Suisse Rando | Propositions de randonnée • Suisse Rando

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Hiver magique en haut du lac de Walenstadt N° 1883
Habergschwänd — t • GL

Hiver magique en haut du lac de Walenstadt

La randonnée en raquettes démarre par une montée en télésiège de Filzbach à Habergschwänd, point de départ du circuit. L’histoire de Filzbach remonte à l’époque de l’empereur Auguste. Autrefois site d’une tour de guet, la localité au-dessus du lac de Walenstadt vit aujourd’hui principalement du tourisme. Du restaurant de montagne Habergschwänd, on passe par le Zuezboden et devant le chalet du Skiclub Hausen, avant d’arriver à l’impressionnante paroi rocheuse du Sunnespitz. On croise alors deux ruisseaux, puis tourne en angle droit vers la gauche, juste après le panneau indiquant Habergschwänd. Des skieurs de randonnée sont aussi passés par là, leurs traces serpentant sur les pentes. Sur le Nüenchamm, d’imposantes stalactites de glace pendent des arbres enneigés. Arrivé au col d’Ober Nüen, on est émerveillé par la vue sur l’Obersee gelé, le Rautispitz et, entre les arbres, le Fronalpstock. On perd ensuite quelques mètres d’altitude lors d’une brève descente dans une forêt enneigée. La vue, déjà belle, se transforme en un panorama de montagnes majestueux à l’arrivée dans la clairière au sol rocheux. Après avoir laissé Sattelboden derrière soi, on entame la deuxième petite montée jusqu’au Chrampfegg. À une altitude constante, on traverse des forêts plus ou moins denses jusqu’au chalet d’alpage Mittlist Nüen, où commence le dernier tronçon de la randonnée. Sur la gauche, on aperçoit occasionnellement le lac de Walenstadt, tout en bas. Le télésiège est enfin en vue après une descente plus raide. Le sentier, déjà emprunté à l’aller, revient à la station supérieure Habergschwänd.
Gorge sauvage dans les Franches-Montagnes N° 1960
Pré-Petitjean — r • JU

Gorge sauvage dans les Franches-Montagnes

Cette randonnée le long du ruisseau Tabeillon fait découvrir la diversité du Jura en quatre bonnes heures, sur des pâturages verdoyants, le long d’étangs pittoresques, près de falaises calcaires abruptes et à travers de denses forêts de conifères. Le point de départ est la gare discrète de Pré-Petitjean. Le trajet jusqu’ici, s’il offre de belles vues, est une véritable prouesse ferroviaire. Une gare en rebroussement et des montées permettent de franchir 300 mètres de dénivelé sur une courte distance. La randonnée débute sur un large chemin d’où l’on voit la réserve naturelle de Plain de Saigne. Si l’on n’a pas encore fait de halte, on s’arrêtera aux étangs marécageux de Pré des Combes ou à l’étang de Bollement. Le long du chemin, une vieille roue hydraulique rappelle l’existence d’une scierie. La Combe Tabeillon s’étend à présent telle une entaille dans le paysage, des Franches-Montagnes vers Glovelier. Le sentier descendant en pente douce et le chemin de fer rouge traversent cette gorge sauvage, évoquant une forêt primitive. Cette zone humide, qui séduit par la richesse de sa flore et de sa faune, abrite notamment la rousserole effarvatte, le martin-pêcheur et le crapaud accoucheur.
Des méandres de la Sarine à la sauvage Gérine N° 1961
Grangeneuve — e • FR

Des méandres de la Sarine à la sauvage Gérine

La randonnée débute à l’Institut agricole de Grangeneuve, où se trouve un sentier didactique forestier public, et mène rapidement à la magnifique abbaye d’Hauterive, nichée dans un méandre de la Sarine. Une vingtaine de moines cisterciens vivent dans ce lieu qui se visite avec un guide. Des poteaux ornés de personnages sculptés jalonnent le reste du chemin le long de la rivière et distraient à merveille les enfants. Il est toujours possible de faire une pause sur l’un des nombreux bancs de gravier, d’admirer les falaises de grès qui s’élèvent à pic et de jouer au bord de l’eau. Plus loin, on traverse pour la première fois la Sarine et on bifurque vers une forêt. Plusieurs foyers pour grillades sont installés sur le parcours. Après avoir traversé un pont en arc et dépassé la centrale électrique d’Hauterive, le chemin continue à serpenter le long de la Sarine jusqu’à l’embouchure de la Gérine. Là aussi, il est agréable de se reposer au milieu des beaux bosquets et sur les bancs de gravier ou de se baigner. Après quelques brèves montées sans difficultés, le dernier tronçon longe la Gérine en ligne droite. A l’arrivée à Marly, des restaurants permettent d’offrir aux enfants une glace bien méritée.
Autour de la ville de Neuchâtel N° 1810
Neuchâtel — y • NE

Autour de la ville de Neuchâtel

On connaît Neuchâtel, son château, son centre historique et ses bâtiments en pierres jaunes, mais moins ses alentours, avec ses forêts et ses rives urbaines. Cette randonnée, parfaite pour les périodes hivernales, en fait le joli tour. Partant de la gare, le bus conduit le randonneur à la station du Vallon de l’Ermitage, un nom de référence lorsqu’on parle des hauteurs de Neuchâtel. Passé le jardin botanique, l’itinéraire aborde la seule, mais solide grimpée du parcours. Le Centre Dürrenmatt, dont la bâtisse a été conçue par l’architecte tessinois Mario Botta, incite à s’arrêter, tout comme, un peu plus haut, les rochers de l’Ermitage d’où l’on admire le lac et la ville que l’on vient de quitter. La forêt, parsemée de rochers calcaires, propose maintenant un long épisode de marche à plat. Entre les arbres dénudés, on devine d’abord la clairière de Fontaine-André et son l’abbaye du 12e siècle. Le chemin passe ensuite sous le funiculaire mis en service en 1910 et qui relie La Coudre à Chaumont. A la Prise Gaubet, une clairière appréciée pour les loisirs, il descend lentement sur Saint-Blaise. On y voit d’abord des champs et un beau panorama sur la partie est du lac de Neuchâtel, puis des vignes. Saint-Blaise est un joli bourg viticole que l’on traverse avant de rejoindre les rives du lac. Modèle de renaturation, elles offrent des criques, des plans de roseaux, des sentiers engageants. Apparaît alors le jardin du musée du Laténium, avec ses reconstitutions de vestiges archéologiques et le parc animé des Jeunes Rives. En fin de randonnée, le port de Neuchâtel et le quai Osterwald adressent au randonneur un dernier salut à l’image de la Belle Epoque.
Franchir le col de la Gemmi enneigé N° 1811
Gemmipass — l • VS

Franchir le col de la Gemmi enneigé

Les premiers touristes franchirent la Gemmi dès les XVIIIe et XIXe siècles. Ce furent notamment des artistes, des poètes et des hommes politiques, à l’instar du savant universel bernois Albrecht von Haller, de Mark Twain, d’Alexandre Dumas, de Lénine et de Picasso. Tous logèrent à l’hôtel Schwarenbach, à mi-chemin entre Loèche-les-Bains et Kandersteg. Le poste douanier d’origine est devenu une auberge de montagne en 1742. Aujourd’hui encore, c’est une étape bienvenue, où l’on peut reprendre des forces, adossé au mur chauffé par le soleil. Il n’est pas rare que le trajet en téléphérique jusqu’au col de la Gemmi noue un ventre ou l’autre, tant la cabine grimpe à pic le long de la paroi rocheuse. D’en haut, Loèche-les-Bains ressemble à un village de poupées. Il ne faut pas rater cette vue exceptionnelle depuis la plate-forme panoramique, avant de se tourner vers les pics de 3000 m et l’étendue du plateau du lac Daubensee. Mais gelé et recouvert de neige, le lac se devine à peine sous le manteau blanc. Des pistes traversent la surface scintillante, les unes pour les skieurs de fond, les autres pour les randonneurs. La riche nature qui entoure le chemin de la Gemmi est loin d’être une évidence. Dans les années 1950, il existait en effet des plans pour une route de col, qui ont heureusement disparu au fond d’un tiroir. Ainsi, seules quelques lignes à haute tension «ornent» aujourd’hui ce paysage autrement préservé. À Sunnbüel, à la fin de la randonnée, la terrasse d’une autre auberge invite à se prélasser au soleil en admirant la vue sur les montagnes, avant de reprendre le téléphérique pour une descente vertigineuse jusqu’à Kandersteg.
Parcours de raquettes au Niederhorn N° 1938
Beatenberg Vorsass — t • BE

Parcours de raquettes au Niederhorn

On dit qu’il s’agit du plus long parcours en raquettes balisé du canton de Berne. Long, il l’est, vu ses 18 km, mais c’est aussi l’un des plus beaux. Un funiculaire depuis Beatenbucht, puis une télécabine pulsée à cabines groupées depuis Beatenberg permettent d’atteindre le point de départ de Beatenberg Vorsass, où lugeurs, skieurs et randonneurs se retrouvent au restaurant. Chacun suit brièvement le même chemin préparé, puis les itinéraires se séparent à Flösch. Le parcours de raquettes traverse la forêt de pins clairsemée, passe par Oberburgfeld puis la Chüematte, où, les week-ends de beau temps, on admire depuis la buvette l’Eiger, le Mönch et la Jungfrau. Un premier raccourci permet de rejoindre Waldegg/Beatenberg. L’itinéraire s’élève ensuite vers l’alpage isolé d’Oberberg, au Gemmenalphorn. A cet endroit, les randonneurs en raquettes sont souvent proches de la limite de la forêt, où le tétras-lyre se sent à l’aise. Il est déconseillé de quitter l’itinéraire balisé par égard pour la faune sauvage. Le chemin monte sur la crête, d’où la vue sur le Justistal et le Sibe Hängste est magnifique. Les roches calcaires de la crête tombent abruptement vers l’Emmental. De l’autre côté, celui de l’Oberland bernois, le relief calcaire plus doux forme l’immense Alp Seefeld. L’itinéraire traverse par Vorders-, Mittlers- et Hinders Seefeld un fascinant paysage de marais jusqu’au col de Grüeneberg. A Hinders Seefeld, un second raccourci mène à Habkern. Vient alors la descente le long de la route jusqu’à Habkern. Les épicéas poussent ici de manière très régulière vers le ciel: une bonne matière première pour la scierie du village. L’entreprise familiale Bernatone fabrique ses cors des Alpes à partir des plus belles pièces. Difficile de trouver ailleurs un bois de résonance d’une telle qualité.
Calme plat dans le Gadmertal N° 1939
Nessental, Schwendi — d • BE

Calme plat dans le Gadmertal

La vallée de Gadmen, dans l’Oberland bernois, est une destination de randonnée principalement estivale. Mais l’hiver, la vallée enneigée vaut aussi le détour, idéalement dès janvier, lorsque le soleil brille plus longtemps. La vallée compte trois chemins de randonnée hivernale balisés et cette randonnée emprunte deux d’entre eux. Celui qui relie Fuhren à Obermad court, principalement à plat et au soleil, au pied de la chaîne de montagnes Gadmerflüö, souvent appelée les Dolomites de Gadmen. Le nom de «Gadmen» vient du vieux haut allemand gadum, qui signifie grange. Et en effet, celles-ci sont nombreuses dans le coin. La vallée étant régulièrement touchée par des avalanches, il est important de ne pas quitter le chemin balisé. La route du col historique datant de 1811, qui est déneigée pour permettre aux habitants de sortir de chez eux, fait exception. Départ de «Nessental, Schwendi», où il est d’ailleurs aussi possible de passer la nuit dans les roulottes aménagées du B&B Evergrin. La petite route longe le cours d’eau Gadmerwasser avant de grimper peu avant la station inférieure du téléphérique Triftbahn et rejoint le palier de Schaftelen par des virages en épingle. Ici, les crampons et les bâtons peuvent s’avérer utiles. Bientôt, les randonneurs atteignent Fuhren, au fond de la vallée, où une petite cascade gelée les attend au bord du chemin. Le calme qui y règne est relaxant: le col du Susten étant fermé en hiver, le vrombissement des motos ne se fait pas entendre dans la vallée. Que c’est agréable!
Les chèvres de Sattel-Hochstuckli N° 1935
Sattel Mostelberg — t • SZ

Les chèvres de Sattel-Hochstuckli

Avez-vous déjà mangé une glace en pleine randonnée hivernale? Au lait de chèvre, qui plus est? Cette randonnée facile en est l’occasion rêvée, et s’accompagne d’une visite de l’étable. A la ferme Ziegenhof Blüemlisberg, les chèvres mettent bas au début de l’année et on peut venir les voir, pour le plus grand bonheur des enfants. Les chevreaux sautillent dans la paille et reniflent les doigts des enfants avec curiosité, déclenchant des éclats de rires ravis. Le circuit démarre à la station supérieure Sattel Mostelberg, après une montée en télécabine tournante. Il quitte rapidement les pistes de ski pour faire le tour de l’Engelstock dans le sens antihoraire. On parvient bientôt à l’auberge de montagne Engelstockweid: bien qu’elle soit fermée en hiver, un réfrigérateur rempli de boissons permet d’assouvir sa soif. Sur le chemin d’altitude ensoleillé en direction de la ferme Blüemlisberg et de ses chèvres, on peut admirer la vue sur la cuvette de Schwyz, avec la Reuss et les lacs de Lauerz et d’Uri, ainsi que sur les Alpes de Suisse centrale. Le magasin de ferme et ses glaces invitent à faire une halte. Enfin, une petite route mène au point de vue de Mostelegg, puis redescend au Herrenboden, dans le domaine skiable. Le retour à la station supérieure inclut un détour par un pont suspendu. Au fait, la glace au lait de chèvre ne sent pas l’étable. Au Blüemlisberg, les normes d’hygiène sont élevées afin que le lait ne soit pas contaminé, ce qui aurait des répercussions négatives sur sa saveur. Alors, n’ayez crainte et goûtez ces glaces!
Dans le Val Terbi N° 1809
Courchapoix, village — t • JU

Dans le Val Terbi

Situé à l’est de Delémont (JU), le Val Terbi est idéal pour les randonnées à la fin d’automne. Et cela d’autant plus lorsque le soleil est de la partie et que le brouillard recouvre désespérément le Plateau. Une jolie boucle, qui part de Courchapoix et qui passe par Montsevelier pour revenir sur ses pas, permet d’apprécier la tranquillité et la configuration de l’endroit. Après avoir pris un peu de hauteur – histoire notamment de voir le dégagement qu’offre ce val –, et traversé quelques champs, le randonneur suit, presque à plat, la clairière, pénétrant, ici et là, dans les bois. Dans un pli du terrain, il découvre sur un panneau la légende des Hairodes, des petits nains, et peut visiter leur grotte. On apprend aussi que le lieu fut occupé par des charbonniers et des artisans du fer. Une fois les pentes boisées, qui tracent la frontière avec le canton de Soleure, définitivement quittées, l’itinéraire plonge au sud pour atteindre, dans un paysage vallonné, le village de Montsevelier avec ses anciennes fermes, son église au clocher imposant et dont les vestiges datent de 1635. Au sud de cette localité, après une petite côte bien raide, on peut admirer la place que Montsevelier a prise au cœur des collines environnantes. Le chemin se poursuit alors résolument en direction de l’ouest. Ici aussi, le dégagement sur le val est imposant. Du plat, un peu de descente, un peu de montée alternent sur ce parcours entre les champs. A main gauche, apparaît le village de Corban, à main droite, la vue sur la pente boisée qui a servi de décor au début de la randonnée. Quelques pas encore, et Courchapoix est là, invitant le randonneur à se restaurer avant de reprendre le bus.
Dans le haut-marais de Rothenthurm N° 1934
Rothenthurm — t • SZ

Dans le haut-marais de Rothenthurm

Rothenthurm, dans le canton de Schwyz, ne se situe qu’à 900 mètres d’altitude, et pourtant, les hivers y sont glaciaux. La Biber, la petite rivière qui serpente dans le haut-plateau entre Rothenthurm et Biberbrugg, gèle elle aussi. Sur cette plaine si plate s’étend le plus grand haut-marais d’un seul tenant de Suisse. Un paysage d’une grande valeur, caractérisé par une pauvreté extrême en espèces. Le haut-marais n’est pas en contact avec la nappe phréatique et ne reçoit donc aucun nutriment. Les sphaignes, l’une des rares plantes à y prospérer, ne pourrissent pas mais meurent. C’est ainsi que le haut-marais croît, de 1 millimètre par an environ. Il produit de la tourbe, un matériau de chauffage et d’isolation autrefois très recherché. C’est grâce au haut-marais de Rothenthurm que les paysages marécageux de Suisse sont aujourd’hui protégés. L’armée voulait construire ici une place d’armes, mais tout le monde ne l’entendait pas de cette oreille. Le conflit a tenu en haleine tout le pays et a pris fin en 1987 avec l’acceptation par le peuple de l’initiative dite de Rothenthurm, qui a placé les marais suisses sous protection. Albert Marty connaît le haut-marais comme sa poche. Depuis de nombreuses années, il fait découvrir aux personnes intéressées ce paysage primitif et les sensibilise à ses interconnexions et à sa beauté. Il aime les différentes saisons du marais. En hiver, il apprécie le silence et la tranquillité. Et le froid, qui peut être plutôt mordant au cours de la brève randonnée hivernale entre la gare de Rothenthurm et le Steinstoss Stübli. Le parcours passe devant d’anciennes cabanes en bois de l’époque de l’extraction de la tourbe, les Turpehüttli, et traverse la Biber à mi-chemin. Il ne faut pas quitter le chemin balisé. Le marais reste un paysage sensible, même en hiver.
Randonnée en deux actes par le Val Surses N° 1936
Cunter, vischnanca — a • GR

Randonnée en deux actes par le Val Surses

La neige qui tombe marque l’entrée en scène du balisage rose qui guide les marcheurs lors de cette agréable randonnée. Le décor? Le Val Surses enneigé, une vallée latérale de l’Albula. Les principaux protagonistes? Les trois petits villages de Cunter, Salouf et Riom et une rivière, la Julia, ou Gelgia en romanche. La randonnée hivernale débute à Cunter, près de Savognin. Elle se terminera à Riom, le village situé juste au-dessus, sur le versant gauche de la vallée. Son château étant visible au loin, on pense que le but est proche. Erreur! L’itinéraire choisi passe par le fond de la vallée et ne monte pas par la voie directe. A l’église de Cunter, on emprunte le chemin à gauche qui mène à la Julia, que l’on suit vers l’aval et Salouf. Après un bref passage dans la zone industrielle, on rejoint l’autre rive en traversant un pont. A hauteur de la gravière du lac d’accumulation Lai da Burvagn, l’itinéraire part sur la gauche. Ici commence la montée en pente douce vers Salouf, un village aux belles bâtisses historiques situé sur une terrasse surplombant la vallée. Un étonnant changement de décor attend les marcheurs: le sentier fait une boucle à gauche à travers le village et on voit apparaître ce qui, avant, était derrière soi. Nouvelle vue sur le paysage alentour avec, au milieu, le village de Parsonz. On continue vers Riom, en suivant la direction de Cunter en contrebas de Parsonz. En haut du village se trouve l’accueillante Ustareia Taratsch, qui sait mettre en scène les spécialités locales. Pour l’après-spectacle, c’est au Café Carisch qu’il faut goûter aux délicates pâtisseries. Il arrive aussi que le château de Riom soit sous le feu des projecteurs. Pendant l’Origen Festival Cultural, le château fort du début du XIIIe siècle se transforme en scène pour la musique, la danse et le théâtre.
Randonnée en raquettes au Rigi Scheidegg N° 1932
Rigi Scheidegg — t • SZ

Randonnée en raquettes au Rigi Scheidegg

La randonnée en raquettes débute à la station supérieure de la télécabine Kräbel-Rigi Scheidegg et descend par des virages à la bifurcation vers l’auberge de Rigi Burggeist, au point 1598. C’est ici qu’il faut goûter au célèbre gâteau au fromage, l’«Original Gersauer Käsekuchen», dont la recette est jalousement gardée. On peut l’acheter à la boulangerie de Gersau Artepane ou le savourer ici, à l’auberge Rigi Burggeist, le seul restaurant du Rigi Scheidegg où se rendre avant ou après cette superbe randonnée en raquettes par la Gersaueralp. Depuis l’auberge, le sentier descend légèrement vers l’Alp Altstafel. Puis vient un bref passage sur une pente un peu plus raide jusqu’à une haie et une barrière: la frontière avec le canton de Lucerne. Le chemin traverse ensuite le pâturage enneigé jusqu’à l’alpage de Gütsch et sa croix, d’où l’on voit le lac des Quatre-Cantons, le Bürgenstock et le Pilatus. Les rochers de poudingue, à l’arrière, sont eux aussi impressionnants. Peu après commence la montée dans la forêt de Dimmerbode jusqu’à Hinder Dosse, où l’on rejoint le large sentier de randonnée hivernale entre Rigi Kaltbad et Rigi Scheidegg. Sans raquettes, on retourne à la station supérieure du téléphérique de Kräbel-Rigi Scheidegg.
Une escapade près de la ville de Fribourg N° 1838
Abbaye de Hauterive — t • FR

Une escapade près de la ville de Fribourg

Cette escapade en terre fribourgeoise de neuf kilomètres donne l’occasion de profiter pleinement des magnifiques couleurs qu’offre la nature en automne. Cette boucle au relief agréable, à deux pas de la ville de Fribourg est bien accessible. Rendez-vous à l’Abbaye de Hauterive puis, à 50 m, il faut emprunter le chemin en gravier pour monter à Grangeneuve sur la droite. Après avoir passé la fromagerie, poursuivre vers la grande ferme de la Tioleyre et le 1er chemin à gauche donnera suite à la balade. A quelques centaines de mètres, à l’intersection, il faut opter pour le Sentier de la Tuffière par le Sac à gauche. Ce dernier longera les jolis méandres de la Sarine. Cette rivière prend naissance au col du Sanetsch en Valais et se jette dans l’Aar après avoir alimenté et passé dans divers lacs. Ce sentier bucolique guide les randonneurs à travers cette jolie forêt fribourgeoise. Il est agréable de prendre le temps de faire des petites pauses sur les bancs. C’est l’occasion d’apprécier la palette de couleurs des arbres qui surplombent le sentier. En 45 minutes environ, on rejoint le pont de la Tuffière qu’il faut traverser. A 50 mètres, suivre à gauche l’itinéraire balisé qui mènera les randonneurs par la rive droite à Hauterive, le point de départ. En fin de parcours, il est conseillé de prendre le temps d’admirer la célèbre Abbaye de Hauterive qui date du 12ème siècle. Riche en histoire, ce lieu culte est un bel endroit pour se ressourcer. Son magnifique jardin est le lieu parfait pour un petit bain de soleil. On peut sauter également faire quelques emplettes au magasin monastique. On y trouve des créations artistiques des moines, telles que des aquarelles ou des sculptures sur bois et pierre. Des produits culinaires sont en vente également dans ce magasin. Qui ne se laisserait pas tenter par du pain maison, des liqueurs locales ou encore des biscuits et confitures confectionnés sur place?
Profiter du soleil au-dessus de Locarno N° 1937
Cardada (Funivia) — a • TI

Profiter du soleil au-dessus de Locarno

Pour pallier la mélancolie des journées d’hiver maussades, rien de tel qu’une excursion au soleil, à Cardada par exemple. La randonnée facile suit le sentier raquettes jusqu’à Cimetta. Auparavant, Cardada était une station de ski très appréciée. Il en résulte de nombreuses possibilités de se restaurer lors de la montée. Le retour peut être fait en télésiège depuis Cimetta. Le village de vacances et le meilleur restaurant de Cardada, Casa Colmanicchio, se situent à quelques minutes de la station supérieure. S’y trouve également la station inférieure du télésiège menant à Cimetta. La montée commence juste à droite, à côté de la station supérieure. Au bout de quelques mètres, le sentier pénètre dans une forêt clairsemée et gagne rapidement en hauteur après plusieurs virages. Une demi-heure plus tard, il atteint l’alpe Cardada et la Capanna Cardada. Quelques centaines de mètres plus loin se trouve la Capanna Lo Stallone. Vient ensuite la dernière petite montée jusqu’au sommet de Cimetta. D’abord en direction du télésiège, puis, avant d’atteindre le tracé, le chemin change de direction et entame l’ascension du sommet. La station supérieure du télésiège, avec la Capanna Cimetta, n’est plus loin du tout.
La région de Bellinzone côté soleil N° 1928
Bellinzona — a • TI

La région de Bellinzone côté soleil

Le Tessin est l’une des régions viticoles traditionnelles de Suisse. Le merlot y est le principal cépage, que l’on cultive sur des parcelles de petite taille, exploitées à titre d’activité accessoire. C’est notamment dans la région de Bellinzone que ce vignoble s’épanouit. Les versants situés au nord de la rivière Ticino bénéficient en particulier d’un excellent ensoleillement. La «Via delle vigne», qui traverse le vignoble, débute à Sementina et mène à Gudo. Il est toutefois possible d’entamer le parcours à Bellinzone déjà et d’effectuer ainsi une randonnée facile et variée le temps d’un séjour d’une journée au Tessin. Le premier tronçon longe la rivière Ticino à travers le parc fluvial de Saleggi-Boschetti. Après un passage sous l’autoroute, le sentier grimpe le long du torrent Sementina. Le chemin viticole se dirige ensuite vers l’ouest en alternant montées et descentes. Çà et là, l’itinéraire passe par des zones boisées offrant de belles vues sur la plaine de Magadino et le Monte Tamaro. La végétation est la preuve éclatante de la douceur exceptionnelle du climat: outre les arbres à kaki, on trouve aussi quelques oliviers isolés et même des agaves.
Blancs pâturages dans le Jura vaudois N° 1929
La Givrine — t • VD

Blancs pâturages dans le Jura vaudois

Le paysage autour de St-Cergue, au sud-ouest du Jura vaudois, rappelle un peu la Scandinavie. Certes, la chaîne jurassienne se dresse vigoureusement jusqu’à La Dôle avant de s’abaisser vers le lac Léman. Mais, hormis ce sommet, la topographie de la région se caractérise surtout par des formes douces. Hors du village, qui est situé sur un plateau surplombant le Léman, les pâturages typiques du Jura, traversés de forêts de sapins, sont nombreux. Lorsque le sol est couvert de neige, ce qui est plus fréquent ici qu’en plaine vu l’altitude, le paysage est merveilleusement paisible. La mosaïque composée de terrains dégagés et de parties boisées s’étend par vagues jusqu’à l’horizon. La région possède un réseau varié de parcours de raquettes à neige, mais on peut aussi profiter pleinement du charme du paysage avec des chaussures de randonnée ordinaires. Le sentier de randonnée hivernale menant du hameau de La Givrine au refuge de Vermeilley est idéal à cet égard. Il suit un large chemin, à travers des pâturages enneigés et de petites zones boisées. Ici et là, on croise une piste de ski de fond, mais la plupart du temps, la marche s’effectue en solitaire.
Jeux d’ombres dans le Val d’Anniviers N° 1930
Vercorin, poste — a • VS

Jeux d’ombres dans le Val d’Anniviers

Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt, du moins pour cette randonnée qui relie les deux domaines skiables de Vercorin et Grimentz. L’itinéraire est tracé sur le versant ouest du Val d’Anniviers, un peu plus ombragé que les pentes ensoleillées de Saint-Luc et Chandolin. Le parcours traverse donc une région qui, en plein hiver, n’est ensoleillée que jusqu’à midi. Au bout de la randonnée, à Grimentz, durant les jours les plus courts de l’année, le soleil disparaît déjà à 14 heures derrière les montagnes. Il vaut donc mieux se mettre en route le matin. La topographie présente un avantage indéniable: même s’il n’a pas neigé depuis un certain temps, le paysage est encore souvent blanc et hivernal. L’itinéraire est presque toujours éloigné des pistes de ski. Après un départ sur une pente bien raide, on progresse dans la vallée par de petites montées et descentes. Le parcours traverse plusieurs fois des forêts ombragées très enneigées mais passe aussi près de mayens ensoleillés, d’où la vue est belle. Le sentier de randonnée hivernale tracé mécaniquement est aménagé sur de petites routes ou sur de larges chemins forestiers et alpins, parallèlement à une piste de ski de fond.
Vue étendue sur l’arrière-pays lucernois N° 1931
Wauwil — f • LU

Vue étendue sur l’arrière-pays lucernois

C’est ici que le canton de Lucerne est le plus large. Là où, autrefois, il y avait un lac, asséché au milieu du XIXe siècle, s’étend aujourd’hui l’immense plaine du Wauwilermoos. Une partie de cet ancien site marécageux, devenu terre agricole, est une réserve d’oiseaux d’eau et de migrateurs d’importance nationale. Une tour d’observation offre une bonne vue d’ensemble. Depuis le château de Kastelen, la vue sur la région est encore plus étendue. La randonnée entre Wauwil et Albersil passe près de ses ruines. Chemin faisant, on admire le Rigi et le Pilate, et, en arrière-plan, les sommets des Alpes glaronnaises, uranaises et bernoises. L’itinéraire traverse d’abord le Wauwilermoos jusqu’à Schötz, puis passe par des prairies légèrement vallonnées jusqu’à la colline boisée du château. L’ancienne fortification, lieu de résidence des comtes de Kyburg, fut endommagée pendant la guerre des paysans puis tomba en ruine. Le site a été restauré au tournant du millénaire. A cette occasion, une tour d’observation en acier a été intégrée à l’édifice en pierre. De sa plateforme supérieure, une vue spectaculaire s’ouvre, au-delà des remparts, sur le Wauwilermoos et les Alpes.
En raquettes à Ibergeregg N° 1933
Ibergeregg — t • SZ

En raquettes à Ibergeregg

Le point de départ de la randonnée est le col d’Ibergeregg, accessible en hiver depuis Schwyz ou Oberiberg en voiture ou en taxi alpin. En hiver, il n’y a pas de liaison en car postal. Depuis le restaurant Passhöhe, un itinéraire de raquettes à neige balisé mène d’abord au sud-ouest à travers la forêt d’épineux en direction du Chli Schijen. Le terrain est couvert de marais et entouré de forêts, habitats appréciés par le grand tétras. Pour cette raison, il est très important de ne pas quitter le sentier. En hiver, de nombreux animaux peuvent se dissimuler dans les profondes cuvettes sous les branches retombantes. Les arbres sont parsemés de lichen, ce qui témoigne du peu de lumière qui les atteint et de l’humidité qui règne. Depuis le petit col (point 1502), l’itinéraire repart vers le point de départ, le col d’Ibergeregg. Mais cette fois, il conduit le long de l’abrupt versant sud du Chli Schijen avant de continuer à travers des arbres épars. Par endroits, la vue porte sur le paysage montagneux de Suisse centrale, autour de Stoos. Le Fronalpstock, le Chlingenstock, le Hängst et le Lauchstock forment une imposante crête. Plus à l’ouest se dresse le Pilatus. L’idéal est de se mettre en route tôt. Vers la fin de l’hiver, la neige peut être très mouillée à cause de l’orientation du terrain et de la faible altitude. Les chalets d’Ober Altberg et l’imposante croix dans les vastes pâturages invitent à faire une pause et à pique-niquer au soleil. En passant par Chalchboden, les marcheurs rejoignent une nouvelle zone boisée qui, à l’ouest, mène à la route du col et à Ibergeregg. D’ici aussi, la vue sur les Mythen est remarquable. Pour finir, il ne reste qu’un petit tronçon à parcourir le long de la route avant de rejoindre le point de départ.
De colline en colline en Appenzell N° 1922
Schwägalp, Säntis-Schwebebahn — g • AR

De colline en colline en Appenzell

Ça monte, puis ça descend. Voilà à quoi ressemblent habituellement les randonnées en montagne. L’itinéraire en raquettes à neige de la Schwägalp au Kronberg est un peu différent: après une montée en pente douce, le tracé se poursuit à la descente mais se termine par une ascension importante. Le parcours a une autre particularité. Même en cas d’hiver doux et peu enneigé, les conditions sont presque arctiques, du moins dans la première partie. En effet, pendant l’hiver, le soleil ne se montre pas de la matinée en raison du puissant rempart que forme le Säntis voisin. Le début de la randonnée traverse donc un paysage souvent très enneigé. Du givre épais s’accroche aux arbres. Les choses changent une fois la cabane de Chammhalden dépassée. Là, le paysage s’ouvre de plus en plus. A l’ouest de l’imposant Alpstein, des rangées de crêtes joliment décalées s’étendent jusqu’au Toggenburg. A l’est, la vue porte vers le Hoher Kasten et les sommets du Vorarlberg. Le soleil a maintenant grimpé au-dessus du Säntis et réchauffe les randonneurs lors de la montée suivante vers le Kronberg. L’air pur et frais de la montagne et le vaste panorama rendent la fin de la randonnée très agréable.
Le versant ensoleillé de Grindelwald N° 1923
Bussalp — e • BE

Le versant ensoleillé de Grindelwald

Le «Höhenweg 1600», dans la vallée de Grindelwald, très prisé en été, est tout à fait plaisant en hiver. Ce chemin d’altitude, sans dénivelé important, traverse des pâturages enneigés et de paisibles forêts. Il doit son nom au fait qu’il se situe essentiellement à une altitude de 1600 mètres environ. L’hiver, le sentier panoramique préparé sous la forme d’un chemin de randonnée hivernale descend de la Bussalp à Holzmattenläger, d’où il longe le versant ensoleillé par de légères montées et descentes. Sur le trajet, on admire plusieurs vues impressionnantes sur le vaste fond de la vallée de Grindelwald et sur le Wetterhorn, le Schreckhorn et l’Eiger. Le panorama est particulièrement beau depuis les cabanes de Holewang et de Nodhalten. Entre les deux, on traverse une pente avalancheuse sans courir le moindre risque, puisqu’en hiver, une galerie est conçue à l’intention des randonneurs. La descente dans la vallée par de larges virages offre une vue saisissante sur le Wetterhorn jusqu’à Milibach. Le parcours longe une petite route qui sert aussi de piste de luge par endroits. Si la neige a déjà fondu, il est plus agréable de retourner à Grindelwald en télécabine depuis Bort.
Boucle en raquettes à travers la Gruyère N° 1924
La Valsainte, Couvent — t • FR

Boucle en raquettes à travers la Gruyère

Charmey est un paradis pour la raquette à neige. Des itinéraires sont balisés sur le versant ouest du Vounetse et le long du cours d’eau de la Jogne. Un parcours exigeant mais offrant de très belles vues a été aménagé dans la vallée du torrent Javro. Le point de départ est la chartreuse de La Valsainte, probablement l’un des lieux les plus paisibles de Suisse puisque l’ordre des Chartreux auquel appartient le couvent est connu pour son observance très stricte: silence, isolement, prière et travail caractérisent la vie des moines. Les personnes extérieures ne pouvant pas entrer, il est impossible de faire l’expérience du silence monastique derrière les murs de la chartreuse en tant que visiteur. Mais le calme enveloppe aussi la nature alentour, l’agitation et le bruit de la civilisation n’atteignant pas la région. La boucle mène du couvent, tout d’abord sur le versant ombragé, à travers des gorges boisées et des pâturages enneigés, vers la ferme du Pré de l’Essert. La petite chapelle située sur la colline voisine est une belle étape intermédiaire. L’itinéraire, passant par des forêts et sur des terrains dégagés, rejoint La Valsainte en faisant une large courbe sur le côté ensoleillé.
Chemins d’altitude dans la Surselva N° 1925
Andiast, posta — a • GR

Chemins d’altitude dans la Surselva

La région de sports d’hiver de Brigels-Waltensburg-Andiast dispose d’une variété impressionnante de chemins de randonnée hivernale préparés qui, combinés à plusieurs ramifications et liaisons, forment un réseau attrayant. On peut opter pour un itinéraire défini ou composer son propre circuit en associant plusieurs sections. En procédant ainsi, «à la carte», il est possible d’effectuer l’une des plus longues et des plus belles randonnées hivernales de la région. Elle traverse le domaine skiable mais se situe le plus souvent loin des pistes. Parfaite, donc, pour tous ceux qui cherchent à s’éloigner de l’agitation liée aux sports d’hiver. Le revers de la médaille? Il n’y a aucune buvette ni bar de piste le long du parcours et il faut donc emporter un pique-nique. La randonnée commence dans le village d’Andiast, à l’est de la région, et mène de l’autre côté, à Brigels, en décrivant deux grandes courbes dans les vallées paisibles des torrents Ladral et Flem. Entre deux, de longs passages s’effectuent sur le versant sud ensoleillé et panoramique, au-dessus de Brigels. Les panneaux indicateurs portant les numéros 4, 3 et 14 permettent de s’orienter chemin faisant.
Paysages alluviaux soleurois et argovien N° 1927
Olten — u • SO

Paysages alluviaux soleurois et argovien

Le dense trafic routier et ferroviaire du Plateau suisse ne s’entend que de loin sur le parcours longeant l’Aar. Par bonheur, la randonnée traverse surtout des paysages alluviaux paisibles et charmants. La plus longue rivière suisse est un but de randonnée agréable en hiver également. Entre Olten et Aarau, des sentiers riverains la bordent presque sans interruption des deux côtés. En combinant des sections des deux rives, on obtient un itinéraire intéressant qui traverse une nature largement préservée, réservant quelques surprises. L’un des plus beaux tronçons se trouve près d’une structure plutôt oppressante. C’est au pied de la centrale nucléaire de Gösgen que l’Aar clapote gaiement comme un jeune ruisseau de montagne avant de se transformer un peu plus loin en un véritable fleuve. Le parc Bally à Schönenwerd mérite le détour, avec ses chemins et zones boisées aménagés de manière géométrique et ses éléments de jardin anglais. Une partie de l’itinéraire passe sur le «Solothurner Waldwanderweg». Des panneaux informent sur les liens existant entre l’exploitation forestière, la protection de la nature, le fonctionnement des centrales électriques et la protection contre les crues.