Suisse Rando | Propositions de randonnée • Suisse Rando

1562 entrées ont été trouvées
La Senda Ruinaulta N° 0565
Flims Waldhaus, Camping • GR

La Senda Ruinaulta

Tout a commencé il y a 10 000 ans, quand une masse de quelque 10 milliards de mètres cubes de roche se détacha entre le Flimserstein et le Piz Grisch pour s’écraser en contrebas. La vallée du Rhin antérieur disparut jusqu’à Reichenau sous des tonnes et des tonnes de gravats. Le fleuve se mit alors à se creuser un nouveau lit dans la roche, créant par là le spectaculaire «Grand Canyon» de Suisse, ou Ruinaulta. Une randonnée à couper le souffle vous conduira de Laax jusqu’à une plate‑forme d’observation haute de 12,5 mètres, baptisée «Il Spir», du nom d’un oiseau de la famille du martinet. Un nom fort bien trouvé, puisque cette plate‑forme semble flotter dans les airs, à 400 mètres au‑dessus du fleuve, offrant une vue plongeante et vertigineuse sur les gorges. La Senda Ruinaulta, qui combine à merveille les plaisirs de la randonnée en pleine nature et ceux de la table, part du centre sportif Prau la Selva, à Laax. Une promenade sans difficulté vous fera longer le lac Tuleritg, qui alimente grâce à un réseau souterrain celui de Cauma, situé légèrement en contrebas, puis traverser la magnifique forêt de Flims‑Laax‑Falera. Avec ses eaux vert turquoise et ses petites criques idylliques, le lac de Cauma, l’un des préférés des baigneurs, a des airs de Méditerranée. En été, difficile de résister à piquer une tête dans ses eaux vivifiantes. L’étape suivante n’est qu’à une heure à peine: vous êtes attendu pour déjeuner au Restaurant Conn. Vous y dégusterez, à quelques mètres des gorges du Rhin, de succulentes spécialités locales, comme les ravioles de poires de Trin. Et si vous êtes pris de remords pour avoir cédé à toutes ces tentations, faites un grand détour pour éviter la calèche qui attend devant la porte du restaurant et ramène les randonneurs les moins téméraires jusqu’à Flims.
Chemin alpin d’Appenzell N° 0566
Schwägalp — g • AR

Chemin alpin d’Appenzell

En avril 1999, pas moins de huit mètres de neige étaient relevés juste en dessous du sommet du Säntis: un record absolu. De là à parler d’une surprise? Le Säntis est en effet connu pour son caractère imprévisible. Il dépasse à peine les 2500 mètres d’altitude, mais sa situation très exposée lui vaut ses caractéristiques, dignes de la haute montagne: une météo extrême, un enneigement massif et surtout une vue à couper le souffle. Le «Chemin alpin d’Appenzell» ne monte pas aussi haut, puisqu’il commence au pied du Säntis, à Schwägalp (1350 m), mais le sommet le plus impressionnant du massif de l’Alpstein impose sa domination pendant ces deux heures de randonnée fleurie jusqu’au Kronberg. Le chemin monte et descend sans grande difficulté et vous conduira d’abord au refuge de la Chammhalde, d’où vous aurez une vue particulièrement impressionnante sur la paroi rocheuse du Säntis. Vous traverserez ensuite un charmant paysage de marais et forêts pour arriver au Schotzenälpli puis monterez jusqu’à la Dorwees. De là, une dernière petite montée et vous voilà sur le Kronberg! On raconte dans la région qu’il y a bien longtemps de cela, un géant avait voulu franchir le massif de l’Alpstein avec un sac rempli de petits chalets. La pointe du Säntis accrocha le fond de son sac et le géant sema une à une ses petites maisons à travers le paysage. Et de fait, le pays d’Appenzell est connu pour son habitat rural dispersé. A défaut d’être véridique, la légende est charmante et ce ne sont pas les randonneurs arrivés sur le Kronberg (1663 m) qui diront le contraire! La vue sur ce paysage de collines s’étend jusqu’au lac de Constance: un spectacle enchanteur, tout comme la descente en téléphérique sur Jakobsbad.
Les Pléiades N° 0507
Fayaux — y • VD

Les Pléiades

Le «Train des Étoiles» emmène les randonneurs de Vevey au point de départ de cette excursion, la station de Fayaux. Et pour se mettre en jambes, ça commence par une bonne montée. En restant dans le train jusqu'à la station suivante, on évite toutefois ce premier raidillon. Très vite, les marcheurs aperçoivent au loin les premiers narcisses blancs. À proximité de l'Aplayau, le chemin traverse une petite prairie avec des maisons de vacances où ils abondent et embaument l'air. On ne tarde pas à déboucher sur une petite route qu'il faut suivre en direction de la station de Lally, avant de tourner à gauche et de monter vers la forêt. En pleine période de floraison, une fois passé la forêt, les marcheurs se retrouvent au milieu d'un champ de narcisses étincelants. L'expression «neige de mai» pour décrire les étendues de narcisses en fleurs prend alors tout son sens. Une fois parvenu sur le plateau du sommet, des bancs de pique-nique invitent à faire une halte. Le splendide panorama sur le Léman et les chaînes de montagnes environnantes s'apprécie encore mieux en position assise. On ne peut pas rater l'Astro-Pléiades, un intéressant chemin-découverte dont les diverses installations permettent de se familiariser avec le système solaire et l'univers. Après une courte montée dans la direction opposée, le chemin longe la crête vers le nord avant de bifurquer vers le sud près de la ferme de Prantin. L'occasion se présente alors d'aller voir le haut-marais des Tenasses: tourner à gauche au panneau indicateur. Un long chemin en planches y mène à travers la forêt et au-dessus d'une prairie humide avant de regagner la route. L'excursion se poursuit sur l'asphalte. Une courte montée permet de rejoindre la station de Lally, où l'on peut tranquillement attendre le «Train des Étoiles» au buffet de la gare Les Sapins.
Le Chasseron N° 0508
Môtiers (NE) — x • NE

Le Chasseron

Au programme de cette excursion du Val de Travers, dans le Jura neuchâtelois, jusqu'au «Balcon du Jura vaudois»: des gorges étroites et des hauteurs offrant toute une palette de paysages. Le philosophe genevois Jean-Jacques Rousseau a séjourné à Môtiers de 1762 à 1765. Poursuivi, c'est ici qu'il a provisoirement trouvé asile. C'est ici aussi qu'il s'est promené, dans les environs de Môtiers, au Chasseron et au Creux du Van, se découvrant une passion pour la botanique. La maison où il a vécu pendant ces années d'exil abrite aujourd'hui le musée Jean-Jacques Rousseau. Juste à côté, à la maison «des mascarons», se trouve le musée régional d'histoire et d'artisanat du Val de Travers, dont une salle est consacrée à l'histoire de l'absinthe. En effet, la vallée a longtemps constitué un haut lieu de la production de la «fée verte», objet de bien des controverses. De la gare de Môtiers, après un quart d'heure de marche, un panneau de bois en bordure de forêt indique «Grotte Cascade». Cela vaut la peine de faire un petit détour jusqu'à ces belles chutes d'eau. Ensuite, en suivant les indicateurs, vous empruntez les gorges de la Poëta-Raisse (ou Pouetta-Raisse) en direction du Chasseron. L'intéressant passage à travers les gorges est bien aménagé: escaliers, passerelles en bois et mains courantes facilitent la progression. Attention toutefois aux glissades par temps humide. À la sortie des gorges, la perspective s'ouvre sur un vallon, sur les hauteurs duquel la forêt fait place aux pâturages. La vue s'étend toujours plus loin, et c'est un beau chemin panoramique qui mène au sommet du Chasseron. Là, une halte s'impose - peut-être au restaurant de montagne - avant de repartir le long de la crête puis, derrière les Petites Roches, de redescendre sur Sainte-Croix, le berceau de l'industrie des boîtes à musique.
Du côté du Napf N° 0509
Trub — l • BE

Du côté du Napf

Cette excursion printanière dans la région du Napf commence à Trub, un beau village avec un ancien couvent accessible en bus au départ de Langnau. Une partie de l'itinéraire suit le chemin didactique consacré aux anabaptistes, des chrétiens persécutés dans cette région perdue au fond de l'Emmental. Fidèles à l'Évangile et refusant de se soumettre aux autorités de l'époque, les anabaptistes ont été emprisonnés, bannis et même exécutés jusqu'au XVIIIe siècle. Après cette sombre incursion dans l'histoire de notre pays, les paysages au lumineux patchwork de forêts, de prairies et de pâturages n'en semblent que plus harmonieux dès que les 1000 mètres d'altitude ont été franchis. Chemins vicinaux et étroits sentiers forestiers se succèdent le long de l'itinéraire, clairement balisé d'un bout à l'autre. Via Stauffen, la Hohmatt et la Geissgratflue, l'excursion se poursuit jusqu'à l'alpage Lüderenalp, suivant la plupart du temps une crête entourée de ravins et offrant de belles perspectives. Le Napf s'inscrit un moment dans le panorama. Avec ses 1408 mètres d'altitude, il est le point culminant du massif de poudingue, en bordure des Alpes. À l'alpage Lüderenalp, les marcheurs peuvent se restaurer, choisir de regagner déjà la vallée en bus ou de rester dormir sur place. Pour ceux qui continuent, le chemin passe par le hameau de Rafrüti, puis par celui d'Egg et par la Hohgrat. La pente tout d'abord faible devient franchement raide en direction du sud et du but de l'excursion: Langnau dans le val de l'Ilfis. Cette partie-ci de notre randonnée printanière longe une crête et promet de magnifiques panoramas. Pour ceux qui souhaitent écourter la balade: près du hameau d'Egg, un chemin descend dans le ravin du Gohlgraben jusqu'à l'arrêt de Mettlen, d'où un bus mène à Langnau.
Les rives du Walensee N° 0510
Weesen — t • SG

Les rives du Walensee

Le chemin menant de Weesen à Walenstadt en passant par Quinten fait 21 kilomètres, soit 7 heures et 30 min de marche. Si la distance est trop longue, il est possible de n'en effectuer qu'une partie, par exemple de Weesen à Betlis ou à Quinten ou de Walenstadt à Quinten. Au cours de cette belle randonnée, vous traversez des forêts mixtes et de résineux, en longeant partiellement le lac ou en prenant de la hauteur pour admirer le splendide panorama. Si vous choisissez de faire la totalité du parcours, n'ayez crainte de manquer de provisions. Plusieurs restaurants où il fait bon se restaurer sont répartis sur le chemin. Par exemple, l'hôtel-restaurant Flyhof à Weesen, dont le jardin surplombe directement le lac ou l'auberge Paradiesli à Betlis, joliment située au pied de la chaîne des Churfirsten, au milieu des prés et des bois. À Quinten, il y a le restaurant Seehus, et à Walenstadt, entre autres, l'hôtel-restaurant Churfirsten, non loin de la gare. Bien qu'appréciée des promeneurs, la «Riviera de Suisse orientale» et son chemin de randonnée sur la rive nord du lac de Walenstadt ne sont pas trop fréquentés. Des aires de pique-nique et des foyers aménagés ainsi que des endroits pour la baignade incitent à faire des pauses. Les férus de flore s'étonneront de trouver ici une végétation méditerranéenne. Le chemin de randonnée est facilement accessible par train et par bateau, ce qui simplifie la planification de l'excursion. En cas de brusque changement de temps, il est toujours possible de se réfugier dans l'une des stations de la compagnie de navigation du Walensee. Entre Weesen et Walenstadt, les CFF desservent plusieurs gares, en face, sur la rive gauche du lac. De nombreux parkings sont à disposition pour ceux qui se rendraient sur place en voiture.
Les gorges de l'Aa N° 0514
Grafenort — g • OW

Les gorges de l'Aa

La tranquille randonnée le long du lit de l'Engelberger Aa commence à la gare de Grafenort, une localité dans laquelle on peut admirer une imposante maison de maître construite en 1690, utilisée aujourd'hui comme maison de vacances par les moines du monastère bénédictin d'Engelberg et dont des locaux peuvent être loués pour des manifestations. Le chemin suit la voie ferrée de la Zentralbahn et le tracé de l'Aa que l'on franchit à plusieurs reprises pendant la montée tranquille et régulière vers l'amont. A Obermatt, les amateurs d'histoire de l'industrie se réjouiront de l'impressionnante centrale hydroélectrique et de son bassin de compensation, qui datent de plus d'un siècle. A mi-chemin environ, à l'entrée de la véritable gorge de l'Aa, deux places consécutives seront l'occasion de pique-niquer ou de faire une grillade. La première et plus ancienne, avec de grandes tables et des bancs en bois, est aménagée dans la forêt quelques centaines de mètres avant Obermatt, tandis que la deuxième, plus récente, se trouve peu après l'usine électrique; le randonneur y trouvera une grande table en pierre et des sièges taillés dans des troncs d'arbres. L'ancien chemin le long de l'Aa a été en grande partie anéanti par les intempéries de l'été 2005, et c'est lors de la remise en état que la nouvelle place a été réalisée. Après avoir repris des forces, il est temps de poursuivre à travers le vacarme de la rivière. A certains endroits de la gorge, le chemin prend des hauteurs aventureuses sur des ponts suspendus. Ces derniers, véritable attraction du nouveau chemin pédestre, enthousiasmeront aussi les enfants. A la sortie de la forêt, le marcheur se réjouit du magnifique panorama qui s'offre à lui, puis il arrive au tranquille lac Eugenisee, d'où le chemin continue à plat jusqu'à la gare d'Engelberg.
Val Lavizzara N° 0515
Fusio • TI

Val Lavizzara

Le circuit qui passe par le Lago di Mognola, tout au fond du Val Lavizzara, est prometteur de changement. L'Alp Vacarisc, où le randonneur peut voir les fromagers à l'oeuvre et s'approvisionner, est atteinte après trois quarts d'heure de montée. Ardu, le chemin continue via les alpages de Corte di Mezzo et Corte del Sasso jusqu'au bisse de Canà, restauré récemment. Construit en plaques de pierre et même partiellement creusé dans le rocher, il servait jadis à l'irrigation des alpages arides. L'itinéraire traverse ensuite un paysage intact poncé par le glacier jusqu'au Lago di Mognòla, idéal pour le pique-nique et pour un bain rafraîchissant, avant de commencer la pénible descente en zigzag à partir du bout du lac. Le premier tronçon, pentu, longe une cascade pour descendre jusqu'à la plaine de Corte Mognòla. La suite traverse de belles forêts de mélèzes au sous-bois riche en myrtilles! A l'embranchement, il faut reprendre la direction de Vacarisc, d'où l'on rejoint rapidement le coquet village de montagne de Fusio, en contrebas, avec sa belle Osteria et un petit magasin. Encore envie de marcher? Le petit tronçon supplémentaire jusqu'à Mogno, le village en aval, est récompensé par la visite de l'église conçue par le célèbre architecte Mario Botta!
Lac de Thoune - Hohgant N° 0517
Habkern — n • BE

Lac de Thoune - Hohgant

Juste en dessous du terminus du car postal «Habkern, Zäundli», le chemin pédestre quitte la route et commence à monter en direction du Gemmenalphorn. Le premier but intermédiaire est l'Alp Bäreney. L'itinéraire qui passe par Stand est particulièrement recommandé car il suit une arête partiellement boisée mais d'où la vue est aussi parfois dégagée de part et d'autre. Bäreney est un alpage à l'abri du Guggihürli, quelque peu caché et ombragé le matin, mais quelques minutes plus tard et un peu plus haut apparaissent déjà les chalets d'alpage de Gstapf, chauffés par le soleil dès la première heure et qui invitent à faire un arrêt pour jouir du panorama. Le sentier, jalonné des derniers pins et épicéas, continue en se faufilant entre les marais. Il faut ensuite de nombreux zigzags au chemin de montagne pour grimper jusqu'au sommet du Gemmenalphorn, d'où l'on voit la moitié de l'Arc alpin. De l'autre côté, une grande partie du Mittelland apparaît et, 800 mètres en contrebas, le val Justistal avec son fond en faucille. Les bouquetins sont nombreux du côté du Justistal et sur le trajet de la descente du Gemmenalphorn. De ce dernier jusqu'au Niederhorn en passant par Burgfeldstand, le chemin reste sur l'arête. Ici, il est bien utile d'avoir le pied sûr et de ne pas être sujet au vertige, certains passages étant plutôt aériens! Le Niederhorn est un but d'excursion idéal en raison de la vue grandiose sur les Alpes bernoises, de l'agréable restaurant du sommet et de la télécabine qui ramène confortablement le randonneur à Beatenberg.
Verbier N° 0518
Les Ruinettes — t • VS

Verbier

Sur les hauts de Verbier, la nature offre tout ce qu'il faut pour faire battre fort le coeur des amateurs de randonnées et des amis de la montagne. Selon l'itinéraire, ce sont tantôt les Alpes valaisannes, tantôt les Alpes vaudoises qui apparaissent. Les lacs enchanteurs invitent à pique-niquer sur leurs rives, tandis que chamois, bouquetins et marmottes font leur apparition sur la route. De plus, d'agréables cabanes jalonnent le chemin pour reprendre des forces ou passer la nuit. La cabane du Mont-Fort, par exemple, est particulièrement bien située sur son estrade face à d'impressionnants sommets. La vue va du Petit Combin au massif du Mont-Blanc. Derrière le bâtiment se trouve une intersection d'itinéraires de VTT et de chemins pédestres. L'exigeant Sentier des Chamois prend la direction de la cabane de Louvie. Les chamois, les bouquetins et les marmottes y sont à l'aise dans les rochers. A gauche, un étroit sentier monte avec force tournants en direction du Lac des Vaux. Ici, trois petits lacs ont donné naissance à de nombreuses légendes valaisannes. L'ère glaciaire a modelé le paysage de cette région et un intéressant panneau explique comment la nature poursuit son travail. Le sentier reprend ensuite la direction de Verbier via le Col des Mines, où l'on a extrait le plomb et l'argent jusqu'en 1869. Bien avant d'y arriver, on aperçoit de nouveau le village devenu célèbre pour ses pistes de ski et qui attire aujourd'hui les hôtes estivaux à la recherche de nature et de randonnées en montagne.
Excursion sur le thème de la bière N° 0519
St. Fiden — n • SG

Excursion sur le thème de la bière

À la gare de St-Fiden, on franchit le pont de la Rue Spinnereistrasse jusqu'à la Heiligkreuzstrasse, qui mène à Heiligkreuz. On peut aussi s'y rendre directement de la gare centrale de St-Gall avec le trolleybus numéro 3. Depuis la chapelle des pèlerins (Wallfahrtkapelle), le chemin grimpe à travers bois jusqu'au Wildpark Peter und Paul, un parc à gibier qui accueille depuis 1892 des animaux alpins tels que cerfs, marmottes, sangliers et bouquetins. Le chemin redescend par la forêt de Bruggwald en direction de Wittenbach. En longeant la route principale et en passant par la gare, on atteint le château de Dottenwil, puis Ruggisberg et sa chapelle remarquable. La descente continue à travers la forêt jusqu'à Roggwil. Le village, formé de jolies maisons à colombages, abrite en son centre la brasserie «Huus-Braui», dans l'ancien moulin à huile, près du château. Depuis 2002, cette petite brasserie produit trois bières standard authentiques ni filtrées, ni traitées, fabriquées d'après des recettes anciennes avec du houblon et du malt de première qualité. Selon la saison, une quatrième bière est proposée aux clients, comme la bière de blé ou une bière brune bock. L'entreprise, qui ne compte qu'une personne, peut produire 1'000 litres par brassin, trois à quatre fois par semaine. Des visites guidées et même des séminaires sont organisés sur demande. On peut jeter un oeil sur les activités en dégustant une bière au bar qui surplombe la brasserie. Si le restaurant est fermé, ne désespérez pas! Cette bière est aussi proposée au restaurant Frohsinn à Arbon ou, en été, à la plage. Nous empruntons ensuite la route en direction d'Arbon jusqu'au poteau indicateur près de Stachen, qui pointe vers Arbon. Ici nous attend le car postal pour St-Gall et le train pour Rorschach ou Romanshorn qui nous ramènera à la maison.
Excursion sur le thème de la bière N° 0520
Hohtenn — t • VS

Excursion sur le thème de la bière

De la gare de Hohtenn, le chemin descend brièvement le long de la route goudronnée avant de remonter à gauche sur un sentier naturel et de longer le versant sud et ensoleillé sur un chemin qui monte et descend en douceur. Au panneau indicateur de Lidu, les randonneurs qui n'ont pas le vertige choisiront de redescendre par un chemin ombragé qui vaut le détour, avec la traversée d'un pont suspendu moderne. Les parties très étroites sont sécurisées par des câbles d'acier. On longe les bisses, ces canaux d'irrigation historiques. Depuis des siècles, l'eau des torrents alpestres est acheminée par des fossés, des conduites en métal ou des troncs d'arbres évidés pour irriguer les pâturages et les surfaces labourables situés sur les versants arides. À Rarnerkumme, le chemin rejoint de nouveau la voie ferrée. On peut faire halte dans un agréable bistrot-terrasse, qui sert aussi la bière Ausserberger. Le chemin traverse maintenant de temps à autre des tunnels agréablement frais, puis le pont ferroviaire vertigineux au-dessus du vallon de Bietschbach. Le chemin continue de longer les bisses en passant par le point de vue Riedgarten jusqu'à Ausserberg. En lien direct avec le thème de l'excursion, la bière locale s'appelle Suonen, soit bisse en français. Trois types de bières sont brassées dans l'ancienne fromagerie d'alpage au centre du village: la bière claire Suonen Gold, la brune Suonen Perle et la Suonen Kräuter, une bière aux herbes. Ici, le brassage de la bière est aussi un hobby. Des visites guidées sont proposées sur rendez-vous. Les randonneurs assoiffés peuvent déguster la bière soit à l'hôtel Sonnenhalde situé dans le village, soit plus bas, près de la voie ferrée, au restaurant Bahnhof. Même si on n'aime pas le goût amer de la bière, on appréciera celle-ci, car elle est légère et un peu sucrée.
Excursion sur le thème de la bière N° 0521
Tschlin — h • GR

Excursion sur le thème de la bière

Partant de Scuol Tarasp, le car postal conduit à Tschlin via Strada. Si vous avez assez de temps, le musée Stamparia de Strada vaut le détour. Cette maison du XVI siècle, qui abrite une exposition sur l'imprimerie, est un édifice d'importance nationale inscrit sur la liste 2009 de la Protection des biens culturels. La Biera Engiadinaisa est brassée depuis 2004 dans une vieille maison d'Engadine à Tschlin. On se doit presque de goûter la boisson maltée au départ de l'excursion, par exemple au Gasthaus Macun («au bouquetin»), une auberge agréable. Une promenade dans l'ancien centre du village, avec sa fromagerie et sa brasserie, vaut aussi la peine. La bière BE distinguée par le Bourgeon Bio est établie à juste titre depuis longtemps en Engadine. La sympathique entreprise de Tschlin utilise de l'orge, une céréale qui croît bien plus lentement en altitude qu'en plaine et qui reçoit en conséquence plus de soleil, ce qui se ressent dans le goût. La marche en direction de Vnà fait partie de la Via Engiadina, qui mène de Vinadi à Maloja. Le tronçon monte et descend gentiment sur la pente peuplée de forêts de mélèzes. Il faut compter avec un petit escalier raide au passage du ravin de Ruinains. Une passerelle en bois et un escalier permettent de remonter de l'autre côté, où le chemin longe de nouveau la plupart du temps l'orée de la forêt jusqu'à Vnà. À trois quarts d'heure de là se situe Ramosch, où d'autres biens culturels d'importance nationale sont à découvrir: par exemple, les ruines du château de Tschanüff, en cours de restauration, ou l'Église réformée de St-Florin. Ceux qui veulent éviter la descente escarpée pourront attendre le car postal à Vnà et rejoindre la route principale en dix minutes. De là, ils pourront prendre la correspondance pour Scuol Tarasp.
Excursion sur le thème de la bière N° 0522
Saignelégier • JU

Excursion sur le thème de la bière

Saignelégier est un carrefour routier mais aussi le centre culturel des Franches-Montagnes, dans le canton du Jura. Le brassage d'un large éventail de bières régionales appartient ici aussi à la culture locale, avec la Brasserie des Franches Montagnes, abrégée BFM. L'établissement situé au centre de la localité existe depuis 1997 et s'est bâti une bonne réputation, y compris auprès des randonneurs, avec ses bouteilles de bières aromatisées aux étiquettes originales. «La Torpille», par exemple, avec sa triple fermentation, contient 7,5 % d'alcool et a remporté en 2006 la médaille d'or aux Journées de la bière de Soleure. Boire une telle bière se mérite? après un circuit à travers les champs et forêts des Franches-Montagnes, paradis du randonneur. La randonnée descend d'abord vers Les Pommerats et la vallée encaissée du Doubs jusqu'à l'ancien Moulin Jeannottat, devenu un restaurant et un but d?excursion. Elle se poursuit le long d?un sentier ombragé qui remonte les eaux frontalières, propices à la baignade, jusqu'à Goumois. Une halte dans le village scindé en deux - la partie est se trouve en Suisse, la partie ouest en France - redonne de l'énergie avant la montée vers Saignelégier. Si vous êtes déjà au bord de l'épuisement ou si vous avez bu beaucoup de bière des Franches-Montagnes, le car postal vous amènera de Goumois à Saignelégier. Qu'on rallie la destination du jour à pied ou par le car jaune: avant le retour (il est conseillé d'emprunter les trains à voie étroite des Chemins de fer du Jura CJ), on peut aller boire une choppe, par exemple au Café du Soleil, un lieu qui date de 1788 et où règne une bonne ambiance, à côté du centre équestre. On y propose des bières de toutes les couleurs (blanche, blonde, rousse, brune) et pour tous les goûts, de la caramélisée à la bière de sauge. Santé!
La vallée d'Engelberg N° 0523
Engelberg — n • OW

La vallée d'Engelberg

La randonnée circulaire d'Engelberg à Fürenalp est longue, exigeante et prend du temps. Avec ses sept heures de marche effective et des dénivellations de 800 mètres en montée comme en descente, ce n'est pas une balade. À Engelberg, on remonte le village en suivant les panneaux pour Horbis. Le chemin passe devant l'abbaye d'Engelberg et la grotte de Lourdes avant d'atteindre la Rue Horbisstrasse. À «Ende der Welt» (le bout du monde), qui fait référence au restaurant situé au fond du vallon de Horbis, on a l'occasion de faire une pause avant la montée abrupte de 500 mètres à travers la forêt jusqu'à Ober Zieblen. C'est le tronçon le plus pénible et monotone de toute la randonnée. Le paysage change près de la cabane de Ober Zieblen, desservie par un téléphérique pour le transport de marchandises. Le chemin d'altitude nous mène à Dagenstal, franchit le torrent et gravit le versant opposé vers Fürenalp, où se trouvent un restaurant et une station de téléphérique. À Fürenalp, les randonneurs suivent les panneaux indicateurs vers Usser Äbnet et Stäuber. Nous sommes ici sur une partie du Grotzliweg, le chemin des «Grotzlis», terme local désignant de jeunes pins. À Äbnetalp, on peut écourter la randonnée en prenant le petit téléphérique qui descend à Stäfeli. Si on continue, on atteint les chutes du Stäuberfall. Ici, le chemin bifurque à droite et rejoint la Via Alpina, la route nationale numéro 1 de SuisseMobile, qui descend du col de Surenen. D'ici, la randonnée redescend agréablement le long des eaux du Stierenbach. Les auberges de montagne Stäfeli et Alpenrösli annoncent la fin proche de cette longue excursion. La marche se poursuit encore un peu, passant par Herrenrüti jusqu'à la station inférieure du téléphérique de Fürenalp où l'on peut par chance prendre le bus-navette gratuit jusqu'au centre d'Engelberg.
Silberen et le col du Pragel N° 0524
Vorder Richisau — e • GL

Silberen et le col du Pragel

Ce circuit exigeant sur le Silberen part de Richisau. Au début, suivre brièvement la route en direction du col du Pragel. Au pont (Unter Gampel), le chemin de montagne bifurque vers le sud en direction du Silberen, suit brièvement le torrent et serpente à travers les pâturages en pente. Le sentier est étroit et, en été, envahi de fleurs des Alpes multicolores. Lorsqu'il a plu, le terrain irrégulier est boueux et glissant. On arrive au premier plateau sur l'Alpeli. Le panneau indique la direction du sud-est. D'ici, le chemin longe un large chemin muletier. Peu après se présente un point de vue magnifique: au loin, le lac bleu-vert de Klöntal scintille, et dans la vallée de Linthtal, les cimes du Fronalpstock et du Mürtschenstock s'élancent dans le ciel. On continue jusqu'à Schattgaden, sur l'alpe de Hinter Silberenalp, en longeant la vallée de Rossmattertal et en passant devant la cabane du Vorder Silberen, les yeux tournés vers le massif du Glärnisch. À Schattgaden (panneau indicateur près de l'abreuvoir), on change de direction et on se dirige vers l'ouest. Le chemin traverse maintenant une pente herbeuse façonnée par l'eau et remonte jusqu'au haut plateau du Silberen. Le chemin de montagne, marqué et visible loin à la ronde, mène directement à la croix de Twärenen, le plus haut point du circuit. Pour la descente, on retourne sur ses pas sur 50 mètres jusqu'à la bifurcation peinte sur la roche, qui pointe vers le nord-est pour le col du Pragel. Les champs karstiques marqués de rigoles et d'aspérités recouvrent peu à peu les verts pâturages. Le chemin escarpé s'arrête après la cabane de Butzen, au col du Pragel (place de parc Est). Si on en a encore envie, on peut redescendre à Richisau. Ou mieux: passer la nuit au col. Une troisième variante est proposée par les services de taxi du garage Pragel.
Pays-d'Enhaut N° 0525
L'Etivaz — n • VD

Pays-d'Enhaut

Le paysage ouvert, baigné de lumière et charmant situé à la frontière des Alpes vaudoises et de l'Oberland bernois invite à une randonnée de montagne dont on ne doit pas sous-estimer la longueur et le dénivelé. Cette excursion exigeante mais très gratifiante part de L'Etivaz, au pied du col des Mosses, en direction de la Fenêtre d'Arnon et du lac d'Arnon (Arnensee), pour ensuite attaquer une deuxième ascension vers le Col de Voré et enfin redescendre jusqu'à la station supérieure de la télécabine Isenau-Les Diablerets. L'étape intermédiaire est le lac d'Arnon, une perle touristique utilisée pour la production d'électricité et ourlée de sapins sombres sous les «deux mille» verdoyants et peu rocheux. Au lac d?Arnon, on peut se rafraîchir lors d?une baignade, mais aussi passer la nuit sur place, ou alors rentrer prématurément avec le bus à la gare ferroviaire de Gstaad. Il serait dommage de n?effectuer que la première partie de cette excursion fortement marquée par l'exploitation des alpages, car la deuxième étape propose des vues spectaculaires vers les «montagnes du diable», en direction des versants raides du massif Oldernhorn (la Becca d'Audon)-Diablerets. Les chemins ne présentent pas de passages exposés ou problématiques, ils sont toutefois parfois un peu grossiers et humides par endroits après une averse. Il est intéressant de remarquer que, au col de la Fenêtre d'Arnon et au Col de Voré, les frontières cantonales et linguistiques coïncident avec la frontière culturelle, du moins en ce qui concerne les techniques de randonnée: dans l'Oberland bernois, les signalisations sont meilleures qu?en Pays de Vaud.
L'Oberhalbstein N° 0526
Tigignas — s • GR

L'Oberhalbstein

Dans l'Oberhalbstein, sur les hauts du petit village de montagne de Savognin, les chemins pédestres riches en paysages serpentent au milieu des ruisseaux qui s'écoulent dans un décor vert vif avec, en coulisses, des rochers monumentaux et des glaciers. Le chemin panoramique, la «Veia Panorama», porte bien son nom. On discerne au loin les montagnes grisonnes, du Piz Mitgel jusqu'au Piz d'Agnel, et on s'émerveille devant les rochers et les glaciers. Depuis la station intermédiaire du télésiège de Savognin, à Tigignas, un chemin varié mène à travers des forêts ombragées et sur des versants ensoleillés vers les hauteurs. Il longe le lac Lai Lung, idylliquement situé. On grimpe jusqu'à Mot Laritg, d'où l'on distingue en amont l'église de Ziteil, le lieu de pèlerinage le plus haut d'Europe, et on aperçoit en même temps la vallée. Un sentier didactique botanique consacré à la flore alpestre s'étend entre Mot Laritg et la station supérieure du télésiège, à Somtgant. Cent vingt plantes sont présentées au moyen de tableaux. Astrid Thurner, droguiste à Savognin, responsable des inscriptions, propose en outre des visites guidées. Les histoires botaniques passionnantes racontées sur le sentier de découverte de la flore alpine rehaussent encore la beauté du chemin panoramique. Celui-ci continue vers la station supérieure de Somtgant et reste marqué, côté gauche, par les sommets. Par d'étroits sentiers de montagne, les promeneurs descendent au hameau de Radons, qui s'étale devant un paysage montagneux pittoresque.
Sur le chemin des sculptures N° 0527
Baden • AG

Sur le chemin des sculptures

Entre les files de voitures crachées par le tunnel du Baregg, par-delà les trains grondant sur les ponts, parmi les villages de banlieue, les usines modernes et les installations industrielles historiques se cache une nature enchantée. Ce décor idyllique étonne autant que le vrombissement du trafic au-dessus de la rivière irrite. Les communes de Baden, de Wettingen et de Neuenhof ont créé un sentier culturel le long de la Limmat à l'occasion des 700 ans de la Confédération. Depuis près de 20 ans, ce chemin charme les visiteurs par son magnétisme. La pierre sur la rive envahie par les herbes ressemble à un bloc erratique. Ce n'est qu'en y regardant de près que l'on discerne l'oeuvre d'art: l'anneau de pierre de Heiner Richner. Située au bord du lit calme de la rivière, en aval du canal supérieur de l'ancienne filature, là où l'eau dégringole comme un rideau contre un mur de plus de cent mètres de large, la sculpture ressemble à un bateau qui nous invite à une promenade idyllique dans le décor anonyme du village de Webermühle. L'oeuvre d'art dialogue avec le paysage. Tout comme les autres oeuvres placées le long du chemin culturel, comme les tiges dressées par Gillian White dans une clairière de la forêt, qui imitent de façon ludique l?aspect des arbres, ou le paquet de rames recouvert de mousse de Hans Thomann, qui donne libre cours à l'imagination. En flânant le long de la Limmat, on découvre 21 oeuvres d'artistes de la région et de toute la Suisse. Les visites guidées, un dépliant ou une brochure fourniront de plus amples informations.
Perspectives printanières N° 0481
Moutier — y • BE

Perspectives printanières

Dessinée par Mario Botta et construite par 700 apprentis maçons et tailleurs de pierres, la Tour de Moron trône depuis l'été 2004 sur le sommet du Moron. Ce chef-d'oeuvre architectonique, d'où la vue est spectaculaire, se trouve sur le tracé d'une randonnée conduisant de Moutier à Bellelay. Moutier est une localité bernoise mais c'est le drapeau jurassien qui bat sur le toit de l'Hôtel de ville! Il semblerait que la question des frontières cantonales ne soit pas encore définitivement réglée? Les premiers kilomètres entre Moutier et Perrefitte, asphaltés, mériteraient par ailleurs aussi une discussion. Heureusement, le car postal permet d'éviter ce tronçon éprouvant pour les articulations et, en même temps, de réduire d'une heure le temps de marche. A Perrefitte, le randonneur traverse la rivière La Chalière puis monte à travers des prairies et des bois jusqu'à La Neuve Bergerie, en passant par le Pâturage de Moron et le hameau de Cornecul. Bientôt on l'aperçoit, la Tour de Moron. Quand les conditions sont favorables, la vue porte de la Forêt-Noire au Mont-Blanc et du Jura aux hautes Alpes. Au pied de la tour, des panneaux informent sur toute une série de thèmes. Les affamés et les assoiffés pourront faire un arrêt à la cabane SAC Groothuus Moron ou à celle de Combioz, qui est la propriété du ski-club Perrefitte. La route continue en traversant des hameaux et en passant à proximité de fermes aux noms chantants comme Bergerie de Loveresse ou Montage de Saules, puis elle débouche sur le paysage des Franches-Montagnes, pays du cheval du même nom et de la Tête de Moine. La fromagerie de démonstration dans l'ancienne abbaye de Bellelay, au passé prestigieux, permet de jeter un coup d'oeil dans les coulisses.
Perspectives printanières N° 0482
Stn. Valendas — s • GR

Perspectives printanières

Le chemin de fer nous amène à travers les superbes gorges du Rhin jusqu'à la gare de Valendas Sgogn. La randonnée traverse l'une des plus imposantes gorges des Alpes. Il y a 14 000 ans, lorsque les glaciers de l'ère glacière se sont retirés, de gigantesques éboulements se sont produits et ont barré le Rhin, créant un gigantesque lac. Au cours des millénaires, l'eau s'est frayée un chemin à travers les masses de pierre et de terre extrêmement denses et a modelé, ainsi, le spectacle naturel que nous pouvons admirer aujourd'hui. Nous suivons la voie de chemin de fer jusqu'à la station de Versam-Safien. Cet emplacement, au beau milieu de la gorge, est le paradis du River Rafting. Après nous être rafraîchis au petit bistrot, nous poursuivons direction vers l'aval. Bientôt, une bande rocheuse barre la route, contraignant le Rhin à faire une grande boucle pour la contourner; notre sentier l'escalade tandis que le train s'enfonce dans un tunnel. Après ce petit col, le chemin traverse le Rhin en empruntant le pont du chemin de fer et, de l'autre côté, monte en forte pente dans la forêt. La récompense, au bout de ce tronçon fatigant, est le belvédère de Conn. Ici, la vue en contrebas sur la gorge dans laquelle les trains rouges des Chemins de fer rhétiques sillonnent la roche grise est inoubliable! Pour la suite, nous cheminons dans une merveilleuse forêt que traversent de nombreux chemins pédestres. Nous suivons les indicateurs jusqu'au Lay da Cauma. En été, ce lac d'un beau vert émeraude, qui n'est alimenté par aucun cours d'eau et dont aucun ne s'écoule, est un régal pour les baigneurs dans son écrin de forêt! A cette saison, un petit funiculaire nous épargne la dernière montée. Il suffit ensuite de poursuivre à travers la forêt jusqu'à la poste de Flims Waldhaus, où le car postal pour Coire attend déjà.
Restaurant Mühle, Fläsch N° 0497
Landquart — z • GR

Restaurant Mühle, Fläsch

Du parking de la gare de Landquart, se diriger vers le pont métallique et suivre le panneau indicateur «Herrschaft/Mastrils» Après le pont routier, l'itinéraire, qui passe par le lieu-dit Rohan-Schanze et mène à Malans, est balisé «Nr. 72 Prättigauer Höhenweg». Plusieurs vignerons de renom sont établis à Malans. Parmi eux, la famille Donatsch accueille les visiteurs dans sa cave rustique Zum Ochsen, où trône un poêle en céramique. On peut notamment y goûter le «Mönchstrunk Completer», un cru local qu'affectionnaient les moines avant d'aller se coucher. À la poste de Malans, il faut remonter la rue Kirchgasse jusqu'à l'église. De là, gagner la station inférieure du téléphérique de l'Äpli en empruntant le chemin de montagne et continuer en bordure de la forêt Buochswald jusqu'à Jenins. À la sortie de Jenins, sur la route de Maienfeld, se dresse la statue du duc de Rohan, qui a introduit le pinot noir dans la région. À 100 mètres de là, le petit jardin de la cave à vins Alter Torkel est un endroit charmant où faire une pause au milieu des vignes. Du parking, le chemin de randonnée à travers les vignobles conduit directement à Maienfeld. À Maienfeld, ne pas manquer de visiter la distillerie Kunz-Keller, dans l'ancienne maison Gugelberg, pour admirer les cuves de cuivre dans les caves voûtées. On peut en outre y déguster de nobles crus élaborés par Carina, dont les étiquettes sont encore écrites à la main. Le chemin se poursuit à travers les vignobles jusqu'à Fläsch. De là, en suivant la direction de la gare de Bad Ragaz, rejoindre le restaurant Mühle. Il est tenu par un couple fort sympathique, Bernadette et Martin Herrmann, attentif aux désirs de la clientèle. Par beau temps, on y mange au calme dans un petit jardin bien protégé. De quoi clore la randonnée en beauté.
Gasthof zum Hirschen N° 0500
Stein am Rhein — n • SH

Gasthof zum Hirschen

Purée de pommes de terre, soupe aux asperges et tarte à la rhubarbe, ces quelques mots sur la carte suffisent à donner le ton. Le restaurant zum Hirschen sert une cuisine traditionnelle de qualité avec un petit truc en plus, la touche créative que Mirco Schumacher apporte à chaque plat. Par beau temps, les tables dressées dans le jardin sont particulièrement courues. Mais quels que soient la couleur du ciel et le jour, il est recommandé de réserver. Une randonnée de Stein am Rhein permet de gagner à pied ce haut lieu de la gastronomie, en passant par les hauteurs du Stammerberg. La dernière partie du trajet s'effectue au milieu des vignobles. La vallée de Stammheim est la patrie de nombreux vignerons, notamment de Hans Glesti, l'un des meilleurs producteurs de pinot noir de Suisse, mais on y trouve aussi de petits vignerons, comme Ruedi et Käthi Frei, propriétaires des vignobles Zur Delle. Les Frei louent des rangs de vigne aux familles que cette culture intéresse et qui peuvent ainsi soigner et vendanger eux-mêmes les raisins. Ruedi Frei leur prodigue ses conseils éclairés et reçoit, en contrepartie, quelques bouteilles d'Unterstammheimer. Naturellement, au restaurant zum Hirschen, la production locale occupe une bonne place sur la carte des vins. Les asperges, qui poussent pratiquement devant la porte, sont aussi forcément inscrites au menu. Au même titre que la Stammheimer Hopfentropfen, une bière locale brassée avec le houblon de la région. Le terroir est à l'origine de toutes les activités, et les produits régionaux sont fièrement présentés au marché de Stammheim pendant la «semaine des plaisirs gustatifs» (Woche der Genüsse), organisée tous les ans au printemps. Pour digérer, rien de tel qu'une promenade sur les rives du lac de Nussbaumersee jusqu'à Nussbaumen.
Bärgwirtschaft Allerheiligenberg N° 0501
Langenbruck — f • BL

Bärgwirtschaft Allerheiligenberg

Un steack haché bien relevé servi avec du beurre aux herbes, un rösti doré et, pour finir, une tarte au chocolat maison moelleuse, voici un menu à l'ancienne servi dans le restaurant Allerheiligenberg, dans le Jura soleurois. Presque tous les produits que l'on retrouve dans son assiette proviennent de la ferme même. L'endroit est particulièrement réputé pour ses copieux petits déjeuners servis le dimanche matin (sur réservation), sa viande d'animaux élevés sous la mère et les desserts de Klara. Ce sont autant de raisons de faire le chemin menant à ce sympathique restaurant de montage, qui jouit en outre d'un beau panorama. Afin de garder pour la fin le clou de cette excursion, la Tüfelsschlucht ou les «gorges du diable», nous commençons notre périple à Langenbruck (desservi par train et par bus au départ d'Oensingen). C'est là qu'est né le pionnier de l'aviation Oskar Bider, qui fut le premier à survoler les Alpes en 1913. De l'arrêt de bus Unterdorf, nous montons jusqu'à Schwängihöchi et traversons une forêt de feuillus pour arriver au Weiler Asp, avant d'atteindre la clinique Höhenklinik et, finalement, le restaurant de montagne. Ensuite, c'est par les impressionnantes gorges de Tüfelsschlucht que s'effectue la descente sur Hägendorf. Cette randonnée dans les gorges de karst promet des souvenirs impérissables en hiver, lorsque les températures restent plusieurs jours en dessous de zéro. Le paysage est alors féérique. L'eau se fige dans les bassins du torrent, et des centaines de stalactites de glace ourlent les grottes. Là où l'eau jaillit normalement du sol, on voit des sculptures diaphanes aux formes étranges. Certaines viennent s'accrocher aux branches. Le froid, le vent et l'eau s'associent pour créer une oeuvre éphémère.