Suisse Rando | Propositions de randonnée • Suisse Rando

1554 entrées ont été trouvées
A travers des gorges sauvages en Suisse orientale N° 2149
Gossau SG — Degersheim • SG

A travers des gorges sauvages en Suisse orientale

La Glatt et le Wissbach, situés dans la région frontalière des cantons de Saint-Gall et d’Appenzell Rhodes-Extérieures, sont aujourd’hui des cours d’eau idylliques qui se faufilent à travers des gorges pittoresques et permettent d’admirer des paysages variés. Jadis, ils étaient toutefois bien plus que cela, comme en témoignent les châteaux en ruine, les vieux moulins et barrages ainsi que les anciennes usines.
La randonnée débute à la gare de Gossau et traverse cette petite ville située aux portes de Saint-Gall en direction de Flawil. Le chemin quitte rapidement la localité et mène à travers de vastes champs et prairies, avec vue sur les collines appenzelloises et l’Alpstein. A Isenhammer, il rejoint la Glatt et les premiers témoins de la culture industrielle. L’usine de l’entreprise textile internationale Cilander, toujours en activité, est un vestige de l’industrie textile autrefois florissante dans la région.
Un peu plus en amont, les ruines du bourg Helfenberg surplombent la rivière et, près du confluent de la Glatt et du Wissbach, se trouve le village pittoresque de Schwänberg, où les barons du textile habitaient jadis. Ici, la région se montre sous son plus beau jour, avec des vergers en fleurs, des prairies ornées de pissenlits et de jolies maisons à colombages rénovées.
Depuis Schwänberg, le chemin descend dans les gorges du Wissbach, franchit de nombreux escaliers et passerelles et passe devant plusieurs petits lacs de barrage jusqu’à Talmühle, où se trouve une belle aire de grillades au bord de l’eau. Bien que le Wissbach soit encore utilisé pour produire de l’électricité, les gorges sont un paradis naturel et désormais protégées. Enfin, le chemin passe à nouveau par une douce colline et des prairies fleuries pour arriver au village de Degersheim, ou Tegersche, comme l’appellent les gens du coin. D’ici, le RER circule jusqu’à Saint-Gall.

Vers le bourg de Hohenklingen à Stein am Rhein N° 2148
Stein am Rhein • SH

Vers le bourg de Hohenklingen à Stein am Rhein

Le circuit de randonnée jusqu’au bourg de Hohenklingen, près de Stein am Rhein, est parfait pour les enfants. Dans la montée, une grotte de grès met leur courage à l’épreuve. Les adultes doivent toutefois passer leur tour: seuls les enfants peuvent traverser l’étroite cheminée d’aération de la 5 Minuten-Höhle (grotte des 5 minutes). Celle-ci a été créée dans les années 1830 par la brasserie locale et servait d’entrepôt pour la bière et la glace. Les blocs de glace étaient prélevés dans le lac Untersee gelé en hiver, enveloppés de copeaux de bois et de paille, puis acheminés jusqu’à la grotte.

De la gare de Stein am Rhein, le chemin traverse d’abord le Rhin et poursuit en aval autour de la vieille ville vers Fridau, avant de monter légèrement jusqu’à l’indicateur de direction «Sandsteinhöhlen». De là, un chemin creux non balisé en jaune mène à l’entrée de la grotte. Une fois la visite de celle-ci terminée, l’itinéraire se poursuit jusqu’à la cabane forestière Ärgete et au bourg de Hohenklingen. Le tour du vaste bourg donne un aperçu fascinant des conditions de vie au Moyen Âge. Plusieurs parties du bourg sont accessibles au public, notamment la tour, qui peut être visitée librement.

A côté de l’éperon rocheux sur lequel se trouve le bourg, une grande clairière offre plusieurs endroits pour faire une halte. Un étroit chemin forestier suit alors la crête du Schiener Berg jusqu’à la frontière. Dans un arc de quelques centaines de mètres sur le sol allemand, l’itinéraire redescend vers Bleiki et revient en Suisse, puis à la vieille ville de Stein am Rhein.

Un parfum frontalier au Simplon N° 2147
Gondo, Kirche — Zwischbergen, Bord • VS

Un parfum frontalier au Simplon

Contrebandiers, ruée vers l’or et éboulement tragique: voilà ce qui est généralement associé au village frontalier de Gondo. Ces thèmes sont également visibles dès le début de la randonnée, qui démarre devant le poste douanier: la fontaine des contrebandiers (Schmugglerbrunnen) rappelle le transport clandestin des marchandises à la frontière. A côté de la Stockalperturm, un panneau affiche l’heure de la prochaine excursion d’orpaillage. Quant à ce bâtiment historique, aujourd’hui devenu un hôtel avec restaurant, sa nouvelle partie en béton atteste l’éboulement qui a emporté l’ancien mur en automne 2020. La randonnée démarre juste en face et remonte la paisible vallée Zwischbergental sur le Chemin de Stockalper. A l’arrivée, l’auberge de montagne Bord propose un menu succinct mais raffiné.
A droite de la cascade, là où la rivière Grossus Wasser se précipite dans la vallée, un chemin parallèle à la route sinueuse serpente vers les hauteurs. Sous la canopée, le calme s’installe et l’air frais du matin a l’effet d’un deuxième espresso. Soudain, un petit groupe de chevreuils apparaît, savourant son petit-déjeuner dans une prairie luxuriante. Discrètement, le trajet se poursuit dans la gorge; on monte des escaliers et on croise des groupes de canyoning en quête d’adrénaline. Une fois les premières centaines de mètres de dénivelé surmontées, le chemin passe sous le pont à gauche de l’arrêt de car postal «Hof» pour s’enfoncer dans les bois. Un panneau signale que les forêts de hêtres du Zwischbergental sont les seules de leur genre en Haut-Valais. D’abord étroite et boisée, la vallée offre ensuite de belles vues dès que les arbres se font plus clairsemés. La randonnée se poursuit en longeant la rivière jusqu’au lac de retenue de Sera. De là, il ne faut plus que 30 minutes pour atteindre l’agréable terrasse ensoleillée de l’auberge.

Douceur printanière et belles vues au Rigi N° 2146
Mittlerschwanden — Weggis, Seilbahn • LU

Douceur printanière et belles vues au Rigi

Partir au printemps faire une randonnée un peu plus exigeante, mais très variée, avec une vue imprenable? Cette courte marche sur le versant sud du Rigi est idéale à cet égard. Le soleil est ici garant de douceur tôt dans l’année, ce qui se reflète dans la végétation. On voit plusieurs palmiers au-dessus de Lützelau, à la Chesteneweid. Au Moyen Age, des châtaigniers y ont été plantés pour que les personnes les plus pauvres aient assez à manger. L’arrivée de la pomme de terre et du maïs a fait perdre de son importance à la châtaigne en tant qu’aliment de base bon marché. Aujourd’hui encore, tout le monde peut récolter des fruits dans la châtaigneraie. La réserve naturelle compte 160 arbres et présente une grande diversité végétale et animale. On voit notamment différentes espèces d’orchidées et de papillons diurnes entre les arbres.
La randonnée débute par un trajet de trois minutes dans le train à crémaillère en direction de Rigi Kulm. A pied, cela équivaut à un dénivelé de près de 250 mètres sur le béton. Après avoir quitté le train à Mittlerschwanden, il reste bien assez de montées et de descentes sur le chemin de randonnée de montagne blanc-rouge-blanc. Il faut ensuite descendre deux échelles avant de bifurquer sur le Waldstätterweg à Teufibalm. Voici alors Langwilen, où on marche assez brièvement sur l’asphalte. On atteint bientôt la Wilenalmig par de nombreux escaliers, avec une vue magnifique sur Vitznau, l’Obere Nase, le lac des Quatre-Cantons et, à l’arrière, Niederbauen et le Rophaien. On traverse ensuite une forêt, la Lützelauerwald, entre blocs de nagelfluh, buissons, cuvettes humides et quelques escaliers métalliques jusqu’à la Chesteneweid, avant d’entamer la descente, sans difficulté particulière, jusqu’au téléphérique de Weggis–Rigi Kaltbad.

Le secret du Doubs à Goumois N° 2150
Les Pommerats, village — Goumois, douane • JU

Le secret du Doubs à Goumois

En traversant la frontière franco-suisse sur le pont de Goumois, on ne se doute pas qu’une merveille de la nature se cache tout près. En effet, à une heure de marche se trouve le Bief de Vautenaivre, qui jaillit d’une énorme plaque rocheuse semi-circulaire. Cette cascade se jette dans un impressionnant cirque rocheux, environ 7 mètres plus bas. Il faut néanmoins bien planifier sa visite, car le ruisseau ne contient assez d’eau pour assurer le spectacle qu’après les périodes de pluie. Il s’assèche rapidement car l’eau s’infiltre très vite dans le sous-sol calcaire.

La courte randonnée débute aux Pommerats, mène à la sortie ouest du village et, vers Le Cerneux, à travers bois, puis descend abruptement. Une fois au bord du Doubs, il est possible de faire halte à l’auberge La Verte-Herbe, qui propose des plats de poisson. Un sentier longe le Doubs en aval avant de bifurquer à droite près d’une aire de pique-nique et de quitter le chemin de randonnée officiel. Il traverse une forêt où la mousse est omniprésente: sur le sol, les arbustes, les rochers. Au point 539, la vallée se divise: à droite, le chemin mène à la cascade, accessible en toute sécurité grâce à des passerelles et un escalier métallique.

Le chemin du retour est le même. Depuis l’auberge, il faut encore marcher environ 1 kilomètre jusqu’à Goumois, où les randonneuses et randonneurs peuvent se restaurer et prendre le bus menant à Saignelégier. En parcourant les derniers mètres, il vaut la peine de se retourner. On peut alors apercevoir, en hauteur, un chef-d’œuvre de la nature sur une paroi rocheuse: le vent et les intempéries ont érodé la marne et le calcaire, formant ainsi le visage d’un singe.

Trois châteaux tessinois et un village fantôme N° 2144
Giubiasco — Bellinzona • TI

Trois châteaux tessinois et un village fantôme

Au centre de Bellinzone, entre les boutiques et les restaurants, se dissimule l’accès à une époque révolue. En empruntant les ruelles de la vieille ville, par les escaliers ou l’ascenseur, on arrive à la forteresse médiévale qui trône sur une colline: le Castel Grande. Du haut des murailles, le regard se pose sur les deux autres emblèmes du chef-lieu tessinois, les châteaux de Montebello et de Sasso Corbaro. Depuis 2020, ce trio fait partie du patrimoine culturel mondial de l’Unesco, avec les murailles et les remparts du bourg.
Ce site historique est le but de la randonnée de trois heures qui commence à Giubiasco. De la gare, on passe par la Piazza Grande. Là commence la légère montée en direction de Pianezzo. Un chemin de gravier mène à Scarpapè, entre verdure et fleurs colorées. Depuis une terrasse près des logements de vacances du même nom, où se trouvait autrefois un grotto, on admire la plaine de Magadino jusqu’au lac Majeur. Ensuite, la forêt prend le dessus et le chemin mène aux ruines de Prada en passant par un petit ravin. Ce village médiéval fantôme a été mystérieusement abandonné au XVIIe siècle. A cause de la peste ou de conditions agricoles défavorables? Depuis 2019, Prada a le statut de bien culturel d’intérêt cantonal protégé. Des travaux archéologiques ont été lancés pour préserver les ruines et trouver d’autres indices afin de percer le mystère. Autre curiosité de Prada: les fresques de l’église restaurée des Santi Girolamo e Rocco. Vient ensuite la descente du versant boisé à travers la gorge du torrente Dragonato. Au lieu de suivre le chemin direct vers Bellinzone, il est conseillé de faire un détour par le Castello di Sasso Corbaro, d’où un sentier balisé mène aux deux autres châteaux classés par l’Unesco.

Le château de Chillon par les hauts N° 2145
Villeneuve VD — Veytaux, château de Chillon • VD

Le château de Chillon par les hauts

Depuis 2013, Pascal Bourquin explore rigoureusement le réseau pédestre helvétique. L’objectif de l’instigateur du projet «La vie en jaune» est aussi simple qu’ambitieux: parcourir tous les chemins de randonnée du pays, qu’ils soient balisés en jaune, en blanc-rouge-blanc ou en blanc-bleu-blanc. L’itinéraire reliant Villeneuve au célèbre château de Chillon en passant par les hauteurs, à savoir En Sonchaux, constitue selon l’observateur un exemple assez représentatif de la diversité du réseau suisse, puisqu’il allie revêtements durs et mous, sentiers et routes, perles naturelles et curiosités citadines.

La randonnée débute à la gare de Villeneuve, d’où l’on commence immédiatement à monter. Passées les dernières traces d’urbanité, un chemin raide slalome dans la forêt à l’assaut d’En Sonchaux et de sa vue imprenable sur le lac Léman. Les 150 derniers mètres de dénivelé s’effectuent malheureusement sur une route asphaltée mais l’effort en vaut la peine: déguster une part de tarte sur la belle terrasse de l’auberge de Sonchaux est un vrai régal pour les yeux et l’estomac. Une fois passé le tronçon en dur en sens inverse, on emprunte à la descente un second sentier forestier, qui mène au village de Veytaux. Le château de Chillon, une des principales attractions touristiques du pays et but de cette randonnée, est situé juste en dessous. Après l’avoir visité, les marcheuses et marcheurs prennent le bus à l’arrêt «Veytaux, château de Chillon». Qui souhaite prolonger l’itinéraire peut longer le lac en direction de Villeneuve ou de Montreux.

Parcours printanier au-dessus du lac de Walenstadt N° 2142
Näfels-Mollis — Mühlehorn • GL

Parcours printanier au-dessus du lac de Walenstadt

Les impressions et paysages évocateurs en nombre, le tracé varié du chemin et les panoramas font de la randonnée de Näfels à Mühlehorn une expérience unique.
Peu de temps après avoir quitté les villages voisins de Näfels et de Mollis, la vue sur le pays de Glaris s’ouvre déjà après une brève montée. Le canal d’Escher s’étend en lignes géométriques sur le fond plat de la vallée, derrière lequel l’imposant massif du Glärnisch, recouvert de neige et de glace, se détache des pentes boisées de la cuvette.
Le sentier est plutôt étroit mais bien praticable, souvent bordé de plantes et d’arbres. Les randonneuses et randonneurs peuvent apprécier les pavages et les murs de pierres sèches de ce chemin historique qui traverse des forêts et des prairies. Ici et là, la vaste plaine de la Linth se dévoile.
Et que viennent faire ici les Romains? On les retrouve par exemple sur le site des vestiges d’un avant-poste romain à Filzbach. On devine pourquoi ce lieu avait été choisi. Le tronçon de chemin suivant offre en effet une vue à couper le souffle sur le lac de Walenstadt et les Churfirsten, un magnifique panorama sur l’ensemble de la région.
La courte descente vers le paisible village de Mühlehorn, au bord du lac de Walenstadt, complète cette plaisante randonnée.

Entraînement dans l’avant-pays appenzellois N° 2141
Goldach — Heiden • AR

Entraînement dans l’avant-pays appenzellois

Le terrible incendie qui ravagea Heiden en 1838 détruisit plus de 100 bâtiments, dont l’église. En l’espace de deux ans, le village fut reconstruit dans le style Biedermeier pour devenir une importante station thermale. Les traces d’Henri Dunant sont aussi très présentes. Le fondateur de la Croix-Rouge et premier lauréat du prix Nobel de la paix passa ici les 23 dernières années de sa vie. Si l’on veut en apprendre davantage sur son action, une visite au musée Henri Dunant s’impose (réouverture en août 2024). Mais d’abord, quelques efforts: avec son dénivelé positif de 730 mètres, cet itinéraire est idéal pour se préparer à la saison des randonnées en montagne.
De la gare de Goldach, on suit l’indicateur portant la destination «Spitzen» et on bifurque à droite après 10 minutes à peine vers le château de Sulzberg. Le chemin s’élève, en pente raide par endroits, et mène à la lisière de forêts et par des prairies au Kaienspitz, le point culminant de la randonnée. Chemin faisant, on peut faire une pause pour reprendre son souffle et admirer le paysage: les vues sur le lac de Constance, le Fürstenland et l’Alpstein sont très belles. Au hameau de Würzwallen, on emprunte un court tronçon reconstitué de l’ancienne Reichsstrasse, un chemin de pèlerinage historique.

En pleine nature dans les Centovalli N° 2140
Intragna — Ponte Brolla • TI

En pleine nature dans les Centovalli

Cette courte et agréable randonnée longe la charmante Melezza, un affluent de la Maggia qui prend sa source au Pizzo la Scheggia dans le Val Vigezzo italien. Avant la randonnée, il est conseillé de se promener dans les ruelles étroites du petit village d’Intragna, surtout connu pour le clocher de son église.
La randonnée commence par une descente facile depuis la gare, le long des vignobles, jusqu’à la rivière. Le chemin serpente entre des maisons pittoresques et traverse le Ponte dei Cavalli, un pont sur la rivière Isorno. La section suivante de la randonnée longe la rive de la Melezza. Chemin faisant, de nombreuses occasions se présentent pour faire un petit détour au bord de la rivière, y pique-niquer ou barboter dans l’eau scintillante. Les grillons chantent et les chèvres et les vaches paissent dans les prairies verdoyantes. Sur la dernière partie du trajet, on traverse le village de Tegna, dont l’architecture remarquable enchante les visiteurs. Enfin, le chemin mène à Ponte Brolla, où la Melezza se jette dans la Maggia. En traversant le pont, tout près de la gare, on a une vue époustouflante sur la gorge profonde et ses fascinantes formations rocheuses, et, tout en bas, sur la rivière.

Fleurs et panorama au-dessus du Val Müstair N° 2143
Sta. Maria Val Müstair, cumün — Müstair, Clostra Son Jon • GR

Fleurs et panorama au-dessus du Val Müstair

In den Bündner Hochtälern dauert es manchmal lange, bis die Wanderwege frei von Schnee sind und die ersten Blumen aus dem Boden lugen. Ist es dann aber endlich so weit, ist die Blütenpracht umso eindrücklicher. Meist gegen Ende Mai oder Anfang Juni verwandeln sich die Wiesen in bunte Farbpaletten und Wandernden fällt es bald schwer, den Blick vom Boden auch mal wieder in die Ferne zu richten. Besonders berauschend ist der Bergfrühling im Val Müstair, dem östlichsten Zipfel der Schweiz. Nicht zuletzt trägt die Region seit 2010 auch das Label Biosphärenreservat der Unesco.

In Sta. Maria, dem eigentlichen Zentrum des Tals, startet eine Wanderung, die Blütenpracht und Panoramasicht gleichermassen bietet. Von der Postautohaltestelle an der unglaublich engen Hauptstrasse geht es zunächst einige Meter zurück und dann ans Ufer des Rom hinunter. Dem wilden Wasser entlang führt der Weg durch Auen und über Kiesbänke flussaufwärts, bis er in Richtung Craistas und Lü rechts abzweigt. Der steile Anstieg zu den Weilern Valpaschun und Craistas wird mit prächtigen Blumenwiesen belohnt.

Zunächst ein Stück auf einer Asphalt-, später dann auf einer Forststrasse geht die Wanderung beinahe eben aus weiter dem Südhang entlang gegen Terza zu. Auf der anderen Talseite reihen sich die Grenzgipfel zum Südtiroler Vinschgau auf: Piz Minschuns, Piz Costainas, Piz Cotschen. Für eine Rast bietet sich das Bergrestaurant Terza mit seiner schönen Aussichtsterrasse an. Anschliessend geht es in Serpentinen und durch Schafweiden hinunter ins Klosterdorf Müstair. Hier ist auf jeden Fall das Benediktinerinnenkloster Son Jon sehenswert, welches zum Unesco-Weltkulturerbe gehört. Im langgezogenen alten Ortskern gibt es aber auch sehr schöne, reich mit Sgraffiti verzierte Wohnhäuser zu bestaunen.

Randonnée panoramique entre les lacs de Zurich et N° 2139
Pfäffikon SZ — Schindellegi-Feusisberg • SZ

Randonnée panoramique entre les lacs de Zurich et

L’Etzel, un sommet proche de Pfäffikon, se situe entre les lacs de Zurich et de Sihl. Mais le magnifique panorama qu’il offre sur les deux lacs et sur le Grand et le Petit Mythen se mérite.
La montée commence peu après Pfäffikon. À la hauteur de Luegeten, la vue sur les îles d’Ufenau et de Lützelau est magnifique. Puis on s’enfonce dans la forêt pour gravir les quelque 600 marches en bois du Strickliweg, une bonne préparation pour des randonnées estivales plus exigeantes. On traverse une belle réserve forestière et, soudain, le but de la randonnée, l’Etzel Kulm, apparaît de manière inattendue. L’étonnante vue panoramique à 360 degrés s’étend de la ville de Zurich et du Bachtel aux Mythen, en passant par le lac de Sihl, Einsiedeln et les sommets du Ybrig.
Lors de la descente, belles vues, prairies fleuries et passages abrupts dans la forêt se succèdent. On voit aussi quelques barrages antichars et bunkers datant de la Seconde Guerre mondiale. De Büel, le chemin descend vers la réserve naturelle Dreiwässern, où la Sihl et l’Alp se rejoignent. Plans d’eau ouverts, marais et prairies fleuries humides forment un biotope accueillant de nombreuses espèces d’amphibiens. Le parcours longe ensuite la Sihl jusqu’au village de Schindellegi-Feusisberg.

De château en château aux portes de Bâle N° 2138
Muttenz — Pratteln • BL

De château en château aux portes de Bâle

Cette randonnée variée allie histoire, nature et plaisirs culinaires. Elle débute à la gare de Muttenz et traverse le village aux fermes anciennes jusqu’à l’église fortifiée de Saint-Arbogast, l’une des rares à posséder un mur de défense. Il est intéressant de la visiter avant de monter au Wartenberg, une élévation comportant trois ruines de châteaux. Si l’on gravit les marches de la tour de la Mittlere Burg, on peut, du sommet, admirer la Regio Basiliensis. La vue sur la plaine du Rhin supérieur est étonnante.
La randonnée se poursuit par Lahalle jusqu’au restaurant Egglisgraben, puis à travers la forêt en direction du Hof Schauenburg, d’où l’on voit les ruines de «Neu Schauenburg» qui ne se visitent pas en raison de travaux de rénovation. En longeant la forêt, on descend vers Bad Schauenburg, un lieu charmant et reposant de la campagne bâloise qui met tous les sens en éveil. À la terrasse de l’établissement «Zum Schauenegg», on déguste des délices régionaux. Après avoir repris des forces, on suit la lisière de la forêt en passant par Adlerhof et le Talhölzli avant de rejoindre le centre de Pratteln. À quelques pas d’ici se trouve encore un château, le Weiherschloss, l’emblème du village. Cette randonnée prend fin à la gare de Pratteln.

Randonnée enchantée sur le Plateau N° 2137
Gondiswil, Gemeindehaus — Madiswil • BE

Randonnée enchantée sur le Plateau

Plusieurs foyers bien aménagés, deux ruines de châteaux forts et une tour d’observation. Mieux vaut prévoir assez de temps pour effectuer cette randonnée qui compte plusieurs lieux où s’arrêter.
De Gondiswil, on traverse des prairies dégagées avant d’emprunter un joli chemin forestier jusqu’au premier foyer, le Babeliplatz. La randonnée se poursuit à travers la forêt avec une courte montée jusqu’aux ruines des châteaux de Langenstein et Grünenberg, que l’on peut découvrir depuis l’extérieur. Les vestiges du mur d’enceinte des ruines de Grünenberg donnent une idée des dimensions du château d’antan. Dans la cour se trouve un ouvrage qui protège le sol en dalles découvert lors des fouilles de 1949. Ces ruines sont aussi une place de jeux idéale pour les petits randonneurs.
D’ici, on emprunte un autre chemin dans la forêt en passant par Melchnau et par une autre aire de repos, baptisée «Pauli», jusqu’au point culminant de la randonnée, qui est la tour d’observation de Hohwacht. De son sommet, à 20 mètres de haut, on admire un panorama grandiose s’étendant du Jura aux Alpes. Sur le tableau panoramique de la tour, 150 sommets sont répertoriés.
Enfin, on rejoint le but de la randonnée, le joli village de Madiswil, par des pâturages et un chemin forestier.

Par des chemins sinueux N° 2136
Bière — Yens • VD

Par des chemins sinueux

C’est lorsque les arbres, les arbustes et les fleurs commencent à s’épanouir que l’Arboretum du Vallon de l’Aubonne est le plus beau. Créé en 1968 et s’étendant sur une superficie de 130 hectares, il dispose de plus de 3000 variétés d’arbres et arbustes du monde entier qui s’acclimatent entre le lac Léman et le Jura. Il est conseillé de prévoir assez de temps et de profiter de pique-niquer sur place, puisque de nombreuses tables et bancs sont à la disposition du public. Des sentiers didactiques fournissent des informations à toutes les personnes avides de connaissances.
Après avoir quitté Bière, le lieu de départ, on marche sur l’étroit chemin de randonnée qui serpente dans la forêt. De temps en temps, on s’approche de l’Aubonne, mais l’itinéraire passe toujours légèrement au-dessus de la rivière en direction de Yens. Une partie du parcours est déviée en raison de l’érosion, mais cela ne nuit en rien à la randonnée. Après l’Arboretum, il reste encore quelques kilomètres à parcourir, en grande partie sur un revêtement dur. Il vaut donc mieux ne pas faire cette randonnée par des températures trop élevées. À Yens, on monte dans le train pour Morges en se laissant bercer par les belles impressions du voyage.

De l’abbaye au Montbautier N° 2135
Bellelay, Le Domaine — Tramelan • BE

De l’abbaye au Montbautier

Qui dit Bellelay, à l’extrémité nord du canton de Berne, dit ancienne abbaye baroque du XIe siècle, le symbole de ce petit village endormi. Les bâtiments abritent aujourd’hui une clinique psychiatrique. La «Tête de Moine», un fromage à pâte mi-dure que l’on racle en rosettes, aurait été fabriquée pour la première fois par les chanoines du couvent. Il est conseillé de se rendre au départ de la randonnée à la «Maison de la Tête de Moine» et d’y acquérir une petite collation pour la route.
La randonnée vers Tramelan est la première des 20 étapes de la Via Berna, qui traverse tout le canton jusqu’au col du Susten. Elle part du couvent et longe prairies et pâturages vers un haut-marais caché dans la forêt. Elle se poursuit par des pâturages d’un beau vert où l’on verra peut-être des vaches de la région. Les efforts de la montée sur le Montbautier, qui font transpirer un peu s’il fait déjà chaud au printemps, sont récompensés par une vue magnifique sur le panorama de collines environnantes. Un foyer à grillades, d’où l’on voit le Chasseral, invite à faire une pause et à reprendre des forces. Du haut-plateau, le chemin menant à Tramelan traverse de nombreuses prairies en fleurs et des zones de forêt en passant par la crête des Prés de la Montagne.

Vom Simmental zum Thunersee N° 2134
Oey-Diemtigen — Gwatt, Moos • BE

Vom Simmental zum Thunersee

Le long du bisse de Clavau près de Sion N° 2133
Sion — St-Léonard • VS

Le long du bisse de Clavau près de Sion

Le bisse de Clavau, qui date du XVe siècle, irrigue toujours les coteaux viticoles entre Sion et St-Léonard. Les murs de pierres sèches retenant la pente abrupte comptent parmi les plus hauts murs de pierres sans mortier d’Europe.
La randonnée débute à la gare de Sion et monte par la vieille ville jusqu’au bisse. Ensuite, le chemin longe le cours d’eau. Côté versant, le mur construit avec art s’élève jusqu’à huit mètres de haut; côté vallée, on marche au bord d’un précipice tout aussi haut. Le chemin est plutôt large, mais en deux endroits étroits, il peut être difficile à franchir pour les personnes sujettes au vertige. Deux guérites avec terrasse au cœur des vignes invitent à une pause. La vue sur la vallée du Rhône et les sommets enneigés du Val d’Hérens est magnifique sur l’ensemble du parcours.
Après une demi-heure environ, le terrain s’aplanit, le chemin s’élargit et les murs de pierres sèches sont moins hauts. On observe alors les différences entre les vignes des différentes parcelles. Certaines, très anciennes, ont des troncs noueux et tordus, d’autres n’ont été plantées que récemment.
Aux Granges commence la descente vers St-Léonard. Ce joli village est connu pour son lac souterrain, à visiter de mi-mars à fin octobre.

Hiver idyllique près de Gstaad N° 1945
Lauenen b. Gstaad, Rohrbrücke • BE

Hiver idyllique près de Gstaad

Une randonnée hivernale autour de ce lac enchanteur est la promesse d’une aventure inoubliable dans un environnement féérique. En hiver, le lac idyllique situé au fin fond de la vallée de Lauenen repose dans un décor pittoresque composé de forêts et de sommets enneigés.
Le point de départ de la randonnée est le charmant village de Lauenen b. Gstaad. L’itinéraire mène d’abord le long du somptueux ruisseau Louwibach, bordé de Tristen, ces meules de foin coniques assemblées avec soin, dont les pointes élégantes ressemblent de loin à des tentes recouvertes de neige. À la lisière de la forêt, la neige tombe des arbres et atterrit silencieusement sur l’épais manteau neigeux. Après une courte montée à travers les bois, les randonneuses et randonneurs rejoignent le chemin qui mène directement au lac de Lauenen par le versant est. À cet endroit, l’accueillante auberge Bochtehus Beizli, une ferme vieille de 300 ans, propose des plats traditionnels. L’agréable chaleur du feu invite à s’y attarder pour déguster les spécialités régionales.
À présent revigorés, les randonneuses et randonneurs peuvent reprendre la route, qui monte doucement le long d’imposantes parois rocheuses ornées de longues stalactites. Une fois au fond de la vallée, leur regard embrasse le lac de Lauenen gelé. En hiver, il dégage un calme presque surnaturel. Ici, dans la cuvette enneigée, la quiétude de la nature prend toute son ampleur. Seul le crissement de ses propres pas dans la neige vient interrompre ce silence. Le chemin continue sur la rive droite, longeant des roseaux et des clôtures, dont les poteaux sont recouverts d’un petit bonnet de neige. Il descend ensuite légèrement le long du versant ouest en direction de Lauenen, où le paysage hivernal se présente à nouveau dans toute sa splendeur.

Dans les gorges de la Schwarzwasser N° 2110
Mittelhäusern — Oberbalm, Dorf • BE

Dans les gorges de la Schwarzwasser

La descente vers les gorges de la Schwarzwasser donne l’impression de quitter la civilisation. Le point de départ de la randonnée est la gare RER de Mittelhäusern. L’itinéraire passe devant deux fermes puis arrive à un escalier descendant à Heitibüffel, une imposante falaise au bord de la Singine. Le chemin remonte la rivière jusqu’au confluent avec la Schwarzwasser, qu’il longe, passant sous le pont ferroviaire, jusqu’au vieux pont enjambant la Schwarzwasser. Il vaut la peine de jeter un œil au-dessus de la balustrade: l’eau a creusé d’impressionnants sillons dans le grès.
Le large chemin mène ensuite le long des méandres de la Schwarzwasser dans la vallée de plus en plus étroite. Lorsque les températures sont négatives, de jolies formations de glace décorent les parois rocheuses. Plus le fond de la vallée approche, plus l’isolement est grand. Il est fréquent d’apercevoir un héron ou de laisser les toutes premières traces de pas dans la neige. A Bütschelbachstäg, les choses se corsent: le chemin devient étroit et escarpé. Comme il se trouve en forêt, la montée est aussi praticable en hiver, mais plus aisée sans neige. Il faut de bonnes chaussures et, éventuellement, des crampons.
Quand le Plateau est sous le brouillard, celui-ci s’accumule souvent au bord des gorges. Ainsi, il n’est pas rare que le soleil brille à Borisried, un petit hameau doté d’une fromagerie et dont la solide activité économique, aujourd’hui réduite à néant, en faisait la renommée. Le reste du chemin via Oberflüh, qui monte à Balmberg puis descend à Oberbalm, suit en grande partie la route bitumée. En hiver, ce désavantage est vite compensé: après la rude montée, le panorama sur la chaîne des Alpes et du Gantrisch devant soi et le Chasseral derrière soi est superbe.

Les vieux mélèzes de la vallée de Saas N° 2109
Kreuzboden — Saas-Grund, Unter dem Berg • VS

Les vieux mélèzes de la vallée de Saas

Lors du trajet en télécabine entre Saas-Grund et le Kreuzboden, à 2400 mètres, on se rend déjà compte que la nature a bien travaillé. Quelles montagnes! Les pyramides et les pointes du massif des Mischabels se dressent dans le ciel bleu, bien au-dessus de Saas-Fee, telles une large paroi. La plus haute, le Dom, culmine à 4546 mètres. A sa gauche, le large Alphubel et l’Allalin.
La randonnée en raquettes débute sur le Kreuzboden animé. Le temps de prendre des forces au restaurant doté d’une immense fenêtre panoramique et c’est parti! La descente est constante, jamais trop raide. Jusqu’à la station intermédiaire de Trift, le chemin est en général aussi préparé pour les adeptes de la randonnée hivernale. Si de nombreuses personnes sont déjà passées par là, à pied ou en raquettes, la deuxième moitié du parcours vers Saas-Grund est aussi praticable avec des chaussures de randonnée.
Outre la vue sur les montagnes, les très vieux mélèzes et aroles sont impressionnants. On voit déjà, juste en dessous du Kreuzboden, quelques imposants spécimens, mais aussi d’étonnants ancêtres en dessous de la Triftalp, dans la forêt fermée. La Triftalp est un endroit magnifique pour pique-niquer. La pittoresque chapelle de Trift se dresse près d’une dizaine de petites maisons et cabanes. Construite en 1939, elle est dédiée au père moine Antoine, dont une statue se trouve au centre du petit autel. Pendant la période de l’alpage, une messe d’action de grâces est célébrée ici. En contrebas de la Triftalp, on peut se réchauffer avec une boisson au Café Triftalp ou déguster tout de suite une fondue. Il ne reste alors plus qu’à descendre en zigzags par la forêt jusqu’à Saas-Grund.

La douceur du Val Blenio N° 2106
Campra, Bivio • TI

La douceur du Val Blenio

Dötra est un petit hameau d’alpage, installé sur une terrasse légèrement inclinée au sud. Il abrite une chapelle et plusieurs rustici, ainsi qu’une capanna et un grotto. En bref, Dötra est idéal pour profiter des plaisirs de l’hiver.
L’accès au hameau se fait depuis la vallée Santa Maria, qui mène jusqu’au col du Lukmanier depuis Olivone. Le chemin démarre à l’arrêt de bus «Campra, Bivio» et grimpe rapidement dans la forêt. Autrefois déjà, il n’était pas question de perdre du temps pour monter à l’alpage.
Le chemin passe d’abord par un marais avant de s’engouffrer dans la forêt jusqu’à l’alpage Ronco Fichètt. Peu après vient la traversée du bras le plus au sud du Ri di Piera. Un gué aide en cas de neige peu abondante. Les bâtiments inférieurs de Calzanígh arrivent ensuite rapidement. Il est agréable de randonner au soleil, sur un terrain dégagé. L’attente n’est plus longue avant d’apercevoir les premières maisons de Dötra, puis la Capanna Dötra, identifiable à son drapeau. Cette dernière propose des plats locaux, dont les ingrédients viennent de la région. La vue sur les montagnes du Val Blenio et sur le point culminant du Tessin, l’Adula, est à couper le souffle.
Un second chemin alpestre grimpe du hameau de Piera à l’alpage Dötra. Il est lui aussi balisé comme sentier de randonnée en raquettes et relie Dötra à la vallée par le chemin le plus court. Il est toutefois plaisant de prendre son temps en optant pour la route alpine. L’hiver, elle permet de profiter du soleil un peu plus longtemps. En passant par les hameaux d’alpage d’Anvéuda et Oncedo, elle descend à Piera et à l’arrêt de bus.

À la découverte du Val Müstair inférieur N° 2111
Müstair, posta • GR

À la découverte du Val Müstair inférieur

«Le couvent dans la neige, une forteresse lumineuse qui semblait flotter, un château dominant le monde», écrit Constance Hotz dans «Vier Tage im März», un roman policier non traduit en français. Elle y place le mystérieux Müstair au cœur de l’action.
Dominer le monde, voilà qui décrit bien cette randonnée hivernale panoramique qui n’exige pas de grands efforts. L’agréable tour de la vallée fait profiter pleinement du paysage ouvert. Le côté à choisir en premier dépend de la saison. En janvier par exemple, mieux vaut marcher vers Sta. Maria sur le versant gauche orienté vers le sud, puis traverser lorsque le côté opposé, vers midi, est au soleil. A la poste de Müstair, on suit la Senda Val Müstair, balisée en rose. On monte vers le haut du village pour s’engager sur le chemin de randonnée hivernale balisé qui grimpe légèrement sur le versant nord vers Sta. Maria. Peu avant le pont menant au village, on découvre un biotope près de la rivière sauvage Rom, la seule rivière principale d’une vallée suisse à ne pas être exploitée pour l’électricité. Ici, on suit l’indication Senda Rom. On franchit la rivière puis on passe devant des enclos à chevaux pour parvenir à l’entrée du village, où l’on jette un coup d’œil par les fenêtres du Muglin Mall. Ce vieux moulin du XVIIe siècle, doté du plus ancien mécanisme en état de marche de Suisse, ouvre sur demande en hiver. Une fois la route principale de Sta. Maria atteinte, on tourne à gauche, on emprunte près de l’hôtel Alpina une petite route à droite, on monte brièvement et on suit ensuite à gauche le chemin de randonnée hivernale qui descend vers la vallée en offrant une belle vue. A la bifurcation de Plazzöl, on peut traverser le pont pour rejoindre Müstair ou rester sur le bel itinéraire de la Senda Rom, à droite, et s’approcher du célèbre couvent par l’arrière.

Boucle dans le fond de la vallée de Conches N° 2108
Biel (Goms) — Gluringen • VS

Boucle dans le fond de la vallée de Conches

Un bon plan pour une agréable journée d’hiver: faire une boucle de deux heures en raquettes sur le Rotten Trail, ou parcours du jeune Rhône, puis se promener en passant près d’une chapelle jusqu’à Gluringen, la destination gastronomique de cette randonnée. Le début du Rotten Trail se situe près de la gare, juste à droite de la grange située avant le pont sur le Rhône. Raquettes aux pieds, on longe la rive enneigée de la rivière. On entend le doux bruit de l’eau glacée et on voit se dissiper lentement des traînées de brouillard à l’aspect mystique qui, certains matins, semblent suspendues au-dessus des arbres. En suivant toujours le balisage rose, sans trop de dénivelé, on atteint Blitzingen au bout d’une petite heure. C’est ici que se trouve le bar Gade, à l’Olympia Sport, un chaleureux snack-bar qui est le point de rencontre des fondeurs, des vététistes et des randonneurs. En passant par le hameau de Bodme, qui a conservé un charme particulier grâce à ses magnifiques maisons traditionnelles, on retourne à Biel de l’autre côté du Rhône. Le parcours se poursuit sur un terrain légèrement surélevé avec une large vue sur la vallée, passe devant d’anciennes étables et de petits ânes au pelage touffu, jusqu’à ce que la boucle se referme à la gare de Biel.
Sans raquettes, on termine par une promenade dans le village avant de continuer vers l’est, sur un chemin de randonnée hivernale, jusqu’au lieu sûrement le plus photographié de la région: la chapelle isolée de Ritzingerfeld. A Gluringen, le village suivant, les enfants apprennent à skier, tandis que juste en face, le restaurant Tenne accueille sportifs et sportives qui ont l’estomac dans les talons.