Suisse Rando | Propositions de randonnée • Suisse Rando

1570 entrées ont été trouvées
Eigertrail N° 0464
Kleine Scheidegg — Brandegg • BE

Eigertrail

De Grindelwald ou Lauterbrunnen, le chemin de fer monte à plus de 2000 mètres, à la Kleine Scheidegg, où commence cette randonnée spectaculaire caractérisée par des panoramas impressionnants. Pour réduire le temps de marche, l’on peut aussi poursuivre le trajet en train jusqu’à l’arrêt Eigergletscher. A la Kleine Scheidegg, l’on dépasse l’hôtel Bellevue pour accéder au sentier gravelé au-dessus du chemin de fer, parallèle à celui-ci. A Loucherflue, suivre le chemin de gauche, plus direct, qui monte en zigzaguant jusqu’à l’arrêt Eigergletscher. C’est là que commence l’« Eiger-Trail » – de grands panneaux l’indiquent clairement. A travers les pâturages en pente raide et les pierriers de l’Alp Wärgistal, on longe le pied de la célèbre face nord de l’Eiger. Trente mètres de plus, et l’Eiger serait un quatre mille ! Un panorama qui en impose... Ensuite, l’on descend peu à peu, le regard attiré par le Wetterhorn et la Grosse Scheidegg. Au niveau de la cascade, le chemin est plus accidenté. A un carrefour, un panneau indique les gorges («Gletscherschlucht»). L’on pourrait descendre à Grindelwald mais nous proposons de prendre à gauche le chemin pour Alpiglen, équipé de cordes par endroits. La terrasse ensoleillée du restaurant y attend ceux qui souhaitent encore profiter de la vue. Et ceux qui ont mal aux pieds pourront y prendre la Wengenalpb ahn, qui les ramènera confortablement à Grindelwald. Pour qui, au contraire, veut prolonger son séjour dans la nature, un chemin de randonnée balisé blanc-jaune-blanc commence par suivre les rails du train. Au prochain carrefour, il descend sur la droite à travers la forêt. Le chemin de gauche, lui aussi, mène à l’arrêt Brandegg, où l’on reprendra le train.
Viamala N° 0468
Bergstation Sesselbahn Mutta — Bergstation Sesselbahn Mutta • GR

Viamala

Au sud-est de Coire, dans le cercle communal de Domleschg, district de Hinterrhein, Grisons, se trouve Feldis/Veulden, un charmant village de montagne qui s’érige à 1500 mètres environ sur un versant ensoleillé. De là, le randonneur apercevra des sommets comme le Piz Beverin, le Tödi ou le Calanda. Ce coin de pays mérite bien qu’on y passe la nuit. On y parvient, tout au long de l’année, soit en car postal, soit, une fois l’heure, en téléphérique LRF au départ de Rhäzüns. Le Mutta surplombe le village et c’est le point de départ de cette randonnée. Le télésiège qui y monte part à l’autre bout du village (horaires: SSF Feldis, tél. 081 655 10 00). Le circuit proposé ici n’est pas long, ni difficile, mais agréable et offre des panoramas impressionnants. Il commence vers 2000 mètres d’altitude, à l’arrivée du télésiège, et passe par le haut plateau de l’Alp da Veulden, à travers des paysages marécageux d’une grande beauté, où l’on foulera un sol agréablement moelleux. Au sud, l’on apercevra le Domleschg, au nord, l’on surplombera Coire, et à l’ouest s’étendront les contrées sauvages de Ruinaulta (les gorges du Rhin). L’on dépassera le refuge de Feldis, résistant peut-être à l’envie de faire une pause, puis l’Alp dil Plaun. Au carrefour de Term Bel, le refuge du ski-club d’Ems, ouvert le week-end, l’on pourrait prendre à droite pour descendre à Coire par Dreibündenstein et Brambrüesch, ou au milieu, pour aller à Domat/Ems ; l’itinéraire, lui, passe par le chemin de gauche, montant sur la butte de Tgom’ Aulta pour relier un petit lac, le Leg Paulus. Voilà un endroit qui plaira aux enfants ! Un dernier contour permet de revenir à Mutta, puis au télésiège pour Feldis.
Schwarzwasserbrücke N° 0467
Rüeggisberg — Stn. Schwarzwasserbrücke • BE

Schwarzwasserbrücke

Si l’on trace une ligne droite de Morat à Thoune, l’on trouvera, à mi-chemin environ, la commune de Rüeggisberg. Depuis le village, la vue s’étend sur le Plateau, la région des Trois-Lacs et le Jura, l’Emmental et le Säntis ainsi que les hautes cimes de l’Oberland bernois. L’itinéraire que nous proposons mène à l’ancien pont de Schwarzwasserbrücke. Le Schwarzwasser est un affluent de la Singine d’environ 23 kilomètres de long. Les deux cours d’eau ont creusé des gorges marquées dans le sol de grès, formant un paysage plein d’attrait. De l’arrêt du car postal, l’on montera sur une route qui mène à Hangebach. D’ici, l’on voit les Préalpes, de la Schrattenflue à l’Ochsen, et les Alpes en coulisse. L’itinéraire suit ensuite la direction de Schwandbachbrücke – au prix d’un petit détour, l’on découvrira aussi la Rossgrabenbrücke. Ces deux ponts ont été érigés par Robert Maillart (1872–1940). Après la montée à Hinterfultigen, le restaurant Linde se propose d’accueillir les marcheurs. Puis, le sentier s’engage dans une descente pierreuse et raide, offrant des points de vue impressionnants, jusqu’au Bütschelbachsteg. L’on suivra le cours d’eau, au fond des gorges, jusqu’à ce qu’il se jette dans le Schwarzwasser à Sackau. Voilà un autre point de vue notable: les barres rocheuses des gorges de Schwarzwasser. Le cours d’eau, ainsi que le chemin, parcourent les gorges en traçant des boucles généreuses. A la hauteur de l’ancien pont, les randonneurs grimperont jusqu’au pont moderne. Ils prendront le train ou s’arrêteront au restaurant de Schwarzwasserbrücke pour jouer au Pit Pat, une sorte de minigolf qu’on joue sur des tables de billard. Encore un moment dont ils se souviendront longtemps!
Walenpfad N° 0465
Brunnihütte SAC — Bergstation Bannalpsee • OW

Walenpfad

D’Engelberg, les randonneurs emprunteront un téléphérique, puis un télésiège (horaires irréguliers: se renseigner avant le départ, tél. 041 639 60 60/ 66) pour parvenir à la Brunnihütte, où ils pourront prendre un encas ou, s’ils souhaitent partir tôt le matin, passer la nuit. A côté de la cabane se trouve le Härzlisee, petit lac autour duquel chemine un sentier à parcourir pieds nus. Le sentier des chatouilles permet aux marcheurs de découvrir l’effet tactile de différents matériaux naturels. Marcher sans chaussures de randonnée: un rêve? Depuis la cabane, l’itinéraire descend le long de l’Ober Staffelberg et des Walenstücken en direction de la Walenalp. Les montagnes environnantes et la vue sur la vallée d’Engelberg sont grandioses. Sur la Walenalp, un emplacement équipé par la revue « Schweizer Familie » invite à faire des grillades – en l’absence de cervelas, on se contentera de savourer la vue qui, par ciel clair, s’étend jusqu’au Plateau. Ensuite, c’est la montée à la Walegg, point culminant de la randonnée, à 1951 mètres. Le Bannalpsee, but de l’excursion, est déjà visible. Pour le rejoindre, l’on suivra pourtant une vaste boucle tout autour de la vallée, dans un terrain rocailleux. Pour raccourcir l’itinéraire, l’on peut prendre un chemin qui descend tout droit, à la hauteur du milieu du lac, mais le tracé officiel du Walenpfad fait le tour du lac, passant par deux restaurants, Urnerstafel et Chrüzhütte, avant de rejoindre le téléphérique pour Oberrickenbach. Ensuite, l’on rejoint la gare de Wolfenschiessen en car postal.
Sentier didactique du lac Ritom N° 0462
Stne Piora — Stne Piora • TI

Sentier didactique du lac Ritom

Après un trajet en car postal jusqu’à Piotta, c’est un mode de déplacement moins ordinaire qui attend les randonneurs : ils vont prendre l’un des funiculaires les plus raides du monde. Il atteint une inclinaison de 87,8 pour cent, donnant l’impression de s’élever à la verticale. Sur la droite, on remarquera d’imposantes conduites qui acheminent l’eau du lac Ritom dans la centrale électrique appartenant aux CFF. Le sentier didactique démarre près du barrage, la Diga Ritom, à 25 minutes à pied de l’arrêt Piora. Au bout du barrage, une auberge attend ceux qui, avant d’attaquer le sentier, ont besoin d’un café. Il serait dommage d’aborder ces paysages sans être bien réveillé! Dans un terrain vallonné, le chemin se love entre le rivage et l’orée d’une forêt de pins, puis grimpe jusqu’à Fontanella. Là, la vue s’ouvre sur les roches arides du Giübin. Puis le chemin franchit le Mottone et descend tout droit; près du pont de Musinascia, il rejoint une route non goudronnée qui mène à la cabane Cadagno, gardiennée de juin à octobre. Les tables en pierre devant la cabane donnent envie de s’arrêter. C’est ensuite qu’on comprend véritablement pourquoi le sentier didactique passe par ici. La région de Piora - réputée par ailleurs pour son excellent fromage - se distingue par son centre de recherche alpine où l’on étudie l’écosystème particulier du lac Cadagno. Il s’agit d’un lac méromictique; c’est-à-dire que les eaux de surface et de profondeur ne se mélangent pas chaque année. Une fois le lac Cadagno contourné, le chemin revient sur les rives du lac Ritom et le longe, cette fois du côté de l’alpe Ritom, pour revenir au point de départ.
Littérature N° 0305
Saas Fee — Saas Fee • VS

Littérature

Fuyant l'Allemagne nazie, la famille Zuckmayer a séjourné dans différents lieux de Suisse et des Etats‑Unis. C'est en 1938 que le couple voit Saas Fee pour la première fois, et c'est le coup de foudre. «Lorsque, ma femme et moi, lors d'une soirée de juillet 1938, nous nous rendîmes, sac au dos, sur le chemin des chapelles qui relie Saas Grund à Saas Fee, nous ne savions pas que nous rentrions à la maison», écrivit l'auteur Carl Zuckmayer (1896 - 1977) dans son récit autobiographique intitulé «Als wär's ein Stück von mir». Lorsqu'il y a de la neige, seule la partie supérieure du chemin entre Saas Fee et la chapelle de pèlerinage «Zur hohen Stiege» est ouverte. Mais cela vaut la peine de la découvrir, sur les traces de l'écrivain, pour se mettre dans l'ambiance de la randonnée qui suivra sur le sentier Zuckmayer. Il s'agit d'un tronçon du chemin que l'écrivain parcourait souvent. Il traverse une forêt de majestueux mélèzes séculaires qui avaient particulièrement séduit l'auteur: «C'est avec respect que je lève mon chapeau devant les très vieux mélèzes.» Carl Zuckmayer aimait les arbres et a d'ailleurs intitulé son recueil de poèmes «Der Baum», l'arbre. Le chemin commence au niveau de la maison Vogelweid, où vivait autrefois la famille Zuckmayer, et a été inauguré à l'occasion du centenaire de la naissance de l'écrivain. Le long du chemin, cinq pierres de serpentine sculptées par Urs Supersaxo, un artiste du lieu, comportent des citations de l'écrivain qui donnent à cette randonnée un aspect méditatif.
Littérature N° 0308
Stn. Glattfelden — Stn. Zweidlen • ZH

Littérature

Depuis 1995, l'itinéraire «Gottfried‑Keller-Dichterweg» permet aux promeneurs de faire plus ample connaissance avec les textes du grand homme de lettres suisse (1819‑1890) reproduits sur des panneaux en onze lieux. Si l'on visite en plus le centre Keller ouvert depuis 1985 au centre du village de Glattfelden, on dispose d'un bon aperçu de la vie et de l'oeuvre de l'écrivain. A la station RER située au sud‑est du village de Glattfelden, un panneau renseigne sur le tracé du chemin. On rejoint par Schachen et Cholplatz le pont couvert en bois «Hegstenbrücke» avant d'arriver, quelques minutes plus tard, au centre du village où se trouve l'église, le centre Gottfried‑Keller (exposition sur la vie et l'oeuvre de l'écrivain) et de vieux bâtiments imposants à colombages. La maison qui abrite le centre - qui date de 1526, mais qui a été transformée au XIXe siècle - est en outre un objet inscrit à l'inventaire des biens culturels d'importance nationale. Si ce lieu commémoratif est situé ici, c'est parce que les parents de Gottfried Keller étaient originaires de Glattfelden et qui lui‑même était bourgeois de la localité. Le jeune Gottfried Keller venait en outre souvent rendre visite à son oncle médecin, Heinrich Scheuchzer. De nombreux passages de «Henri le Vert», mais aussi des nouvelles du recueil «Les Gens de Seldwyla» évoquent le joli village d'origine de l'écrivain. Il faut compter une demi‑heure environ pour monter au Laubberg, d'où l'on a une vue dégagée sur la plaine de la Glatt. Le «Paradiesgärtli», un beau point de vue et lieu de repos, également évoqué dans le roman «Henri le Vert» constitue une autre étape de l'itinéraire. Le chemin descend en pente raide à travers la forêt vers Rheinsfelden, en direction de Zweidlen.
A la Lenzerheide N° 0312
Lenzerheide — Lenzerheide • GR

A la Lenzerheide

Le magasin de sport Baselgia à Lenzerheide dispose de noms de guides et loue des raquettes. On peut presque chausser celles-ci en sortant du magasin et partir le long de la rivière Aura da Sanaspans jusqu'au point de départ de cette boucle, situé plus bas, près de la piste de ski. L'itinéraire monte parallèlement au remonte-pente. En savourant la magie du lieu, on poursuit, le long du versant, vers Badagnis. L'itinéraire longe alors constamment la lisière de la forêt jusqu'à l'ancien mayen de Sporz. Peu avant Sporz, le tracé tourne déjà en direction de Sporz Davains puis, un peu en aval, dans le Val Sporz. On se croirait au Canada en passant de la forêt aux clairières enneigées, une impression qui ne nous lâche pas jusqu'à ce que le chemin balisé nous ramène au point de départ. Les amateurs d'une variante plus longue (non décrite) doivent se faire accompagner par un professionnel ou alors disposer d'excellentes connaissances de lecture de cartes. L'itinéraire commence au remonte-pente, monte directement à Sporz, passe par Mandeschs puis, moyennant un bon sens de l'orientation, se poursuit vers Porclas. Si l'on se dirige trop nettement vers l'ouest, nous voilà tout à coup sur une bande rocheuse marquée. C'est le dernier moment pour piquer plus au nord, à travers des parties boisées pour rejoindre, plus haut, l'indicateur au niveau du point 1816. D'ici, on rejoint l'Alp Fops soit directement, en suivant le chemin d'été ou, plus haut, en passant par le «Lawinenstein». La vue porte sur le Parpanerhorn, l'Aroserhorn et le Lenzerhorn. Peu après, tout le skiable de Lenzerheide s'étend devant soi. On peut calmer sa faim en mangeant une spécialité des Grisons à la cabane d'alpage de Donat Malär, en bordure de piste, avant de redescendre à Lenzenheide à l'écart des hordes de skieurs.
Entre les dent de la vieille N° 0311
Monte Brè — Sonvico • TI

Entre les dent de la vieille

De Lugano, un funiculaire rejoint le sommet du Monte Brè, point de départ de cette randonnée. Une brève descente suffit pour se retrouver dans les ruelles pavées, bordées de maisons rustiques en pierre, du village de Brè. Après le foyer de grillages public, à l'extérieur du village, le sentier mène par un pâturage dans une forêt que l'hiver a dénudée. Après quelques contours, nous voilà sur la crête. On marche sur le versant occidental du Monte Boglia jusqu'à l'Alpe Bolla. Entre mi‑décembre et fin janvier, des centaines de roses de Noël y fleurissent! C'est à peine croyable de voir cette plante en fleurs en plein hiver! En choisissant la variante plus courte qui descend vers Cadro, on peut admirer encore plus longtemps les fleurs blanches de l'Alpe Bolla. Ceux qui optent pour l'itinéraire présenté et qui poursuivent sur la crête vers les Denti della Vecchia doivent profiter des quelques heures de lumière qui restent pour parcourir un trajet encore long. Le sentier serpente sur la crête, tantôt sur territoire suisse, tantôt du côté italien. Les roses de Noël en fleurs apparaissent entre les feuilles et les herbes desséchées. De beaux panoramas sur les montagnes lointaines alternent avec des vues plongeantes dans le Val Colla ou dans la plaine de Lugano. Après la Capanna Pairolo, fermée en hiver (mais il est possible d'obtenir la clé en s'organisant préalablement), commence la descente vers Sonvico. Le sol qui peut être gelé et les feuilles glissantes de châtaigniers exigent la plus grande concentration.
La Petit Emme enchanteresse N° 0310
Bushaltestelle Neuemsern-Rossei — Entlebuch • LU

La Petit Emme enchanteresse

Entre Wolhusen et Entlebuch, la Petite Emme (Kleine Emme) a dessiné un paysage varié propice à la marche et à la découverte même pendant la saison froide. L'idéal est de débuter la randonnée à l'arrêt Neuemsern‑Rossei, desservi par le car postal qui mène à Romoos. On longe brièvement la route en revenant en arrière jusqu'à ce qu'un pont permettre de rejoindre l'autre rive. A partir d'ici, on remonte la rivière et on parvient bientôt à l'une des plus belles parties de l'itinéraire. Le chemin s'élève bien au‑delà de la rive de l'Emme, traverse un petit bois et fait une boucle jusqu'à la Fontanne. L'orpaillage se pratique dans son cours supérieur. Après avoir traversé un petit pont et fait quelques contours, on parvient au confluent de la Petite Emme et de la Fontanne. En parvenant au pont «Kappelboden», on traverse à nouveau pour retrouver la rive orientale de la Petite Emme. Après quelques centaines de mètres apparaît une partie intéressante du lit de la rivière. L'Emme a creusé ici plusieurs fentes, presque de petites gorges, dans le sous‑sol de Nagelfluh. Le gel a figé l'eau qui a giclé en des formes étranges, qui collent aux parois latérales. En‑dessous, l'eau se fraie un passage là où elle le peut. Il faut observer ce spectacle depuis la rive boisée, car la présence de neige et de glace sur les pierres de la rive présente un grand danger! On parvient peu après à Ämmenmatt, où depuis les intempéries de 2005, la présence d'immenses éboulis témoigne de l'incroyable force de l'eau. Après un virage en S, on voit apparaître les premières maisons d'Entlebuch. Le chemin mène directement à la gare. Le restaurant suivant est situé un petit peu plus haut, à l'entrée du village.
Les Verrières glacial N° 0309
La Brévine — Les Verrières • NE

Les Verrières glacial

Attention, débutants et frileux s'abstenir! Ceux qui sont prêts à se rendre en hiver dans la région la plus froide de Suisse doivent être bien équipés et ne pas craindre de marcher durant plusieurs heures dans un paysage naturel où les maisons ne sont pas légion. L'itinéraire qui parcourt le Jura neuchâtelois de La Brévine aux Verrières, en passant par Les Bayards, est certes balisé, mais demande une grande attention du fait du terrain, à la fois boisé et dénudé, qu'il traverse (carte indispensable, boussole recommandée) mais aussi des dangers inhérents au climat (verglas). En cas de problème, mieux vaut rebrousser chemin que courir des risques. Si les températures tombent souvent dès fin novembre déjà en-dessous de zéro dans cette haute vallée fermée, sans voie d'écoulement en surface, il faut souvent attendre la fin de l'année pour que tombe la neige. Au début de l'hiver, on peut donc parcourir l'itinéraire en chaussures de marche. Mais dès qu'une couverture blanche recouvre le paysage, conférant au lieu un véritable aspect sibérien, les raquettes s'imposent. La direction choisie pour cet itinéraire, celle du sud-ouest, permet de profiter des rayons du soleil, en face, et de recevoir de l'arrière les terribles coups de bise. Alors que la première et la troisième étapes se parcourent sur un terrain souvent dégagé, celle du milieu passe surtout par une forêt de conifères, qui protège du vent froid du nord-est, mais où, à l'ombre, on enregistre les températures les plus extrêmes (ne pas oublier d'emporter un thermomètre, pour se vanter au retour de son exploit!).
Littérature N° 0306
Cavigliano — Seghellina • TI

Littérature

La sortie de la vallée est inabordable. La tempête fait rage et un éboulement de terrain pourrait bien se produire. Monsieur Geiser sait que la catastrophe menace. Il tente désespérément de sauver la connaissance de l'humanité, écrivant sur des bouts de papier ce qu'il ne faut pas oublier. Dans un dernier sursaut d'énergie, il se dirige vers le Passo della Garina, mais finit par rentrer chez lui. L'existence humaine est à la fois insaisissable et infiniment petite face à la violence de la nature. L'être, l'individu, l'est encore plus. C'est dans le profond Val Onsernone, oublié du monde, que Max Frisch a trouvé son refuge. Il a rendu hommage à cette vallée en y plaçant l'action de son petit ouvrage paru en 1979, «L'homme apparaît au quaternaire», dont Monsieur Geiser est le personnage principal. Le vent a répandu les cendres de Frisch dans la vallée. A l'entrée de Berzona, sur le mur extérieur du cimetière, une plaque commémorative évoque le grand écrivain suisse. Le sentier pédestre monte en pente raide en direction de Nebi et de Gerbi. A la bifurcation, on part à gauche, par le versant ensoleillé, vers Ronconaia avant de descendre à Cresmino. Sur l'ancien sentier de la vallée, on se rend aisément à Auressio. Si la neige n'est pas encore de la partie, le sentier qui passe par Mulegn permet de suivre les traces littéraires de Monsieur Geiser. Il est déconseillé de suivre la route étroite en virages entre Auressio et Loco. Variante: d'Auressio à Berzona en car postal, puis passer devant la plaque commémorative, traverser le village et revenir à Loco, la localité principale. En hiver, le soleil quitte la vallée vers 14 heures déjà.
Chasseral N° 0411
Chasseral Hôtel — Les Prés-d'Orvin, Bellevue • BE

Chasseral

D’où les Alpes suisses sont-elles les plus majestueuses? Depuis le sommet du Cervin? Peut-être… Depuis le pied de la plus haute montagne? Possible… Serait-ce éventuellement depuis le Chasseral? Mais ne se trouve-t-il pas dans le Jura? Tout à fait, et c’est bien pour cela que que les Alpes peuvent paraître les plus majestueuses d’ici. Car du haut de ses 1607 m, il culmine sur la chaîne du Jura, pas caché quelque part au milieu des montagnes, non, il trône dans la première rangée, surplombant le Lac de Bienne. Lorsque la vue est dégagée, on aperçoit, au-delà du Plateau, une succession quasi infinie de pics, de sommets et d’aiguilles, du Säntis au Montblanc et bien au-delà. Tout compte fait, la perspective de ces quelque 300 kilomètres de cimes permet d’affirmer que c’est d’ici que les Alpes sont les plus majestueuses. Mais de près aussi, le Chasseral est enchanteur. Il y a les prairies et les rochers calcaires balayés par le vent qui ressortent ici et là de l’herbe. Autour de 500 espèces de plantes poussent sur cette chaîne de montagnes, dont pas moins de 20 sortes d’orchidées. Outre divers orchis, on trouve quelques spécimens botaniques rares, comme l’épipactis rouge sombre ou le lis martagon. La randonnée du Chasseral aux Prés-d’Orvin plaira aux épicuriens, à plusieurs égards. Le point de départ, au sommet, est aisément accessible en bus. Le restaurant permet de faire une pause et de reprendre des forces avant de commencer la marche. Celle-ci est presque tout le temps en descente, donc très agréable. Et, surtout, on longe la crête si bien qu’on jouit d’une vue non seulement sur les Alpes, mais aussi sur la région des Trois-Lacs, les Franches-Montagnes et même jusqu’à la Forêt-Noire.
Cabane Spitzmeilenhütte N° 0302
Stn. Maschgenkamm — Stn. Maschgenkamm • SG

Cabane Spitzmeilenhütte

L'itinéraire aller‑retour depuis le Maschgenkamm à la Spitzmeilenhütte est facile et accessible aux enfants. De la station supérieure de la télécabine qui part de Tannenbodenalp, il vaut la peine de faire la petite montée jusqu'au Ziger en raison de l'incroyable vue sur les Churfirsten, derrière le lac de Walenstadt, la chaîne de l'Alvier jusqu'au Ringelspitz (le plus haut sommet du canton de Saint‑Gall), et la pyramide caractéristique du Spitzmeilen. Entre‑deux s'étend vers le sud le confortable haut plateau en pente douce de notre circuit. La dénivellation est minime jusqu'à la cabane. Du Ziger, le chemin descend à Zigerfurgglen, puis l'on se retrouve à Calanshüttli après un peu plus d'une heure de marche sur le sentier médian, après être passé par Schwizerböden et Löcher, sous le Gross et le Chli Sächser, et avoir franchi d'innombrables ruisseaux. L'itinéraire continue par Mietböden et fait une douce montée jusqu'au point 2069 où convergent quatre chemins. Peu après, la nouvelle cabane Spitzmeilenhütte, de forme cubique, est atteinte. Elle a été construite sur un éperon rocheux qui domine le val Schilstal. Sur sa terrasse ensoleillée, on peut en quelque sorte bronzer à l'ombre du Spitzmeilen. Le chemin du retour est une descente jusqu'au Maschgenkamm, mais il comporte aussi une dernière montée. Le premier tronçon, jusqu'au point 2069, est celui par lequel on est monté. Ensuite, il faut une petite heure pour descendre à l'Alp Fursch, vers le nord, où l'on sert des boissons sur la terrasse du bâtiment de l'alpage. Le chemin s'élargit maintenant en direction de l'alpage de Panüöl. Peu avant ce dernier, un sentier pentu descend à gauche à travers les prés jusqu'à Maschgenlücke, où se trouve le restaurant Maschgenlücke. Il ne reste ensuite plus que la courte montée jusqu'à la station supérieure.
Risoux N° 0420
Le Brassus — Le Brassus • VD

Risoux

Eau minérale N° 0299
Veysonnaz — Nendaz • VS

Eau minérale

Les captages des eaux minérales des sources d'Aproz sont entourés de bâtiments et rigoureusement protégés; il est donc exclu de s'y balader. L'usine d'Aproz propose des visites guidées mais la source reste dans tous les cas inaccessible, ne serait‑ce que pour des raisons de sécurité. Les personnes malgré tout intéressées peuvent s'annoncer à l'Office du tourisme de Nendaz, la commune à laquelle appartient Aproz et dans laquelle l'eau occupe une position particulière. En effet, Nendaz se décrit elle‑même comme «Pays des bisses». En plusieurs siècles de labeur, les indigènes ont construit huit grands bisses sur son territoire, à des altitudes comprises entre 800 et 2200 mètres dans les pentes qui dominent la vallée du Rhône. Certains d'entre eux ne sont plus exploités aujourd'hui, mais de grandes portions restent utilisées pour transporter la précieuse eau des sources et des torrents vers les villages et les champs. Près de 100 km de chemins pédestres longent les bisses. Ces chemins plats conviennent bien pour les familles/grands‑parents accompagnés d'enfants, le jeu avec l'eau offrant une distraction bienvenue à ces derniers. Il faudra toutefois veiller à ne rien endommager et à ne rien jeter dans l'eau, car les bisses ont conservé une importance vitale. La randonnée le long du bisse de Vex est particulièrement agréable. Une navette circule sur demande entre Nendaz et le point de départ, à Veysonnaz, mais il est aussi possible de s'y rendre directement depuis Sion avec le car postal. Notre itinéraire longe le bisse de Vex, conduit dans le Val de Nendaz, à la rivière La Printse, puis suit le bisse du Milieu pour revenir à Nendaz. Après avoir côtoyé ces antiques canaux, le marcheur aura peut‑être envie de découvrir l'exploitation moderne de l'eau en prenant part à une visite guidée de l'usine d'Aproz!
Locarnese N° 0418
Loco, Paese — Intragna • TI

Locarnese

Eau minérale N° 0298
Adelboden, Mineralquelle — Adelboden • BE

Eau minérale

Un car relie Frutigen à la station d'Adelboden et le circuit commence en dessous du village, à l'arrêt «Mineralquelle». Les personnes qui se sont annoncées peuvent visiter, avant l'excursion, l'usine de la fabrique d'eau minérale Adelboden Mineral‑ und Heilquellen AG et déguster des boissons. Le trajet commence sur la route goudronnée à côté de la fabrique et passe à côté de chalets qui, s'ils ne tombent indubitablement pas dans la catégorie des biens culturels, sont néanmoins représentatifs des constructions en bois de la région. Peu avant Steinige Brügg, des coupoles en béton dans un pré indiquent l'emplacement du captage des eaux. La randonnée franchit le pont et s'enfonce dans la forêt ombragée, le long du torrent, en direction de Rehärti. L'itinéraire poursuit tout droit et longe le parc aventure Rehärti et le parcours Vita, en direction de Schärmtanne. D'agréables places de pique‑nique sont aménagées sur le trajet. Un arrêt au restaurant Schärmtanne fera du bien. En deux petites heures, le marcheur peut rejoindre au choix Sillerenbühl ou Schwandfeldspitz et, dans les deux cas, revenir au village d'Adelboden avec les remontées mécaniques (Silleren, Tschenten). Le présent circuit prend tout d'abord la direction de Schwandfälspitz mais oblique à droite dans la pente, après quelques mètres, pour suivre le chemin pédestre qui passe par Flueweid pour rejoindre Adelboden. Ce chemin construit en 1991, année anniversaire de la création de la Confédération, est jalonné de nombreux bancs - concrètement un par canton. L'arrivée à Flueweid après une brève montée est l'occasion d'admirer le panorama alpin avant d'atteindre à nouveau la proximité du village d'Adelboden en suivant une large route forestière.
Entlebuch-Marbachegg N° 0417
Marbachegg — Flühli • LU

Entlebuch-Marbachegg

Sihlwald N° 0416
Albispass — Stn. Sihlbrugg • ZH

Sihlwald

Eau minérale N° 0297
Jakobsbad — Gontenbad • AI

Eau minérale

«Silencieuse», «discrète» et «bruyante»: ce sont les désignations poétiques choisies par Gabriela Manser, jardinière d'enfants à l'origine, pour les eaux minérales produites par l'entreprise familiale qu'elle a modernisée il y a 10 ans. Le parfum de sureau et mélisse, appelé «Flauder» (dans l'Alpstein le Flickflauder désigne les papillons), allait valoir une notoriété nationale à l'eau issue des collines de l'Appenzell. La société Goba AG, à Gontenbad, est l'un des plus petits producteurs d'eau minérale de Suisse. Mais le succès est sans rapport avec la taille puisqu'en 2005, Gabriela Manser a été couronnée «entrepreneuse de l'année». Les nouvelles idées de production sont concrétisées à une cadence quasi-annuelle et ses eaux remplissent les rayons des magasins de la région et des caves de bistrots de toute la Suisse. Le grand-père de Gabriela Manser a commencé en 1930 à embouteiller et vendre les eaux captées. Il y avait déjà longtemps que l'eau ferrugineuse des collines de l'Appenzell était appréciée, surtout lors des cures thermales et de petit-lait. Les bains thermaux de Gontenbad sont déjà mentionnés dans des documents du XVIe siècle. Aujourd'hui, la Kurhaus Bad Gonten dispose d'installations modernes de bien-être, tout comme l'hôtel Kaubad, situé plus haut. Sur annonce, il est possible de visiter le site de production de Goba AG et de déguster des eaux minérales, des limonades, des eaux aromatisées et des eaux-de-vie dans la boutique de l'entreprise. Mais avant cela, il y a la randonnée qui commence à Jakobsbad. Il est possible d'éviter les 7,5 km de la grimpée initiale au Kronberg en prenant le téléphérique qui y mène. Ensuite, la marche se poursuit sur la longue arête avec vue sur le Säntis pour descendre tranquillement jusqu'à Gontenbad via Kaubad.
Val Müstair N° 0415
Ofenpass — Fuldera • GR

Val Müstair

Beverin N° 0414
Lohn (GR) — Vargistan • GR

Beverin

Pays d'Enhaut N° 0412
Les Mosses — Col des Mosses • VD

Pays d'Enhaut

Quelle est la plus belle saison pour randonner? Le printemps et ses fleurs qui éclosent? L’été? Ou l’automne avec ses journées claires et ses couleurs flamboyantes? Il y a encore quelques années, presque personne n’aurait osé répondre: l’hiver. Bien sûr, il ne s’agit pas de dévaloriser certains mois par rapport à d’autres, mais reconnaissons qu’une randonnée dans un paysage enneigé, sous un ciel bleu azur et un soleil franc, revigore et stimule davantage tous ceux qui vivent sous la nappe de brouillard que n’importe quel week-end de thalasso dans un centre bondé.Les raquettes ont connu un véritable boom et chaque année de nouveaux itinéraires sont tracés. Le Pays-d’Enhaut s’avère être une région idéale pour les balades en raquettes peu difficiles. Il n'est pas connu pour ses 3000 m enneigés, certes, mais si l’on monte un peu, on s’aperçoit vite que ces Préalpes vaudoises n’ont rien à envier à d’autres régions de montagne et qu’elles constituent même une bonne partie des Alpes.Un magnifique circuit, pas très long, mène de la route du Col des Mosses, vers l’est, au petit plateau non boisé de Pra Cornet, culminant à près de 1700 m. Il ne compte que huit kilomètres mais comporte bien des attraits, passant par de larges versants ouverts, aux abords de maisons d’alpage typiques, traversant une forêt et décrivant une large courbe autour d'un haut-plateau. Il offre même de splendides points de vue sur le Tarent et, à l’est, sur la crête abrupte des Arpilles. Si le temps est de la partie et que l’on est entre amis, il se peut bien que dans l’après-midi, autour d’une bière ou d’un café glacé à la terrasse d’un restaurant, on prévoie déjà le circuit du week-end suivant. La semaine au bureau sera bien assez longue et le brouillard... bien assez épais.