Randonner en été

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Dans la forêt du Jorat N° 1974
Lausanne, Signal — Cugy VD, Le Moulin • VD

Dans la forêt du Jorat

Au-dessus de Lausanne, la ville se fond dans la nature. La forêt de Sauvabelin est un lieu populaire pour les loisirs de proximité. On vient y respirer le grand air. Qui gravira en premier la tour en bois de 35 mètres? Au bord du petit lac, les enfants nourrissent les canards et cavalent sur la place de jeux. Sur l’autoroute, la circulation est incessante. Le chemin prend ici à gauche et suit la rivière le Flon en direction de la ville. Les contours des immeubles se devinent entre la cime des arbres, jusqu’à disparaître complètement. On grimpe alors en douceur jusqu’au plateau du Jorat, la plus grande zone boisée d’un seul tenant du Plateau. A la fois poumon vert et réserve d’eau potable du canton de Vaud, l’endroit abrite de nombreux trésors naturels. L’auberge de campagne Chalet-des-Enfants leur fait honneur en misant sur des produits de la région et d’autres qui poussent directement devant sa porte. Le restaurant, où Coco Chanel aurait dîné, se trouve dans une clairière au nord de Fontaine des Meules. Il faut compter deux heures pour y arriver. Les adeptes de pique-nique devraient absolument jeter un œil au magasin de la ferme.
Une fois revigoré, on redescend à travers la forêt en direction de Montheron. Après avoir dépassé l’abbaye locale, l’itinéraire suit le «Sentier du Talent»: à l’endroit où la rue principale prend à gauche au-dessus de la rivière et le chemin de randonnée balisé va à droite en direction de Bottens, on continue sur la petite rue droit devant. Au bout d’un moment, un petit sentier part sur la gauche. Il convient alors de rester autant que possible sur les berges de la rivière, puis de tourner à gauche sur la rue principale pour arriver à l’arrêt de bus.

Dans le décor minéral des Gastlosen N° 1973
Jaun, Dorf — Jaunpass, Restaurant • FR

Dans le décor minéral des Gastlosen

Deux jours: il n’en faut pas moins pour s’imprégner de la beauté minérale des Gastlosen. L’itinéraire démarre à l’arrêt de bus «Jaun, Dorf». Après avoir traversé le ruisseau Jaunbach, les randonneurs attaquent les 300 premiers mètres de montée, qui se déroulent dans la forêt. Ils sont récompensés pour leurs efforts, puisque la vue se dégage par la suite, permettant de savourer un décor purement préalpin. Au-dessus des alpages Gross Rüggli et Roter Sattel, ils atteignent déjà le Brendelspitz, qu’ils contournent avant de redescendre sur le Chalet du Soldat. Depuis là, si on lève les yeux, on aperçoit les grimpeurs suspendus au bout de leur corde, s’élevant dans les imposantes falaises de calcaire. Depuis des dizaines d’années, les Gastlosen constituent un site d’escalade de renom.
C’est reparti pour une descente jusqu’à l’alpage de Stierenritz, avant de remonter – à pic – sur le col Wolfs Ort, point culminant du jour. On passe alors de l’autre côté de la chaîne montagneuse, où la cabane CAS Grubenberghütte attend en contrebas. Le lendemain, l’itinéraire décrit une large boucle en direction de Bire, en passant à proximité des alpages Hinderi Schneit, Mittleri Schneit et Vorderi Schneit. Arrivés à l’alpage Bire, les randonneurs seront bien inspirés de prendre une collation: la montée vers le sommet du Hundsrügg, qui culmine à 2047 mètres, les attend. Là-haut, le regard porte jusqu’au Mont Blanc. Une vue somptueuse qui se prolonge tout au long de la descente sur la crête vers la cabane Oberenegg, malheureusement fermée en plein été. Qu’à cela ne tienne, il ne reste plus qu’une grosse demi-heure à marcher jusqu’au col du Jaun et ses diverses possibilités de restauration.

Sur la rive du lac de la Gruyère N° 1972
Corbières, Pont de Corbières — Broc-Village • FR

Sur la rive du lac de la Gruyère

Il y a plus de 100 ans, entre Corbières et Broc, s’étendait une vaste zone alluviale avec des kilomètres de bancs de gravier, de collines de sable et d’anciens cours d’eau. La Sarine et la Jogne, deux torrents impétueux, s’y rencontraient. Ils inondaient la plaine alluviale à chaque crue et refaçonnaient sans cesse le paysage. Les constructions des deux barrages de Rossens en 1948 et de Lessoc en 1968 ont entraîné l’inondation permanente de la région et donné naissance au lac actuel. Hélas, les trois quarts de la zone alluviale ont aussi disparu. Seul subsiste le paysage alluvial de l’embouchure de la Sarine dans le lac de la Gruyère près de Broc, considéré comme digne de protection. On peut voir ici la plus grande forêt de saules blancs de Suisse.
Cette randonnée familiale se parcourt agréablement au printemps ou en été et ne manque pas de charme lorsqu’il pleut. Le chemin est facile à trouver. Si l’on s’engage au pont de Corbières en direction de Broc, on ne peut pratiquement plus se perdre. Le chemin longe généralement la rive. Le niveau d’eau régulé artificiellement est parfois séparé du chemin par une bande d’éboulis abrupte. Par endroits, la bande est plate et se prête au ricochet d’une pierre à la surface de l’eau. On est souvent dans la forêt, qui protège du soleil et de la pluie. Par endroits, lorsque le chemin est dégagé, on a une vue panoramique sur le Moléson, la Dent de Broc et le Gibloux. Attention à bien planifier l’arrêt du pique-nique. Les possibilités de grillades sont nombreuses mais seulement sur la première partie du trajet. A partir du Bois des Crêts, le feu est interdit pour protéger la zone alluviale. On trouve un restaurant aux Laviaux, où l’on peut aussi se baigner dans le lac.

Un paysage typiquement gruérien N° 1971
La Valsainte, Couvent — Charmey (Gruyère), village • FR

Un paysage typiquement gruérien

Les couvents furent souvent construits dans des endroits isolés et La Valsainte ne fait pas exception. Il devait du moins en être ainsi lorsque les moines s’y installèrent en 1295, fondèrent le monastère et aménagèrent des alpages dans la vallée du Javro. Avec le temps, la vallée est elle aussi devenue un paysage typiquement gruérien, avec des pâturages et des chalets d’alpage dotés d’une cheminée ouverte et d’un toit aux bardeaux gris brillant au soleil.
Depuis La Valsainte, cette randonnée emprunte d’abord la route jusqu’à la Pinte des Mossettes, un restaurant gastronomique. Peu après, le parcours quitte le béton. Il bifurque sur la gauche et monte vers l’alpage de l’Auta Chia d’Amont, un chemin que le bétail n’emprunte qu’au milieu de l’été. Tout en marchant, on peut repérer dans les collines au sud la jolie chapelle du Pré de l’Essert. De l’Auta Chia, on longe la crête vers l’ouest jusqu’à La Berra, bien visible de loin. Il s’agit du point culminant de la randonnée. La descente, qui permet de profiter d’une vue superbe sur les sommets de la Gruyère, vers le sud-ouest, passe par le gîte d’Allières. On emprunte ici le chemin de gauche pour descendre à La Valsainte, par Les Botteys. La boucle est ainsi bouclée. Mais la randonnée se poursuit vers Charmey, qui n’est plus dans la même vallée, mais dans celle de la Jogne. Il faut traverser le Javro à la hauteur de La Valsainte, suivre la route vers l’aval sur 200 mètres, puis emprunter à gauche l’étroit chemin qui mène directement à Charmey, face au Moléson, à la Dent de Broc et parfois déjà au soleil couchant.

Beignets au fromage soleurois N° 1956
Günsberg, Längmatt — Oberbalmberg, Kurhaus • SO

Beignets au fromage soleurois

Comme souvent, une mer de brouillard recouvre le Plateau. Au col du Balmberg, près de Soleure, la vue porte jusqu’aux Alpes lorsque la météo est clémente. Rien que pour ça, le voyage a valu la peine. A cela s’ajoutent les fameux beignets au fromage servis au Hofbergli et la randonnée pleine d’aventures sur les dents grises de la colline Chambenflüe.
La montée depuis l’arrêt de bus «Günsberg, Längmatt» jusqu’au Hofbergli dure une petite heure. Le chemin traverse des pâturages avant d’entrer dans la forêt, où il serpente et emprunte trois petits ponts. Depuis une clairière, les randonneurs peuvent déjà apercevoir les arêtes vives de la Chambenflüe. Un peu en dessous se trouve l’auberge. La plupart du temps, la terrasse est prise d’assaut. Le Hofbergli est particulièrement fréquenté le week-end. La spécialité de la maison est les «Chäsbergli», des beignets au fromage connus dans la région lémanique sous le nom de malakoffs. Les deux tenanciers, Gabi Fischer Deola et Andreas Deola, choisissent leurs produits avec soin et en indiquent la provenance sur la carte. Les savoureux gâteaux valent eux aussi le détour.
Pour digérer, les randonneurs continuent leur ascension vers le Chamben. Une fois en haut, le chemin prend à gauche sur l’arrête nord. Suit un tronçon raide à travers bois comportant des marches exposées, sécurisées par des chaînes. Ici, de bonnes chaussures sont requises et il vaut mieux ne pas avoir le vertige. Ensuite, le terrain redevient plus plat. En passant par Niederwiler Stierenberg, l’itinéraire descend vers la maison de cure de Balmberg et l’arrêt de bus.

 

Flâner au bord du lac de Constance N° 1955
Münsterlingen Spital — Konstanz • TG

Flâner au bord du lac de Constance

La rive du lac de Constance est un immense parc d’attractions. Sur l’eau, les amateurs de baignade, de surf et de voile se régalent; sur la plage, ils jouent au football et au volley-ball. Il y a des musées, des parcs citadins et des sentiers didactiques qui mènent à travers la végétation des zones d’alluvionnement. Enfin, la grande roue se dresse sur le port de Constance. Quiconque souhaite prolonger la randonnée peut se rendre à la cathédrale de Constance, traversant la vieille ville et découvrant une tout autre culture. Une ligne invisible marque la frontière entre la Suisse et l’Allemagne.
Même lorsque le lac de Constance a gelé en 1963, le froid glacial n’a pas freiné les fans d’activités de loisirs. Bien au contraire. Ils ont simplement transféré leurs activités sur la glace, ont fait du cheval, de la luge, du patin à glace et ont même roulé en voiture sur le lac gelé. A l’époque, le buste de Saint-Jean l’Evangéliste a été porté sur le lac au cours d’un cortège festif. Alors qu’il avait migré du côté allemand lors de la procession de 1833, le buste a refait le chemin inverse en 1963, de Hagnau à Münsterlingen. Depuis, il attend patiemment dans l’église que le lac gèle à nouveau.
Une tradition qui a inspiré cette randonnée, qui ne traverse pas le lac mais le longe de Münsterlingen à Constance. Elle débute à la gare de «Münsterlingen, Spital» et suit le lac de près. Il est parfois possible de marcher directement au bord de l’eau. De temps à autre, des roseaux ou des maisons privatives séparent le chemin de l’eau. Mais il existe de nombreux parcs pour s’adonner à des activités de loisirs, chose que les Thurgoviens font systématiquement par beau temps. Les randonneurs aimant flâner trouveront leur compte dans cette excursion.

Belle Thurgovie rurale N° 1953
Amriswil — Bischofszell • TG

Belle Thurgovie rurale

Cette randonnée printanière entre Amriswil et Bischofszell traverse les paysages thurgoviens. Les champs et les vergers, les villages et les fermes contrastent avec les réserves naturelles, la Sitter et les étangs. On ne s’ennuie jamais sur le chemin panoramique de Thurgovie. On ne l’emprunte toutefois pas d’emblée. D’Amriswil, on se dirige vers le sud et le Hudelmoos, une magnifique zone humide où l’on voit de lumineux troncs de bouleaux, des roselières denses, des mares et des fleurs variées. Ce qui, à l’origine, était un lac, fut peu à peu envahi par les roseaux et se transforma en un marais et une tourbière. De nombreux sentiers traversent la réserve naturelle, où plusieurs places pour les grillades sont prévues.
Peu après le Hudelmoos, on tourne pour rejoindre le chemin panoramique de Thurgovie et poursuivre à travers vergers, champs et cultures. Peu avant le bac de la Sitter, au lieu-dit Gertau, on passe près de la chapelle de Degenau, l’une des plus anciennes de Suisse. On monte ensuite dans le bac, le seul du canton encore en fonction. Il date de l’époque des pèlerins et peut accueillir jusqu’à douze personnes, selon le niveau de l’eau (en semaine, sur réservation). Sur l’autre rive, le Hof Gertau, dont le restaurant rouvre au printemps 2022, attend les visiteurs. Voici déjà la longue chaîne des cinq étangs de Hauptwil. Créés artificiellement au XVe siècle pour la pisciculture, ils s’intègrent magnifiquement au paysage. Le dernier étang comporte même un établissement de bains. Il faut ensuite rejoindre Bischofszell en passant par le Bischofsberg.

De Weinfelden à Frauenfeld N° 1952
Weinfelden — Frauenfeld • TG

De Weinfelden à Frauenfeld

«Ô terre où serpente la Thur, où jaillissent de terre avec magnificence l’arbre fruitier et la vigne. Ô terre parsemée de prairies en fleurs, où le vent du soir fait joliment se pencher les épis de blé», dit l’hymne thurgovien. Les randonneurs apprécient que des paysans consciencieux prennent soin de ce superbe paysage. Mais le canton de Suisse orientale compte aussi des citadins efficaces qui, dans les petites villes de Frauenfeld, Kreuzlingen, Arbon, Amriswil, Weinfelden ou Romanshorn, assurent une belle qualité de vie.
Ce chemin de randonnée relie la ville et la campagne de manière presque idéale. De la gare de Weinfelden, il descend vers la Thur à travers la zone industrielle et suit la rivière jusqu’au village d’Amlikon et son pont. Il s’élève ensuite vers le joli hameau de Leutmerken et son église renommée, qui accueillait catholiques et protestants.
Comme dans l’hymne thurgovien, le chemin traverse des paysages fleuris, passe près du château de Griesenberg, où le bailli Gessler aurait résidé, et de la fromagerie Holzhof, la plus ancienne de Suisse à fabriquer du tilsit. En admirant les belles vues sur l’Hinterthurgau et le Toggenburg, on rejoint la tour du Stählibuck. Gravir ses 148 marches permet de porter le regard au-delà du charmant paysage vallonné jusqu’aux Alpes de Suisse centrale et aux Alpes bernoises.
D’ici, on voit déjà Frauenfeld, le chef-lieu du canton. Mais il reste quelques kilomètres à parcourir jusqu’à la gare de la plus grande ville de Thurgovie, qui compte plus de 25 000 habitants. Le chemin longe le Mühlitobelbach, un joli cours d’eau, presque jusqu’au centre. On quitte la campagne pour arriver en pleine ville.

Balade contemplative dans le Domleschg N° 1969
Tumegl/Tomils, Curschiglias — Fürstenau, Schloss • GR

Balade contemplative dans le Domleschg

Le Domleschg a toujours été incontournable pour quiconque souhaitait accéder à deux importants cols alpins, le Splügen et le San Bernardino. La région n’est donc pas devenue par hasard l’une des plus riches en châteaux forts. Cette randonnée facile est une étape du Burgenweg, avec une variante intéressante pour le premier tronçon. Elle emprunte surtout de larges chemins agricoles à travers champs. Les forteresses et châteaux longeant la route forment un magnifique décor. Précisons qu’aucune de ces propriétés privées n’est accessible au public.

A la sortie de Tomils, suivre l’indicateur vers Dusch et monter à la chapelle St. Maria Magdalena, d’où l’on voit toute la vallée. En contrebas de la chapelle, dans le hameau de Dusch, prendre le chemin pour Paspels, bordé de part et d’autre de murs de pierres sèches. A la ferme biologique Dusch, on ira visiter le magasin. C’est à Paspels que l’on rejoint le Burgenweg, direction le lac de Canova. L’été, une belle pelouse et un kiosque attendent les baigneurs. Un peu plus loin se dresse le château de Rietberg dont la cour, derrière les murs imposants, mérite un coup d’œil. A l’arrivée à Fürstenau, on prendra l’apéritif autour de la Casa Caminada, au cœur de la petite ville.

Floraison dans la vallée de Tourtemagne N° 1968
Turtmann, Bini • VS

Floraison dans la vallée de Tourtemagne

Il s’agit d’abord de passer par le centre de Tourtemagne, un village aux superbes maisons patriciennes. S’ensuit une montée raide sur des sentiers forestiers sinueux. Depuis des prairies lumineuses, la vue s’ouvre sur la vallée du Rhône et les sommets environnants. Bientôt apparaissent des touffes d’adonis d’un beau jaune doré, une espèce protégée qui, en Suisse, ne fleurit qu’ici et dans la région de Saxon, d’avril à mi-mai. Puis d’autres fleurs se dévoilent: primevères officinales, pensées et anémones hépatiques. Après le village d’Unterems, la descente en pente douce passe par des fourrés vert tendre et de jolies prairies jusqu’à Tuminen. Là, on verra peut-être des ânes se régalant d’herbe fraîche. A partir du point de rebroussement près du pont, on rejoint un sentier muletier historique dessiné pour la première fois sur des cartes en 1842 comme liaison entre la vallée du Rhône et celle de Tourtemagne. Le frais clapotis de la Turtmänna sur la droite et de la Chummuleitig sur la gauche escortent les marcheurs jusqu’à ce que le chemin rejoigne les coteaux viticoles au pied du Chrizhubil. Une place de pique-nique invite à la détente avant le reste de la descente, et l’apparition d’autres adonis.

Val Blenio: retour dans le passé N° 1967
Malvaglia, Rongie • TI

Val Blenio: retour dans le passé

La randonnée permet de découvrir un passé lointain. A l’ombre des châtaigniers, on traverse des villages en partie abandonnés et les ruines d’un château fort, parmi les plus grandes et les plus importantes du sud de la Suisse. Des maisons aux toits effondrés évoquent les temps anciens.

Depuis Rongie, le sentier franchit la rivière Brenno et serpente d’abord dans les vignes jusqu’à la bifurcation de Ganna Fuori. Les quelques centaines de mètres suivants se déroulent sur la route du village, le long de jardins. A Ludiano, le chemin monte et s’enfonce de plus en plus dans la forêt, à l’ombre des châtaigniers. Loin de l’agitation et du bruit, le chemin grimpe agréablement jusqu’au village en ruines de Selva Piana, où plus de 300 personnes vivaient encore en 1900. Ici, la vue s’ouvre sur le Val Blenio et les montagnes alentour. Un belvédère, une table et un banc invitent à une pause.

Après une dernière montée, voici déjà le point culminant de la randonnée à Navone. D’ici, on redescend dans la vallée par la forêt, sur un chemin d’aspect historique, une marche de pierre après l’autre. Le chemin passe au milieu des ruines du Castello di Serravalle, point fort de la randonnée.

Les trois châteaux du district de Dorneck N° 1966
Münchenstein, Dorf — Dornach-Arlesheim • BL

Les trois châteaux du district de Dorneck

La randonnée des trois châteaux débute à l’arrêt de tram «Münchenstein Dorf» par une montée raide jusqu’au village. Le chemin se dirige vers la forêt en passant près de belles villas. Au loin, le château de Reichenstein brille à travers une hêtraie. Un premier objectif pour les enfants! La crête longeant le château offre de beaux endroits où faire une pause. Sur le flanc (pas de chemin de randonnée officiel), on descend vers le vignoble puis, par la Schlossgasse, vers les ruines du château de Birseck, dont les cours intérieures se visitent en été. Une autre descente s’annonce passionnante: virages en épingles, chemins pierreux jusqu’aux grottes de l’Ermitage, un jardin paysager anglais doté de grands étangs où nagent des poissons. En suivant le pied du Holleberg, on monte jusqu’à la cour du château et son restaurant. D’ici, on voit les troisièmes ruines, celles de Dorneck. Les enfants seront ravis de grimper sur la tour, scruter le puits sombre ou se cacher derrière les nombreux murs. Les adultes, eux, regarderont au loin le bâtiment cyclopéen en béton du Goetheanum, siège et lieu de réunion de la Société anthroposophique, avant de le voir de plus près en se dirigeant vers Dornach.

Le lac en point de mire N° 1954
Häggenschwil-Winden — Arbon • TG

Le lac en point de mire

L’objectif de cette randonnée facile en Haute-Thurgovie est le lac de Constance. Dès le départ, la vue sur le lac est dégagée. Au cours de la randonnée longeant des prés et d’innombrables vergers, puis passant sur le bitume de temps à autre, le lac disparaît momentanément du champ de vision. Mais la marche se termine sur la rive de la «mer souabe»; tel est le nom donné au lac depuis le Moyen Age.
De nos jours, cette appellation est généralement utilisée pour plaisanter. Pourtant, ce lac imposant peut facilement être considéré comme un océan. Notamment car du côté suisse, la vue sur l’eau est parfaitement dégagée, alors que les lacs helvétiques sont souvent encerclés d’un panorama de montagnes.
Au départ du hameau de Winden, un chemin gravelé mène à Winderholz. Il traverse ensuite la forêt et longe des rangées de pommiers en direction d’Esserswil pour arriver à Roggwil. Dans la région, la culture de fruits à pépins est une tradition de longue date qui joue un rôle important d’un point de vue économique. Ces arbres offrent une vue magnifique durant toute la période de végétation, tant lorsqu’ils fleurissent au printemps que lorsque les fruits sont mûrs à l’automne. On atteint ensuite le château de Roggwil et la majestueuse construction à colombages de l’ancien restaurant Traube. Au croisement des chemins de randonnée sur la route principale, il faut prendre l’itinéraire en direction de Mörschwil. Peu avant la ferme Baumühle, on quitte le sentier et on bifurque sur le chemin vers Arbon. L’itinéraire traverse des quartiers résidentiels pour atteindre la gare et le lac. Cela vaut la peine de flâner jusqu’au port du château, puis d’emprunter les ruelles tortueuses de la vieille ville.

Dans la région de l’éboulement de Goldau N° 1963
Arth-Goldau • SZ

Dans la région de l’éboulement de Goldau

Le 2 septembre 1806, 30 à 40 millions de mètres cubes de roche se détachent du Rossberg et s’effondrent dans la vallée. Trois villages détruits, 457 victimes. Deux siècles plus tard, les traces de la catastrophe sont encore bien visibles: ligne de rupture au sommet du Gnipen, blocs de pierre et rochers sur la pente et éboulis en bas de la vallée, où se trouve aujourd’hui le parc naturel et animalier de Goldau.

L’itinéraire quitte la gare d’Arth-Goldau pour suivre le chemin de randonnée vers Härzigwald. Il traverse une zone urbaine et monte sur une pente de plus en plus raide. Ici et là, on voit depuis la forêt le Rigi et le lac de Zoug. Au printemps, le tapis de feuilles vertes et le parfum intense de l’ail des ours sont un enchantement pour la vue et l’odorat. Le point culminant est atteint à tout juste 1000 mètres d’altitude. On entre alors latéralement dans la zone de l’éboulement. Un panneau rappelle l’événement de 1806 et les victimes. Les amateurs de botanique peuvent faire ici une courte boucle supplémentaire pour découvrir peut-être un sabot de Vénus, l’une des plus belles orchidées. Dans la descente, le chemin serpente à travers de gros blocs de roche en direction de Goldau.

Du Wynental au lac de Sempach N° 1962
Beromünster, Flecken — Sempach • LU

Du Wynental au lac de Sempach

Cette randonnée, riche en paysages contrastés, passe de surfaces agricoles et de vergers à des réserves naturelles avec des étangs et un terrain de golf.

Peu après le départ de Beromünster, un sentier naturel mène dans la paisible vallée de la rivière Wyna. La randonnée se poursuit par une montée en pente douce à travers des vergers fleuris, jusqu’à la chaîne de collines des Erlosen avec vue sur le lac de Baldegg. Le tronçon suivant passe par la forêt ombragée de Chüewald, où des refuges et leurs foyers invitent à la pause de midi. Le point fort de ce passage en forêt est la réserve naturelle de Vogelmoos et ses étangs abritant de nombreuses espèces d’oiseaux.

A partir du hameau de Bromen, on laisse la forêt derrière soi. La vue panoramique sur les Alpes est présente jusqu’à la fin de la randonnée. Cette deuxième étape se déroule surtout sur un revêtement dur, mais offre des paysages variés lors de la traversée de surfaces agricoles vallonnées et du terrain de golf de Hildisrieden, niché dans le Gormundermoos. Avant de clore l’itinéraire par un bain de pieds dans le lac de Sempach ou une visite de la station ornithologique, les randonneurs longent un autre lieu paradisiaque pour les oiseaux, le Steinibüelweiher.

Du charme à revendre près de Winterthour N° 1965
Rämismühle-Zell — Elgg • ZH

Du charme à revendre près de Winterthour

L’animation de Winterthour s’oublie après quelques minutes de trajet en RER. Dans un cadre charmant, la randonnée débute par une première montée courte mais exigeante, et se poursuit sans grand effort jusqu’à Lettenberg, où le Studio Blade fabrique des couteaux sur mesure. On a ici un avant-goût de la vue qui ravira plus tard les marcheurs. Beaucoup plus bas, Turbenthal, et au loin, les Alpes. Ceux qui n’ont pas pris de pique-nique pourront manger ensuite dans le superbe jardin de l’auberge Gyrenbad. D’ici, on n’est plus très loin des ruines du château de Schauenberg, où un foyer invite à une pause. Si la visibilité est bonne, le panorama s’étend jusqu’aux Alpes bernoises avec l’Eiger, le Mönch et la Jungfrau. Il n’est guère étonnant que ce site ait été utilisé, après la destruction du château en 1344, comme élément d’un système d’alerte reliant l’Albis, le Pfannenstiel, l’Uetliberg, le Lägern, le Zürichberg et le Kyburg. La descente depuis ce lieu chargé d’histoire est agréable. Avant le dernier tronçon jusqu’à Elgg passant par un ravin ombragé, sauvage et romantique, parsemé de cascades, pourquoi ne pas s’asseoir dans le jardin de l’auberge Guhwilmühle et songer aux belles impressions de la journée?

Entre l’Emmental et l’Oberland bernois N° 1964
Eriz, Säge • BE

Entre l’Emmental et l’Oberland bernois

Eriz: station terminus pour les bus et le trafic privé. Les marcheurs ne sont pas seuls ici, mais on est loin des grands flux touristiques. L’itinéraire débute sur une brève route asphaltée accédant à une ferme. Le chemin traverse une forêt offrant des endroits agréables pour des haltes et mène au Rotmoos, une réserve naturelle et un paysage marécageux issu de la forêt de conifères. Avec beaucoup de chance, on verra ici le grand tétras, aujourd’hui rare, qui habite de vastes territoires et des clairières préservées, ou des fleurs et des plantes particulières comme le trèfle d’eau ou le droséra. Jusqu’au Hängst, le tintement des cloches des animaux de pâturage est présent puis se transforme en sons plus doux, ceux d’un carillon éolien d’une jolie ferme sur le chemin. Lors de la descente vers le Bödeli, d’imposants conifères bordent le chemin. Après avoir traversé la route, on entend nettement la rivière Zulg. Ici commence un sentier d’énigmes qui pose d’épineuses questions sur la région. Attention: en cherchant la bonne réponse, on risque de manquer l’accueillant site de grillades au bord de la rivière. Une pause avant l’arrivée est de mise pour reprendre des forces avant la dernière partie.

Des méandres de la Sarine à la sauvage Gérine N° 1961
Grangeneuve — Marly, Gérine • FR

Des méandres de la Sarine à la sauvage Gérine

La randonnée débute à l’Institut agricole de Grangeneuve, où se trouve un sentier didactique forestier public, et mène rapidement à la magnifique abbaye d’Hauterive, nichée dans un méandre de la Sarine. Une vingtaine de moines cisterciens vivent dans ce lieu qui se visite avec un guide. Des poteaux ornés de personnages sculptés jalonnent le reste du chemin le long de la rivière et distraient à merveille les enfants. Il est toujours possible de faire une pause sur l’un des nombreux bancs de gravier, d’admirer les falaises de grès qui s’élèvent à pic et de jouer au bord de l’eau. Plus loin, on traverse pour la première fois la Sarine et on bifurque vers une forêt. Plusieurs foyers pour grillades sont installés sur le parcours. Après avoir traversé un pont en arc et dépassé la centrale électrique d’Hauterive, le chemin continue à serpenter le long de la Sarine jusqu’à l’embouchure de la Gérine. Là aussi, il est agréable de se reposer au milieu des beaux bosquets et sur les bancs de gravier ou de se baigner. Après quelques brèves montées sans difficultés, le dernier tronçon longe la Gérine en ligne droite. A l’arrivée à Marly, des restaurants permettent d’offrir aux enfants une glace bien méritée.

Gorge sauvage dans les Franches-Montagnes N° 1960
Pré-Petitjean — Glovelier • JU

Gorge sauvage dans les Franches-Montagnes

Cette randonnée le long du ruisseau Tabeillon fait découvrir la diversité du Jura en quatre bonnes heures, sur des pâturages verdoyants, le long d’étangs pittoresques, près de falaises calcaires abruptes et à travers de denses forêts de conifères.

Le point de départ est la gare discrète de Pré-Petitjean. Le trajet jusqu’ici, s’il offre de belles vues, est une véritable prouesse ferroviaire. Une gare en rebroussement et des montées permettent de franchir 300 mètres de dénivelé sur une courte distance. La randonnée débute sur un large chemin d’où l’on voit la réserve naturelle de Plain de Saigne. Si l’on n’a pas encore fait de halte, on s’arrêtera aux étangs marécageux de Pré des Combes ou à l’étang de Bollement. Le long du chemin, une vieille roue hydraulique rappelle l’existence d’une scierie. La Combe Tabeillon s’étend à présent telle une entaille dans le paysage, des Franches-Montagnes vers Glovelier. Le sentier descendant en pente douce et le chemin de fer rouge traversent cette gorge sauvage, évoquant une forêt primitive. Cette zone humide, qui séduit par la richesse de sa flore et de sa faune, abrite notamment la rousserole effarvatte, le martin-pêcheur et le crapaud accoucheur.

Autour de la ville de Neuchâtel N° 1810
Neuchâtel — Neuchâtel, Place Pury • NE

Autour de la ville de Neuchâtel

On connaît Neuchâtel, son château, son centre historique et ses bâtiments en pierres jaunes, mais moins ses alentours, avec ses forêts et ses rives urbaines. Cette randonnée, parfaite pour les périodes hivernales, en fait le joli tour.
Partant de la gare, le bus conduit le randonneur à la station du Vallon de l’Ermitage, un nom de référence lorsqu’on parle des hauteurs de Neuchâtel. Passé le jardin botanique, l’itinéraire aborde la seule, mais solide grimpée du parcours. Le Centre Dürrenmatt, dont la bâtisse a été conçue par l’architecte tessinois Mario Botta, incite à s’arrêter, tout comme, un peu plus haut, les rochers de l’Ermitage d’où l’on admire le lac et la ville que l’on vient de quitter.
La forêt, parsemée de rochers calcaires, propose maintenant un long épisode de marche à plat. Entre les arbres dénudés, on devine d’abord la clairière de Fontaine-André et son l’abbaye du 12e siècle. Le chemin passe ensuite sous le funiculaire mis en service en 1910 et qui relie La Coudre à Chaumont. A la Prise Gaubet, une clairière appréciée pour les loisirs, il descend lentement sur Saint-Blaise.
On y voit d’abord des champs et un beau panorama sur la partie est du lac de Neuchâtel, puis des vignes. Saint-Blaise est un joli bourg viticole que l’on traverse avant de rejoindre les rives du lac. Modèle de renaturation, elles offrent des criques, des plans de roseaux, des sentiers engageants. Apparaît alors le jardin du musée du Laténium, avec ses reconstitutions de vestiges archéologiques et le parc animé des Jeunes Rives. En fin de randonnée, le port de Neuchâtel et le quai Osterwald adressent au randonneur un dernier salut à l’image de la Belle Epoque.

Dans le Val Terbi N° 1809
Courchapoix, village • JU

Dans le Val Terbi

Situé à l’est de Delémont (JU), le Val Terbi est idéal pour les randonnées à la fin d’automne. Et cela d’autant plus lorsque le soleil est de la partie et que le brouillard recouvre désespérément le Plateau. Une jolie boucle, qui part de Courchapoix et qui passe par Montsevelier pour revenir sur ses pas, permet d’apprécier la tranquillité et la configuration de l’endroit.

Après avoir pris un peu de hauteur – histoire notamment de voir le dégagement qu’offre ce val –, et traversé quelques champs, le randonneur suit, presque à plat, la clairière, pénétrant, ici et là, dans les bois. Dans un pli du terrain, il découvre sur un panneau la légende des Hairodes, des petits nains, et peut visiter leur grotte. On apprend aussi que le lieu fut occupé par des charbonniers et des artisans du fer.

Une fois les pentes boisées, qui tracent la frontière avec le canton de Soleure, définitivement quittées, l’itinéraire plonge au sud pour atteindre, dans un paysage vallonné, le village de Montsevelier avec ses anciennes fermes, son église au clocher imposant et dont les vestiges datent de 1635.

Au sud de cette localité, après une petite côte bien raide, on peut admirer la place que Montsevelier a prise au cœur des collines environnantes. Le chemin se poursuit alors résolument en direction de l’ouest. Ici aussi, le dégagement sur le val est imposant. Du plat, un peu de descente, un peu de montée alternent sur ce parcours entre les champs. A main gauche, apparaît le village de Corban, à main droite, la vue sur la pente boisée qui a servi de décor au début de la randonnée. Quelques pas encore, et Courchapoix est là, invitant le randonneur à se restaurer avant de reprendre le bus.

 

Une escapade près de la ville de Fribourg N° 1838
Abbaye de Hauterive • FR

Une escapade près de la ville de Fribourg

Cette escapade en terre fribourgeoise de neuf kilomètres donne l’occasion de profiter pleinement des magnifiques couleurs qu’offre la nature en automne. Cette boucle au relief agréable, à deux pas de la ville de Fribourg est bien accessible. Rendez-vous à l’Abbaye de Hauterive puis, à 50 m, il faut emprunter le chemin en gravier pour monter à Grangeneuve sur la droite. Après avoir passé la fromagerie, poursuivre vers la grande ferme de la Tioleyre et le 1er chemin à gauche donnera suite à la balade. A quelques centaines de mètres, à l’intersection, il faut opter pour le Sentier de la Tuffière par le Sac à gauche. Ce dernier longera les jolis méandres de la Sarine. Cette rivière prend naissance au col du Sanetsch en Valais et se jette dans l’Aar après avoir alimenté et passé dans divers lacs. Ce sentier bucolique guide les randonneurs à travers cette jolie forêt fribourgeoise. Il est agréable de prendre le temps de faire des petites pauses sur les bancs. C’est l’occasion d’apprécier la palette de couleurs des arbres qui surplombent le sentier. En 45 minutes environ, on rejoint le pont de la Tuffière qu’il faut traverser. A 50 mètres, suivre à gauche l’itinéraire balisé qui mènera les randonneurs par la rive droite à Hauterive, le point de départ. En fin de parcours, il est conseillé de prendre le temps d’admirer la célèbre Abbaye de Hauterive qui date du 12ème siècle. Riche en histoire, ce lieu culte est un bel endroit pour se ressourcer. Son magnifique jardin est le lieu parfait pour un petit bain de soleil. On peut sauter également faire quelques emplettes au magasin monastique. On y trouve des créations artistiques des moines, telles que des aquarelles ou des sculptures sur bois et pierre. Des produits culinaires sont en vente également dans ce magasin. Qui ne se laisserait pas tenter par du pain maison, des liqueurs locales ou encore des biscuits et confitures confectionnés sur place?

Vue étendue sur l’arrière-pays lucernois N° 1931
Wauwil — Alberswil, Dorf • LU

Vue étendue sur l’arrière-pays lucernois

C’est ici que le canton de Lucerne est le plus large. Là où, autrefois, il y avait un lac, asséché au milieu du XIXe siècle, s’étend aujourd’hui l’immense plaine du Wauwilermoos. Une partie de cet ancien site marécageux, devenu terre agricole, est une réserve d’oiseaux d’eau et de migrateurs d’importance nationale. Une tour d’observation offre une bonne vue d’ensemble.
Depuis le château de Kastelen, la vue sur la région est encore plus étendue. La randonnée entre Wauwil et Albersil passe près de ses ruines. Chemin faisant, on admire le Rigi et le Pilate, et, en arrière-plan, les sommets des Alpes glaronnaises, uranaises et bernoises.
L’itinéraire traverse d’abord le Wauwilermoos jusqu’à Schötz, puis passe par des prairies légèrement vallonnées jusqu’à la colline boisée du château. L’ancienne fortification, lieu de résidence des comtes de Kyburg, fut endommagée pendant la guerre des paysans puis tomba en ruine. Le site a été restauré au tournant du millénaire. A cette occasion, une tour d’observation en acier a été intégrée à l’édifice en pierre. De sa plateforme supérieure, une vue spectaculaire s’ouvre, au-delà des remparts, sur le Wauwilermoos et les Alpes.

La région de Bellinzone côté soleil N° 1928
Bellinzona — Gudo, Serta • TI

La région de Bellinzone côté soleil

Le Tessin est l’une des régions viticoles traditionnelles de Suisse. Le merlot y est le principal cépage, que l’on cultive sur des parcelles de petite taille, exploitées à titre d’activité accessoire. C’est notamment dans la région de Bellinzone que ce vignoble s’épanouit. Les versants situés au nord de la rivière Ticino bénéficient en particulier d’un excellent ensoleillement.
La «Via delle vigne», qui traverse le vignoble, débute à Sementina et mène à Gudo. Il est toutefois possible d’entamer le parcours à Bellinzone déjà et d’effectuer ainsi une randonnée facile et variée le temps d’un séjour d’une journée au Tessin.
Le premier tronçon longe la rivière Ticino à travers le parc fluvial de Saleggi-Boschetti. Après un passage sous l’autoroute, le sentier grimpe le long du torrent Sementina. Le chemin viticole se dirige ensuite vers l’ouest en alternant montées et descentes. Çà et là, l’itinéraire passe par des zones boisées offrant de belles vues sur la plaine de Magadino et le Monte Tamaro. La végétation est la preuve éclatante de la douceur exceptionnelle du climat: outre les arbres à kaki, on trouve aussi quelques oliviers isolés et même des agaves.