Brochure Randonnée - Hiver

Soleil hivernal dans la vallée de la Landwasser
La randonnée hivernale entre Davos Laret et Davos Platz est très contrastée: les deux premiers tiers du parcours traversent des forêts de montagne et des pâturages enneigés offrant de belles vues. La dernière partie, en revanche, montre le visage urbain de Davos, ville de tourisme et de congrès.
Le sentier tracé serpente d’abord sur un versant boisé et ombragé jusqu’à Wolfgang. Là, on monte au Schluochtwald en longeant le domaine skiable. Un chemin presque plat permet de rejoindre le plus beau point de la randonnée sur le versant ensoleillé. Au bout de la forêt, les marcheurs ont une vue dégagée sur la vallée de la Landwasser. Un banc invite à faire une pause pour en profiter.
Après une descente courte mais raide vers le hameau de Meierhof, on se dirige vers Davos Dorf, où l’on s’engage sur la Hohe Promenade qui mène à Davos Platz. Ce chemin aménagé au XIXe siècle sur les hauteurs longe la forêt au-dessus de la zone d’habitation. Il offre une vue intéressante sur les toits de la cité alpine de Davos et sur les forêts et montagnes environnantes. Malgré la densité des constructions dans le fond de la vallée, la nature est encore très présente dans ce paysage de montagne.

Tour en raquettes dans la Léventine
En raquettes à neige dans la Léventine? Si, si, c’est possible, et ça marche plutôt bien. Les régions les plus basses de la vallée ne se situent certes qu’à 300 mètres d’altitude et palmiers et vignes y poussent en de nombreux endroits, mais plus haut, le paysage prend vite un caractère alpin. Des vallées latérales accidentées, parfois très enneigées en hiver, partent de la vallée principale. L’une d’entre elles est le Val Piumogna. Une randonnée en raquettes intéressante et variée, conçue comme une boucle, parcourt la vallée. Elle débute à Dalpe, un petit village situé sur un haut-plateau ensoleillé qui compte un magasin d’alimentation, une église et 15 chapelles de tailles diverses. On passe devant quelques-unes d’entre elles lors de la randonnée.
L’itinéraire balisé part du centre du village et mène d’abord à la forêt de mélèzes de Boscobello en décrivant un large arc de cercle. D’ici, on monte doucement, en majorité dans la forêt, jusqu’au hameau alpin de Piumogna, où l’on franchit le cours d’eau du même nom. La sortie de la vallée se fait d’abord par un chemin plat, puis vient une descente courte mais raide vers Vallascia. Enfin, on rejoint le fond de la vallée puis Dalpe.

Fermé: Circuit en raquettes dans le Toggenburg
Une butte, presque entièrement entourée de forêt: voici le Salomonstempel, ou temple de Salomon. Il ne s’agit pas d’une église, mais d’une grande maison bâtie au début du XIXe siècle par un paysan du nom de Salomon Grob, qui serait aujourd’hui considéré comme un peu farfelu. L’homme fit comprendre au pasteur du village que la propriété était son temple. Mais contrairement au premier temple des Juifs à Jérusalem, édifié 3000 ans plus tôt par son homonyme, il s’agissait, selon Salomon Grob, d’une construction pleine de vie. Au sol, des fraises, des myrtilles et des airelles. En guise de colonnes, pas de pierres mortes mais des sapins isolés. Enfin, disait-il, d’innombrables oiseaux louaient le Seigneur par leurs chants.
Le Salomonstempel, qui est aussi un lieu-dit, est le point culminant du circuit de raquettes qui s’emprunte à Hemberg. Le village est situé dans un paysage vallonné préalpin, idéal pour la pratique de la raquette. Pas de pentes raides ni de risque d’avalanches, mais des hauteurs légèrement ondulées et des vallées. Le terrain, qui offre donc aux raquetteurs expérimentés la possibilité de se défouler en dehors du sentier tracé, est aussi idéal pour les débutants.

Par les hauteurs du Jura neuchâtelois
La région autour de La Chaux-de-Fonds, ses hautes vallées, ses crêtes et ses pâturages, est parfaite pour pratiquer la raquette. Le Jura n’étant souvent plus enneigé tout au long de l’hiver vu son altitude, il est conseillé de se renseigner sur les conditions.
Le premier tronçon part de La Sagne et monte vers Le Communal, où il rejoint la TJS, la «Traversée du Jura suisse», la piste de ski de fond qui traverse le Jura sur 163 km. Un court tronçon commun avec cette piste est suivi d’une pente raide le long de la crête boisée. Avant l’auberge Le Grand-Sommartel, le parcours mène par un immense pâturage dégagé, d’où l’on voit, mais à peine, les sommets alpins derrière la chaîne du Mont Racine. Un petit détour par le sentier balisé jusqu’à la colline située 40 mètres plus haut, juste à l’ouest de l’auberge, permet d’admirer un panorama encore plus vaste.
On descend vers Le Locle par un sentier étroit et ombragé dans la forêt, puis par des clairières jusqu’à l’orée de la forêt. Sur le dernier tronçon, on a une vue magnifique sur la ville industrielle du Locle, considérée comme le berceau de l’industrie horlogère, ce qui lui a valu une inscription au patrimoine culturel mondial de l’UNESCO en 2009.

Sur le chemin panoramique de la Moosalp
La région de Moosalp et ses villages de Bürchen, Unterbäch et Eischoll se situent sur une terrasse surplombant la vallée du Rhône, entre Viège et Rarogne. Cette randonnée hivernale passe à un niveau intermédiaire par les trois petits mais jolis domaines skiables familiaux. Comme le site se trouve sur le versant nord, l’enneigement est souvent bon jusqu’en mars, un mois déjà bien ensoleillé.
On n’échappe pas au tourbillon des sports d’hiver au départ, là où le chemin de randonnée hivernale monte de la Ronalp le long du téléski pour enfants. Après quelques minutes, il bifurque et on se retrouve seul jusqu’à la Brandalp. L’itinéraire emprunte une route d’alpage et passe surtout par la forêt. De temps à autre, il est possible de voir les montagnes en face et c’est toujours le majestueux Bietschhorn qui attire l’attention. Près de la Brandalp, on parvient au domaine skiable de Bürchen. D’ici, on descend au village en télésiège ou sur le Brandalp-Blitz, une sorte de tabouret de traite monté sur skis.
De la Brandalp à l’arrivée, le sentier de randonnée hivernale emprunte une route qui est aussi une piste de ski. Ici et là, des skieurs arrivent en face, mais ils ne vont pas vite sur cette route plate.

Belle randonnée hivernale dans la Surselva
Le Val Lumnezia est un lieu à découvrir, notamment en hiver. Sur le versant ensoleillé de la vallée dite «de la lumière» par les Alémaniques, plusieurs itinéraires panoramiques sont préparés. Celui qui mène de Vella à Lumbrein en est la pièce maîtresse. L’emprunter permet d’admirer des vues sans cesse changeantes, du groupe Signina, à l’entrée de la vallée, à l’imposante dent rocheuse du Piz Terri au fond de celle-ci.
Du centre du chef-lieu de la vallée, on se dirige d’abord vers Davos Munts sans montée notable. La vaste surface devant le restaurant du même nom est un lac de baignade gelé. On descend par un petit ravin sur un chemin étroit, court mais raide. Une corde en guise de main courante offre appui et sécurité.
On poursuit par des alpages enneigés en montant doucement dans la vallée. Des bancs en bois invitent à une pause en plusieurs endroits. Le point culminant du parcours se situe dans la forêt de l’Uaul da Cuschaias. Le chemin de randonnée hivernale, aménagé sur un large tracé, descend en formant un large arc de cercle vers Lumbrein. Cette partie du parcours est aussi une piste de luge. Si l’on a emporté une luge, on peut ainsi raccourcir la descente de manière rapide et amusante.

En raquettes au-dessus de la vallée de la Reuss
La région d’Uri ne semble pas forcément prédestinée aux randonnées en raquettes. Le fond de la vallée est étroit et bordé de pentes abruptes et rocheuses. Pourtant, même dans ce haut lieu de la verticalité, il existe des espaces à peu près plats, dont l’Arnialp.
Il n’y a pas de remontées mécaniques dans ce lieu surplombant Amsteg et la région est donc réservée aux amateurs de nature hivernale intacte. Deux itinéraires pour raquettes, composés chacun de deux longues boucles, sont tracés sur l’alpage. Les quatre circuits courts peuvent parfaitement se combiner pour former une randonnée d’une journée, qui ne présente pas de grandes difficultés techniques et physiques et qui offre en même temps de très beaux moments dans la nature. La vue sur le Windgällen et le Bristen, sur le versant opposé de la vallée de la Reuss, ainsi que sur le Val Maderan, qui s’ouvre entre les deux sommets, est particulièrement impressionnante.
L'Arnialp est desservie par deux remontées mécaniques depuis la vallée. Le télécabine Intschi-Arnisee a l'avantage que le bus s'arrête directement à la station inférieure.

Par les marais de l’Entlebuch
Sörenberg compte de vastes paysages marécageux. Ces milieux, qui présentent de grandes qualités écologiques, offrent aussi une vision très attrayante. Les roselières et les peuplements clairsemés de conifères donnent de belles teintes au paysage en été et en automne. En hiver, lorsque toute cette beauté se dissimule sous un tapis neigeux, les zones marécageuses sont des joyaux isolés et silencieux.
Le Totmoos est l’un de ces bijoux, situé sur un versant ensoleillé au-dessus de la Waldemme. Un chemin de randonnée hivernale y mène depuis le village. La montée passe entièrement, ou presque, par des alpages. Le terrain dégagé permet d’avoir une belle vue sur la chaîne du Rothorn de Brienz, de l’autre côté de la vallée.
Le retour dans la vallée se fait par la route du col du Glaubenbielen qui, l’hiver, est fermée aux véhicules à moteur. Il est conseillé de n’entreprendre la randonnée que lorsqu’il y a suffisamment de neige pour éviter de marcher longuement sur l’asphalte. En général, d’ailleurs, ce tronçon est plutôt bien enneigé, car la région est en grande partie à l’ombre en décembre et janvier. Les amateurs de randonnée au soleil ne devraient donc s’y rendre qu’à partir de février.

Le Saanenland, son soleil et son panorama
La randonnée hivernale la plus panoramique du Saanenland mène au Hugeligrat. Cette crête ensoleillée située au-dessus de Schönried offre de belles vues alentour, sur Gstaad, au fond de la large vallée, le Pays-d’Enhaut voisin et les pics rocheux des Gastlosen.
Depuis la fermeture des remontées mécaniques et du domaine skiable de Rellerli, la région appartient aux amateurs de calme et de nature, parmi lesquels on compte, en hiver, les adeptes des raquettes à neige et des randonnées, qui ont droit à des itinéraires spécifiques tracés à leur intention.
Un itinéraire de randonnée hivernale préparé sous forme de boucle quitte Schönried et monte jusqu’au Hugeligrat. Ce n’est pas une simple promenade, vu ses 700 mètres de dénivelé en montées et descentes, mais une véritable randonnée, excellente pour le cœur!
Si le parcours est suivi dans le sens des aiguilles d’une montre, comme proposé ici, une montée raide cède la place à une descente modérée, ce qui permet de profiter pleinement du magnifique panorama. Pour ajouter une touche spéciale à l’excursion, on peut emporter une luge et se laisser glisser à toute vitesse à la descente. Dans ce cas, mieux vaut entreprendre la randonnée en sens inverse.

Le charme de l’hiver au col du Pillon
Cette randonnée en raquettes comporte deux parties. Elle suit d’abord des chemins très courus et offre une vue magnifique jusqu’au lac Retaud. Puis vient la descente vers Les Preises, sur la route du col. Là, le chemin traverse des paysages calmes, beaucoup moins fréquentés. Entre deux, on fait une halte.
Au col du Pillon, on emprunte 200 mètres à l’ouest le sentier de randonnée hivernale. Ici, un grand panneau indique lesquels des huit sentiers sont ouverts. On peut les combiner entre eux, presque à volonté. On suit le chemin de randonnée sur deux grands virages puis le sentier de raquettes n° 7 bifurque à droite, monte à travers la forêt et des pâturages jusqu’au Rard. La vue est toujours plus belle. Pourquoi ne pas faire une pause au chalet d’alpage avant de repartir vers l’ouest en direction du lac Retaud? Même en hiver, le lac, gelé et enneigé, est un bijou. Le matin, entre dix et onze heures, la terrasse du restaurant fait de l’œil aux amoureux du soleil. Après la halte, le sentier de randonnée hivernale descend en direction du col du Pillon. Près des Roseires, le sentier n° 6 tourne à droite. Ici, le tracé est moins clair, mais bien balisé. C’est le début de la partie calme en pleine nature.