se dresse au fond. Plusieurs places de pique‑nique et de baignade invitent à faire une pause. A l’extrémité ouest, le lac est stoppé par le barrage construit entre 1919 et 1921. Cet endroit offre une vue sur les gorges, 115 mètres en contrebas. La vue des escaliers et des passerelles installés aux murs et aux parois rocheuses est à couper le souffle, mais ces installations ne sont pas accessibles au public. La partie à travers les gorges sera la préférée des enfants: de petits ponts se balancent en rythme au passage du randonneur. Les passerelles mènent directement au‑dessus de la rivière. Plusieurs tunnels sombres confèrent à cet itinéraire un côté secret. Celui qui n’aime pas trop l’obscurité emportera une lampe de poche. Le chemin qui mène à Gruyères passe par la chapelle des Marches datant de 1705 et le pont qui Branle, un ouvrage en bois recouvert de bardeaux, qui ne balance plus comme son ancêtre. A Gruyères, la randonnée peut s’achever par une visite du château et un goûter sur les terrasses avec vue des restaurants de la vieille ville.
Les terrasses de Lavaux au bord du lac Léman N° 0760
Lutry — St-Saphorin • VD

Les terrasses de Lavaux au bord du lac Léman

La région de Lavaux s’étire sur le versant suisse du lac Léman, entre Lausanne et Vevey. Recouverte de vignes, au bénéfice d’un ensoleillement généreux et placée depuis 2007 sous la protection de l’Unesco, elle comprend des jolis villages et des hameaux anciens. C’est à la gare de Lutry que débute cette agréable randonnée d’une durée de trois heures, bien signalée par les panneaux indicateurs jaunes. Le marcheur se munira d’une carte, à toutes fins utiles. Le sentier pédestre, tout en contours, en descentes et en montées à travers les vignes, surplombe le lac Léman. A l’horizon, on voit bien les pointes (enneigées) des Alpes vaudoises et valaisannes. Le long de l’itinéraire, des panneaux renseignent sur la région. On apprend que les terrasses furent aménagées pour la viticulture au XIIe siècle par des moines cisterciens, car le terrain trop pentu ne se prêtait pas à l’agriculture. Les amateurs de vin les remercieront car le Lavaux, avec ses 800 hectares, forme le plus grand vignoble d’un seul tenant de Suisse. La randonnée traverse les trois zones viticoles de Lutry, Villette et Epesses. Le long du chemin, des caves de vignerons et des petites cabanes invitent à déguster un petit verre de Chasselas local. Les arrêts sont appréciés en été, car il fait vite chaud sur ce versant orienté plein sud. Une protection solaire et un couvre‑chef sont vivement conseillés. Au cours des autres saisons, le promeneur appréciera l’agréable chaleur et, en automne, les belles teintes des feuilles des vignes. L’itinéraire traverse Grandvaux, Chenaux et Riex pour rejoindre Rivaz et, enfin, St‑Saphorin, d’où un train ramène les marcheurs à Lausanne. Ceux qui le souhaitent passeront la nuit dans le Lavaux pour profiter encore un peu de l’ambiance de vacances qui se dégage du lieu.
Eaux gelées N° 0710
Gypsera — Lichtena • FR

Eaux gelées

D’étranges lueurs bleues, rouges et vertes brillent dans la forêt, près de la route qui relie Zollhaus au lac Noir. Cachés derrière des sapins se trouvent de féériques tourelles et pointes, des arcs, de superbes rampes et escaliers qui mènent à des constructions de glace scintillantes, sorties tout droit d’un conte de fées. On serait à peine surpris de voir la Reine des neiges d’Andersen derrière un pilier glacé ou des rennes tirant un traîneau sur le pont: bienvenue dans le royaume enchanté de Karl Neuhaus, où le kitsch se dispute à l’art. Depuis près de 30 ans, cet homme âgé de presque 80 ans diffuse avec un système bien rodé de l’eau sur des structures en fer et fait ainsi apparaître année après année un monde magique de palais de glace gelée. L’après‑midi, il ouvre la porte d’entrée si la météo le permet. A la tombée du jour, des lumières colorées fluorescentes ajoutent encore une note magique à l’ensemble. Durant l’après‑midi, on effectuera une randonnée dans un autre paysage enchanteur, mais réel, autour du lac Noir. A mi‑parcours, un dragon surdimensionné s’agrippe à un rocher qui surplombe le chemin. Il est là pour rappeler la légende de l’origine du lac. Des clochettes annoncent un traîneau tiré par des chevaux dans la neige. L’itinéraire est bien dégagé et balisé. Il traverse un paysage varié le long du lac, passe devant des haies, puis se termine sous la forme d’un étroit sentier tracé dans la haute neige de la forêt pour déboucher à l’entrée des palais des glaces.
Chemin primé au Lac de La Gruyère N° 0749
Pont de Corbières • FR

Chemin primé au Lac de La Gruyère

Il n’est ouvert que depuis 2012, le nouveau chemin de randonnée qui longe la rive du lac de la Gruyère, le plus grand lac d’accumulation suisse. Sur ce chemin d’une longueur de 15 kilomètres et d’une largeur d’un mètre environ qui longe la partie sud du lac de barrage créé en 1947, les randonneurs traversent la forêt, une réserve naturelle, une zone agricole et passent devant plusieurs endroits qui donnent envie de faire une halte. L’Association du Sentier du Lac de la Gruyère a aménagé un sentier naturel attrayant qui permet de côtoyer des sites historiques, culturels et techniques, mais aussi de s’inviter dans la vie de la région. Il offre en outre de belles vues sur les Préalpes fribourgeoises. La randonnée peut commencer à Corbières, près du mur de barrage, ou à Broc. Comme il s’agit d’une boucle, il est aussi possible de partir de l’une des localités proches du lac, qui sont toutes desservies par les transports publics, et d’y revenir. Si l’on ne veut pas faire tout le tour du lac et plutôt marcher à plat, il faut alors se rendre sur le versant occidental du lac et se rendre de Corbières à Broc, par Morlon. Sur la presqu’île des Laviaux, on peut aussi bien se reposer que se baigner dans le lac ou encore se restaurer dans l’agréable Buvette Les Laviaux. Si l’on souhaite retourner à Corbières par la rive orientale du lac, il faut s’armer d’un peu de courage et reprendre des forces au magasin de la fabrique de chocolat Cailler à Broc‑Fabrique.
A travers l’histoire N° 0702
Orbe — Yverdon-les-Bains • VD

A travers l’histoire

Temps modernes, Moyen Age, ère romaine ou préhistoire: les biens culturels de cette randonnée nous emmènent dans les époques les plus diverses. Malheureusement, la majeure partie de l’itinéraire se fait sur le bitume; trois tronçons en forêt permettent toutefois au randonneur de respirer à pleins poumons. On arrivera à Orbe par le chemin de fer ou le bus. Pour commencer, il vaut la peine de faire un tour dans le centre historique afin de visiter l’hôtel de ville* du XVIIIe siècle, l’église réformée Notre‑Dame*, de style gothique tardif, ainsi que les ruines du château médiéval*. De l’ancienne terrasse du château, on embrasse du regard la large pleine de l’Orbe et l’on voit bien, en arrière‑plan, le château de Champvent*, un imposant fort carré doté de quatre tours rondes. Au cours des deux heures suivantes, ce point fixe à l’horizon servira de repère. La visite des mosaïques romaines de Boscéaz, datant du IIIe siècle après J.‑C., constitue un temps fort de l’excursion. Les mosaïques, qui sont conservées dans un pavillon protégé, font partie du plus grand domaine romain découvert en Suisse jusqu’ici. Nous nous rendons ensuite à Mathod pour admirer, à la sortie du village, le château* avec son grand parc. La splendeur qu’avait autrefois ce domaine est encore palpable. Juste en face, le chemin tourne à gauche. Après 500 m, on veillera à ne pas manquer la bifurcation: le chemin monte sur la droite à la lisière de la forêt, nous faisant passer par Treycovagnes et Chamblon pour rejoindre Yverdon‑les‑Bains. En guise de bouquet final, le «Stonehenge suisse»: au total 45 menhirs, des pierres de 30 cm à 4,5 m de haut, au bord du lac, à Clendy, que l’on atteint en 30 min environ à partir de la gare d’Yverdon‑les‑Bains.
Lacs et tours en bateau N° 0666
Château de Chillon — Bouveret • VD

Lacs et tours en bateau

Du château de Chillon au Bouveret Tel un imposant navire, le château de Chillon paraît échoué sur son petit éperon rocheux, à l’extrémité est du lac Léman. Victor Hugo, Jean‑Jacques Rousseau et Alexandre Dumas ont rendu un hommage littéraire à cette bâtisse fortifiée du XIe siècle. Mais l’oeuvre la plus connue reste le poème de Lord Byron, «Le Prisonnier de Chillon», inspirée de l’histoire de François Bonivard, prieur de Genève. Bonivard, défenseur de l’indépendance genevoise, passa six ans à Chillon. Une visite du château, agrémentée de moyens de communication modernes, permet de plonger dans le Moyen Age. Les caves en voûte, ancienne prison de Bonivard, donnent volontiers la chair de poule. On quitte les caves sombres pour retrouver l’air pur et longer le lac jusqu’à Villeneuve. Le bruit du trafic de l’autoroute toute proche s’éloigne comme par magie: le sentier pédestre pénètre dans la réserve naturelle des Grangettes. En marchant, on profite de vues superbes sur le lac Léman, vers Montreux et, plus haut, sur les Rochers de Naye. Prairies marécageuses, groupes d’arbres et un sentier qui reste constamment proche de la rive et permet ainsi d’observer des oiseaux d’eau indigènes.Le Grand Canal coupe en ligne droite le delta du Rhône, des bateaux de pêcheurs sortent sur le lac. Le chemin traverse le Vieux Rhône, puis rejoint bientôt le Rhône, dont les eaux laiteuses et troubles entrent dans le lac. On traverse le large fleuve par un pont en métal stable, la Passerelle des Grangettes, pour rejoindre Le Bouveret, sur une petite route asphaltée qui longe le Rhône.
Le pays genevois N° 0650
Lully • GE

Le pays genevois

La rivière franco‑genevoise de l'Aire avait autre~ fois mauvaise réputation. Au cours des années 1930, elle avait été enfermée dans un corset de béton de Saint‑Julien‑en‑Genevois jusqu'à sa jonction avec l'Arve à Genève dans le but de lutter contre les inondations récurrentes de la plaine cultivée de l'Aire, se transformant en un cloaque nauséabond. Un programme de renaturation des rivières du canton de Genève, mené en collaboration avec la France voisine, est en train de restituer à l'Aire sa vitalité. Départ à Lully, village de la commune genevoise de Bernex; cheminement le long de l'Aire jusqu'à Thairy de la commune haut‑savoyarde de Saint~ Julien; retour en Suisse à Soral, traversée de Laconnex et par Sézenove arrivée au coteau de Bernex pour le quitter en empruntant un raidillon sur Lully. Loisible aux randonneurs courageux de continuer leur cheminement jusqu'à Lancy aux portes de Genève, le long de l'Aire qui ménage quelques surprises florales au printemps naissant. Cette randonnée balisée est praticable en toutes saisons et peut être abrégée sur le parcours suisse dans n'importe quel village, tous accessibles par les transports publics. Place à la contemplation d'un paysage naturel extrêmement diversifié aux portes d'une ville étouffant sous la circulation automobile. La rivière de l'Aire coule en liberté à quelques exceptions près. Chaque village a son charme particulier. Au printemps, c'est le réveil de la nature et la multiplication des fleurs qui confère à cette promenade son charme particulier.
Le Pic Chaussy N° 0677
Col des Mosses • VD

Le Pic Chaussy

Le plateau des Mosses, situé au beau milieu des Alpes vaudoises, présente un attrait particulier. C’est, au plus tard, en sortant du car postal au col des Mosses que l’envie de se mettre en route se fait sentir. On débute la randonnée entre la poste et Le Relais Alpin pour suivre les panneaux indiquant la direction du lac Lioson et du Pic Chaussy. Le chemin gravit la pente, traverse le village et longe en montant la forêt, à gauche. Après le premier plat, il traverse un pâturage pour rejoindre Lioson d’en Bas où se trouve une fromagerie artisanale. Si vous souhaitez la visiter ou y acheter des produits d’alpage, annoncez-vous au préalable. Nous reprenons la route en empruntant, jusqu’au virage, un chemin asphalté ascendant. A partir de là, un sentier nous conduit à Lioson d’en Haut où on y trouve un restaurant de montagne et le fameux lac de Lioson, appelé aussi la «Perle des lacs alpestres». L’ascension se poursuit en direction du Pic Chaussy sur de petits chemins escarpés qui permettent, à chaque pas, d’affiner la vue sur les Salaires. Après la corniche et avant le dernier raidillon menant sur la crête, il convient d’être attentif, car, malgré le balisage, le chemin n’est pas facile à trouver. Le versant sud est habité par un troupeau de bouquetins qui se laisse approcher, habitué qu’il est aux randonneurs. Une fois le sommet atteint, on jouira d’une splendide vue sur les Diablerets. Un endroit idéal pour sortir son sandwich et son thé. La descente passe par la gauche, vers Lioson d’en Bas, puis regagne le col des Mosses. Si vous n’êtes pas pressé de rentrer, vous pouvez, par exemple, passer la nuit à l’Hôtel Le Relais Alpin ou, au moins, déguster une bonne tarte aux fruits.
Barrière de rösti N° 0624
Giffers • FR

Barrière de rösti

C’est au coeur du canton de Fribourg, dans un paysage calme, qu’est tracée l’invisible frontière linguistique entre le français et l’allemand (ou plutôt le dialecte singinois). Autour de cette ligne de séparation culturelle volontiers nommée «barrière de rösti», une belle boucle au départ de Giffers/Chevrilles permet de découvrir un terrain souvent dégagé, très agréable par beau temps. Ici, près des Préalpes et sa chaîne de La Berra, des noms de lieux‑dits, de hameaux et de villages évoquent l’histoire de l’implantation de deux groupes de population qui ont toujours vécu paisiblement les uns avec les autres, ou à côté des autres. L’itinéraire aux dénivellations peu accentuées, agréablement réparties, traverse non seulement la barrière de rösti à deux reprises, mais aussi la petite rivière Ärgera/La Gérine, un cours d’eau impétueux en provenance du Plasselbschlund, qui, en hiver, ne fait passer que peu d’eau dans son large lit formé de blocs de pierres. Elle semble avoir été faite pour la saison hivernale, cette randonnée qui traverse plusieurs localités, permet de se réchauffer dans un restaurant ou de monter dans un bus de la société de transports régionaux fribourgeois tpf pour rejoindre Fribourg. Ceux qui parcourent la totalité de l’itinéraire font un large arc de cercle dans le sens contraire aux aiguilles d’une montre et rejoignent Giffers, après avoir fait le plein de belles vues et traversé les villages de Bonnefontaine, St. Silvester, Plasselb et Rechthalten.
Grande Cariçaie N° 0599
Cudrefin, La Sauge — Estavayer-le-Lac • VD

Grande Cariçaie

La randonnée à travers la Grande Cariçaie, le plus grand marais bordant un lac de Suisse, commence au centre-nature de La Sauge, au bord du canal de la Broye. On y parvient en bateau, en bus (sur appel) ou en vélo de location à partir de la gare d’Anet. On se rend à La Sauge pour effectuer de petits circuits de randonnée, mais ceux qui optent pour l’itinéraire complet peuvent prévoir deux jours de marche et dormir par exemple à Portalban. On peut aussi passer la nuit à l’Auberge de La Sauge. En partant assez tôt le matin, la randonnée s’effectue en un jour. On s’arrêtera à La Sauge le temps de visiter les expositions et d’observer les oiseaux sur les étangs. Avec un peu de chance, on verra peutêtre un magnifique martin-pêcheur d’un beau bleu. La randonnée suit ensuite le Chemin des Trois-Lacs (itinéraire national no 71 de «La Suisse à pied»). Elle mène en droite ligne à travers la forêt riveraine touffue ou à sa lisière, vers Cudrefin, puis jusqu’à Portalban en faisant de petits détours et en quittant la rive. Une heure à peine après avoir quitté Portalban, on parvient au village lacustre de Gletterens, où l’on peut visiter une reconstitution du site néolithique et suivre des cours sur l’artisanat et les techniques de l’époque. Par Chevroux, Forel et Autavaux, on rejoint ensuite Estavayer-le-Lac, le but intéressant de cette randonnée. Le château de Chenaux, du XIIIe siècle, la vieille ville, ses nombreuses arcades et ses bistrots font de cette localité un lieu très agréable.
Petites centrales électriques N° 0578
Bahnhof Vernier-Meyrin — Genève • GE

Petites centrales électriques

A partir de Genève, on atteint la station de bus «Vernier, Ecole» ou celle de Vernier‑Meyrin par train en 10 minutes. Depuis la gare, les randonneurs suivront la route principale en direction de Vernier‑Genève, puis ils prendront à droite par l’av. Louis‑Pictet et ensuite encore à droite après 300 mètres dans la route de Vernier où se trouve la station de bus «Ecole». Il suffit de suivre alors le poteau indicateur «Voie verte» le long du cimetière, soit par le ch. de Sales, soit par le ch. de l’Esplanade/ch. de Poussy, jusqu’à l’église. Le chemin de randonnée balisé part directement d’en face et il descend vers le Rhône par le ch. de la Grille. Cette promenade de près de 3 heures en remontant le fleuve parcourt, en suivant de légères montées et descentes, la zone idyllique de protection de la nature «Rade et Rhône genevois», qui a une importance internationale en termes de réserve d’oiseaux migrateurs. Au‑dessous du Lignon, la route traverse le fleuve et suit le sentier du Rhône. Vers la fin de la randonnée, la route croise le Pont Butin, elle remonte et aboutit au cimetière ainsi qu’au centre de jardin de banlieue le long de la Jonction, où l’Arve et le Rhône se rejoignent. La route traverse les deux fleuves à la rue des Deux Ponts, elle prend à droite sur le quai du Seujet où l’on aperçoit déjà la station de pompage, le Bâtiment des Forces Motrices. Entre 1885 et 1892, l’ingénieur Turettini a construit cette centrale électrique qui a également servi de contrôle du niveau des eaux du lac de Genève. C’est en 1992 que la station de pompage a été arrêtée et convertie. A l’heure actuelle, ce sont des concerts et des pièces de théâtres qui se déroulent dans cette construction artistique.
Petites centrales électriques N° 0580
Aigle — Leysin • VD

Petites centrales électriques

D’Aigle, dans la vallée du Rhône, la route marquée tout du long mène au début vers le château (avec le Musée de la vigne et du vin) au travers des vignobles au pied du flanc boisé dans les profondeurs duquel le ruisseau sauvage Grande Eau alimente la vallée d’Ormont. La ligne de chemin de fer à voies étroites en direction des Diablerets court en parallèle au chemin de randonnée. Celui qui veut préserver ses forces sur une partie de la montée pourra donc prendre le train. Plambuit, Exergillod et Les Fontanelles sont les noms des stations intermédiaires qui sont desservies chaque heure, toutes avec un arrêt sur demande. La journée de randonnée décomposée en trois sections est divertissante. Tout d’abord, on passe en partie dans une ruelle, ensuite on franchit un chemin forestier non pavé et enfin, on suit un chemin étroit en montée permanente vers la ligne d’altitude des 900 mètres près de l’arrêt de train Les Fontanelles. Ici, la route plonge vers le pont de la Tine où les eaux de la Grande Eau disparaissent dans la gorge en tourbillonnant. Quelques centaines de mètres plus loin de cet endroit impressionnant se trouve la centrale hydraulique du Pont de la Tine. En dépit du design aux relents futuristes, l’installation se fond parfaitement dans le paysage. Les conduites de refoulement et les générateurs utilisent une pente de 253 mètres afin de produire une énergie Star naturelle respec~ tueuse de l’environnement avec une puissance maximale de 5,6 mégawatts. Une halte près de la centrale avec une petite restauration tirée du sac à dos (car il n’y a aucun restaurant tout au long du parcours) procure l’énergie requise aux muscles des jambes pour la montée qui va suivre en direction de l’objectif du jour, Leysin, le lieu touristique situé au‑dessus d’Aigle.
De Morat à Avenches N° 0532
Murten — Avenches, Théâtre romain • FR

De Morat à Avenches

Cela vaut la peine, avant le début de la randonnée, de faire une promenade dans la petite ville médiévale et bien conservée de Morat, et de déambuler parmi les arcades de la rue principale, qui abritent de nombreuses boutiques et restaurants. L'imposant mur d'enceinte et ses douze tours qui protègent les lieux sont considérés comme étant les fortifications les mieux préservées de Suisse. La randonnée commence par une descente vers le lac de Morat. Après les dernières villas, on débouche sur une langue de terre boisée. Plusieurs chemins de terre battue mènent au port sablonneux du lac de Morat, qui recèle de nombreux coins de baignade cosy en été. Mais pour l'heure, seuls les colverts se mettent à l'eau. Le lac de Morat atteint une profondeur de 45 mètres par endroits. Une goutte d'eau passe théoriquement 1,6 an dans l'eau du lac avant d'être entraînée vers le lac de Neuchâtel par le canal de la Broye. Sur l'autre rive, en direction du lac de Neuchâtel, s'élève le charmant Mont Vully. L'itinéraire nous fait découvrir les quartiers soignés et la gare de Faoug. Ceux qui aiment respirer l'air du port n'ont que quelques pas à faire. Le chemin de randonnée côtoie plusieurs campings avant de tourner à gauche et de traverser la rue principale en passant près de plantations d'arbres et de vastes champs. On distingue alors de loin la petite ville d'Avenches, qui trône au sommet d'une colline. On dépasse la station d'épuration, on passe sous l'autoroute, puis on est dirigé vers la gare. Plutôt que de grimper directement dans le train, une petite montée dans la ville vaut la peine.
De Morat au Papiliorama N° 0477
Murten — Papiliorama, Kerzers • FR

De Morat au Papiliorama

Au programme, une excursion typiquement fribourgeoise et très variée: après une promenade sur les remparts du château de Morat, l’enceinte médiévale de la ville, et une traversée du lac en bateau jusque dans le canal de la Broye, on se promène dans les prairies marécageuses pour arriver finalement au Papiliorama de Chiètres, où s’ébattent des centaines de papillons. Le matin, on visite la bourgade médiévale de Morat. Les enfants apprécieront particulièrement de pouvoir jouer sur les remparts, dotés de tourelles et de meurtrières: une façon de prendre l’air tout en marchant sur les pas des chevaliers et en dominant la cité. Plus tard, on descend vers les rives du lac et on prend le bateau jusqu’à Sugiez. Celui-ci passe dans le canal de la Broye, qui relie les lacs de Morat et de Neuchâtel. Il faudra sortir à l’arrêt « Camping des 3 Lacs », où le pont Rotary enjambe le canal. De là, on s’enfonce dans les prairies marécageuses, ces anciens marais devenus terre arable avec culture maraîchère. Très varié, le chemin jusqu’à Chiètres passe tantôt le long du canal, tantôt par la forêt, ou encore il traverse un grand pré accueillant biotopes et ruisseaux. Lorsque l’on franchit la porte du Papiliorama, on sent l’air chaud et humide nous envahir. On se réjouit alors de contempler les habitants de cet amphithéâtre particulier: une volière à papillons de 14 mètres de haut, où l’on compte 1000 espèces différentes, dont 60 proviennent des Tropiques. On peut les observer de très près, par exemple lorsqu’ils se nourrissent du nectar des plantes à fleurs ou qu’ils ont la drôle d’idée de se poser sur la tête de maman.
Les Pléiades N° 0507
Fayaux — Lally • VD

Les Pléiades

Le «Train des Étoiles» emmène les randonneurs de Vevey au point de départ de cette excursion, la station de Fayaux. Et pour se mettre en jambes, ça commence par une bonne montée. En restant dans le train jusqu'à la station suivante, on évite toutefois ce premier raidillon. Très vite, les marcheurs aperçoivent au loin les premiers narcisses blancs. À proximité de l'Aplayau, le chemin traverse une petite prairie avec des maisons de vacances où ils abondent et embaument l'air. On ne tarde pas à déboucher sur une petite route qu'il faut suivre en direction de la station de Lally, avant de tourner à gauche et de monter vers la forêt. En pleine période de floraison, une fois passé la forêt, les marcheurs se retrouvent au milieu d'un champ de narcisses étincelants. L'expression «neige de mai» pour décrire les étendues de narcisses en fleurs prend alors tout son sens. Une fois parvenu sur le plateau du sommet, des bancs de pique-nique invitent à faire une halte. Le splendide panorama sur le Léman et les chaînes de montagnes environnantes s'apprécie encore mieux en position assise. On ne peut pas rater l'Astro-Pléiades, un intéressant chemin-découverte dont les diverses installations permettent de se familiariser avec le système solaire et l'univers. Après une courte montée dans la direction opposée, le chemin longe la crête vers le nord avant de bifurquer vers le sud près de la ferme de Prantin. L'occasion se présente alors d'aller voir le haut-marais des Tenasses: tourner à gauche au panneau indicateur. Un long chemin en planches y mène à travers la forêt et au-dessus d'une prairie humide avant de regagner la route. L'excursion se poursuit sur l'asphalte. Une courte montée permet de rejoindre la station de Lally, où l'on peut tranquillement attendre le «Train des Étoiles» au buffet de la gare Les Sapins.
Pays-d'Enhaut N° 0525
L'Etivaz — Bergstation Gondelbahn • VD

Pays-d'Enhaut

Le paysage ouvert, baigné de lumière et charmant situé à la frontière des Alpes vaudoises et de l'Oberland bernois invite à une randonnée de montagne dont on ne doit pas sous-estimer la longueur et le dénivelé. Cette excursion exigeante mais très gratifiante part de L'Etivaz, au pied du col des Mosses, en direction de la Fenêtre d'Arnon et du lac d'Arnon (Arnensee), pour ensuite attaquer une deuxième ascension vers le Col de Voré et enfin redescendre jusqu'à la station supérieure de la télécabine Isenau-Les Diablerets. L'étape intermédiaire est le lac d'Arnon, une perle touristique utilisée pour la production d'électricité et ourlée de sapins sombres sous les «deux mille» verdoyants et peu rocheux. Au lac d?Arnon, on peut se rafraîchir lors d?une baignade, mais aussi passer la nuit sur place, ou alors rentrer prématurément avec le bus à la gare ferroviaire de Gstaad. Il serait dommage de n?effectuer que la première partie de cette excursion fortement marquée par l'exploitation des alpages, car la deuxième étape propose des vues spectaculaires vers les «montagnes du diable», en direction des versants raides du massif Oldernhorn (la Becca d'Audon)-Diablerets. Les chemins ne présentent pas de passages exposés ou problématiques, ils sont toutefois parfois un peu grossiers et humides par endroits après une averse. Il est intéressant de remarquer que, au col de la Fenêtre d'Arnon et au Col de Voré, les frontières cantonales et linguistiques coïncident avec la frontière culturelle, du moins en ce qui concerne les techniques de randonnée: dans l'Oberland bernois, les signalisations sont meilleures qu?en Pays de Vaud.
Sur le chemin des sculptures N° 0529
Bulle — Marsens • FR

Sur le chemin des sculptures

Il y a quelques années, les tronçonneuses hurlaient toute la journée. Aujourd'hui, il règne un silence religieux: le chemin des sculptures à la tronçonneuse du Gibloux, dans le canton de Fribourg, est un lieu de recueillement... plein de surprises. On se demande comment il est possible de créer des figures aussi fines à l'aide d'un outil aussi encombrant et brutal que la tronçonneuse et à partir d'un morceau de bois qui se confond avec le sol. La tempête du siècle, Lothar, frappa la forêt fin décembre 1999, peu après l'ouverture du chemin des sculptures situé en amont de Sorens et long de trois kilomètres, en comptant la boucle. Elle endommagea gravement les sculptures, qui ont été restaurées depuis et qui, avec d'autres plus récentes, s'alignent désormais le long du chemin signalé par les panneaux culturels marron. Outre les mondes animalier, humain et abstrait, les sculptures ont différentes significations artistiques et, avec leur taille et leur technique variées, elles enrichissent le paysage déjà pittoresque de la région du lac de Gruyère. L'exposition en plein air, gratuite, est accessible toute l'année sans problème, même actuellement pendant la saison froide. Le chemin de Bulle jusqu'ici peut toutefois être éprouvant en cas de neige fraîche. L'itinéraire se fait tout d'abord à ciel ouvert, vers le nord-ouest, puis il traverse une forêt de sapins dense et tourne en direction du nord-est au début du chemin des sculptures, dans la forêt de Derbali. Ce chemin, dans cette forêt qui constitue un prolongement du sommet du Mont Gibloux, est le point culminant, tant géographique que touristique, des randonnées de l'hiver naissant; il mène au camping de Sorens et à son restaurant bienvenu. La descente au village de Marsens aboutit à un arrêt des tpf de la ligne Fribourg - Bulle.
Refuge de Taveyanne N° 0492
Col de Bretaye — Les Chaux • VD

Refuge de Taveyanne

Pour gagner le point de départ de cette randonnée, deux possibilités s'offrent à vous de Villars-sur-Ollon: le train rouge qui monte au col de Bretaye, avec un départ toutes les heures de mi-juin à septembre, et la télécabine qui emmène les visiteurs au Roc d'Orsay, à 1976 m, toute l'année. De là, il faut un bon quart d'heure pour gagner le col de Bretaye. Le «Fels», comme les Valaisans nomment le Roc d'Orsay, constitue également un point de départ idéal pour partir en randonnée sur le Chamossaire. Le panorama, qui s'étend des Diablerets jusqu'au Mont-Blanc, y est somptueux. Sur les sentiers de randonnée, de nombreux et sympathiques restaurants de montagne accueillent les marcheurs qui ne souhaitent pas emporter leur casse-croûte. Parmi les spécialités régionales proposées: des délices aux champignons et la charbonnade, des grillades sur un réchaud de table à charbon de bois. Du col de Bretaye, le chemin monte sur la Chaux Ronde et, en suivant le sommet arrondi, jusqu'au col de la Croix. Du col, situé à 1800 m, une vue magnifique sur les Diablerets et leurs sommets enneigés s'offre au randonneur. Après un passage à travers la forêt, le chemin débouche sur des alpages luxuriants, qui servent d'écrin au refuge de Taveyanne, l'un des plus beaux du canton de Vaud. Le jambon à l'os accompagné de salade de pommes de terre, la raclette, la fondue au fromage des Alpes et la charbonnade font la fierté de la maison, tenue par de sympathiques jeunes gens. La dernière étape descend sur Les Chaux, d'où une télécabine ramène les randonneurs dans la vallée, à la station Gryon-La Barboleuse (de juin à octobre; à partir du 20 septembre, la télécabine n'est pas en service le mercredi et le jeudi).
Le Chemin du Gruyère N° 0561
Charmey — Gruyères, Bahnhof • FR

Le Chemin du Gruyère

Marcher fait maigrir, sauf peut‑être sur le Chemin du Gruyère! Commencez donc par brûler quelques calories dès le départ, à Charmey, coquet village où vous attendent des bains thermaux conjuguant plaisir et bien‑être. Le chemin longe ensuite le lac de Montsalvens, avec ses criques encaissées comme des fjords, avant de plonger dans les spectaculaires gorges de la Jogne, juste après le barrage de retenue. Plus loin, passerelles en bois, tunnels et galeries à flanc de roche, petites cascades et falaises érodées font de ce tronçon un véritable concentré d’aventures pour toute la famille, au bout duquel vous attend la plus douce des récompenses! La petite ville de Broc abrite en effet la maison Cailler, grand nom du chocolat suisse, qui vient d’investir CHF sept millions dans un nouveau centre ouvert aux visiteurs (à partir d’avril 2010) pour leur faire découvrir l’exposition «Pur chocolat - pure émotion». La visite d’une vingtaine de minutes se termine là où tout commence: sur la chaîne de production. Essayez d’être raisonnable au moment de la dégustation car un autre grand produit de la gastronomie helvétique vous attend non loin de là! La petite ville médiévale de Gruyères se voit de loin, avec son imposant château du XIIe siècle. Au pied de ses remparts se trouve la Maison du Gruyère, qui vous invite à faire connaissance avec le plus célèbre de tous les fromages suisses à travers un voyage sensoriel dans sa fromagerie de démonstration. Pour refermer ce périple riche en sensations, vous pourrez prendre le téléphérique et terminer la journée en admirant la vue depuis le sommet du Moléson.