Suisse Rando | Propositions de randonnée • Suisse Rando

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Prix Rando N° 0484
Cresta — Ausserferrera • GR

Prix Rando

L'alte Averserstrasse (ancienne route d'Avers), entre le village de Juf et la gorge Roflaschlucht, est une voie de communication historique placée sous la protection de la Confédération et du canton des Grisons. Juf (2126 m) est connu pour être le village le plus haut d'Europe habité toute l'année. Jusqu'à la construction de la route cantonale, aux environs de 1895, la région d'Avers ne pouvait être atteinte qu'au moyen d'un chemin muletier. A l'époque, la population se tournait plutôt vers le sud, italophone, ce qui explique le grand nombre de lieux-dits de consonance romanche. La nouvelle route, véritable monument au génie civil italien, a modifié le réseau de relations. Cette route a ensuite été élargie et partiellement déplacée lors de la construction de l'usine électrique, dans la deuxième moitié des années 50. La conséquence en a été une modification importante et même la destruction de la route d'origine, qui constituait un bien culturel. Depuis peu, les tronçons subsistants sont atteignables en suivant des chemins pédestres nouveaux ou réaménagés. La randonnée commence à Cresta où elle suit la route sur une brève distance, avant d'obliquer à gauche dans la forêt pour déboucher soudainement sur l'alte Averserstrasse. Pendant les cinq heures qui suivent jusqu'à Ausserferrera (trois heures et demie jusqu'à Innerferrera), les ponts en pierre naturelle de toutes tailles soigneusement restaurés ces 10 dernières années se succèdent. Mais la nature aussi est remarquable; il y a, par exemple, les moulins glaciaires dans le lit de l'Averserrhein et une belle cascade avec source subthermale à Starlera, de l'autre côté de la vallée. Un peu plus loin en aval, il est encore possible de voir les traces des mines d'antan.
Prix Rando N° 0483
Martigny — Saillon • VS

Prix Rando

Dans la vallée du Rhône, les vignes qui partent à l'assaut des pentes attirent immanquablement l'attention. De Viège, elles s'étirent vers l'aval sur plus de 100 km. Long de 74 km, le Chemin du vignoble traverse 24 communes viticoles et donne au randonneur, entre Martigny et Loèche, un bon aperçu de la diversité de la viticulture valaisanne. Le vin est toujours étroitement lié au sol et au climat. La majeure partie des vignes valaisannes sont plantées dans des sols calcaires basiques, sauf à Fully où le gneiss acide domine. De plus, les vignes bénéficient d'un climat propice grâce aux montagnes qui barrent le passage aux humides vents d'ouest. La randonnée commence à Martigny et conduit d'abord dans la réserve naturelle des Follatères, à la flore et à la faune exceptionnelles, puis à Branson, l'un des villages de Fully - Fully qui se nomme volontiers la capitale de la Petite Arvine. Cette dernière est un cépage exigeant qu'on ne trouve qu'en Valais. En automne, Fully est aussi le lieu de la Brisolée ? un repas traditionnel des vignerons, composé de châtaignes, de lard, de fromage, de pain de seigle et de raisins. Le chemin se poursuit à travers une grande forêt de châtaigniers et des vignobles jusqu'à Saillon, dont la tour sur la colline est visible de loin. Sur les hauts du vignoble se trouve la Vigne à Farinet, la plus petite vigne au monde officiellement inscrite au cadastre. Année après année, les personnalités se succèdent pour venir récolter le raisin des trois ceps qui la composent! Les personnes désireuses d'emporter à la maison des spécialités locales feront le trajet plutôt en sens inverse et s'arrêteront au pavillon de Fol'terres, entre Martigny et Fully, pour y acheter des produits du terroir.
Perspectives printanières N° 0482
Stn. Valendas — Flims Waldhaus • GR

Perspectives printanières

Le chemin de fer nous amène à travers les superbes gorges du Rhin jusqu'à la gare de Valendas Sgogn. La randonnée traverse l'une des plus imposantes gorges des Alpes. Il y a 14 000 ans, lorsque les glaciers de l'ère glacière se sont retirés, de gigantesques éboulements se sont produits et ont barré le Rhin, créant un gigantesque lac. Au cours des millénaires, l'eau s'est frayée un chemin à travers les masses de pierre et de terre extrêmement denses et a modelé, ainsi, le spectacle naturel que nous pouvons admirer aujourd'hui. Nous suivons la voie de chemin de fer jusqu'à la station de Versam-Safien. Cet emplacement, au beau milieu de la gorge, est le paradis du River Rafting. Après nous être rafraîchis au petit bistrot, nous poursuivons direction vers l'aval. Bientôt, une bande rocheuse barre la route, contraignant le Rhin à faire une grande boucle pour la contourner; notre sentier l'escalade tandis que le train s'enfonce dans un tunnel. Après ce petit col, le chemin traverse le Rhin en empruntant le pont du chemin de fer et, de l'autre côté, monte en forte pente dans la forêt. La récompense, au bout de ce tronçon fatigant, est le belvédère de Conn. Ici, la vue en contrebas sur la gorge dans laquelle les trains rouges des Chemins de fer rhétiques sillonnent la roche grise est inoubliable! Pour la suite, nous cheminons dans une merveilleuse forêt que traversent de nombreux chemins pédestres. Nous suivons les indicateurs jusqu'au Lay da Cauma. En été, ce lac d'un beau vert émeraude, qui n'est alimenté par aucun cours d'eau et dont aucun ne s'écoule, est un régal pour les baigneurs dans son écrin de forêt! A cette saison, un petit funiculaire nous épargne la dernière montée. Il suffit ensuite de poursuivre à travers la forêt jusqu'à la poste de Flims Waldhaus, où le car postal pour Coire attend déjà.
Au Fil du Doubs N° 0560
Soubey — St-Ursanne • JU

Au Fil du Doubs

Cette longue randonnée sans difficulté part de l'Hôtel du Cerf, à Soubey, où le poisson se décline à toutes les sauces: la truite du Doubs est omniprésente au menu, bien sûr, mais l'hôtel sert aussi de «camp de base» aux amoureux de la pêche à la ligne. Le restaurateur Alain Joset est un distributeur agréé de permis de pêche, à la semaine ou à la journée, qui vous prodiguera tous les bons conseils pour ne pas rentrer bredouille! Dans cette région appelée à devenir parc naturel, le Doubs est de toute façon très poissonneux. A proximité de la frontière avec la France, le paysage se fait particulièrement idyllique, avec une flore et une faune très riches et un silence qui vaut son pesant d'or. Toujours à Soubey, découvrez le vieux moulin de 1565, dernier survivant des nombreux moulins qui bordaient la rive autrefois. Puis suivez la rivière jusqu'à Tariche. Si par mégarde vous vous trouvez du mauvais côté, par exemple si vous avez traversé le Doubs à La Charbonnière, pas de problème: faites de grands gestes et appelez le restaurateur à la rescousse! Il se fera un plaisir de venir vous chercher en barque pour vous recevoir à déjeuner. La spécialité de la maison? La truite, bien sûr, toujours et encore elle! Pour la deuxième partie de la randonnée, libre à vous de choisir la rive qui vous chante: le chemin est pratiquement plat et vous arriverez dans tous les cas à Saint-Ursanne. Le centre historique de cette petite ville n'a que très peu changé depuis le Moyen Age et vous découvrirez avec enchantement ses élégantes demeures des XIVe, XVe et XVIe siècles. Ne manquez sous aucun prétexte le monastère, avec son cloître et sa collégiale, qui, commencée au XIIe siècle, marie les éléments d'art roman et de gothique.
Perspectives printanières N° 0481
Moutier — Bellelay • BE

Perspectives printanières

Dessinée par Mario Botta et construite par 700 apprentis maçons et tailleurs de pierres, la Tour de Moron trône depuis l'été 2004 sur le sommet du Moron. Ce chef-d'oeuvre architectonique, d'où la vue est spectaculaire, se trouve sur le tracé d'une randonnée conduisant de Moutier à Bellelay. Moutier est une localité bernoise mais c'est le drapeau jurassien qui bat sur le toit de l'Hôtel de ville! Il semblerait que la question des frontières cantonales ne soit pas encore définitivement réglée? Les premiers kilomètres entre Moutier et Perrefitte, asphaltés, mériteraient par ailleurs aussi une discussion. Heureusement, le car postal permet d'éviter ce tronçon éprouvant pour les articulations et, en même temps, de réduire d'une heure le temps de marche. A Perrefitte, le randonneur traverse la rivière La Chalière puis monte à travers des prairies et des bois jusqu'à La Neuve Bergerie, en passant par le Pâturage de Moron et le hameau de Cornecul. Bientôt on l'aperçoit, la Tour de Moron. Quand les conditions sont favorables, la vue porte de la Forêt-Noire au Mont-Blanc et du Jura aux hautes Alpes. Au pied de la tour, des panneaux informent sur toute une série de thèmes. Les affamés et les assoiffés pourront faire un arrêt à la cabane SAC Groothuus Moron ou à celle de Combioz, qui est la propriété du ski-club Perrefitte. La route continue en traversant des hameaux et en passant à proximité de fermes aux noms chantants comme Bergerie de Loveresse ou Montage de Saules, puis elle débouche sur le paysage des Franches-Montagnes, pays du cheval du même nom et de la Tête de Moine. La fromagerie de démonstration dans l'ancienne abbaye de Bellelay, au passé prestigieux, permet de jeter un coup d'oeil dans les coulisses.
Les Terrasses de Lavaux N° 0559
St-Saphorin — Lutry • VD

Les Terrasses de Lavaux

Dès le 1er siècle apr. J.-C., les Romains dénichèrent l'emplacement exceptionnel de la colline de Lavaux pour y cultiver la vigne. Mille ans plus tard environ, cisterciens et bénédictins s'installèrent dans la région pour y faire fructifier la foi et perpétuer la tradition vinicole. Avec ses 80 000 hectares, le vignoble de Lavaux est aujourd'hui le plus grand de toute la Suisse. Ses terrasses audacieusement disposées à flanc de colline lui ont valu en 2007 d'être inscrit au Patrimoine mondial de l'UNESCO. Mais si la vue spectaculaire sur la Savoie et les Alpes valaisannes vaut à elle seule le détour, le chemin des terrasses de Lavaux réserve bien d'autres surprises encore. Il part de la bourgade médiévale de Saint-Saphorin, véritable enchantement avec ses ruelles étroites et ses maisons de vignerons traditionnelles (XVIe-XIXe siècles). Son célèbre clocher orne aujourd'hui encore de nombreuses étiquettes de vins. L'Auberge de l'Onde y accueille depuis plusieurs siècles les gourmets de tout poil, qui viennent s'y régaler, sur trois étages, de succulentes spécialités locales, avec animation musicale une fois par semaine. Le vignoble de Lavaux s'étend sur une quarantaine de kilomètres, ponctués de 14 coquets villages et bourgades avec vue panoramique sur le lac Léman et d'un véritable chapelet de bistrots et caves de dégustation. Ne manquez pas d'y faire étape, car le paysage se découvre avec tous les sens, y compris celui du goût: un petit verre de chasselas et le chemin jusqu'à Lutry, qui monte et qui descend, vous paraîtra nettement moins dur! Les moins courageux pourront toujours prendre place à bord du «Lavaux Express», petit train touristique qui, tous les mercredis et samedis, permet de découvrir ce site splendide confortablement assis.
Bärgwirtschaft Allerheiligenberg N° 0501
Langenbruck — Hägendorf • BL

Bärgwirtschaft Allerheiligenberg

Un steack haché bien relevé servi avec du beurre aux herbes, un rösti doré et, pour finir, une tarte au chocolat maison moelleuse, voici un menu à l'ancienne servi dans le restaurant Allerheiligenberg, dans le Jura soleurois. Presque tous les produits que l'on retrouve dans son assiette proviennent de la ferme même. L'endroit est particulièrement réputé pour ses copieux petits déjeuners servis le dimanche matin (sur réservation), sa viande d'animaux élevés sous la mère et les desserts de Klara. Ce sont autant de raisons de faire le chemin menant à ce sympathique restaurant de montage, qui jouit en outre d'un beau panorama. Afin de garder pour la fin le clou de cette excursion, la Tüfelsschlucht ou les «gorges du diable», nous commençons notre périple à Langenbruck (desservi par train et par bus au départ d'Oensingen). C'est là qu'est né le pionnier de l'aviation Oskar Bider, qui fut le premier à survoler les Alpes en 1913. De l'arrêt de bus Unterdorf, nous montons jusqu'à Schwängihöchi et traversons une forêt de feuillus pour arriver au Weiler Asp, avant d'atteindre la clinique Höhenklinik et, finalement, le restaurant de montagne. Ensuite, c'est par les impressionnantes gorges de Tüfelsschlucht que s'effectue la descente sur Hägendorf. Cette randonnée dans les gorges de karst promet des souvenirs impérissables en hiver, lorsque les températures restent plusieurs jours en dessous de zéro. Le paysage est alors féérique. L'eau se fige dans les bassins du torrent, et des centaines de stalactites de glace ourlent les grottes. Là où l'eau jaillit normalement du sol, on voit des sculptures diaphanes aux formes étranges. Certaines viennent s'accrocher aux branches. Le froid, le vent et l'eau s'associent pour créer une oeuvre éphémère.

Gasthof zum Hirschen N° 0500
Stein am Rhein — Nussbaumen • SH

Gasthof zum Hirschen

Purée de pommes de terre, soupe aux asperges et tarte à la rhubarbe, ces quelques mots sur la carte suffisent à donner le ton. Le restaurant zum Hirschen sert une cuisine traditionnelle de qualité avec un petit truc en plus, la touche créative que Mirco Schumacher apporte à chaque plat. Par beau temps, les tables dressées dans le jardin sont particulièrement courues. Mais quels que soient la couleur du ciel et le jour, il est recommandé de réserver. Une randonnée de Stein am Rhein permet de gagner à pied ce haut lieu de la gastronomie, en passant par les hauteurs du Stammerberg. La dernière partie du trajet s'effectue au milieu des vignobles. La vallée de Stammheim est la patrie de nombreux vignerons, notamment de Hans Glesti, l'un des meilleurs producteurs de pinot noir de Suisse, mais on y trouve aussi de petits vignerons, comme Ruedi et Käthi Frei, propriétaires des vignobles Zur Delle. Les Frei louent des rangs de vigne aux familles que cette culture intéresse et qui peuvent ainsi soigner et vendanger eux-mêmes les raisins. Ruedi Frei leur prodigue ses conseils éclairés et reçoit, en contrepartie, quelques bouteilles d'Unterstammheimer. Naturellement, au restaurant zum Hirschen, la production locale occupe une bonne place sur la carte des vins. Les asperges, qui poussent pratiquement devant la porte, sont aussi forcément inscrites au menu. Au même titre que la Stammheimer Hopfentropfen, une bière locale brassée avec le houblon de la région. Le terroir est à l'origine de toutes les activités, et les produits régionaux sont fièrement présentés au marché de Stammheim pendant la «semaine des plaisirs gustatifs» (Woche der Genüsse), organisée tous les ans au printemps. Pour digérer, rien de tel qu'une promenade sur les rives du lac de Nussbaumersee jusqu'à Nussbaumen.
Restaurant Mühle, Fläsch N° 0497
Landquart — Bad Ragaz • GR

Restaurant Mühle, Fläsch

Du parking de la gare de Landquart, se diriger vers le pont métallique et suivre le panneau indicateur «Herrschaft/Mastrils» Après le pont routier, l'itinéraire, qui passe par le lieu-dit Rohan-Schanze et mène à Malans, est balisé «Nr. 72 Prättigauer Höhenweg». Plusieurs vignerons de renom sont établis à Malans. Parmi eux, la famille Donatsch accueille les visiteurs dans sa cave rustique Zum Ochsen, où trône un poêle en céramique. On peut notamment y goûter le «Mönchstrunk Completer», un cru local qu'affectionnaient les moines avant d'aller se coucher. À la poste de Malans, il faut remonter la rue Kirchgasse jusqu'à l'église. De là, gagner la station inférieure du téléphérique de l'Äpli en empruntant le chemin de montagne et continuer en bordure de la forêt Buochswald jusqu'à Jenins. À la sortie de Jenins, sur la route de Maienfeld, se dresse la statue du duc de Rohan, qui a introduit le pinot noir dans la région. À 100 mètres de là, le petit jardin de la cave à vins Alter Torkel est un endroit charmant où faire une pause au milieu des vignes. Du parking, le chemin de randonnée à travers les vignobles conduit directement à Maienfeld. À Maienfeld, ne pas manquer de visiter la distillerie Kunz-Keller, dans l'ancienne maison Gugelberg, pour admirer les cuves de cuivre dans les caves voûtées. On peut en outre y déguster de nobles crus élaborés par Carina, dont les étiquettes sont encore écrites à la main. Le chemin se poursuit à travers les vignobles jusqu'à Fläsch. De là, en suivant la direction de la gare de Bad Ragaz, rejoindre le restaurant Mühle. Il est tenu par un couple fort sympathique, Bernadette et Martin Herrmann, attentif aux désirs de la clientèle. Par beau temps, on y mange au calme dans un petit jardin bien protégé. De quoi clore la randonnée en beauté.
Restaurant Chapf-Köbi N° 0496
Urnäsch — Bächli • AR

Restaurant Chapf-Köbi

La randonnée menant à Chapf-Köbi commence à Urnäsch. Au-dessus de la gare, un panneau indicateur montre la direction: Hochalp. L'itinéraire mène à l'étang de Hofbachweiher et à Bindli, puis monte jusqu'à Egg. Un sentier à travers les prés continue sur Färenstetten, un petit alpage entouré de sapins majestueux. Une courte pause permet d'embrasser Urnäsch du regard avant que le chemin ne s'enfonce dans l'épaisseur de la forêt de Bruggerenwald. L'itinéraire longe un haut-marais puis, plus loin, des gorges. En passant par la ferme Hof Nase, il faut ensuite grimper pour gagner Hochalp, où un panorama grandiose et une auberge attendent le promeneur. De là, en suivant la crête, le chemin redescend à travers les prairies jusqu'à Santmaregg. Juste avant le lieu-dit Älpli, tourner à droite dans la forêt. Unterchapf n'est alors plus très loin. Une croix de bois, un drapeau suisse, des chèvres empressées d'apercevoir les visiteurs et un concert d'aboiements signalent l'arrivée dans la «République des Alpes». L'offre culinaire y est authentique et de qualité: outre d'excellents fromages d'Appenzell, on y sert des saucissons secs de forme angulaire, les «Pantli», du lard et du jambon en gelée avec du pain. Le tout fait maison. Ces plats simples s'accompagnent de préférence de cidre ou de vin blanc. De Chapf, il faut environ 2h10 pour rentrer à Urnäsch. Il est possible de passer par l'autre côté et de descendre sur Bächli, mais il faut alors absolument consulter les horaires de car postal. Le chemin qui passe derrière la ferme, vers la gauche, descend à travers prés par Ettenberg jusqu'au ruisseau Tellbach, puis remonte jusqu'à la route reliant Bächli et Schönau. Qui choisit de suivre la route au lieu de prendre le chemin, lequel fait un détour par Harzenmoos, gagne l'arrêt de car postal en dix minutes.
Walenpfad N° 0465
Brunnihütte SAC — Bergstation Bannalpsee • OW

Walenpfad

D’Engelberg, les randonneurs emprunteront un téléphérique, puis un télésiège (horaires irréguliers: se renseigner avant le départ, tél. 041 639 60 60/ 66) pour parvenir à la Brunnihütte, où ils pourront prendre un encas ou, s’ils souhaitent partir tôt le matin, passer la nuit. A côté de la cabane se trouve le Härzlisee, petit lac autour duquel chemine un sentier à parcourir pieds nus. Le sentier des chatouilles permet aux marcheurs de découvrir l’effet tactile de différents matériaux naturels. Marcher sans chaussures de randonnée: un rêve? Depuis la cabane, l’itinéraire descend le long de l’Ober Staffelberg et des Walenstücken en direction de la Walenalp. Les montagnes environnantes et la vue sur la vallée d’Engelberg sont grandioses. Sur la Walenalp, un emplacement équipé par la revue « Schweizer Familie » invite à faire des grillades – en l’absence de cervelas, on se contentera de savourer la vue qui, par ciel clair, s’étend jusqu’au Plateau. Ensuite, c’est la montée à la Walegg, point culminant de la randonnée, à 1951 mètres. Le Bannalpsee, but de l’excursion, est déjà visible. Pour le rejoindre, l’on suivra pourtant une vaste boucle tout autour de la vallée, dans un terrain rocailleux. Pour raccourcir l’itinéraire, l’on peut prendre un chemin qui descend tout droit, à la hauteur du milieu du lac, mais le tracé officiel du Walenpfad fait le tour du lac, passant par deux restaurants, Urnerstafel et Chrüzhütte, avant de rejoindre le téléphérique pour Oberrickenbach. Ensuite, l’on rejoint la gare de Wolfenschiessen en car postal.
Eigertrail N° 0464
Kleine Scheidegg — Brandegg • BE

Eigertrail

De Grindelwald ou Lauterbrunnen, le chemin de fer monte à plus de 2000 mètres, à la Kleine Scheidegg, où commence cette randonnée spectaculaire caractérisée par des panoramas impressionnants. Pour réduire le temps de marche, l’on peut aussi poursuivre le trajet en train jusqu’à l’arrêt Eigergletscher. A la Kleine Scheidegg, l’on dépasse l’hôtel Bellevue pour accéder au sentier gravelé au-dessus du chemin de fer, parallèle à celui-ci. A Loucherflue, suivre le chemin de gauche, plus direct, qui monte en zigzaguant jusqu’à l’arrêt Eigergletscher. C’est là que commence l’« Eiger-Trail » – de grands panneaux l’indiquent clairement. A travers les pâturages en pente raide et les pierriers de l’Alp Wärgistal, on longe le pied de la célèbre face nord de l’Eiger. Trente mètres de plus, et l’Eiger serait un quatre mille ! Un panorama qui en impose... Ensuite, l’on descend peu à peu, le regard attiré par le Wetterhorn et la Grosse Scheidegg. Au niveau de la cascade, le chemin est plus accidenté. A un carrefour, un panneau indique les gorges («Gletscherschlucht»). L’on pourrait descendre à Grindelwald mais nous proposons de prendre à gauche le chemin pour Alpiglen, équipé de cordes par endroits. La terrasse ensoleillée du restaurant y attend ceux qui souhaitent encore profiter de la vue. Et ceux qui ont mal aux pieds pourront y prendre la Wengenalpb ahn, qui les ramènera confortablement à Grindelwald. Pour qui, au contraire, veut prolonger son séjour dans la nature, un chemin de randonnée balisé blanc-jaune-blanc commence par suivre les rails du train. Au prochain carrefour, il descend sur la droite à travers la forêt. Le chemin de gauche, lui aussi, mène à l’arrêt Brandegg, où l’on reprendra le train.
La petite Gilberte N° 0463
Courgenay — Alle • JU

La petite Gilberte

Cette randonnée démarre à la gare de Courgenay. Dès lors, c’est une évidence: il faut prendre un café au restaurant La Petite Gilberte, où la fille des tenanciers, devenue une icône connue dans toute la Suisse, a servi des milliers de soldats pendant la Première Guerre mondiale. Ensuite, c’est parti : la randonnée suit les panneaux jaunes en direction de l’église, dépasse la fontaine octogonale et poursuit vers Courtemautruy. Au centre de ce village se trouve la chapelle Saint Eloi, qui date de 1783. Peu après, l’on découvre le moulin de Paplemont, plus vénérable encore : il fut construit en 1691. Sa roue à aubes, de neuf mètres et demi, compte parmi les plus grandes de Suisse. Il faut dire qu’aujourd’hui, il fonctionne à l’électricité. A Cornol, ceux qui le souhaitent pourront étancher leur soif. Ils poursuivront ensuite le long de la route cantonale. Vers la sortie du village, ils emprunteront une route non goudronnée qui les mènera à travers la forêt jusqu’à Fregiécourt, où ils pourront aussi se restaurer. Ensuite, depuis le rond-point, suivre une petite route goudronnée jusqu’en haut d’une colline (point 533), puis à travers un petit bois et jusqu’au point 585. Tourner à gauche. Descendre à Charmoille par le chemin de randonnée pédestre, qui continue vers l’église. Les randonneurs ne s’y rendront pas, mais poursuivront tout droit, jusqu’à l’angle du bois appelé Mont de Miserez. Au point le plus haut, tourner à gauche et suivre le sentier forestier en direction de Miécourt. Plutôt que d’entrer dans le village, prendre la bifurcation pour Bellevue où, comme de juste, l’on découvrira une vue fort plaisante. Ensuite, à gauche toute ! C’est le retour à la gare – prudence en traversant les rails...
Tour du lac de Zurich N° 0461
Richterswil — Pfäffikon (SZ) • ZH

Tour du lac de Zurich

Richterswil, sur la rive sud du lac de Zurich, se situe à la frontière schwyzoise. Alentour s’étendent de douces collines. On est à une demi-heure seulement du centre-ville de Zurich. Le centre historique mérite d’être découvert, avec ses mai-sons à colombages et son jet d’eau qui, avec 101 mètres de haut, est la plus haute fontaine du monde qui fonctionne exclusivement grâce à la pesanteur. La randonnée proposée ici correspond à une étape de l’itinéraire régional n° 84 de « La Suisse à pied », le Zürichsee-Rundweg. Ainsi, l’on peut suivre les panneaux jaunes munis du symbole vert correspondant. Le point de départ est la jetée de Richterswil. Pour permettre aux randonneurs de quitter rapidement la zone construite, l’itinéraire suit les confins de Wollerau, traverse Silegg et, à Schindel-legi, il passe par la gare pour rejoindre la Sihl, cours d’eau qui provient du Drusberg, dans le canton de Schwyz. On le suit quelque temps. Près de Bleiken, on le traverse avant de s’en éloigner pour monter sur l’Etzel. Ce sommet est un but de randonnée apprécié ; plusieurs bunkers de la Deuxième Guerre mondiale y rappellent le tracé de la ligne fortifiée de l’Etzel. Depuis le sommet, la vue s’étend sur le lac de Zurich et les Alpes saint-galloises, glaronnaises et schwyzoises. Il faut s’arrêter pour tout admirer ! Ensuite, c’est la descente et assez rapidement, on aperçoit, au col de l’Etzel, la chapelle de St. Meinrad. Elle porte ce nom en hommage à Saint Meinrad, d’Einsiedeln, qui vécut en ce lieu entre 928 et 935. Par Luegetd, on parvient enfin à Pfäffikon. Ceux qui le souhaitent pourront couronner cette journée par une visite au parc aquatique d’Alpamare ou, plus simplement, s’attarder dans l’un des restaurants du bord du lac.
Perspectives printanières N° 0480
Osco — Anzonico • TI

Perspectives printanières

Les 45 kilomètres de la Strada alta, bien ensoleillés et ne dépassant jamais 1400 m d’altitude sur le flanc gauche de la Levantine, sont parfaits pour inaugurer la saison de randonnée au printemps. Ce chemin panoramique est généralement praticable dès le mois d’avril. Mais attention, les emplacements humides des espaces ombragés peuvent encore être glissants! La Strada alta s’étire entre Airolo et Biasca en traversant toute une série de villages et de hameaux sur les hauts de la vallée. Il s’agit, en fait, de l’ancien chemin muletier qui évitait les dangereuses gorges du talweg. Le tronçon médian, entre Osco et Anzonico, est le plus  agréable pour la randonnée puisqu’il suit généralement des sentiers et est presque plat. Depuis Osco, le chemin traverse la forêt de sapins, de pins et de châtaigniers de la gorge de Sciresa, à la fois romantique et sauvage. L’étape suivante, après Calpiogna, est le village de Rossura, typique de la Levantine avec l’église de San Lorenzo qui mérite une visite. A Tengia, la Strada alta se subdivise: le chemin supérieur grimpe vers le belvédère des Monti di Cò, tandis que le chemin inférieur poursuit tranquillement à travers prés et bois jusqu’à Calonico. Ce n’est que peu avant Anzonico que les deux itinéraires convergent à nouveau. De l’église de Calonico, sise sur une véritable chaire dominant à pic la vallée, on aperçoit le fond de cette dernière dans laquelle s’écoule un trafic intense et bruyant. Le calme règne par contre sur le chemin panoramique. Dans la forêt de châtaigniers proche, l’agréable Grotto Pro Bell invite à faire une pause. Le chemin est ensuite le plus souvent ombragé jusqu’au village d’Anzonico, aux nombreuses maisons de bois bien conservées.
Chemin des crêtes de Kreuzboden N° 0460
Stn. Kreuzboden — Saas Almagell • VS

Chemin des crêtes de Kreuzboden

De Viège, le randonneur rejoint en bus le départ des téléphériques de Saas Grund, chef-lieu de la vallée de Saas. En douze minutes, le téléphérique l’amènera à 2500 mètres (horaires : BHAG, tél. 027 958 15 80), où démarre cette randonnée. La coulisse en impose: Fletschhorn, Lagginhorn et Weissmies vous dominent de leurs quatre mille mètres ; plus loin s’étend la chaîne des Mischabel. L’on cheminera vers le sud jusqu’au point de vue de Triftgrätji, en contrebas du Trifthorn. Entre Kreuzboden et Saas Grund, l’on peut trouver 240 espèces de fleurs. Le chemin, appelé Alpenblumenpromenade, est bordé de panneaux expli-catifs agrémentés d’images. L’itinéraire se poursuit par une légère descente en traversée sous les pentes du Grundberg, puis passe au-dessus des rochers de Wyssi Flüe. Il descend par un flanc raide mais sans difficultés pour rejoindre l’Allmagellertal. L’Allmagellerhütte, encerclée de sommets dans cette vallée sau-vage parsemée de blocs de rocher, est gardée en été. Les marcheurs en profite-ront pour s’installer, commander à boire ou à manger, savourer quelques instants le paysage que leur offre la nature avant de poursuivre leur route en direction de la vallée. Jusqu’au pont – la Chüelbrunnji-Brücke – ils suivront l’Almagellerbach. Ensuite, la descente reprend en serpentines à travers une forêt de mélèzes, pour s’achever au parking en bas de la Bachschlucht, à Saas Almagell. Un bus relie Saas Almagell à Saas Grund une fois l’heure.
Perspectives printanières N° 0479
Unterägeri — Zug • ZG

Perspectives printanières

Il faut au bus une petite demi-heure pour conduire le randonneur de la gare de Zoug à Unterägeri. Ce village, qui était encore un lieu de cures au XIXe siècle, n'est officiellement classé «que» d'importance régionale par la Protection des biens culturels, mais il n'en vaut pas moins la peine de visiter l'église de la Sainte-Famille, sur l'alte Landstrasse (ancienne route cantonale). Plus loin, l'itinéraire de cette randonnée conduit vers le sud-ouest pour rejoindre Zoug, le chef-lieu du canton, via Boden et Brunegg. Ce tronçon fait partie de l'itinéraire no 3 de La Suisse à pied (Chemin panorama alpin); il traverse forêts et prairies, longe des régions marécageuses comme le Zigermoos, et offre des aperçus attrayants et variés de cette région rurale du canton de Zoug qui porte, sinon, plutôt l'empreinte de l'économie. Une fois à Under Brunegg ou à Ober Brunegg, les amateurs de vues panoramiques peuvent prendre la direction du Zugerberg et, de là, descendre en quelques minutes avec le funiculaire vers Schönegg et Zoug. La randonnée suit par contre un itinéraire plus beau sur le plan du paysage et traverse de nouveau des zones de marécages, des prairies et des pâturages jalonnés de nombreux cerisiers, si beaux à cette saison quand ils sont en fleurs. Le chemin se poursuit en direction de Zoug via Urihof et Bilgerihof - une construction ancienne impressionnante. D'ici déjà, on jouit d'une belle vue sur la vieille ville et sur le lac. Au lieu-dit Steren, une route recouverte de gravier descend en pente assez forte jusqu'à la chapelle de Sankt Verena, qui abrite un grand nombre d'ex-voto. Ensuite, le marcheur suit le chemin de croix, passe par Rägeten et se retrouve en quelques minutes dans la vieille ville de Zoug où il pourra visiter des biens culturels d'importance nationale.

Viamala N° 0468
Bergstation Sesselbahn Mutta — Bergstation Sesselbahn Mutta • GR

Viamala

Au sud-est de Coire, dans le cercle communal de Domleschg, district de Hinterrhein, Grisons, se trouve Feldis/Veulden, un charmant village de montagne qui s’érige à 1500 mètres environ sur un versant ensoleillé. De là, le randonneur apercevra des sommets comme le Piz Beverin, le Tödi ou le Calanda. Ce coin de pays mérite bien qu’on y passe la nuit. On y parvient, tout au long de l’année, soit en car postal, soit, une fois l’heure, en téléphérique LRF au départ de Rhäzüns. Le Mutta surplombe le village et c’est le point de départ de cette randonnée. Le télésiège qui y monte part à l’autre bout du village (horaires: SSF Feldis, tél. 081 655 10 00). Le circuit proposé ici n’est pas long, ni difficile, mais agréable et offre des panoramas impressionnants. Il commence vers 2000 mètres d’altitude, à l’arrivée du télésiège, et passe par le haut plateau de l’Alp da Veulden, à travers des paysages marécageux d’une grande beauté, où l’on foulera un sol agréablement moelleux. Au sud, l’on apercevra le Domleschg, au nord, l’on surplombera Coire, et à l’ouest s’étendront les contrées sauvages de Ruinaulta (les gorges du Rhin). L’on dépassera le refuge de Feldis, résistant peut-être à l’envie de faire une pause, puis l’Alp dil Plaun. Au carrefour de Term Bel, le refuge du ski-club d’Ems, ouvert le week-end, l’on pourrait prendre à droite pour descendre à Coire par Dreibündenstein et Brambrüesch, ou au milieu, pour aller à Domat/Ems ; l’itinéraire, lui, passe par le chemin de gauche, montant sur la butte de Tgom’ Aulta pour relier un petit lac, le Leg Paulus. Voilà un endroit qui plaira aux enfants ! Un dernier contour permet de revenir à Mutta, puis au télésiège pour Feldis.
A la découverte du Jura tabulaire N° 0459
Sommerau — Läufelfingen • BL

A la découverte du Jura tabulaire

Depuis Olten, en un quart d’heure, la S9 amène les férus de randonnée à Sommerau. En 1858, lors de l’ouverture du tunnel du Hauenstein, cette ligne n’existait pas encore et Sommerau, seule gare entre Sissach et Läufelfingen, gagna en importance d’un seul coup. De nos jours, la ligne est encombrée aux heures de pointe mais pour les randonneurs, ce n’est pas un souci. Ils suivront le chemin de randonnée en direction de Rümlingen, revenant dans la direction d’Olten. Le chemin traverse ensuite les rails et longe le cours du Chrintelbach. L’on montera peu à peu, par des bois et des pâturages, passant par Egg, Chapf et Hofmatten pour parvenir sur le Wisenberg. Au sommet, il faut monter sur une tour pour dépasser les mille mètres d’altitude ! Pendant l’entre-deux-guerres, cette tour était une poste de veille. Au fil des ans, les arbres ont pris de la hauteur, et la tour aussi : l’on voit bien qu’elle a été construite en trois temps et en trois styles différents. De son faîte, on voit autant la Forêt-Noire et le Jura que les Alpes. La descente, avec quelques passages escarpés, mène à Bad Ramsach par la forêt. Envie de se détendre dans les bains thermaux - Ceux dont les jambes seront trop lourdes en sortant de l’eau pourront prendre la navette de l’hôtel jusqu’à Läufelfingen. Quant aux autres, ils partiront pour une nouvelle ascension, celle du Homberg, et en redescendant, ils tomberont sur la ruine de Homburg. Le comte Hermann von Froburg la fit ériger en 1240 pour surveiller le passage du Unterer Hauenstein. Il l’appela Neu-Homberg en hommage à son épouse. De là, on parvient assez vite à Läufelfingen, où le chemin de randonnée débouche à la gare. Retour par la S9, direction Olten ou Sissach.
Schwarzwasserbrücke N° 0467
Rüeggisberg — Stn. Schwarzwasserbrücke • BE

Schwarzwasserbrücke

Si l’on trace une ligne droite de Morat à Thoune, l’on trouvera, à mi-chemin environ, la commune de Rüeggisberg. Depuis le village, la vue s’étend sur le Plateau, la région des Trois-Lacs et le Jura, l’Emmental et le Säntis ainsi que les hautes cimes de l’Oberland bernois. L’itinéraire que nous proposons mène à l’ancien pont de Schwarzwasserbrücke. Le Schwarzwasser est un affluent de la Singine d’environ 23 kilomètres de long. Les deux cours d’eau ont creusé des gorges marquées dans le sol de grès, formant un paysage plein d’attrait. De l’arrêt du car postal, l’on montera sur une route qui mène à Hangebach. D’ici, l’on voit les Préalpes, de la Schrattenflue à l’Ochsen, et les Alpes en coulisse. L’itinéraire suit ensuite la direction de Schwandbachbrücke – au prix d’un petit détour, l’on découvrira aussi la Rossgrabenbrücke. Ces deux ponts ont été érigés par Robert Maillart (1872–1940). Après la montée à Hinterfultigen, le restaurant Linde se propose d’accueillir les marcheurs. Puis, le sentier s’engage dans une descente pierreuse et raide, offrant des points de vue impressionnants, jusqu’au Bütschelbachsteg. L’on suivra le cours d’eau, au fond des gorges, jusqu’à ce qu’il se jette dans le Schwarzwasser à Sackau. Voilà un autre point de vue notable: les barres rocheuses des gorges de Schwarzwasser. Le cours d’eau, ainsi que le chemin, parcourent les gorges en traçant des boucles généreuses. A la hauteur de l’ancien pont, les randonneurs grimperont jusqu’au pont moderne. Ils prendront le train ou s’arrêteront au restaurant de Schwarzwasserbrücke pour jouer au Pit Pat, une sorte de minigolf qu’on joue sur des tables de billard. Encore un moment dont ils se souviendront longtemps!
Sentier didactique du lac Ritom N° 0462
Stne Piora — Stne Piora • TI

Sentier didactique du lac Ritom

Après un trajet en car postal jusqu’à Piotta, c’est un mode de déplacement moins ordinaire qui attend les randonneurs : ils vont prendre l’un des funiculaires les plus raides du monde. Il atteint une inclinaison de 87,8 pour cent, donnant l’impression de s’élever à la verticale. Sur la droite, on remarquera d’imposantes conduites qui acheminent l’eau du lac Ritom dans la centrale électrique appartenant aux CFF. Le sentier didactique démarre près du barrage, la Diga Ritom, à 25 minutes à pied de l’arrêt Piora. Au bout du barrage, une auberge attend ceux qui, avant d’attaquer le sentier, ont besoin d’un café. Il serait dommage d’aborder ces paysages sans être bien réveillé! Dans un terrain vallonné, le chemin se love entre le rivage et l’orée d’une forêt de pins, puis grimpe jusqu’à Fontanella. Là, la vue s’ouvre sur les roches arides du Giübin. Puis le chemin franchit le Mottone et descend tout droit; près du pont de Musinascia, il rejoint une route non goudronnée qui mène à la cabane Cadagno, gardiennée de juin à octobre. Les tables en pierre devant la cabane donnent envie de s’arrêter. C’est ensuite qu’on comprend véritablement pourquoi le sentier didactique passe par ici. La région de Piora - réputée par ailleurs pour son excellent fromage - se distingue par son centre de recherche alpine où l’on étudie l’écosystème particulier du lac Cadagno. Il s’agit d’un lac méromictique; c’est-à-dire que les eaux de surface et de profondeur ne se mélangent pas chaque année. Une fois le lac Cadagno contourné, le chemin revient sur les rives du lac Ritom et le longe, cette fois du côté de l’alpe Ritom, pour revenir au point de départ.
A la Lenzerheide N° 0312
Lenzerheide — Lenzerheide • GR

A la Lenzerheide

Le magasin de sport Baselgia à Lenzerheide dispose de noms de guides et loue des raquettes. On peut presque chausser celles-ci en sortant du magasin et partir le long de la rivière Aura da Sanaspans jusqu'au point de départ de cette boucle, situé plus bas, près de la piste de ski. L'itinéraire monte parallèlement au remonte-pente. En savourant la magie du lieu, on poursuit, le long du versant, vers Badagnis. L'itinéraire longe alors constamment la lisière de la forêt jusqu'à l'ancien mayen de Sporz. Peu avant Sporz, le tracé tourne déjà en direction de Sporz Davains puis, un peu en aval, dans le Val Sporz. On se croirait au Canada en passant de la forêt aux clairières enneigées, une impression qui ne nous lâche pas jusqu'à ce que le chemin balisé nous ramène au point de départ. Les amateurs d'une variante plus longue (non décrite) doivent se faire accompagner par un professionnel ou alors disposer d'excellentes connaissances de lecture de cartes. L'itinéraire commence au remonte-pente, monte directement à Sporz, passe par Mandeschs puis, moyennant un bon sens de l'orientation, se poursuit vers Porclas. Si l'on se dirige trop nettement vers l'ouest, nous voilà tout à coup sur une bande rocheuse marquée. C'est le dernier moment pour piquer plus au nord, à travers des parties boisées pour rejoindre, plus haut, l'indicateur au niveau du point 1816. D'ici, on rejoint l'Alp Fops soit directement, en suivant le chemin d'été ou, plus haut, en passant par le «Lawinenstein». La vue porte sur le Parpanerhorn, l'Aroserhorn et le Lenzerhorn. Peu après, tout le skiable de Lenzerheide s'étend devant soi. On peut calmer sa faim en mangeant une spécialité des Grisons à la cabane d'alpage de Donat Malär, en bordure de piste, avant de redescendre à Lenzenheide à l'écart des hordes de skieurs.
Littérature N° 0305
Saas Fee — Saas Fee • VS

Littérature

Fuyant l'Allemagne nazie, la famille Zuckmayer a séjourné dans différents lieux de Suisse et des Etats‑Unis. C'est en 1938 que le couple voit Saas Fee pour la première fois, et c'est le coup de foudre. «Lorsque, ma femme et moi, lors d'une soirée de juillet 1938, nous nous rendîmes, sac au dos, sur le chemin des chapelles qui relie Saas Grund à Saas Fee, nous ne savions pas que nous rentrions à la maison», écrivit l'auteur Carl Zuckmayer (1896 - 1977) dans son récit autobiographique intitulé «Als wär's ein Stück von mir». Lorsqu'il y a de la neige, seule la partie supérieure du chemin entre Saas Fee et la chapelle de pèlerinage «Zur hohen Stiege» est ouverte. Mais cela vaut la peine de la découvrir, sur les traces de l'écrivain, pour se mettre dans l'ambiance de la randonnée qui suivra sur le sentier Zuckmayer. Il s'agit d'un tronçon du chemin que l'écrivain parcourait souvent. Il traverse une forêt de majestueux mélèzes séculaires qui avaient particulièrement séduit l'auteur: «C'est avec respect que je lève mon chapeau devant les très vieux mélèzes.» Carl Zuckmayer aimait les arbres et a d'ailleurs intitulé son recueil de poèmes «Der Baum», l'arbre. Le chemin commence au niveau de la maison Vogelweid, où vivait autrefois la famille Zuckmayer, et a été inauguré à l'occasion du centenaire de la naissance de l'écrivain. Le long du chemin, cinq pierres de serpentine sculptées par Urs Supersaxo, un artiste du lieu, comportent des citations de l'écrivain qui donnent à cette randonnée un aspect méditatif.
Littérature N° 0308
Stn. Glattfelden — Stn. Zweidlen • ZH

Littérature

Depuis 1995, l'itinéraire «Gottfried‑Keller-Dichterweg» permet aux promeneurs de faire plus ample connaissance avec les textes du grand homme de lettres suisse (1819‑1890) reproduits sur des panneaux en onze lieux. Si l'on visite en plus le centre Keller ouvert depuis 1985 au centre du village de Glattfelden, on dispose d'un bon aperçu de la vie et de l'oeuvre de l'écrivain. A la station RER située au sud‑est du village de Glattfelden, un panneau renseigne sur le tracé du chemin. On rejoint par Schachen et Cholplatz le pont couvert en bois «Hegstenbrücke» avant d'arriver, quelques minutes plus tard, au centre du village où se trouve l'église, le centre Gottfried‑Keller (exposition sur la vie et l'oeuvre de l'écrivain) et de vieux bâtiments imposants à colombages. La maison qui abrite le centre - qui date de 1526, mais qui a été transformée au XIXe siècle - est en outre un objet inscrit à l'inventaire des biens culturels d'importance nationale. Si ce lieu commémoratif est situé ici, c'est parce que les parents de Gottfried Keller étaient originaires de Glattfelden et qui lui‑même était bourgeois de la localité. Le jeune Gottfried Keller venait en outre souvent rendre visite à son oncle médecin, Heinrich Scheuchzer. De nombreux passages de «Henri le Vert», mais aussi des nouvelles du recueil «Les Gens de Seldwyla» évoquent le joli village d'origine de l'écrivain. Il faut compter une demi‑heure environ pour monter au Laubberg, d'où l'on a une vue dégagée sur la plaine de la Glatt. Le «Paradiesgärtli», un beau point de vue et lieu de repos, également évoqué dans le roman «Henri le Vert» constitue une autre étape de l'itinéraire. Le chemin descend en pente raide à travers la forêt vers Rheinsfelden, en direction de Zweidlen.