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Randonnée idyllique à travers le Churz- et le Langloch jusqu'à Schaffhouse N° 2192
Thayngen — Schaffhausen, Schweizersbild • SH

Randonnée idyllique à travers le Churz- et le Langloch jusqu'à Schaffhouse

Thayngen, c’est presque l’Allemagne: peu importe la direction, la frontière est proche. Le logo de la Deutsche Bahn trône à la gare et le plus gros employeur de la région est Knorr, la marque traditionnelle d’origine allemande. Mais contrairement aux produits Knorr, souvent considérés à tort comme un bien culturel helvétique, Thayngen est bel et bien suisse, même si la commune schaffhousoise se trouve à l’extrémité du pays. Et les indicateurs de direction jaunes le prouvent. L’un pointe vers Schaffhouse depuis la gare. Le chemin traverse d’abord le village, puis longe la Biber. Un sentier didactique lèche les berges, consacré bien entendu au castor (Biber en allemand), qui a repris ses quartiers sur le cours d’eau renaturé. A Hüttenleben, le chemin s’éloigne de l’eau et grimpe la colline du Lohningerbuck directement jusqu’au fossé du Churzloch. Comme le Langloch qui vient ensuite, il s’agit d’une «vallée sèche», profondément creusée dans la roche calcaire. Elle a été formée par les eaux de fonte des glaciers de l’ère glaciaire. Bien qu’elles se soient depuis en partie remplies à nouveau de sable et de gravier, les deux petites vallées sont aussi idylliques qu’étonnantes pour les randonneuses et randonneurs. Après le Langloch, l’itinéraire dépasse plusieurs mares et marais dans le Schlossholz, avant que le chemin ne sorte de la forêt en dessous du château d’Herblingen. Cet édifice du Moyen Age, qui est une propriété privée, n’est pas ouvert au public. Les statues de pierre accompagnent toutefois le chemin de randonnée pédestre pendant un moment en direction de Schaffhouse. Sur les deux derniers kilomètres, un autre site de reproduction pour les amphibiens d’importance nationale est à découvrir au niveau de Moos-Buck ainsi qu’une grotte préhistorique à Dachsebüel. Cette dernière était utilisée comme site funéraire il y a 6000 ans. De la grotte, l’arrêt de bus Schaffhausen, Schweizersbild n’est plus qu’à un saut de puce.
Randonnée raide au col du Bogartenlücke N° 2190
Wasserauen — Brülisau • AI

Randonnée raide au col du Bogartenlücke

L’Alpstein, dans le pays d’Appenzell, est l’une des régions les plus fréquentées de Suisse. Le Säntis et son sommet à 2502 mètres d’altitude attirent depuis longtemps les cortèges de randonneuses et randonneurs. La première auberge a ouvert au sommet en 1846; 40 ans plus tard, des plans pour un train sur le Säntis étaient élaborés. Il aurait conduit d’Appenzell au sommet, en passant par Wasserauen, la vallée de Seealp et Meglisalp. Faute de financement, il n’a jamais vu le jour. Les personnes appréciant le calme choisiront plutôt un itinéraire à l’écart des quelque 20 auberges de montagne pour leur randonnée. Le circuit par le col du Bogartenlücke en est un. Et il se mérite autant qu’il vaut le détour. Le chemin est incroyablement raide et éreintant sur de vastes tronçons, mais jamais exposé. La récompense réside dans l’abondante nature primitive et les vues grandioses. Le fossé sauvage et romantique de Hüttentobel, avec ses gorges et ses cascades, marque le début. Une fois à Klein Hütten, les muscles sont chauds et la montée est désormais ininterrompue. Le Bogartenlücke forme un passage étroit entre l’alpe Siegl et le sommet Marwees. Il se caractérise par sa grande falaise, évoquant l’un des menhirs portés par Obélix. Côté vallée, le regard plane sur le pays d’Appenzell jusqu’au lac de Constance et à l’Allgäu. Dans l’autre direction, c’est le Säntis qui attire l’oeil. Le col étroit est l’endroit parfait pour la pause de midi. Quant à la descente vers Rheintaler Sämtis, elle semble presque se faire en volant entre les imposantes parois. En bas, le ruisseau Sämtiserbach inaugure la partie tranquille de la randonnée. L’auberge Plattenbödeli est le lieu idéal pour se restaurer encore une fois, car la fin de l’itinéraire, avec le vallon abrupt de Brüeltobel et la petite route bitumée jusqu’à Brülisau, demandera des forces.
Histoire et profusion de nature à Jonschwil N° 2162
Jonschwil, Kreisel • SG

Histoire et profusion de nature à Jonschwil

Cette randonnée mène à un lieu paisible. Du moins aujourd’hui. Dans les années 1970, un article relatant les événements survenus ici au cours de la Seconde Guerre mondiale a suscité un débat national. En effet, le 10 novembre 1942 au soir, un traître à la patrie fut exécuté près de la forêt de Süsack, vers Jonschwil. Ernst Schrämli avait fourni au consulat allemand à Saint-Gall quatre grenades d’artillerie, un obus et la clé d’un dépôt militaire ainsi que quelques messages et croquis visiblement peu importants contre 500 francs et la perspective d’un visa allemand. Le journaliste Niklaus Meienberg a critiqué l’action de la justice militaire pendant la guerre: alors que les petits délinquants étaient pendus, les grands n’étaient pas inquiétés. Cette randonnée aisée donne l’occasion de débattre de ce fait historique de long en large, les randonneuses et randonneurs pouvant marcher côte à côte presque tout au long du chemin en grande partie goudronné. Celui-ci mène d’abord à Grund, une ancienne gravière reconvertie aujourd’hui en un précieux site de reproduction pour les amphibiens. La brève montée est récompensée par l’arrivée au restaurant Wildberg, dont la terrasse située sous un grand tilleul permet d’admirer un magnifique panorama. A plat pour commencer, puis en descendant à travers bois, le chemin atteint le point 630, où les personnes passionnées d’histoire peuvent faire un bref détour par Seewadel en suivant le chemin de randonnée en direction de Jonschwil. La première bâtisse à l’orée des bois est l’ancien dépôt de munitions où Ernst Schrämli fut exécuté. En longeant la localité d’Oberuzwil – où une pause peut être faite à la piscine, l’itinéraire rejoint l’étang de Bettenauer. A sa surface flottent des centaines de nénuphars blancs. C’est l’une des deux populations naturelles de Suisse. La tourbe de l’étang était extraite jusqu’en 1945. Jonschwil n’est plus très loin.
Boucle sur le Zwinglipass N° 2161
Wildhaus, Dorf • SG

Boucle sur le Zwinglipass

On les surnomme les «sherpas du Zwinglipass». Depuis plus d’un demi-siècle, des dizaines de bénévoles se réunissent chaque dernier samedi de juin aux aurores à Wildhaus, dans le Toggenbourg. Leur mission: transporter sur leur dos les quelques tonnes de bois, de denrées alimentaires et de produits ménagers nécessaires au bon fonctionnement saisonnier de la Zwinglipasshütte, une cabane située à 1999 mètres d’altitude. Et éviter dans la foulée un trajet en hélicoptère. Tandis que ces courageuses et courageux porteurs ne gravissent «que» les derniers 200 mètres de dénivelé séparant le haut d’un monte-charge du refuge, les randonneuses et randonneurs à la journée, moins chargés, peuvent effectuer une attractive randonnée en boucle passant par le Mutschensattel. A la sortie du bus à «Wildhaus, Dorf», on se dirige vers la station inférieure de la télécabine de Gamplüt. L’excursion démarre le long du mystérieux ravin Flüretobel. 300 mètres plus haut, marcheuses et marcheurs débouchent sur la petite route goudronnée menant à l’alpe Tesel. Après l’alpage, la route cède la place à un agréable sentier grimpant tranquillement vers Gruebe et sa petite exploitation d’estivage. Le paysage se fait alors plus solitaire, sans jamais devenir hostile. La selle du Mutschensattel, qui culmine à 2069 mètres, offre une belle vue sur les sommets environnants. Il est temps de s’engager sur le sentier qui contourne les rochers du Chreialpfirst et de rejoindre le col du Zwinglipass. La cabane du CAS est nichée en contrebas. Le célèbre massif des Churfirsten s’étale majestueusement face à sa terrasse. La première partie du retour vers Wildhaus se fait par l’escarpé sentier utilisé par les «sherpas», qui ramène à la Tesalp. On emprunte alors brièvement dans l’autre sens la route carrossable de l’aller. Au point 1389, il faut prendre la direction de la station sommitale de la télécabine de Gamplüt. De là, un chemin balisé en jaune descend vers Wildhaus.
Sur la plus grande montagne de poudingue d’Europe N° 2159
Stein SG, Dorf — Nesslau-Neu St. Johann • SG

Sur la plus grande montagne de poudingue d’Europe

Nulle part ailleurs en Europe, le poudingue ne s’élève si haut que le Speer. Cette roche, semblable à des clous à tête ronde, est apparue il y a 25 à 30 millions d’années lors de la formation des Alpes. L’érosion s’attaqua aux montagnes en formation et déposa les galets dans l’énorme bassin molassique, où ils s’agglomérèrent en poudingue. Plusieurs millions d’années plus tard, les Alpes atteignirent leur point culminant; la nappe du Säntis, une énorme strate de roche, glissa alors avec l’imposante formation du Schrattenkalk sur une partie du bassin molassique, arrachant deux grosses écailles, les enchevêtrant et faisant basculer le tout de 40° entre la plaine de la Linth et le Toggenbourg. Le Speer était né. Quiconque gravit la montagne depuis le Toggenbourg et repart dans la même direction chemine en permanence sur du poudingue. Ce conglomérat de galets peut être observé pendant la montée depuis Stein, dès l’alpage Stofel, et tout au long du chemin passant par Ober Herrenalp jusqu’à la destination du premier jour de la randonnée, l’alpage Oberchäsere. La marche débute sur un revêtement dur et se poursuit sur des chemins d’alpage, de marécages et forestiers. Après avoir passé la nuit à l’alpage typique Oberchäsere et fait le plein d’énergie grâce aux mets qui y sont préparés, les randonneuses et randonneurs partent à la conquête du Speer et de son splendide panorama. La vue porte de la Forêt-Noire aux Alpes glaronnaises et de Suisse centrale, via le lac de Constance et l’Alpstein. La longue descente qui passe par Schilt, Perfirenchopf et Bläss-Chopf pour rejoindre Nesslau se fait sur l’arrête de l’écaille inclinée du Speer; pas tout en haut, car elle y est trop étroite, mais toujours le long du versant. Le chemin est raide, sauvage et abrupt. Par ailleurs, dans toute la région de nombreuses vaches paissent en été. Pour ceux qui préfèrent le calme, la randonnée se fait en août.
Paysage karstique jusqu’au Chäserrugg N° 2160
Iltios — Chäserrugg • SG

Paysage karstique jusqu’au Chäserrugg

Les Churfirsten sont une chaîne de montagnes comptant sept «dents», avec de charmants pâturages verdoyants côté Toggenbourg et, côté lac de Walenstadt, des parois rocheuses verticales. Tous les sommets sont praticables, que ce soit en randonnant ou en grimpant. Depuis le Toggenbourg, le Chäserrugg est le premier sommet des Churfirsten, et le seul desservi par un téléphérique. Le deuxième, le Hinterrugg, est le plus élevé. Suivent le Schibenstoll, peu connu, et le Zuestoll, sportif. Le Brisi, large, est le cinquième sommet. Vient ensuite le Frümsel, qui se distingue par sa forme pyramidale. Enfin, le septième, le Selun, est légendaire. Le point de départ de cette randonnée est Iltios, atteignable depuis Unterwasser à pied ou en funiculaire. De là, le panorama sur les sept sommets des Churfirsten est déjà saisissant. La randonnée traverse des alpages et longe le flanc du versant est du Chäserrugg. Avec un peu de chance, il est possible d’y voir des bouquetins le matin. Après l’alpe Plisa, le chemin mène à travers un paysage karstique impressionnant avant d’arriver au col. Ce point de repère fait aussi partie du circuit géologique du Gamserrugg. L’histoire géologique des Churfirsten remonte au Crétacé (144 à 65 millions d’années av. J.-C.). La région faisait alors partie d’une mer tropicale. Après le col se trouve Schlachtböden, un haut plateau sur lequel se trouvent de nombreuses petites zones marécageuses. Celles-ci constituent un terrain propice pour certains petits animaux et plantes, comme les linaigrettes. Pendant toute la randonnée, le chemin est bordé d’une flore alpine unique. Il ne reste plus que quelques mètres de dénivelé avant d’atteindre le Chäserrugg. Le retour dans la vallée peut se faire soit en téléphérique, soit en marchant.
Hiboux et chouettes dans la campagne zurichoise N° 2156
Buch am Irchel, Oberbuch — Berg am Irchel • ZH

Hiboux et chouettes dans la campagne zurichoise

La discrète chaîne de collines séparant le Weinland zurichois de la vallée inférieure de la Töss se nomme Irchel. Très boisée, elle est entourée par la Thur, la Töss et le Rhin et compte des villages aux jolies maisons à colombages. Ici, chaque année, on relâche plus de 300 rapaces. Ces oiseaux, blessés ou affaiblis, ont été confiés à la station de rapaces de Berg am Irchel, qui les a soignés. Il s’agit souvent de milans royaux et de buses, mais aussi de chouettes hulottes, d’éperviers, de faucons crécerelles et d’imposants grands-ducs. En balade sur l’Irchel, on ne voit rien de tout cela. Ou peut-être que si? En observant bien, on distingue des milans royaux et des buses sur la cime des arbres. Peut-être va-t-on apercevoir un faucon crécerelle, qui s’immobilise presque avant de fondre sur sa proie. Quant à la chouette hulotte, on ne l’entend qu’à la tombée de la nuit, lorsque son hululement lugubre résonne dans les bois. Après le départ de Buch am Irchel, on rejoint assez vite la tour Irchel. De sa plateforme, perchée à 28 mètres, on admire la Forêt-Noire, les Alpes et le Plateau. La randonnée se poursuit sur des chemins assez larges, sur la longue crête de l’Irchel, vers la Hochwacht. En chemin, des aires de pique-nique invitent à une pause. Sur la Schartenflue, on peut faire un détour par la grotte de Frère Lienert puis rejoindre la Hochwacht. Là se trouve la plus petite cabane scoute de Suisse et un foyer pour grillades. Berg am Irchel, le but de la randonnée, est proche. La station de rapaces voisine du Bungerthof ne se visite que lors de manifestations publiques, mais on verra peut-être Strixi et Sidra, le couple de chouettes de l’Oural, qui vit dans une volière à l’entrée de la station.
Vers le bourg de Hohenklingen à Stein am Rhein N° 2148
Stein am Rhein • SH

Vers le bourg de Hohenklingen à Stein am Rhein

Le circuit de randonnée jusqu’au bourg de Hohenklingen, près de Stein am Rhein, est parfait pour les enfants. Dans la montée, une grotte de grès met leur courage à l’épreuve. Les adultes doivent toutefois passer leur tour: seuls les enfants peuvent traverser l’étroite cheminée d’aération de la 5 Minuten-Höhle (grotte des 5 minutes). Celle-ci a été créée dans les années 1830 par la brasserie locale et servait d’entrepôt pour la bière et la glace. Les blocs de glace étaient prélevés dans le lac Untersee gelé en hiver, enveloppés de copeaux de bois et de paille, puis acheminés jusqu’à la grotte. De la gare de Stein am Rhein, le chemin traverse d’abord le Rhin et poursuit en aval autour de la vieille ville vers Fridau, avant de monter légèrement jusqu’à l’indicateur de direction «Sandsteinhöhlen». De là, un chemin creux non balisé en jaune mène à l’entrée de la grotte. Une fois la visite de celle-ci terminée, l’itinéraire se poursuit jusqu’à la cabane forestière Ärgete et au bourg de Hohenklingen. Le tour du vaste bourg donne un aperçu fascinant des conditions de vie au Moyen Âge. Plusieurs parties du bourg sont accessibles au public, notamment la tour, qui peut être visitée librement. A côté de l’éperon rocheux sur lequel se trouve le bourg, une grande clairière offre plusieurs endroits pour faire une halte. Un étroit chemin forestier suit alors la crête du Schiener Berg jusqu’à la frontière. Dans un arc de quelques centaines de mètres sur le sol allemand, l’itinéraire redescend vers Bleiki et revient en Suisse, puis à la vieille ville de Stein am Rhein.
A travers des gorges sauvages en Suisse orientale N° 2149
Gossau SG — Degersheim • SG

A travers des gorges sauvages en Suisse orientale

La Glatt et le Wissbach, situés dans la région frontalière des cantons de Saint-Gall et d’Appenzell Rhodes-Extérieures, sont aujourd’hui des cours d’eau idylliques qui se faufilent à travers des gorges pittoresques et permettent d’admirer des paysages variés. Jadis, ils étaient toutefois bien plus que cela, comme en témoignent les châteaux en ruine, les vieux moulins et barrages ainsi que les anciennes usines. La randonnée débute à la gare de Gossau et traverse cette petite ville située aux portes de Saint-Gall en direction de Flawil. Le chemin quitte rapidement la localité et mène à travers de vastes champs et prairies, avec vue sur les collines appenzelloises et l’Alpstein. A Isenhammer, il rejoint la Glatt et les premiers témoins de la culture industrielle. L’usine de l’entreprise textile internationale Cilander, toujours en activité, est un vestige de l’industrie textile autrefois florissante dans la région. Un peu plus en amont, les ruines du bourg Helfenberg surplombent la rivière et, près du confluent de la Glatt et du Wissbach, se trouve le village pittoresque de Schwänberg, où les barons du textile habitaient jadis. Ici, la région se montre sous son plus beau jour, avec des vergers en fleurs, des prairies ornées de pissenlits et de jolies maisons à colombages rénovées. Depuis Schwänberg, le chemin descend dans les gorges du Wissbach, franchit de nombreux escaliers et passerelles et passe devant plusieurs petits lacs de barrage jusqu’à Talmühle, où se trouve une belle aire de grillades au bord de l’eau. Bien que le Wissbach soit encore utilisé pour produire de l’électricité, les gorges sont un paradis naturel et désormais protégées. Enfin, le chemin passe à nouveau par une douce colline et des prairies fleuries pour arriver au village de Degersheim, ou Tegersche, comme l’appellent les gens du coin. D’ici, le RER circule jusqu’à Saint-Gall.
Entraînement dans l’avant-pays appenzellois N° 2141
Goldach — Heiden • AR

Entraînement dans l’avant-pays appenzellois

Le terrible incendie qui ravagea Heiden en 1838 détruisit plus de 100 bâtiments, dont l’église. En l’espace de deux ans, le village fut reconstruit dans le style Biedermeier pour devenir une importante station thermale. Les traces d’Henri Dunant sont aussi très présentes. Le fondateur de la Croix-Rouge et premier lauréat du prix Nobel de la paix passa ici les 23 dernières années de sa vie. Si l’on veut en apprendre davantage sur son action, une visite au musée Henri Dunant s’impose (réouverture en août 2024). Mais d’abord, quelques efforts: avec son dénivelé positif de 730 mètres, cet itinéraire est idéal pour se préparer à la saison des randonnées en montagne. De la gare de Goldach, on suit l’indicateur portant la destination «Spitzen» et on bifurque à droite après 10 minutes à peine vers le château de Sulzberg. Le chemin s’élève, en pente raide par endroits, et mène à la lisière de forêts et par des prairies au Kaienspitz, le point culminant de la randonnée. Chemin faisant, on peut faire une pause pour reprendre son souffle et admirer le paysage: les vues sur le lac de Constance, le Fürstenland et l’Alpstein sont très belles. Au hameau de Würzwallen, on emprunte un court tronçon reconstitué de l’ancienne Reichsstrasse, un chemin de pèlerinage historique.
Le vaste panorama du Kronberg appenzellois N° 2115
Kronberg — Jakobsbad • AI

Le vaste panorama du Kronberg appenzellois

C’est une expérience panoramique très particulière qu’offre le Kronberg, d’où l’on voit de nombreux sommets, du Rigi aux Alpes de l’Allgäu. L’Alpstein, quant à lui, semble à portée de main. Ce n’est pas pour rien que le Kronberg, dans le canton d’Appenzell Rhodes-Intérieures, est connu pour sa vue étendue, ce qui en fait une destination très prisée, surtout les jours d’hiver où le brouillard s’accroche à la vallée. Le trajet en train avec les Appenzeller Bahnen et peut-être le Voralpen-Express est des plus attrayants. La cerise sur le gâteau? Achever l’excursion en effectuant la randonnée hivernale qui descend vers Jakobsbad. Le balisage est bien visible même en cas de brouillard. La descente commence à la croix du sommet, que l’on rejoint en cinq minutes depuis le restaurant de montagne. Le parcours longe ensuite la crête vers l’est, passe devant la chapelle St. Jakob puis près de l’auberge de montagne Scheidegg avec sa magnifique terrasse ensoleillée, se poursuit vers la Gallishütte et le domaine de montagne Ros, habité toute l’année. Mais ici, l’itinéraire emprunte la route en passant devant des fermes appenzelloises. Il descend à la station inférieure de la Kronbergbahn. La gare de Jakobsbad est juste en face.
Ombre et soleil en Appenzell Rhodes-Extérieures N° 2091
Teufen AR — Hundwil, Dorf • AR

Ombre et soleil en Appenzell Rhodes-Extérieures

Ce paysage d’Appenzell est marqué par de profonds ravins. De fortes précipitations entraînent souvent des glissements de terrain qui détruisent parfois chemins, escaliers et passerelles. L’entretien pose un grand défi, notamment dans le ravin du Rotbach près de Teufen. Peu après Teufen, le chemin mène au joli ravin du Hörlibach, dans la forêt. Quel contraste, ensuite, sur quelques centaines de mètres, le long d’une route de contournement! Retour au calme. Avant de passer sous une ligne électrique, on peut faire un détour d’une grosse demi-heure pour rejoindre le bas du ravin du Rotbach et la belle chute d’eau de Höchfall. Le sentier escarpé est bien sécurisé et équipé d’escaliers en acier. Après le couvent des capucines de Wonnenstein et le pénitencier de Gmünden, le chemin raide descend jusqu’au Rotbach, passe par un pont et rejoint le joli lieu de baignade de Strom. On remonte dans la forêt pour affronter le passage le plus difficile: il faut grimper sur une échelle de cinq mètres de haut au-dessus d’une bande rocheuse. La suite de l’itinéraire, par Stein et sa fromagerie de démonstration, puis par la forêt de Högg jusqu’à Hundwil, permet d’admirer de belles vues et de jolies maisons de style appenzellois.
Alpstein: entre prairies et panorama N° 2020
Brülisau, Kastenbahn — Wasserauen • AI

Alpstein: entre prairies et panorama

Loin de l’agitation de l’Alpstein, cette randonnée panoramique entraîne le marcheur vers un vaste alpage au paysage enchanteur. Il est possible d’écourter la montée en prenant la télécabine de l’Alp Sigel, qui conduit directement à l’arête, mais qui fait l’impasse sur le spectaculaire passage offert par la brèche dans la falaise de Zahme Gocht. Au début de l’été, le randonneur appréciera la magnifique flore alpine. La randonnée démarre au village de Brüsilau, dans le canton d’Appenzell Rhodes-Intérieures. Cette paroisse, vieille de plus de 650 ans, est nichée au pied du Hoher Kasten, dans l’Alpstein. Depuis le téléphérique du Kastenbahn, le chemin longe la forêt en passant par une prairie marécageuse jusqu’à Obere Leugangen. La suite du sentier en direction de Zahme Gocht est plus difficile. Le passage clé de la brèche, sécurisé par des chaînes, demande une certaine habileté. La vue depuis l’arête est à couper le souffle et balaie le massif du Säntis, le Chrüzberg et le lac de Constance. Une agréable place de pique-nique invite à se détendre et à profiter du panorama. Le randonneur descend ensuite vers l’Alp Sigel en traversant le plateau verdoyant. L’alpage est géré par cinq familles d’agriculteurs et se divise en six droits d’alpage. La cabane «Hasenplatten» est là pour se restaurer et passer la nuit. Avec près de 172 droits bovins, il est probable de rencontrer quelques bêtes à cornes en chemin. Une fois sur l’arête, l’élévation ne varie pas beaucoup jusqu’à Chüeboden. Après avoir changé de direction au détour d’une courbe, le marcheur atteint Obere Mans, d’où il peut apprécier la vue sur la vallée entourant le lac Seealpsee. Longeant arbres, prairies, alpages et forêts, le sentier en zigzag mène enfin à Wasserauen. L’auberge Alpenrose et le restaurant de la gare invitent à conclure cette randonnée agréablement.
Sur la crête du Lägern N° 2080
Dielsdorf — Baden • ZH

Sur la crête du Lägern

Situé tout à l’est de la chaîne du Jura, le Lägern est une montagne qui s’étire sur plus de 10 kilomètres et que l’on peut découvrir par un chemin de crête magnifique reliant l’Unterland zurichois à Baden, dans le canton d’Argovie. La randonnée débute à Dielsdorf. Il faut tout d’abord prendre la direction de Regensberg et de son château, que l’on atteint en empruntant le chemin Breistelweg, bordé de vergers et de vignobles. En face de l’église de Regensberg, le chemin passe sous une arche, descend jusqu’à Unterburg puis remonte en direction de Hochwacht, qui est un lieu d’excursion apprécié en été. C’est ici que commence le véritable chemin de crête du Lägern. Il longe la plupart du temps le côté sud de l’arête, et est un peu exposé par endroits. On progresse entre des buissons thermophiles et des arbrisseaux noueux. Le sol est sec, et l’eau rare. Sur le côté nord, en revanche, la végétation est luxuriante. Le sentier passe à côté d’Alt Lägern, un château en ruine de 67 mètres de long et de 20 mètres de large, qui a été rasé dès le XIIIe siècle. Il mène ensuite au point de vue de Burghorn, avec son petit banc qui offre une belle vue sur les Alpes, avant de s’enfoncer brièvement dans une forêt de hêtres. Au croisement de Buessberg, un panneau indique que la partie la plus ardue de la randonnée commence à présent. Sur ce tronçon, il est nécessaire d’avoir le pied sûr. Les personnes qui ont le vertige feraient mieux de ne pas s’y lancer. Il est également recommandé d’y renoncer lorsque le temps est humide. La randonnée s’achève à Baden, où le Lägern s’enfonce dans les profondeurs de la terre.
À travers le pays verdoyant d’Appenzell N° 2016
Urnäsch — Bächli, Dorf • AR

À travers le pays verdoyant d’Appenzell

Cette randonnée variée aux vues superbes permet de découvrir la diversité du paysage préalpin appenzellois. Bien que le sommet du Hochalp soit une destination prisée, l’itinéraire mène loin de l’agitation de l’Alpstein. La randonnée débute dans le paisible village d’Urnäsch, où il est possible d’acheter son pique-nique à l’épicerie et de boire un café dans l’un des chaleureux restaurants. Les personnes intéressées par les traditions appenzelloises peuvent visiter le musée local. De la place du village, le chemin descend à travers la localité jusqu’à la rivière, puis remonte par un quartier avant d’arriver sur un terrain dégagé. Les randonneurs montent alors le long du Appenzeller Alpenweg, traversant des pâturages et des forêts clairsemées, longeant de petites routes d’alpage et passant devant de vieilles maisons appenzelloises. Ils découvrent des versants sauvages et marécageux dans la zone de tranquillité Appenzeller Hinterland. Le chemin longe la lisière de la forêt: un ravin descend à pic à gauche du sentier, cela sent la résine et les aiguilles de sapin, le ruisseau murmure et les oiseaux chantent. Le sentier grimpe ensuite en zigzag jusqu’au Hochalp, situé à 1530 mètres d’altitude. Les efforts sont récompensés: la vue sur le Säntis, les Churfirsten et les Alpes glaronnaises est spectaculaire, les montagnes semblent à portée de main. La pause à l’auberge de montagne Hochalp en vaut aussi la peine: la grande terrasse ensoleillée invite à la détente. La randonnée se poursuit sur la crête, le long du chemin de terre, d’où l’on peut admirer la paisible vallée du Neckertal. Le chemin tourne ensuite à droite, descendant à travers de vastes pâturages et des versants verdoyants. Il bifurque avant Älpli, passe par Chapf puis arrive à Bächli, où la randonnée s’achève à l’arrêt de car postal. Les belles fermes et la vue sur le paysage vallonné idyllique d’Appenzell accompagnent cette randonnée tranquille.
Au pied de l’Alpstein par des détours N° 2074
Steinegg — Weissbad • AI

Au pied de l’Alpstein par des détours

Le plus beau détour de Steinegg à Weissbad en Appenzell, vante l’office du tourisme Appenzellerland Tourismus au sujet de cette randonnée de deux heures et demie. Il existe certes un chemin direct d’une demi-heure, mais il serait dommage de passer à côté de cette belle randonnée. Un détour incontournable! De la gare de Steinegg, la première étape suit la direction d’Eggli. À la hauteur du restaurant Schlössli, l’itinéraire ne prend donc pas à droite (le chemin direct pour Weissbad), mais continue un peu sur la route principale avant de tourner à gauche sur un chemin agricole. Il grimpe alors 300 mètres sur le versant ponctué de prairies et de fermes. Les sommets imposants du massif de l’Alpstein peuvent alors être admirés à foison. Les falaises escarpées offrent un merveilleux contraste avec les collines environnantes. La monté s’achève au bout d’une bonne heure et quart. À l’auberge de montagne Berggasthaus Eggli, les randonneurs sont accueillis par des chèvres naines, des poules et autres et peuvent s’accorder une petite pause. La descente variée vers Weissbad, dans un paysage vallonné, emprunte des chemins ruraux, des pâturages et un étroit sentier agricole via Aulen, passant à côté de la chapelle St-Martin. Après un bref tronçon sur la route principale, le chemin bifurque à gauche pour descendre abruptement à travers une prairie jusqu’au centre de Weissbad. Il suffit alors de suivre le ruisseau Brüelbach pour arriver à la destination culinaire de cette randonnée, le Hof Weissbad, connu pour ses créations végétariennes. Une dernière question se pose: prendre place au restaurant maintenant ou faire encore un détour, cette fois par le jardin d’herbes aromatiques de l’hôtel bien-être? Dans un cas comme dans l’autre, bon appétit!
Sur la Via Natura N° 2068
Glattfelden — Eglisau • ZH

Sur la Via Natura

La Via Natura est une grande randonnée qui fait le tour du canton de Zurich. Cet itinéraire d’environ 200 kilomètres relie centres nature, sites protégés et paysages naturels. La troisième étape représente de manière exemplaire l’ensemble de ce chemin thématique. Elle mène de la vallée de la Glatt au Rhin. Le point de départ est la gare de Glattfelden. Le chemin de randonnée débute à la sortie ouest du passage sous voie. L’itinéraire en pente douce alterne entre sentiers naturels et petites routes asphaltées ou de gravier jusqu’au Wölflishalde. Là où les terres étaient autrefois cultivées, des plantes qui préfèrent les endroits secs et maigres prospèrent aujourd’hui. On traverse ensuite une forêt pour atteindre le haut plateau du Laubberg. Cette étape de la Via Natura suit le sentier du poète Gottfried Keller; on trouve à différents endroits des panneaux présentant ses poèmes. Originaire de Glattfelden, il y a souvent passé les vacances dans sa jeunesse. Il s’est ainsi rendu à plusieurs reprises au Paradiesgärtli, un point d’observation offrant une belle vue plongeante sur le Rhin. Le chemin descend ensuite jusqu’à Rheinsfelden à travers une mosaïque de forêts et de clairières. L’itinéraire se poursuit d’abord un peu à l’écart de la rive, puis remonte le fleuve entre une bande de forêt alluviale et la route parallèle. Dans la réserve naturelle de Neuhus, la vue s’ouvre sur le Rhin. Des bancs invitent à faire une halte dans ce cadre idyllique. La randonnée se poursuit le long de la forêt alluviale en direction d’Eglisau sur des chemins agricoles et de petites routes asphaltées. Avant de se rendre à la gare, il vaut la peine de traverser le cours d’eau et de visiter la vieille ville historique. Les vignobles situés sur les versants ensoleillés qui l’entourent sont exploités depuis des siècles.
Idylle septentrionale N° 2060
Schaffhausen, Dachsenbüel — Thayngen • SH

Idylle septentrionale

La randonnée à travers le paysage printanier de l’extrémité nord de Schaffhouse est paisible. La montée commence doucement à travers la vallée de Freudental (littéralement, «vallée de la joie») en direction du haut plateau, où le pas ralentit pour en apprécier toute la beauté. Cela tombe bien, chaque étape du Schaffhauser Dichterpfad («chemin des poètes de Schaffhouse») permet de se délecter de bijoux de poésie en pleine nature. Le détour vers la falaise de Jakobfelse, parallèle à la frontière allemande, en vaut la peine: la végétation luxuriante s’étend à perte de vue. Près de Büttenhardt, l’ancien foyer de vacances a été transformé en centre de logement avec assistance et pension pour chevaux. À Hohliflue, une aire de grillade est aménagée à l’orée de la forêt. La deuxième partie de la randonnée en direction de Thayngen serpente à travers la forêt printanière et le petit village de Lohn. Une autre aire de grillade, près du fossé de Churzloch, permet d’apercevoir la chaîne volcanique de l’Hegau, par-delà la frontière. Il est difficile de s’imaginer que cet endroit se trouvait sous le niveau de la mer il y a 150 millions d’années. Un chemin thématique sur les castors mène à la gare de Thayngen.
Promenade hivernale au lac de Greifen N° 2042
Maur, See — Greifensee, Städtli • ZH

Promenade hivernale au lac de Greifen

Le lac de Greifen est l’un des sites protégés les plus précieux du canton de Zurich. C’est une réserve aquatique et d’oiseaux migrateurs d’importance nationale. Les oiseaux migrateurs du nord viennent passer l’hiver sur cette grande étendue d’eau et dans les marais. La sarcelle d’hiver et d’été, le canard chipeau, le canard souchet, le morillon, le fuligule milouin et le garrot à œil d’or animent le lac, qui accueille plus d’oiseaux en hiver qu’en été. Le butor étoilé vient également du nord. Avec ses couleurs dans les tons bruns, ce héron peut aisément se cacher dans les roseaux. Certains butors étoilés sont originaires du lac de Greifen, tout comme quelque 60 autres espèces nicheuses. Parallèlement, ce lac est une zone de loisirs de proximité particulièrement prisée. Un exemple: le centre nature Silberweide et sa plate-forme qui permet d’observer le monde des oiseaux. La randonnée de Maur à Greifensee, passant par Riedikon et Niederuster, se prête idéalement à la découverte de la nature. L’itinéraire longe les marais, si importants pour les oiseaux, vers le Riedikerriet et le Rällikerriet, pour atteindre la plate-forme d’observation. Il suit également le cours d’eau Aabach puis la rive du lac près de Riedikon. Les randonneurs auront de grandes chances de se retrouver nez à nez avec une famille de castors, ou du moins d’observer les troncs d’arbres et les arbustes rongés. Comme en été, il ne faut pas quitter le chemin et toujours tenir les chiens en laisse. En hiver, les animaux sauvages n’ont que peu de ressources d’énergie, et ils en ont besoin pour survivre.
Randonnée alpine dans le Toggenbourg N° 1944
Alp Sellamatt • SG

Randonnée alpine dans le Toggenbourg

Sur le versant sud, la paroi rocheuse de la chaîne montagneuse des Churfirsten descend presque à la verticale vers le lac de Walenstadt. À l’inverse, sur le versant nord, les chemins de randonnée de montagne du Toggenbourg mènent vers les sommets à travers des flancs raides. Seul un chemin de randonnée alpine mène jusqu’au Zuestoll. Son ascension est considérée comme une prouesse quand il est question des Churfirsten. La randonnée démarre à l’hôtel de montagne Alp Sellamatt. Selun, Frümsel, Brisi, Zuestoll et Schibenstoll: les sommets majestueux des Churfirsten forment un panorama impressionnant. D’un pas tranquille, le randonneur traverse de plats pâturages en direction de Zinggen. Il oblique ensuite vers la droite et emprunte la route alpine en direction de Lüchern, sur laquelle il est possible de se servir en boissons fraîches et diverses glaces. Après la ferme Langlitten, le terrain devient plus rocailleux et plus raide. À Rüggli, le sentier se divise en deux. Le randonneur prend ici à droite et suit le chemin de randonnée alpine balisé en blanc-bleu-blanc. Il emprunte ensuite les marches de pierres et gravit le premier passage clé de la randonnée pour atteindre le dos verdoyant du Zuestoll. Le sentier monte en légers zigzags jusqu’à la crête vertigineuse. Le deuxième passage clé est aisément réalisable grâce à la sécurisation par des câbles en acier. Les derniers mètres de dénivelé sont parcourus sur un tronçon de chemin exposé avec vue sur le Schibenstoll, avant d’atteindre la croix sommitale du Zuestoll. La vue plongeante sur le lac de Walenstadt, qui n’apparaît qu’au tout dernier moment, est spectaculaire, tout comme la vue sur les Alpes glaronnaises et grisonnes. L’itinéraire est le même pour le retour.
Fermé: Circuit en raquettes dans le Toggenburg N° 2027
Hemberg • SG

Fermé: Circuit en raquettes dans le Toggenburg

Une butte, presque entièrement entourée de forêt: voici le Salomonstempel, ou temple de Salomon. Il ne s’agit pas d’une église, mais d’une grande maison bâtie au début du XIXe siècle par un paysan du nom de Salomon Grob, qui serait aujourd’hui considéré comme un peu farfelu. L’homme fit comprendre au pasteur du village que la propriété était son temple. Mais contrairement au premier temple des Juifs à Jérusalem, édifié 3000 ans plus tôt par son homonyme, il s’agissait, selon Salomon Grob, d’une construction pleine de vie. Au sol, des fraises, des myrtilles et des airelles. En guise de colonnes, pas de pierres mortes mais des sapins isolés. Enfin, disait-il, d’innombrables oiseaux louaient le Seigneur par leurs chants. Le Salomonstempel, qui est aussi un lieu-dit, est le point culminant du circuit de raquettes qui s’emprunte à Hemberg. Le village est situé dans un paysage vallonné préalpin, idéal pour la pratique de la raquette. Pas de pentes raides ni de risque d’avalanches, mais des hauteurs légèrement ondulées et des vallées. Le terrain, qui offre donc aux raquetteurs expérimentés la possibilité de se défouler en dehors du sentier tracé, est aussi idéal pour les débutants.
Boucle autour d’Osterfingen N° 2008
Osterfingen, Lindenhof • SH

Boucle autour d’Osterfingen

Le village viticole d’Osterfingen dans l’Unterklettgau, à l’ouest de Schaffhouse, est le point de départ et d’arrivée de cette randonnée gourmande. Départ à l’arrêt Lindenhof, d’où un détour par le village est conseillé. On passe devant la jolie église et les jardins de paysans aménagés avec amour, si beaux qu’ils sont inscrits à l’inventaire des jardins et des installations historiques de Suisse. De retour à l’arrêt, suivant maintenant le chemin de randonnée, on monte par les vignes ensoleillées jusqu’au Spitz, un éperon rocheux où le chemin fait un virage serré. C’est là qu’un surplomb invite à une pause et peut-être à des grillades, bien qu’il vaille mieux garder de l’appétit pour plus tard. Le chemin continue vers l’est le long des vignobles jusqu’au Stuel, où se trouve une installation sonore. Là commence la forêt et la descente par le Wannebärg vers le Haartel, une petite vallée qui sépare le Wannäberg du Rossberg, le but suivant. Là où le Haartel se termine, le chemin monte doucement dans la forêt et mène ensuite au restaurant Rossberghof, situé au milieu d’une clairière que l’on traverse. Voici à nouveau la forêt. En un quart d’heure, on atteint les ruines de Radegg, entourées de pentes abruptes, qui trônent sur un éperon rocheux. La courte descente vers le Wangetel est un peu abrupte elle aussi. C’est dans cette vallée que l’auberge Bad Osterfingen propose en automne un menu de gibier. Après le festin, il faut rejoindre le chemin de randonnée et retourner à Osterfingen et à son arrêt de bus.
Randonnée au sommet dans les Churfirsten N° 2000
Starkenbach • SG

Randonnée au sommet dans les Churfirsten

Le Selun et six autres Churfirsten sont l’emblème du Toggenburg. Pour les enfants dès l’âge de 8 ans, le Selun est un premier sommet idéal. L’aventure commence par l’étonnant trajet dans le téléphérique du Selun, semblable à une grande caisse en bois, déconseillé aux personnes ayant peur du vide. Mais que de belles vues sur la région du Säntis et de l’Alpstein! On franchit d’abord en douceur le Vorderselun, où poussent de belles carlines sans tige. Le karst fissuré révèle des formes rocheuses étonnantes. Au-delà de la limite des arbres, les petits randonneurs peuvent tenter de deviner le nom des sommets environnants, l’impressionnant panorama s’y prêtant tout à fait. Sur les 400 derniers mètres de dénivelé, le Selun exige des enfants un effort digne d’alpinistes car la montée est raide. Pour garder une bonne ambiance, on imaginera avec eux ce qui se cache derrière le flanc du Selun. Au sommet, en effet, le panorama dépasse toutes les attentes! Il est époustouflant et vertigineux, les parois abruptes des Churfirsten tombant à la verticale vers le lac de Walenstadt. Après cette ascension, un autre endroit, le Wildmannlisloch, attend les visiteurs au pied du Selun. Une lampe de poche est conseillée pour explorer la grotte.
Entre le lac de Constance et le Säntis N° 1941
Rehetobel, Dorf • AR

Entre le lac de Constance et le Säntis

Le bus jaune vif à deux étages sillonne le pays d’Appenzell entre prairies verdoyantes et douces collines. Sa destination: Rehetobel et ses petites maisons en bardeaux typiques d’Appenzell. Le paysage vallonné que traverse cette randonnée variée par monts et par vaux est tout aussi typique. Quelques tronçons se font sur l’asphalte. Depuis l’arrêt de bus, le début de la randonnée suit le Chemin panorama alpin en direction de Heiden. Une courte montée mène au Kaienspitz, le point culminant de la randonnée. Apparemment insignifiant, ce sommet offre une splendide vue riche en contrastes: d’un côté le majestueux Säntis, encore couronné de blanc au printemps, de l’autre, le bleu profond du lac de Constance. Vient ensuite une succession de montées et de descentes. Le chemin passe devant le restaurant Kaienhaus avant de descendre vers Riemen, puis de remonter de l’autre côté de la vallée. À la ferme Spitze, il est temps de faire une pause bien méritée. De là, le chemin emprunte la longue crête qui surplombe Eggersriet, offrant une vue panoramique. Puis l’itinéraire descend à travers des champs d’ail des ours jusqu’au pont Martinsbrücke. Là, les randonneurs empruntent le chemin de pèlerinage et il leur arrive de croiser des pèlerins lourdement chargés, arborant une longue barbe ou un visage hâlé. Les derniers mètres de dénivelé sont parcourus à travers champs, passant devant des fermes et des vaches. La dernière montée, courte mais raide, permet de retourner à Rehetobel. Une fois à la hauteur de Neuschwendi, les randonneurs aperçoivent le clocher de l’église de Rehetobel; plus que dix minutes avant de pouvoir trinquer à cette randonnée printanière.