• Forêt de bouleaux dans la zone alluviale près de La Golisse. Photos: Fredy Joss

    Forêt de bouleaux dans la zone alluviale près de La Golisse. Photos: Fredy Joss.

  • Le Pont s’étend sur une mince bande de terre entre le lac et les pentes du Jura.

    Le Pont s’étend sur une mince bande de terre entre le lac et les pentes du Jura..

  • Le Pont et sa sculpture de Pégase qui se dresse dans le lac.

    Le Pont et sa sculpture de Pégase qui se dresse dans le lac..

  • Des couleurs chatoyantes habillent les rives du lac à la fin de l’automne.

    Des couleurs chatoyantes habillent les rives du lac à la fin de l’automne..

  • Le chemin bucolique qui longe la rive ensoleillée du lac de Joux.

    Le chemin bucolique qui longe la rive ensoleillée du lac de Joux..

  • Des bancs de gravier où les enfants peuvent jouer et les adultes se reposer.

    Des bancs de gravier où les enfants peuvent jouer et les adultes se reposer..

  • Vue sur le lac de Joux jusqu’à la Dent de Vaulion, tout au bout du lac.

    Vue sur le lac de Joux jusqu’à la Dent de Vaulion, tout au bout du lac..

    Solliat-Golisse — Le Pont • VD

    Sur les rives du lac de Joux

    L’automne est déjà bien avancé. Le brouillard fait que l’on resterait bien dans les plumes toute la journée. Mais il existe des alternatives: sortir du lit, sauter dans un train et partir respirer l’air frais. Par exemple à la vallée de Joux, sur ces hauteurs du Jura un peu isolées du reste du monde, au-dessus du stratus. Le côté nord de la vallée de Joux est délimité par le mont Risoux et la forêt du même nom, le Grand Risoux. C’est la plus grande surface boisée de Suisse. Elle se prolonge encore sur plusieurs kilomètres en France. «Joux» signifierait d’ailleurs, en ancien français, la forêt. La randonnée commence à la gare de Solliat-Golisse. Il vaut la peine de débuter par un petit tour dans la réserve ornithologique de la Golisse. On peut suivre le panneau indicateur menant à la «Tête du Lac». Traversant une forêt alluviale et des roselières, on accède à une plate-forme d’observation qui réserve une vue charmante sur la rive semée de roseaux et le lac, qui s’étire tout en longueur. On ressort de la réserve par le même chemin, puis l’on prend la direction de la localité du Pont. La petite route qui longe le lac à la hauteur du Rocheray cède bientôt la place à un sentier qui chemine tout au bord de l’eau. Le sombre miroir du lac est ceint par la forêt et ses couleurs chatoyantes. À mi-chemin environ, le chemin escalade en zigzag la berge pentue jusqu’à la crête boisée nommée Le Revers. À plusieurs reprises, les randonneurs jouissent d’une vue imprenable sur le lac de Joux et plus tard aussi sur celui des Brenets, situé un peu plus bas. Bientôt, le chemin redescend en direction du Pont. Dans le lac se dresse la sculpture massive d’un Pégase en béton, le symbole du Pont. Le quai ensoleillé invite à passer quelque temps encore sur cette rive tranquille.

    Information

    On accède «Solliat-Golisse» et Le Pont en train depuis Lausanne ou Yverdon-les-Bains, avec changement à Le Day ou, selon la connexion, à Cossonay-Penthalaz.

    Hôtel & Restaurant Bellevue le Rocheray,
    021 845 57 20, www.rocheray.ch

    Randonnée n° 1367

    Publié sur 2017 ‒ Présenté par Suisse Rando

    Fredy Joss

    Parcours de la randonnée

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    Solliat-Golisse
    0:00
    0:00
    Le Rocheray
    0:25
    0:25
    Les Esserts de Rive Haut
    0:40
    0:15
    Le Revers
    1:30
    0:50
    Le Pont
    2:30
    1:00

    Propositions de randonnées

    Sur les rives du lac de Joux N° 1538
    Vers chez Grosjean — Le Rocheray • VD

    Sur les rives du lac de Joux

    On comprend, en voyant le paysage calme et inspirant de la vallée de Joux et son lac, que l’horlogerie ait trouvé un terreau fertile pour se développer. Avec les paysans-horlogers d’abord, puis avec les ateliers et les fabriques. Convenant bien aux familles, cette randonnée le long des rives du lac de Joux permet de sentir cette atmosphère. Elle débute à l’arrêt de bus «Vers-chez-Grosjean» en direction de l’ouest. Le chemin, qui passe sous le «Camping à la Ferme», est asphalté sur 1 kilomètre environ, mais la vue sur le lac est belle et l’on n’y prend pas garde. A la hauteur des Bioux, la buvette «Altitude 1004» invite à faire une pause. Après le Bas des Bioux, l’itinéraire quitte la rive pour entrer dans une zone marécageuse. On la traverse, les pieds au sec, en empruntant avec un plaisir certain des passerelles en bois. Le bout du lac atteint, il faut suivre sur une centaine de mètres, en direction du nord, la route qui mène au Sentier. On reprend très vite le sentier du lac. Tout plat comme il l’a été jusqu’ici, il traverse des champs et une forêt avant de rejoindre à nouveau la rive du lac. L’asphalte est aussi de retour. La vue porte désormais sur la rive sud du lac ou, à l’est, sur la Dent de Vaulion. Les aires de pique-nique ne manquent pas. Au Rocheray, terme de la balade, une route en pente mène à la station de train de la ligne Le Brassus–Vallorbe.
    S’enfoncer dans la forêt du Risoux N° 1537
    Le Brassus — Le Sentier • VD

    S’enfoncer dans la forêt du Risoux

    La forêt du Risoux est immense: elle s’étend sur toute la longueur de la vallée de Joux, à la frontière avec la France. Comme il est facile de s’y perdre, il est vivement conseillé de ne pas quitter les chemins balisés et d’emporter une carte. Tous les lieux de la forêt se ressemblent. Même des garde-forestiers locaux avouent s’y être déjà perdus. La forêt donne vite l’impression aux marcheurs de se trouver au milieu de nulle part. Le lieu est plein de charme, car on sait que rien ne peut arriver. Tel n’était pas le cas pendant la Seconde Guerre mondiale pour les espions et les Juifs. Les premiers utilisaient la forêt pour transmettre leurs informations à leurs services secrets, tandis que les seconds fuyaient la France occupée par les Allemands, aidés par des Suisses et des Français courageux. En se promenant ici, les randonneurs peuvent bien imaginer ce que ces fugitifs devaient ressentir, de nuit, toujours sur le qui-vive, craignant d’être découverts. Impossible de faire l’impasse sur le béton au début et à la fin de la randonnée mais la vue sur la vallée de Joux, les vaches qui paissent et les champs fleuris détournent l’attention. L’itinéraire traverse d’abord la forêt sur des chemins forestiers, puis sur des sentiers plus étroits à partir du refuge «Rendez-vous des Sages». C’est ici que passeurs français et suisses se rencontraient pour s’échanger les fugitifs. Ces refuges, qui sont en fait de petites cabanes, sont nombreux dans la forêt. Ils comportent souvent un foyer à l’extérieur et un fourneau à bois à l’intérieur. Des lieux parfaits pour griller une saucisse, mais il est interdit d’y passer la nuit. Pour accèder le Chalet de la Jaique à La Gèque, il faut quitter brièvement la Suisse. Le chemin descend ensuite en direction du Sentier.
    Entre Le Pont et Vallorbe N° 1161
    Le Pont — Vallorbe • VD

    Entre Le Pont et Vallorbe

    Le cours de l’Orbe est assez mystérieux. La rivière prend sa source en France, alimente les deux lacs de la vallée de Joux, puis disparaît dans les profondeurs du sol, sans laisser de trace, pour resurgir plusieurs kilomètres plus loin, au pied d’une imposante paroi rocheuse. Il faut 24 heures au cours d’eau pour parcourir son trajet souterrain entre le lac Brenet et Vallorbe, alors que les randonneurs l’effectuent en dix fois moins de temps, sans se hâter. La randonnée débute au Pont, à l’extrémité septentrionale du lac de Joux, et longe d’abord le lac Brenet. Au niveau de la Cave à la Metsire, on traverse la route cantonale pour poursuivre sur un chemin forestier qui s’élève en pente douce vers le col du Mont d’Orzeires avant de rejoindre le sommet de l’autre côté. C’est là, dans une très vaste clairière, que s’est installé le Juraparc: bisons, ours et loups s’y ébattent dans plusieurs enclos. Le chemin redescend à nouveau dans la forêt et devient un peu plus raide. Il est situé à une bonne distance de la route, sauf sur 200 mètres: là, le terrain est tellement escarpé que les marcheurs doivent suivre le bord de la route balisée en conséquence. Juste après, le sentier en lacets très abrupts aboutit à la grotte aux Fées. Si l’on est muni d’une lampe de poche, on peut s’improviser spéléologue et aller découvrir la première partie de la grotte. L’entrée de la grotte de l’Orbe est située un peu plus bas. La variété de ses stalactites et de ses stalagmites mais aussi ses cours d’eau souterrains lui ont valu la réputation d’être l’une des plus belles de Suisse. Un circuit sécurisé et illuminé permet de l’admirer, les pieds au sec. Un charmant sentier riverain longe la rive droite de l’Orbe en direction de Vallorbe, traverse la région de l’étang du Grand Morcel et remonte jusqu’à la gare de Vallorbe.
    Dans les allées de Zurich N° 0876
    Zürich Leimbach Station — Zürich HB • ZH

    Dans les allées de Zurich

    «Il pleut deux fois sous les arbres», dit le pasteur et écrivain bernois Kurt Marti dans un poème sans titre. Randonner sous les arbres lorsqu’il pleut? Une idée pas très séduisante de prime abord. Mais, tout bien considéré, pourquoi ne pas tenter l’expérience? Les arbres offrent une protection de dernière minute en cas de bruine ou de vent. Et, surtout, ils mettent une note de couleur lorsque la grisaille nous prive de soleil et de ciel bleu. Randonner dans les allées de Zurich en passant par les terrains de sport et les places de jeux, les parcs ou les cimetières conduit de Zurich Leimbach sur les rives de la Sihl, devant le Höckler et la praire communale, jusqu’au quartier Enge et son Museum Rietberg, son parc Rietbergpark et sa collection de plantes succulentes. On suit la rive gauche du lac de Zurich en passant par l’Arboretum, la Bürkliplatz, puis, enfin, la place Lindenhof et le centre historique de la ville. A ce stade, on a déjà parcouru près de 600 ans d’histoire de la ville. Toutes les générations ont aménagé l’espace public selon l’esprit de l’époque et y ont planté des arbres. Chaque kilomètre vous amènera un peu plus loin dans le passé, en commençant par l’époque contemporaine et l’attention toute particulière que l’on donne à la biodiversité ainsi qu’à la protection et à la promotion des espèces locales. On parcourt ensuite le XIXe siècle et on découvre son intérêt pour le vaste monde et les espèces exotiques. A cette époque, on disposait une collection de végétaux issus des cinq continents dans les parcs de la ville. La randonnée se termine au Moyen Age dans la vieille ville de Zurich et ses tilleuls plantés non pas pour des raisons ornementales mais symboliques. En effet, c’est sous les tilleuls que se déroulait la vie publique en ce temps-là, et même souvent aujourd’hui encore!

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    251T La Sarraz

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    Vaud Jura Randonnée Été faible

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