Fleurs alpines dans l’Oberland saint-gallois
Les fleurs alpines fascinent. Certains sont touchés par leur multitude de couleurs et de formes, d’autres par leurs fleurs délicates ou leur incroyable capacité d’adaptation. Elles survivent à plus de 4000 mètres et aux endroits les plus déserts et les plus exposés.
Les versants sud de la chaîne de l’Alvier, qui surplombent Sargans, sont une région où il vaut la peine de faire une randonnée pour découvrir les fleurs alpines au début de l’été. On y trouve des forêts fraîches et humides et d’autres chaudes et ensoleillées, des pelouses imprégnées d’eau ou sèches, des buissons, des éboulis et des rochers. L’idéal est de prévoir deux jours pour cette randonnée. En effet, 26 kilomètres et 1400 mètres de dénivellation seraient un peu beaucoup pour un seul jour. De plus, la nuit à l’auberge de montagne Sennis constitue une belle expérience. Cet ancien établissement de cure est niché au bord d’un étang idyllique. Une randonnée de deux jours permet aussi au randonneur d’identifier les fleurs, de les photographier ou les dessiner. En deux jours, on emprunte des chemins différents pour parcourir les vastes versants des alpes Palfris, Gastilun et Malun. La région d’Hinterelabria renferme un biotope riche en espèces et souvent épargné par le bétail.
Le randonneur qui ne peut s’offrir qu’un jour de congé n’est pas exclu: le dimanche, un bus circule jusqu’à l’arrêt «Gonzen, Palfris Scheidweg» et le promeneur se trouve ainsi déjà à environ 400 mètres au-dessus du point de départ habituel. De là, on peut marcher jusqu’à l’alpage de Malun, par exemple, et revenir. Autre alternative: prendre le téléphérique depuis Ragnatsch (entre Flums et Sargans) jusqu’à Palfris et se rendre à l’alpage de Sennis, puis en revenir en quatre heures et demie environ.