Rosshäusern — Eymatt b. Bern, Camping • BE

Direction Berne, le long du Gäbelbach

Une randonnée le long du ruisseau Gäbelbach montre à quel point la Berne fédérale est au cœur de la campagne: à quelques kilomètres du centre-ville à peine, un idyllique chemin longe un ruisseau, par endroit encore totalement sauvage, qui serpente à travers un petit vallon boisé et solitaire. La première partie de la randonnée traverse des terrains dégagés et des forêts. Depuis la gare de Rosshäusern, on rejoint la forêt de Flüewald en passant par les hameaux de Juchlishaus et d’Untere Ledi. Là, le chemin pédestre balisé bifurque subitement vers la gauche et monte jusqu’à Lediflue. Il est conseillé de continuer tout droit, car l’ancien point de vue est désormais obstrué par de nombreux arbres et n’offre plus qu’un panorama restreint. On peut ainsi profiter à la fois des imposants murs de grès et de la vue sur les Alpes. Après avoir traversé la forêt de Spilwald, on rejoint le moulin de Riedbachmühle et le Gäbelbach. Il faut s’accommoder un instant du bruit de l’autoroute à proximité et d’un mur de béton, mais bien vite on rejoint le cours d’eau, sa liberté et sa sérénité. On a l’impression d’être très loin de la civilisation, tout en n’étant qu’à quelques kilomètres du centre-ville. La randonnée se termine près de l’embouchure du Gäbelbach dans le lac de Wohlen.

Information

On accède à Rosshäusern en train depuis Berne. Des cars postaux circulent entre Eymatt et Berne.

 

Restaurant Bahnhof, Rosshäusern, 031 751 01 84, www.restbahnhof.ch
Restaurant Gartäbeiz Eymatt 62, 031 901 10 07, www.eymatt62.ch

Randonnée n° 1690

Publié sur 2020 ‒ Présenté par Suisse Rando

Andreas Staeger

Parcours de la randonnée

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50 km

Propositions de randonnées

Dans les gorges de la Schwarzwasser N° 2110
Mittelhäusern — Oberbalm, Dorf • BE

Dans les gorges de la Schwarzwasser

La descente vers les gorges de la Schwarzwasser donne l’impression de quitter la civilisation. Le point de départ de la randonnée est la gare RER de Mittelhäusern. L’itinéraire passe devant deux fermes puis arrive à un escalier descendant à Heitibüffel, une imposante falaise au bord de la Singine. Le chemin remonte la rivière jusqu’au confluent avec la Schwarzwasser, qu’il longe, passant sous le pont ferroviaire, jusqu’au vieux pont enjambant la Schwarzwasser. Il vaut la peine de jeter un œil au-dessus de la balustrade: l’eau a creusé d’impressionnants sillons dans le grès. Le large chemin mène ensuite le long des méandres de la Schwarzwasser dans la vallée de plus en plus étroite. Lorsque les températures sont négatives, de jolies formations de glace décorent les parois rocheuses. Plus le fond de la vallée approche, plus l’isolement est grand. Il est fréquent d’apercevoir un héron ou de laisser les toutes premières traces de pas dans la neige. A Bütschelbachstäg, les choses se corsent: le chemin devient étroit et escarpé. Comme il se trouve en forêt, la montée est aussi praticable en hiver, mais plus aisée sans neige. Il faut de bonnes chaussures et, éventuellement, des crampons. Quand le Plateau est sous le brouillard, celui-ci s’accumule souvent au bord des gorges. Ainsi, il n’est pas rare que le soleil brille à Borisried, un petit hameau doté d’une fromagerie et dont la solide activité économique, aujourd’hui réduite à néant, en faisait la renommée. Le reste du chemin via Oberflüh, qui monte à Balmberg puis descend à Oberbalm, suit en grande partie la route bitumée. En hiver, ce désavantage est vite compensé: après la rude montée, le panorama sur la chaîne des Alpes et du Gantrisch devant soi et le Chasseral derrière soi est superbe.
Vers Aarberg par le Frienisberg N° 1474
Frieswil — Aarberg • BE

Vers Aarberg par le Frienisberg

Frieswil est un village à l’authenticité préservée qui émerveille par la vue qu’il offre par temps clair sur les Alpes bernoises et fribourgeoises, le Pays des Trois-Lacs et le Jura. On peut déguster un café à la boulangerie du village, ouverte même le dimanche matin. Un panneau, tourné vers la pente ascendante, indique déjà la tour «Chutzentum». À l’orée de la forêt, un banc permet de profiter encore un moment de la vue. Puis on pénètre dans le monde de la forêt par une sorte de grande porte faite de feuilles et d’aiguilles, passant de la clarté éblouissante de la campagne aux ombrages qui se tissent entre les troncs des grands arbres, sous un toit de feuilles frémissant. Que les rêveurs prennent garde: le chemin de randonnée tourne quelquefois à angle droit et il est facile de le rater si l’on est plongé dans ses pensées ou dans une conversation passionnante. Tout à coup, on aperçoit la Chutzenturm à travers les arbres. Cette construction en bois de 45 mètres de haut a été érigée en 2010 sur le territoire du Frienisberg. Un escalier de 234 marches mène à la plate-forme d’observation la plus élevée, qui offre une vue à 360°. Près d’Elemoos, le chemin ressort de la forêt pour traverser des terres cultivables ainsi que les villages de Baggwilgraben et Lobsigen. Quelques passages se font ici sur l’asphalte. Après la fabrique de sucre, ses envolées de vapeur et ses pétarades, on arrive dans la paisible petite ville d’Aarberg. Lors de sa fondation vers 1220, Aarberg était encore entourée par deux bras de l’Aar. Il n’en reste plus qu’un depuis les corrections des eaux du Jura. La place de la ville est ourlée de maisons bourgeoises bien conservées, abritant aujourd’hui un restaurant après l’autre. Contrairement à Frieswil, les randonneurs ont ici l’embarras du choix pour s’attabler.
Réserve naturelle et agriculture N° 0860
Laupen — Murten • BE

Réserve naturelle et agriculture

Si vous souhaitez faire une randonnée digne de ce nom, d’une durée de trois ou quatre heures, sans grandes dénivellations, qui passe à la fois par de vastes champs et des forêts ombragées, qui ne soit dépourvue ni d’une note historique ni d’une très belle réserve naturelle, l’itinéraire qui vous mène de Laupen à Morat est fait pour vous. Grâce à son altitude maximale de 600 mètres, il se parcourt toute l’année. Le départ a lieu dans la petite ville de Laupen, au confluent de la Sarine et de la Singine, connue pour son château construit au Xe siècle sur un promontoire rocheux stratégique. Après une demi‑heure de marche environ, on rejoint la réserve naturelle de l’Auried, un petit bijou qui comprend de nombreux étangs et mares. Avant la canalisation de la Sarine, il s’agissait d’un bras secondaire de la rivière. Par la suite, on y exploita une gravière. Un observatoire central offre une vue idéale sur les zones marécageuses et les petits lacs. C’est l’endroit rêvé pour une pause prolongée. L’Auried prouve aussi que les réserves naturelles et l’agriculture peuvent très bien vivre en harmonie. Dans l’eau et dans la roselière, on entend coasser et gazouiller sans relâche; un héron cendré attend patiemment une proie, tandis qu’un chevreuil s’avance prudemment le long de la rive. Plus loin, des vaches écossaises Highland broutent l’herbe et en face, près de la ferme de Risau, deux tracteurs s’activent dans les champs. La prome- nade passe à la fois par des terres cultivées et des forêts, par les villages de Liebistorf et de Salvenach, et descend enfin à Morat, où l’on peut se reposer dans l’un des restaurants de la charmante vieille ville médiévale en attendant le train du retour.
Randonnée dans les collines du pays bernois N° 0582
Fuchsenried, Mühlebergwerk — Aarberg • BE

Randonnée dans les collines du pays bernois

Si les montagnes dans les environs de Berne sont de simples collines, elles conviennent à l’entraînement et à la conservation en vue de «véritables» randonnées de montages avant le début de la saison. Même ceux qui n’ont pas l’intention de grimper dans les Alpes trouveront du plaisir dans cette randonnée printanière. Celle‑ci nous mène au travers de montées et de descentes divertissantes depuis la région de Mühleberg vers Aarberg, au bord du pays des lacs, en passant par Frienisberg, d’une certaine manière de montagne en montagne. En route, on peut observer facilement différents stades dans le développement végétal: alors que tout verdit et fleurit dans les endroits les plus bas, ce qui est un régal pour les yeux, la nature attend encore un peu en hauteur, sur le flanc nord‑ouest de Frienisberg, avec des teintes pastel douces. La route bien balisée partout descend dès le départ en direction du lac Wohlensee, une rétention partielle de l’écoulement de l’Aar, elle traverse les eaux par le barrage de la centrale hydraulique de Mühleberg et débouche par la vallée forestière de Frieswil dans le village du même nom et vers Frienisberg. Après cette montée, on redescend dans Baggwilgraben près de Lobsingen, en passant par Dampfwil. Deux petites percées débouchent sur des points de repère dans les environs de ce village: vers les habitats troglodytes de vanniers et de rétameurs avec le foyer, et vers l’agréable lac protégé de Lobsigen. Après une dernière étape finale de courte durée, on atteint le village rural historique d’Aarberg. Bien qu’elle se trouve en dehors des principaux axes, Aarberg est bien desservie par les transports publics. Et des arrêts de car postal sont accessibles aux étapes intermédiaires de Frieswil et de Lobsigen.

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Mots-clés

Berne Plateau central Randonnée Été Hiver moyen T1

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