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De la vallée du Rhône au beau village de montagne N° 2054
Riddes — Isérables • VS

De la vallée du Rhône au beau village de montagne

Un café à la main, le marcheur pourrait s’éterniser dans le paisible village de Riddes, départ de cette randonnée, pour apprécier la vue sur la vallée du Rhône et la chaîne montagneuse, mais la Voie des Érables offre d’autres lieux de détente. De nombreux panneaux informent sur l’arbre qui a donné son nom au village d’Isérables. L’itinéraire longe les vignobles et franchit une rivière sauvage. Le chemin historique jusqu’à Isérables est le tronçon le plus raide, mais il est praticable et régulier. Au milieu du XIXe siècle, les anciens bâtisseurs ont parfaitement aménagé chaque virage de telle sorte qu’hommes et animaux pouvaient se déplacer en toute sécurité entre la montagne et la vallée. En 1942, la mise en place du téléphérique a permis de soulager la voie. En chemin, un point de vue ombragé avec des fontaines à eau invite à faire une pause. À Teur, l’itinéraire bifurque à gauche pour rejoindre la plate-forme panoramique au point 1129. Un virage en épingles révèle enfin le village d’Isérables. L’itinéraire circulaire vaut vraiment la peine d’être parcouru. Il conduit d’abord vers la vallée, puis rebrousse chemin le long de la rafraîchissante rivière sauvage et continue sur des sentiers étroits et maçonnés.
Sur le chemin panoramique de la Moosalp N° 2031
Bürchen, Ronalp — Striggen • VS

Sur le chemin panoramique de la Moosalp

La région de Moosalp et ses villages de Bürchen, Unterbäch et Eischoll se situent sur une terrasse surplombant la vallée du Rhône, entre Viège et Rarogne. Cette randonnée hivernale passe à un niveau intermédiaire par les trois petits mais jolis domaines skiables familiaux. Comme le site se trouve sur le versant nord, l’enneigement est souvent bon jusqu’en mars, un mois déjà bien ensoleillé. On n’échappe pas au tourbillon des sports d’hiver au départ, là où le chemin de randonnée hivernale monte de la Ronalp le long du téléski pour enfants. Après quelques minutes, il bifurque et on se retrouve seul jusqu’à la Brandalp. L’itinéraire emprunte une route d’alpage et passe surtout par la forêt. De temps à autre, il est possible de voir les montagnes en face et c’est toujours le majestueux Bietschhorn qui attire l’attention. Près de la Brandalp, on parvient au domaine skiable de Bürchen. D’ici, on descend au village en télésiège ou sur le Brandalp-Blitz, une sorte de tabouret de traite monté sur skis. De la Brandalp à l’arrivée, le sentier de randonnée hivernale emprunte une route qui est aussi une piste de ski. Ici et là, des skieurs arrivent en face, mais ils ne vont pas vite sur cette route plate.
Au pied des Dents du Midi N° 2007
Les Cerniers, restaurant — Champéry • VS

Au pied des Dents du Midi

Telles des sentinelles postées à l’entrée du Valais, les Dents du Midi se composent de sept sommets s’élançant à plus de 3000 mètres d’altitude et dominés par la Haute Cime (3257 m). Longtemps appelé «Dents de Tsallen», l’emblématique massif montagneux tiendrait son nom moderne de l’habitude qu’avaient les habitants du val d’Illiez, dès la fin du XIXe siècle, de l’utiliser pour indiquer l’heure. Une hypothèse d’autant plus crédible que la Dent de Bonavau, située au sud-est, portait sur d’anciennes cartes le nom de «Dent-d’une-heure». Mais pour bénéficier d’un point de vue privilégié sur ces fameuses Dents du Midi, rien de tel que de prendre un peu de hauteur. Depuis Les Cerniers, le sentier monte jusqu’à l’alpage des Jeurs puis celui de Chindonne, avant de serpenter jusqu’à la belle croix de la Dent de Valerette, point culminant de l’itinéraire avec ses 2058 mètres d’altitude. Le panorama est grandiose, tant sur les massifs environnants que sur la plaine du Rhône, jusqu’au lac Léman. Le sentier contourne la dent de Valère, traverse le cirque sauvage de Chalin, puis débouche finalement sur les pentes herbeuses de la Chaux d’Antème. Durant la période d’estivage, nombreux sont les moutons à y paître sous l’œil vigilant des chiens de protection des troupeaux: animaux de compagnie proscrits! Nichée au pied des parois abruptes et calcaires de la Haute Cime, la cabane d’Anthème apparaît enfin, proche des jolis lacs d’origine glaciaire du même nom. L’escale est bienvenue. Le lendemain, la descente vers Champéry sera plutôt longue, non sans un détour vers le paisible plateau de Barme. Délimité d’un côté par les Dents Blanches et de l’autre par l’Arête de Berroi, cet écrin de verdure – qui fut autrefois un haut lieu de contrebande avec la France – attire notamment les amateurs d’ornithologie. Il s’agit du plus important lieu de passage d’oiseaux migrateurs par-dessus les Alpes, du nord au sud
Sur les Cornettes de Bise N° 2004
Miex, Le Flon • VS

Sur les Cornettes de Bise

Le car au départ de Vouvry ne circule pas fréquemment. L’arrivée la veille au soir, avec une montée d’une bonne heure par le chemin du chevrier, depuis Le Flon jusqu’au lac de Taney, est presque obligatoire. Du haut du col du même nom, le lac de Taney apparaît entre les montagnes. C’est un lieu très populaire, où les visiteurs sont nombreux. Mais une fois ce petit lac dépassé, les touristes se font rares. A la hauteur des dernières maisons, l’itinéraire quitte la route d’alpage sur la gauche, traverse le ruisseau et se poursuit par une agréable montée ombragée avant de rejoindre la route, située à 1640 m d’altitude, qu’il suit jusqu’à l’alpage de Loz. Le chemin bifurque alors à gauche du chalet d’alpage. L’ascension se poursuit en terrain varié, passant par des cuvettes avec ici et là un peu d’eau, jusqu’aux pâturages des Crosets, où le sentier bifurque à nouveau à gauche en direction de la barre rocheuse de la Tête de Lantsenaire. Le but de la randonnée, les Cornettes de Bise, n’est pas encore visible. Celles-ci ne se dévoileront qu’une fois que les randonneurs auront contourné les contreforts de la Tête de Lantsenaire et pénétré dans la Chaux du Milieu, une profonde combe aux formations karstiques blanc et ocre. L’ascension vers le sommet se fait depuis le col sans nom situé à la frontière avec la France, entre les Cornettes de Bise et les Rochers de Chaudin, sur un terrain rocheux et souvent accidenté. Le retour au Flon passe par la France via le col de Verne, d’où l’on descend par le vallon suisse de Verne jusqu’à l’alpage de La Jeur. Au Plan de l’Ortie, l’itinéraire oblique à gauche pour revenir en direction du lac de Taney, vers le chemin du chevrier qui redescend vers Le Flon.
Aux sources de la Vièze N° 2005
Morgins, poste • VS

Aux sources de la Vièze

La randonnée familiale dans le val de Morgins est riche en couleurs. La première se présente déjà au bout d’un quart d’heure de marche, là où un ruisseau rouge se jette dans la Vièze. En remontant un peu son cours bordé d’un muret, on arrive à trois petites portes en pierre d’où sort l’eau. Dans le lit du ruisseau, les pierres sont recouvertes d’une couche rouge glissante – un terrain de jeu merveilleux. En amont, l’eau s’est infiltrée dans le sol, captant ainsi le fer présent dans ce dernier. A la surface, cela entraîne la formation d’oxyde et d’hydroxyde de fer, qui donnent au ruisseau sa couleur rouge. Au XIXe siècle, cette eau ferrugineuse a aussi été à l’origine d’un tourisme thermal important à Morgins. La randonnée se poursuit dans une forêt clairsemée. Après le restaurant Cantine de They, on arrive à l’étang de Sassey. Dans l’eau, des algues flottent et créent une teinte verte. A la surface, les sapins et la Tête du Géant se reflètent. C’est un endroit idéal pour faire griller des cervelas. Après avoir repris des forces, les randonneurs se remettent en marche, car le dernier temps fort se mérite un peu. A la fin de la vallée, peu avant Sassey, le chemin de randonnée balisé bifurque à droite et quitte la petite route. Pour admirer les Fontaines Jaunes, il faudra rester encore quelques mètres sur le chemin, jusqu’à un virage à gauche. Là, un petit sentier avance tout droit dans la forêt, traversant d’abord un ruisseau, puis la Vièze de Morgins, jusqu’à la destination: au cœur de la forêt s’élève une imposante formation calcaire jaune et noir d’environ 80 mètres de haut, sur laquelle coule toujours un peu d’eau. C’est d’elle que vient le calcaire qui se dépose sur la roche et crée cette croûte jaune. Un endroit impressionnant. Après cela, les randonneurs rejoignent Morgins par le même chemin.
Sur les traces des mouflons N° 2006
Torgon, La Jorette • VS

Sur les traces des mouflons

Les montagnes helvétiques n’attirent pas seulement les randonneurs étrangers. Certains animaux sauvages venus d’ailleurs choisissent d’y élire domicile. C’est le cas des mouflons, de lointains cousins du mouton originaires de Corse, qui sont venus s’installer dans les années 1970 au-dessus de Torgon, dans le Chablais valaisan. Cette colonie, qui compte actuellement environ 250 bêtes, est la seule du pays. Il n’est dès lors pas étonnant que cet animal reconnaissable à ses grandes cornes en spirale, dont les talents de grimpeur s’apparentent à ceux des bouquetins, soit devenu la mascotte régionale. Observer les mouflons n’est pas pour autant facile: depuis l’arrivée du loup dans la région, ils se font très discrets. Reste qu’avec un peu de chance – et une bonne paire de jumelles –, les marcheurs explorant les hauts de Torgon pourront apercevoir ces ovins, par exemple en parcourant le nouvel itinéraire 225 de La Suisse à pied baptisé «Sentier des alpages de Vionnaz». Peu après être descendus du car postal à l’arrêt «Torgon, La Jorette», les randonneurs s’élèvent déjà à travers champs et forêt en direction de l’alpage d’Eusin. Ils poursuivent leur montée jusqu’à Croix, où ils sont brièvement confrontés aux infrastructures des remontées mécaniques hivernales. Plus haut, la buvette d’alpage La Bourri invite les marcheurs à une pause gourmande. Il vaut la peine d’y dégainer ses jumelles afin de tenter d’apercevoir des mouflons, qui se prélassent parfois sur les rochers situés face à l’accueillante terrasse. Après le réconfort, l’effort: il faut grimper encore un peu pour atteindre Conches, le point culminant de l’itinéraire, qui offre une belle vue sur le lac Léman et les Alpes. On attaque alors la descente partiellement ombragée vers le point de départ. Non sans s’offrir un dernier petit plaisir – ou une petite frayeur, c’est selon –, à savoir la traversée du pont suspendu enjambant la rivière Avançon.
En passant par le col de Sirwoltusattel N° 2013
Engeloch VS — Giw • VS

En passant par le col de Sirwoltusattel

Voilà un toponyme qui éveille la curiosité dès le premier regard: Sirwoltu. Sur cette randonnée, il donne son nom à un col, un étang, un lac et un sommet. Cette randonnée fait-elle vraiment beaucoup de bien, comme semble l’indiquer « sirwoltu » en haut-valaisan? Pas vraiment, car 800 mètres de dénivelé abrupt séparent Engeloch, non loin du col du Simplon, du col de Sirwoltusattel. L’ascension corsée est toutefois facilitée par les charmants paysages à la limite forestière et par l’imposante cascade du Ritzibach. Lors d’un bref tronçon sur une paroi rocheuse équipée d’une échelle, le chemin est un peu exposé. On atteint ensuite plusieurs lacs de montagne, chacun d’une nuance bleue ou verte différente. Une dernière montée mène jusqu’au Sirwoltusattel, d’où la vue s’étend vers le col de Simplon et la vallée du Nanztal, ainsi que sur la Gamsa tout en bas, que l’on va maintenant parcourir. Jusqu’à Obers Fulmoos, la randonnée est idyllique: plusieurs ruisseaux coulent sur le plateau et laissent place, par endroits, à des linaigrettes et de la mousse. Quelques tronçons exposés du chemin suivent ensuite le bisse du Heido pendant un moment. Régulièrement, des marmottes prennent peur et se réfugient à toute allure dans leurs terriers. On arrive enfin au lac de Gibidumsee, puis, une bonne demi-heure plus tard, à Giw, où se trouve la station supérieure du téléphérique. Dans l’ensemble, cette randonnée a malgré tout fait beaucoup de bien, même si «Sirwoltu» veut en réalité dire tout autre chose. Le terme vient de l’italien «siero», qui désigne le petit-lait, et de «volto», qui veut dire tourné. Il s’agit ainsi du liquide dans lequel le fromage est tourné durant sa fabrication. Produisait-on autrefois du fromage au col de Sirwoltu?
Randonnée panoramique au-dessus de Grächen N° 1631
Hannigalp • VS

Randonnée panoramique au-dessus de Grächen

S’en mettre plein la vue… sans devoir avaler beaucoup de kilomètres: telle est la caractéristique de cette randonnée de montagne sur les hauteurs de Grächen. Grâce aux remontées mécaniques, c’est à plus de 2100 mètres d’altitude qu’on se met en route. Après un petit café sur la belle terrasse du restaurant de montagne, les randonneurs quittent l’Hannigalp en direction du Wannehorn (aussi appelé Wannihoru). Pour la montée, parmi les chemins disponibles, ils prennent le plus direct, celui dont les temps de marche sont les plus courts. Dans un premier temps, un joli sentier traverse une forêt essentiellement composée de mélèzes et de rhododendrons. À la croisée située au point 2348, les marcheurs choisissent encore de suivre le chemin qui les emmènera le plus vite au sommet. Sur une piste pour véhicules 4 x 4, puis sur un petit sentier, le décor devient alors toujours plus minéral. Malgré tout, de nombreuses fleurs (marguerites, séneçons, campanules, etc.) attirent le regard. Après une heure et quarante minutes d’effort, le voilà: le sommet du Wannehorn offre un panorama grandiose, avec à l’horizon de hauts sommets comme le Weisshorn, le Bishorn, le Lagginhorn ou l’Aletschhorn, ainsi que des glaciers tels que ceux d’Aletsch ou de Balfrin. Avec un pied dans le Mattertal et l’autre dans le Saastal, on profite d’une vue circulaire à 360 degrés! Pour redescendre à l’Hannigalp, les randonneurs choisissent cette fois d’emprunter le sentier qui suit la crête, via la Grosse Furgge. Un itinéraire assez technique dans les cailloux, mais très bien balisé. En chemin, plusieurs bancs invitent à se reposer en contemplant l’horizon.
Randonnée féerique le long d’un bisse N° 1996
Brand (Unterbäch) — Bürchen, Station • VS

Randonnée féerique le long d’un bisse

Les chemins longeant des bisses sont des endroits merveilleux pour les enfants et un classique pour les familles. On fabrique des petits bateaux, on met les pieds dans l’eau froide. L’Alte Suon, au-dessus d’Unterbäch, convient bien aux petits enfants car il n’y a presque pas de passages exposés. De la station de téléphérique d’Unterbäch, mieux vaut se rendre directement au télésiège qui mène à la Brandalp. Certes, la superbe aire de jeux aquatiques du village serait un bon prélude à la randonnée, mais il se peut qu’ensuite les enfants n’aient plus du tout envie de marcher. Le télésiège à deux places monte calmement à la Brandalp, où il faut encourager les enfants à grimper jusqu’au bisse. En haut, il est temps de bricoler les petits bateaux, à moins qu’on ne l’ait fait pendant le trajet. Outre l’équipement de randonnée, on a emporté bouchons de liège, élastiques et cure-dents. On peut aussi construire les embarcations sur place, avec des bouts d’écorce et des feuilles. Dans la région du Löübbach, il faut avoir le pied sûr à quelques endroits. On incite les enfants à la prudence ou on leur donne brièvement la main. Le but de l’excursion, Bürchen, est proche. On y trouve un petit magasin et des restaurants qui invitent à manger une glace bien méritée.
Raquettes printanières au Simplon N° 1957
Simplon, Monte Leone • VS

Raquettes printanières au Simplon

Il avait 23 ans et écrivit l’histoire des héros du Simplon. Le Péruvien Géo Chávez fut le premier à survoler les Alpes. Le 23 septembre 1910, à bord de son Blériot, il franchit le col situé à 2006 m entre Brigue et Domodossola, ville du nord de l’Italie, et fut victime d’un accident si grave à l’atterrissage qu’il décéda quatre jours plus tard. Son vol entra dans l’histoire, à l’instar de bien d’autres événements survenus au col, comme la poste du Simplon qui, à son apogée au milieu du XIXe siècle, transportait chaque année 28 000 voyageurs en diligence. Ou encore le tunnel du Simplon, d’une longueur de 19,8 km, ouvert en 1906. Il était alors le plus long tunnel ferroviaire du monde. Grâce à celui-ci, le légendaire Simplon-Orient-Express, qui reliait Paris à Istanbul, passait par la Suisse. Jusqu’au printemps, il est possible de randonner en raquettes sur ce col chargé d’histoire en empruntant un circuit parfaitement balisé. Il débute à l’hôtel Monte Leone et se dirige d’abord vers l’imposant aigle de pierre. Il rend hommage à la brigade frontière 11, qui surveilla la frontière avec l’Italie pendant la Seconde Guerre mondiale. De l’autre côté de la route, on aperçoit l’hospice du Simplon. En 1801, Napoléon fit construire ce bâtiment ainsi que la première route carrossable traversant les Alpes. Peu après, on plonge dans l’impressionnant paysage naturel du vaste plateau du col. Après une joyeuse succession de montées et de descentes, on arrive au lac Hopschusee, caché sous la neige. On peut ensuite apercevoir au loin l’ancien hospice, qui remonte au temps du marchand Kaspar Stockalper. Juste avant la fin du circuit se trouve une courte pente raide avec un passage rocheux. Si la neige fraîche est abondante, il convient d’être attentif aux éventuelles coulées de neige. Après une heure et demie de randonnée, on retrouve l’hôtel Monte Leone et sa terrasse ensoleillée, où il fait bon attendre le prochain car postal.
Sur la terrasse ensoleillée du Val d’Hérens N° 1798
Les Haudères, centre • VS

Sur la terrasse ensoleillée du Val d’Hérens

Cette randonnée en raquettes offre une vue grandiose sur la Dent Blanche, emblème du Val d’Hérens, qui culmine à 4357 m. Neige soufflée, nuages au sommet ou ombres sur ses flancs lui font sans cesse changer d’apparence durant la journée. Depuis l’arrêt de bus Les Haudères, on suit le chemin de randonnée en direction de La Forclaz, passant entre les maisons jusqu’à la sortie est du village. Le premier panneau indicateur rose mène sur un étroit sentier qui zigzague le long du versant abrupt, conduisant de l’ombre glaciale à la chaleur du soleil. À La Forclaz, la piste décrit un large arc autour de l’ancien centre du village aux maisons en bois sombre et brunies par le soleil avant de rejoindre la Rue du village. Selon l’enneigement, il est ici nécessaire de chausser ses raquettes quelques minutes. À travers prés et pâturages, on monte jusqu’à la forêt en direction de la Dent Blanche. Aux croisements, il vaut mieux consulter les panneaux, car les nombreuses traces dans la neige et les différents chemins ne mènent pas systématiquement à l’alpage de Bréonna. Sur l’alpage, le dôme enneigé de la Dent Blanche semble à portée de main. Dans la descente à travers les mélèzes, on aperçoit le vert jaunâtre du lichen tue-loup, qui ne pousse qu’à haute altitude sur l’écorce des conifères. En virages serrés, la piste mène en bas de la forêt et passe devant les deux téléskis pour retourner à La Forclaz. Depuis le village, elle prend au nord et traverse une petite vallée en direction de La Sage. Aux Coulâyes, elle traverse la route et continue en larges courbes jusqu’au fond de la vallée avant de retourner aux Haudères, la Dent Blanche à nouveau en point de mire.
Floraison dans la vallée de Tourtemagne N° 1968
Turtmann, Bini • VS

Floraison dans la vallée de Tourtemagne

Il s’agit d’abord de passer par le centre de Tourtemagne, un village aux superbes maisons patriciennes. S’ensuit une montée raide sur des sentiers forestiers sinueux. Depuis des prairies lumineuses, la vue s’ouvre sur la vallée du Rhône et les sommets environnants. Bientôt apparaissent des touffes d’adonis d’un beau jaune doré, une espèce protégée qui, en Suisse, ne fleurit qu’ici et dans la région de Saxon, d’avril à mi-mai. Puis d’autres fleurs se dévoilent: primevères officinales, pensées et anémones hépatiques. Après le village d’Unterems, la descente en pente douce passe par des fourrés vert tendre et de jolies prairies jusqu’à Tuminen. Là, on verra peut-être des ânes se régalant d’herbe fraîche. A partir du point de rebroussement près du pont, on rejoint un sentier muletier historique dessiné pour la première fois sur des cartes en 1842 comme liaison entre la vallée du Rhône et celle de Tourtemagne. Le frais clapotis de la Turtmänna sur la droite et de la Chummuleitig sur la gauche escortent les marcheurs jusqu’à ce que le chemin rejoigne les coteaux viticoles au pied du Chrizhubil. Une place de pique-nique invite à la détente avant le reste de la descente, et l’apparition d’autres adonis.
Franchir le col de la Gemmi enneigé N° 1811
Gemmipass — Sunnbüel • VS

Franchir le col de la Gemmi enneigé

Les premiers touristes franchirent la Gemmi dès les XVIIIe et XIXe siècles. Ce furent notamment des artistes, des poètes et des hommes politiques, à l’instar du savant universel bernois Albrecht von Haller, de Mark Twain, d’Alexandre Dumas, de Lénine et de Picasso. Tous logèrent à l’hôtel Schwarenbach, à mi-chemin entre Loèche-les-Bains et Kandersteg. Le poste douanier d’origine est devenu une auberge de montagne en 1742. Aujourd’hui encore, c’est une étape bienvenue, où l’on peut reprendre des forces, adossé au mur chauffé par le soleil. Il n’est pas rare que le trajet en téléphérique jusqu’au col de la Gemmi noue un ventre ou l’autre, tant la cabine grimpe à pic le long de la paroi rocheuse. D’en haut, Loèche-les-Bains ressemble à un village de poupées. Il ne faut pas rater cette vue exceptionnelle depuis la plate-forme panoramique, avant de se tourner vers les pics de 3000 m et l’étendue du plateau du lac Daubensee. Mais gelé et recouvert de neige, le lac se devine à peine sous le manteau blanc. Des pistes traversent la surface scintillante, les unes pour les skieurs de fond, les autres pour les randonneurs. La riche nature qui entoure le chemin de la Gemmi est loin d’être une évidence. Dans les années 1950, il existait en effet des plans pour une route de col, qui ont heureusement disparu au fond d’un tiroir. Ainsi, seules quelques lignes à haute tension «ornent» aujourd’hui ce paysage autrement préservé. À Sunnbüel, à la fin de la randonnée, la terrasse d’une autre auberge invite à se prélasser au soleil en admirant la vue sur les montagnes, avant de reprendre le téléphérique pour une descente vertigineuse jusqu’à Kandersteg.
Jeux d’ombres dans le Val d’Anniviers N° 1930
Vercorin, poste — Grimentz, Carovilla • VS

Jeux d’ombres dans le Val d’Anniviers

Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt, du moins pour cette randonnée qui relie les deux domaines skiables de Vercorin et Grimentz. L’itinéraire est tracé sur le versant ouest du Val d’Anniviers, un peu plus ombragé que les pentes ensoleillées de Saint-Luc et Chandolin. Le parcours traverse donc une région qui, en plein hiver, n’est ensoleillée que jusqu’à midi. Au bout de la randonnée, à Grimentz, durant les jours les plus courts de l’année, le soleil disparaît déjà à 14 heures derrière les montagnes. Il vaut donc mieux se mettre en route le matin. La topographie présente un avantage indéniable: même s’il n’a pas neigé depuis un certain temps, le paysage est encore souvent blanc et hivernal. L’itinéraire est presque toujours éloigné des pistes de ski. Après un départ sur une pente bien raide, on progresse dans la vallée par de petites montées et descentes. Le parcours traverse plusieurs fois des forêts ombragées très enneigées mais passe aussi près de mayens ensoleillés, d’où la vue est belle. Le sentier de randonnée hivernale tracé mécaniquement est aménagé sur de petites routes ou sur de larges chemins forestiers et alpins, parallèlement à une piste de ski de fond.
Dans la nature sauvage du Haut-Valais N° 1808
Giw — Simplon Hospiz • VS

Dans la nature sauvage du Haut-Valais

L’idée de cette balade est de relier à la force du mollet deux célèbres endroits. Au départ, il y a le petit village typique de Visperterminen, célèbre pour la production de son vin blanc, le fameux Heida, également parfois dénommé Païen. Et à l’arrivée, au Col du Simplon, on se retrouve sur un lieu de passage historique entre la Suisse et l’Italie, qui était déjà utilisé à l’âge de la pierre (soit il y a plus de 4000 ans). Afin de démarrer tout en douceur, c’est d’abord un petit télésiège qui nous emmène à Giw, point de départ de la randonnée. Un café sur la terrasse du restaurant, un regard sur les montagnes avoisinantes, notamment le Weisshorn, et c’est parti ! Après trois quarts d’heure de montée, sur un chemin facile, nous voilà au Col du Gibidum. En faisant un (tout petit) détour sur la gauche, on va découvrir le ravissant lac qui porte le même nom que le col. Puis on attaque la descente dans une vallée : le Nanztal. Les arbres qui s’étaient fait rares au Col du Gibidum sont à nouveaux nombreux. Au fond de cette vallée, dans la verdure, coule une rivière : la Gamsa, dont les eaux proviennent de la fonte du glacier de Gamsa et rejoignent le Rhône dans le village de Gamsen. On traverse la rivière par un pont et on monte gentiment en direction du Col de Bistinen, avec ses 2418 mètres le plus haut point du parcours. La beauté des mélèzes et des rhododendrons nous fait oublier la fatigue. Le sentier se fait plus étroit et moins régulier. Le décor devient minéral. Enfin, un fois le col franchi, la descente nous mène en direction du Simplon. Rapidement, nous apercevons le petit plateau sur lequel se trouve l’hospice qui marquera la fin de cette balade.
Nature sauvage au sud de Saas-Almagell N° 1815
Heidbodme — Mattmark • VS

Nature sauvage au sud de Saas-Almagell

On pourrait simplement rester au restaurant de montagne Heidbodme. La vue sur le panorama alpin de la vallée de Saas est si belle, la terrasse si confortable et le calme qui règne au-dessus du Furggtälli si relaxant. Mais la longue randonnée qui nous attend nous empêche de trop nous attarder. Le chemin de randonnée de montagne grimpe et pénètre dans l’austère Furggtälli. Des cordes ont été installées aux endroits particulièrement exposés. Plus on s’enfonce dans la vallée, plus l’environnement devient rocailleux. Au col d’Antrona, on passe sur de grandes plaques de roche. Le chemin s’envole le long de la frontière italo-suisse avant de mener au col de Jazzilücke en faisant un crochet par l’Italie et en tournant autour du Jazzihorn. L’itinéraire traverse une paroi rocheuse raide et exposée, qui est certes bien équipée de cordes, mais qui nécessite absolument de ne pas souffrir du vertige et d’avoir le pied sûr. Avec un peu de chance, on apercevra un aigle tournoyer. La vue plonge sur le Lago di Cingino. Le mur de barrage en moellons est l’endroit parfait pour apercevoir des bouquetins, qui viennent y lécher le sel. Derrière le Jazzilücke, on découvre la vallée de l’Ofental, un nouveau monde avec des montagnes et des glaciers impressionnants. Le chemin parcourt des versants caillouteux, puis de magnifiques vallées où coulent des rivières mugissantes, avant d’aboutir au lac de Mattmark. Une partie du glacier de l’Allalin s’est détachée lors de la construction du barrage en 1965. Quelque 500 000 m3 de glace se sont déversés sur les cabanes des ouvriers et 88 personnes, majoritairement des travailleurs italiens, ont perdu la vie. C’est le seul lac de retenue en Suisse qui a coûté la vie à autant de personnes.
Vue plongeante dans la vallée de Saas N° 1911
Staldenried — Stalden VS • VS

Vue plongeante dans la vallée de Saas

Von der Station der Gondelbahn in Staldenried führt die Route auf der Strasse zur Kurve bei Pt. 1104 hinunter und auf einem schmalen Pfad weiter hangabwärts. Der Weg mit eindrücklichem Tiefblick hinunter zur schäumenden Saaser Vispa verläuft nun stellenweise einer früheren Suone entlang und erfordert Trittsicherheit und Schwindelfreiheit. Später geht es über Geröllstufen hinunter zu einer alten Steinbogenbrücke über die Saaser Vispa und hinauf zum Weiler Raftgarten. Von hier bis Resti folgt der neue, fussgängerfreundlich eingerichtete Abschnitt, der eine letzte Weglücke schliesst, entlang des historischen Verkehrswegs zwischen Stalden und Macugnaga. Diese alte Handelsroute führte über den Monte Moropass auf die Südseite des Alpenhauptkamms. Ein Teil des Wanderwegs verläuft diesem geschichtsträchtigen Weg entlang, und der andere Abschnitt wurde gut gesichert in den Hang unterhalb der Kantonsstrasse verlegt. So ist es nicht mehr nötig, die Strasse zu überqueren. Auf der gegenüberliegenden Talseite ist zwischen den Birken der bereits zurückgelegte Weg erkennbar. Nach dem Überqueren der Matter Vispa und einem kleinen Gegenanstieg ist der Bahnhof Stalden erreicht.
Le plus haut bisse de Nendaz N° 1807
Combatzeline — Siviez (Super-Nendaz) • VS

Le plus haut bisse de Nendaz

Dans la commune de Nendaz se trouvent huit bisses, ces canaux d’irrigation historiques valaisans, qui sont tous longés de sentiers de randonnée. Le plus haut d’entre eux est le bisse de Chervé, près de Siviez (Super-Nendaz). Il n’est plus en activité, mais l’itinéraire qui le suit est une magnifique randonnée d’altitude entre Combatzeline et le lac de Cleuson aux eaux turquoise. Pour atteindre Combatzeline, il faut emprunter le télésiège «Novelli». Après une pause-café au restaurant Combatzeline, avec vue sur la vallée du Rhône, la randonnée commence. Elle suit le bisse au-dessus de la vallée. Le panorama sur les eaux turquoise et scintillantes du lac de Cleuson rend la randonnée plus aisée, alors que l’on tourne le dos à la belle vallée du Rhône. Toujours en hauteur, le chemin s’enfonce dans la vallée et les impressionnantes montagnes valaisannes se rapprochent. Au bout du bisse de Chervé, la descente vers le lac de barrage commence. Avec un peu de chance, on peut apercevoir des vaches d’Hérens, noires et imposantes, typiques du Valais. Une fois arrivé à la rive, on la suit jusqu’au barrage. En chemin, il est possible de s’octroyer une pause et de se rafraîchir les pieds dans l’eau froide. On traverse ensuite le mur du barrage avant de tourner à droite pour emprunter un petit chemin escarpé qui descend en zigzag. On se croirait alors dans un autre monde: le chemin traverse des fourrés de plantes indigènes ressemblant à une jungle. Le paysage change le long du chemin du retour et les fourrés sont remplacés par des marais. Fatigués, les randonneurs rejoignent bientôt le point de départ, Siviez, où ils peuvent trinquer à une randonnée réussie sur une terrasse.
L’Illgraben vu d’en haut N° 1894
Chandolin, poste • VS

L’Illgraben vu d’en haut

Les laves torrentielles sont plutôt rares, hormis dans le fossé d’Illgraben, dont le cratère est bien visible depuis la vallée du Rhône. On y observe des laves torrentielles deux à trois fois par an, lors de fortes intempéries. La cornieule friable et facilement érodable de la face nord du fossé se mélange au quartzite qui se trouve sous le sommet de l’Illhorn. La cornieule épaissit l’alluvion dans laquelle se mêlent de gros blocs de quartzite. Comme les laves torrentielles sont fréquentes, l’Illgraben se prête bien à la recherche. Depuis le bord du fossé, la vue est imposante. On y accède facilement par la route de montagne. Ou on prévoit une journée pour mériter le point de vue lors d’un itinéraire difficile, mais souvent ombragé, comme le propose cette randonnée. Depuis Chandolin, on descend d’abord vers l’église et en direction de Soussillon, sur des versants escarpés couverts d’éboulis et le long de parois rocheuses. La vue survole sans cesse la vallée du Rhône. En direction de Ponchet, le chemin reprend de l’altitude. On se retrouve seul dans une forêt aux effluves d’épicéa et d’arole, où l’on sent la force de la nature à fleur de peau. A Ponchèt, un tronçon moins éprouvant longe le bisse. A son point le plus à l’est, avant qu’il ne s’enfouisse dans la forêt, on peut jeter un premier regard sur l’Illgraben, en face, en se couchant sur le ventre. On suit ensuite plus ou moins le bord du cratère. Un tronçon bien pentu et un peu exposé mène à 2049 mètres d’altitude, avant que le chemin ne s’éloigne du fossé et s’enfonce dans un paysage féérique à l’orée de la forêt. A l’horizon se dessinent les sommets enneigés et le glacier surplombant Zinal. On descend jusqu’à la cabane Illhorn puis à Chandolin en suivant le téléski. Les laves torrentielles sont plutôt rares, hormis dans le fossé d’Illgraben, dont le cratère est bien visible depuis la vallée du Rhône. On y observe des laves torrentielles deux à trois fois par an, lors de fortes intempéries. La cornieule friable et facilement érodable de la face nord du fossé se mélange au quartzite qui se trouve sous le sommet de l’Illhorn. La cornieule épaissit l’alluvion dans laquelle se mêlent de gros blocs de quartzite. Comme les laves torrentielles sont fréquentes, l’Illgraben se prête bien à la recherche. Depuis le bord du fossé, la vue est imposante. On y accède facilement par la route de montagne. Ou on prévoit une journée pour mériter le point de vue lors d’un itinéraire difficile, mais souvent ombragé, comme le propose cette randonnée. Depuis Chandolin, on descend d’abord vers l’église et en direction de Soussillon, sur des versants escarpés couverts d’éboulis et le long de parois rocheuses. La vue survole sans cesse la vallée du Rhône. En direction de Ponchet, le chemin reprend de l’altitude. On se retrouve seul dans une forêt aux effluves d’épicéa et d’arole, où l’on sent la force de la nature à fleur de peau. A Ponchèt, un tronçon moins éprouvant longe le bisse. A son point le plus à l’est, avant qu’il ne s’enfouisse dans la forêt, on peut jeter un premier regard sur l’Illgraben, en face, en se couchant sur le ventre. On suit ensuite plus ou moins le bord du cratère. Un tronçon bien pentu et un peu exposé mène à 2049 mètres d’altitude, avant que le chemin ne s’éloigne du fossé et s’enfonce dans un paysage féérique à l’orée de la forêt. A l’horizon se dessinent les sommets enneigés et le glacier surplombant Zinal. On descend jusqu’à la cabane Illhorn puis à Chandolin en suivant le téléski.
Les environs champêtres de Grimentz N° 1896
Grimentz, pl. du Mélèze • VS

Les environs champêtres de Grimentz

Vieux d’au moins un demi-millénaire, le bisse de St-Jean est tombé à l’abandon vers la fin des années 1950. Après deux ans de travaux de réhabilitation et une belle remise en eau effectuée dans le respect des techniques anciennes, il a trouvé une seconde vie en 2012. Pour le plus grand plaisir des promeneurs! Celui qu’on appelle aussi le «Grand Bisse» se rejoint en contrebas du village de Grimentz, après avoir traversé par deux fois la Gougra, le torrent qui alimente le lac artificiel de Moiry. De là, le canal d’irrigation historique suit son tracé d’origine jusqu’au village de St-Jean, serpentant tour à tour dans les forêts de mélèzes ou des environnements plus champêtres. Quelques dégagements bienvenus permettent de jolis coups d’œil sur la vallée et plusieurs des hauts sommets de la couronne impériale de Zinal. Creusé en pleine terre sur la plus grande partie de son parcours, qui se voit ponctué de robustes répartiteurs en bois, le bisse remplit encore çà et là sa fonction originelle: sur les hauts de Mayoux, quelques lopins de terre profitent en effet directement de l’eau du canal. Ce dernier termine sa course à proximité de la ravissante cascade de la Puchotaz. D’ici, on revient vers la dernière bifurcation pour quitter le bisse et remonter par un sentier forestier vers St-Jean d’en Haut. Entre St-Jean et Grimentz, un parcours didactique et interactif sur le thème des animaux ne manquera pas de titiller la curiosité de toute la famille.
Au-dessus de Saas-Fee N° 1886
Felskinn — Mattmark • VS

Au-dessus de Saas-Fee

Cette randonnée au-dessus de Saas-Fee est idéale pour en apprendre plus sur le glacier et son recul. Les crevasses et tables glaciaires des glaciers de l’Hohlaub et de l’Allalin peuvent être admirées sans grand danger. Des roches polies recouvertes de ciment glaciaire sont visibles là où la glace s’est retirée. On peut suivre de façon saisissante comment les blocs de pierre du glacier ont été charriés dans la vallée. L’eau de fonte jaillit sous la glace et s’accumule en lacs glaciaires, où de premières plantes font vite leur apparition. Avec de la chance, le randonneur verra même des puces des glaciers qui survivent dans cet environnement inhospitalier. Mais attention, bien que le chemin ne soit pas très ardu, il se trouve à 3000 m d’altitude et les changements de météo peuvent être brusques, rendant l’orientation difficile. La randonnée commence à la station de télécabine de Felskinn et, sur des restes de névés et de glace, conduit jusqu’au col d’Egginerjoch, d’où l’on aperçoit la cabane Britannia. Du fait du dégel du permafrost, le chemin direct jusqu’à la cabane est délaissé au profit d’un autre, balisé blanc-bleu-blanc, formant un grand arc à l’abri des chutes de pierres. Depuis cette cabane centenaire, le Glacier Trail, récemment ajouté au réseau des chemins de randonnée pédestre, descend vers le glacier de l’Hohlaub et, en suivant les piquets, le franchit. Après une crête de moraine, le marcheur atteint le glacier de l’Allalin, puis le traverse. Une fois le sommet du Schwarzbergchopf atteint, le chemin descend jusqu’au lac de Mattmark, contenu par le plus grand barrage de terre d’Europe.
Au-dessus de la vallée de Viège N° 1617
Visperterminen, Busterminal • VS

Au-dessus de la vallée de Viège

Le départ et l’arrivée de cette randonnée en raquettes se situent à Visperterminen, un village de montagne à l’entrée de la vallée de Viège, appelé «Tärbinu» en haut-valaisan. On en connaît le vin blanc Heida, dont le raisin provient de l’un des plus hauts vignobles d’Europe. La piste de raquettes commence à l’arrêt de bus Visperterminen (Talstation) et traverse le haut du village. Puis, on bifurque au niveau du premier virage, pour arriver sur un petit chemin en direction de la forêt. De là, on prend la première bifurcation à droite. Sur la gauche, deux autres chemins rejoignent l’itinéraire. On traverse en toute sécurité un pont massif au-dessus de la tumultueuse rivière de montagne Riedbach. Après un bref passage sur la route, le chemin retourne dans la forêt Lowinuwald et se poursuit le long d’une petite rivière. Attention: ce tronçon peut être très pentu selon les conditions d’enneigement. Il est recommandé aux randonneuses et randonneurs qui n’ont pas le pied sûr de prendre à gauche juste après le pont au-dessus de la Riedbach, en direction d’Oberi Bodma, puis de Hüoterhüsi. Pour les autres, il s’agit de se tenir bien à gauche, jusqu’au prochain chemin situé à proximité de la clairière Hüoterhüsi. Ce nom provient de l’époque où les bisses étaient encore en fonctionnement. C’est de là que le garde du bisse assurait l’entretien des conduites d’eau. L’itinéraire retourne ensuite en direction de Bodma. Peu après avoir quitté la forêt, il continue en direction d’Undri Bodma au croisement, puis traverse par deux fois la rivière Bodweri-Niwa. Ici, la randonneuse ou le randonneur peut profiter de la vue qui se déploie par intermittence sur les montagnes valaisannes impressionnantes et leurs sommets culminant à plus de 4000 m. On peut même y apercevoir le Cervin. Au niveau d’une petite percée sur la route droite, on coupe tout à gauche, afin de parvenir à Riedhof à travers champs. La dernière partie de la randonnée se déroule sur une route goudronnée qui retourne à l’arrêt de bus de Visperterminen.
Randonnée hivernale au pied des Muverans N° 1864
Morthey, centre • VS

Randonnée hivernale au pied des Muverans

Cette randonnée hivernale alterne entre des parties en forêt et des passages en zone bâtie, en passant par de beaux points de vue sur la vallée du Rhône. Elle se déroule sur le réseau d’itinéraires de randonnée hivernale, modeste mais intéressant, de la station de ski d’Ovronnaz. Il est possible de combiner différents tronçons dans cette randonnée facile autour de la localité de vacances bas-valaisanne. Attention: le balisage est jaune sur le territoire étendu de l’agglomération, ce n’est qu’après l’avoir quitté qu’il devient rose. Depuis la localité de Morthey, située un peu plus bas, on suit le trottoir de la route des Bains, puis on prend le premier virage et s’engage sur le chemin Bellevue, qui mène rapidement à l’orée de la forêt. Le chemin monte un peu, parfois un peu plus, jusqu’au village voisin de Mayens-de-Chamoson, avant de traverser la forêt jusqu’à Patiers. Au-dessus du hameau, il y a une piste de ski de fond et, en parallèle, le chemin de randonnée hivernale. Il n’y a quasiment aucun dénivelé jusqu’à Lui Teise, en passant par le parking et le centre de ski de fond de Tourbillon. La randonnée se déroule alors surtout dans la forêt, mais les nombreuses clairières et éclaircies entre les arbres offrent de beaux points de vue sur la vallée du Rhône et les sommets du Bas-Valais culminant à 3000 jusqu'à 4000 mètres. On retiendra tout particulièrement la paroi rocheuse de l’Ardève, qui se dresse, presque verticalement, sur plusieurs centaines de mètres. Au hameau Lui Teise, on emprunte la route qui mène jusqu’à la station inférieure du télésiège, on continue vers l’aval puis on bifurque dans les gorges de la rivière de montagne Salentse. Le chemin qui descend en suivant le cours d’eau est particulièrement beau. On traverse la rivière à deux reprises. Après le second pont, on retourne au centre de Morthey.
Le long de l’eau à Grächen N° 1846
Gasenried, Dorfplatz — Grächen, Post • VS

Le long de l’eau à Grächen

La paroi de glace du Riedgletscher n’est pas immense, mais impressionnante. Il ne s’agit en fait que d’une petite partie du glacier, d’un morceau qui, un jour, s’est probablement détaché du haut du glacier. Dans cette vallée alpine, on devine facilement sa taille d’origine. Sur les bords, d’énormes monticules de déblais s’étendent vers l’aval. Entre eux, la glace creusa autrefois une large vallée en forme de cuvette. Les enfants doivent se familiariser avec ce tableau impressionnant. Depuis Gasenried, il faut d’abord franchir un dénivelé raide d’un peu plus de 300 mètres dans une forêt enchantée, clairsemée et parsemée de rochers, idéale pour inventer des histoires. Une fois en haut, un petit pont traverse le ruisseau. On suit plus ou moins le cours d’eau jusqu’au bout de la vallée et sa porte glaciaire, avant de faire le chemin inverse. Sur la marge proglaciaire, on peut passer des heures à griller des saucisses et à jouer au bord du ruisseau. Ensuite, on descend vers le bisse d’Eggeri, l’ancienne conduite d’eau la plus élevée de Grächen, le lieu idéal pour faire voguer sur l’eau des petits bateaux en écorce. On prévoira de passer assez de temps à cet endroit. La famille longe l’Eggeri sur une pente légère. Après le Ritigrabe, un sentier bifurque pour descendre au bisse de Chilcheri, que l’on suit jusqu’à Grächen. A l’entrée du village, on rejoint enfin le terrain de jeux Robinson. Il est assez difficile de se rendre à Gasenried, car les bus n’y circulent que tôt le matin ou en fin d’après-midi. Ceux qui, pour cette raison, souhaitent effectuer la randonnée dans le sens opposé doivent songer au fait que sur les bisses, les petits bateaux ne voguent que vers l’aval, ce qui interrompt le cours de la balade.