Suisse Rando | Propositions de randonnée • Suisse Rando

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Rêve blanc dans la vallée de l’Ursental N° 1205
Andermatt — Realp • UR

Rêve blanc dans la vallée de l’Ursental

Le départ de la randonnée se fait à la gare d’Andermatt, en face du célèbre hôtel «The Chedi», en prenant en direction de Realp. Une fois le pont franchi, on emprunte la Bodenstrasse jusqu’au passage sous voie sur la droite. Ici démarre le chemin de randonnée hivernal, large et préparé, entièrement balisé par des poteaux peints en rose. L’itinéraire traverse d’abord la Reuss avant de conduire à travers la plaine via Rüssenbiel au-delà du terrain de golf nouvellement aménagé. Désormais, il faut venir à bout d’une douce montée en direction de Hospental, où la vue sur le magnifique paysage enneigé et le village d’Andermatt est imprenable. Bientôt, on aperçoit sur la gauche le village pittoresque de Hospental, où bifurquent les routes en direction des cols du Gothard et de la Furka. Sur une courte distance, l’itinéraire suit les pistes de raquettes avant que le chemin de randonnée hivernale prenne à gauche et franchisse le tracé de la Matterhorn Gotthard Bahn. Avec un peu de chance, on verra passer le Glacier Express sur le tronçon suivant. Pour assouvir un petit creux, on s’arrêtera à Zumdorf, officiellement le plus petit village de Suisse. Les amateurs de pâtisseries ne regretteront pas de commander la délicieuse tarte aux pruneaux de l’établissement «zum Dörfli». Fraîchement ravitaillé, on quitte le hameau autrefois ravagé par les avalanches et, le long de la Furkareuss, on prend en direction de la réserve naturelle Auen Widen. La Reuss serpente ici à travers des espèces rares de pâturages, un espace vital pour de nombreux oiseaux. Après une courte montée, on peut enfin profiter de la vue en direction de la Furka, puis on redescend jusqu’à la gare de Realp où le train ramène les randonneurs à Andermatt. Un jour de foehn intense, il vaut la peine de prendre l’itinéraire en sens inverse pour se laisser pousser par le vent.
Randonnée en raquettes sur le Chasseron N° 1200
Les Rasses, village — Les Rasses, village • VD

Randonnée en raquettes sur le Chasseron

Après avoir passé le téléski et un quartier de maisons de vacances sur le chemin de raquettes, on entre dans une tranquille forêt hivernale. Des traces dans la neige indiquent la présence de lièvres, de renards et d’écureuils. La forêt se fait de plus en plus clairsemée et la vue plus nette. Et sans les arbres, le vent se ressent davantage. Il a même soufflé presque toute la neige à certains endroits. Selon l’orientation de la bise, il faudra la défier pour atteindre l’hôtel du Chasseron en suivant la crête dépouillée. Une fois que l’on aura dégusté une fondue au Mauler ou l’une des délicieuses tartes qui font la réputation du restaurant, on arrivera sans problème à bout des cinq dernières minutes de marche jusqu’au point culminant. Si le dos du Chasseron est doux à la montée, la contre-pente se montre bien escarpée de son côté. Ce sommet de 1607 m n’est pas particulièrement vertigineux, mais il offre une vue grandiose, qui se déploie sur le Säntis, les Alpes savoyardes, les hauteurs du Jura, les Vosges et la Forêt Noire. Les Romains déjà ont su tirer bénéfice de ce panorama en érigeant une tour de guet à proximité du sommet. On a même trouvé des pièces de monnaie romaines en construisant l’hôtel, il y a plus de cent ans. Au retour, on surplombe le lac de Neuchâtel, derrière lequel se dressent les sommets alpins enneigés. Des tiges sèches de gentianes qui, en été, décorent les prairies de leurs pétales dorés, pointent çà et là. On retourne aux Rasses en traversant des pâturages jurassiens et une forêt de sapins clairsemée.
Sur les rives du lac de Joux N° 1367
Solliat-Golisse — Le Pont • VD

Sur les rives du lac de Joux

L’automne est déjà bien avancé. Le brouillard fait que l’on resterait bien dans les plumes toute la journée. Mais il existe des alternatives: sortir du lit, sauter dans un train et partir respirer l’air frais. Par exemple à la vallée de Joux, sur ces hauteurs du Jura un peu isolées du reste du monde, au-dessus du stratus. Le côté nord de la vallée de Joux est délimité par le mont Risoux et la forêt du même nom, le Grand Risoux. C’est la plus grande surface boisée de Suisse. Elle se prolonge encore sur plusieurs kilomètres en France. «Joux» signifierait d’ailleurs, en ancien français, la forêt. La randonnée commence à la gare de Solliat-Golisse. Il vaut la peine de débuter par un petit tour dans la réserve ornithologique de la Golisse. On peut suivre le panneau indicateur menant à la «Tête du Lac». Traversant une forêt alluviale et des roselières, on accède à une plate-forme d’observation qui réserve une vue charmante sur la rive semée de roseaux et le lac, qui s’étire tout en longueur. On ressort de la réserve par le même chemin, puis l’on prend la direction de la localité du Pont. La petite route qui longe le lac à la hauteur du Rocheray cède bientôt la place à un sentier qui chemine tout au bord de l’eau. Le sombre miroir du lac est ceint par la forêt et ses couleurs chatoyantes. À mi-chemin environ, le chemin escalade en zigzag la berge pentue jusqu’à la crête boisée nommée Le Revers. À plusieurs reprises, les randonneurs jouissent d’une vue imprenable sur le lac de Joux et plus tard aussi sur celui des Brenets, situé un peu plus bas. Bientôt, le chemin redescend en direction du Pont. Dans le lac se dresse la sculpture massive d’un Pégase en béton, le symbole du Pont. Le quai ensoleillé invite à passer quelque temps encore sur cette rive tranquille.

Vue sur les Mythen dans le canton de Schwyz N° 1099
Mostelberg — Rothenthurm • SZ

Vue sur les Mythen dans le canton de Schwyz

Une télécabine tournante mène au point de départ de la randonnée sur le Mostelberg. De là, quelques pas suffisent pour rejoindre la première attraction du parcours: le pont suspendu de 374 mètres de long qui enjambe hardiment le ravin du Lauitobel. Le sol grillagé offre une vue plongeante sur le plancher des vaches, jusqu’à 58 mètres plus bas. Même si le pont oscille légèrement à chaque pas, il n’y a aucune raison d’avoir peur. Le «Raiffeisen Skywalk» est si solide qu’il faudrait 15 éléphants pour le faire céder. Pendant l’heure de randonnée suivante, les Mythen, qui offraient au départ une toile de fond photogénique au château gonflable du terrain de jeu, sont dissimulés derrière le Hochstuckli, avant de réapparaître proches à les toucher au niveau du Nätschboden, après une ascension sur un sentier forestier parsemé de racines et à travers prés. Derrière l’emblème rocheux de Schwyz scintille un bras du lac des Quatre-Cantons. Sur une vaste crête, la randonnée se poursuit vers le Nüsellstock, visible au loin depuis un moment déjà. Après une dernière petite montée raide, le randonneur atteint la croix sommitale et peut sortir le livre d’or à couverture imperméable de son coffret métallique. La descente vers Rothenthurm offre une vue sur les couleurs automnales des sites marécageux protégés depuis 1987 à l’issue d’un vote mémorable. Le peuple suisse avait à l’époque voté pour la préservation de ces paysages exceptionnels et contre leur utilisation comme place d’armes. À la suite de ce scrutin, la Confédération a protégé d’autres sites marécageux d’une beauté particulière et d’importance nationale.
Le val Calanca : beauté sauvage N° 1348
Rossa — San Bernardino • GR

Le val Calanca : beauté sauvage

Sur le parcours de cette randonnée, le val Calanca fait honneur à son nom – «calanca» signifiant pentu et raide. Les immigrants ligures ne s’y étaient pas trompés, au VIIIe siècle avant J.-C., lorsqu’ils donnèrent son nom à la vallée. Aujourd’hui celle-ci fait face, comme tant d’autres, à un exode rural important et au vieillissement de sa population. L’industrie du bois est l’une des rares sources de revenus possibles, avec le tourisme naissant et la carrière de pierre de laquelle on extrait le fameux gneiss de Calanca, connu dans le monde entier. Le dernier arrêt du car postal dans la vallée est Rossa, d’où part aussi la randonnée. Les promeneurs motorisés peuvent éviter la partie la moins intéressante de celle-ci, qui se fait sur revêtement dur, et démarrer à Valbella. À partir de là, le chemin serpente presque jusqu’au fond de la vallée en longeant la rivière Calancasca. Près de l’alpage d’Alögna, la gorge s’élargit et le paysage vierge et sauvage rappelle les montages Rocheuses. Il ne manque que les ours attrapant des saumons dans le lit de la rivière. Ici commence la première grimpée abrupte, dont certains passages sont assurés par des chaînes. Il faut être doté d’un pied sûr et dénué de tout sentiment de vertige. Bientôt, le paysage se transforme à nouveau et le chemin longe le ruisseau clapotant, traverse des prairies d’altitude ornées, en plein été, par des molènes violettes en fleurs, et franchit des passages pierreux en direction du Pass di Passit. Le paysage montagneux, idyllique, fait vite oublier au randonneur sa pénible ascension. Le point culminant de la randonnée est le Pass di Passit. La petite maison en pierre et un lac invitent à faire halte. La descente à travers les bois de mélèze en direction de San Bernardino traîne un petit peu en longueur... cette impression étant peut-être accentuée par le bruit incessant de la route du col qui accompagne les randonneurs à la civilisation.
Découvrir la Principauté au printemps N° 1186
Balzers, Schlossweg — Balzers, Schlossweg

Découvrir la Principauté au printemps

À Balzers, à l’arrêt Schlossweg, il faut sortir du bus en provenance de la gare de Sargans. En contrebas de l’imposante colline fortifiée, sur laquelle trône le château fort de Gutenberg, on déambule vers l’église. Paré de pierres de taille, l’édifice religieux fut construit entre 1909 et 1912 pour le 50e anniversaire du règne de Johann II. La route passe autour du château fort pour mener au quartier Mäls. Ici, le coeur historique du village mérite bien le détour. Alors que l’itinéraire se poursuit tout près du Fläscherberg, le chemin traverse la plaine de la réserve naturelle de St. Katharinenbrunna, non loin de la frontière suisse. Il s’ensuit une montée dans la forêt pour atteindre l’Allmend Fora de Balzers. Près des vieux hêtres noueux, on profite d’une vue fantastique sur le village et ses nombreux commerces, ainsi que sur la vallée du Rhin qui s’étend de l’Alvier à la région du Pizol. Une route forestière monte jusqu’au lieu-dit Wäldle. Après le torrent, le sentier mène au fond de la vallée près de Runkeletsch. La randonnée suit le Flüchtlingsweg (sentier du réfugié) à travers la forêt jusqu’à la centrale électrique près de Neugrütt au bout de la vallée Lawenatobel. Des visites en groupe de la centrale électrique sont possibles. Un espace agréable invite ici à se reposer longuement. Une fois arrivé sur la route transversale, il faut la suivre vers la gauche sur quelques mètres. À ce niveau, le torrent montre de manière impressionnante la puissance qu’il peut libérer lorsque les eaux sont hautes. Un sentier dans les champs mène à la zone industrielle de Balzers. Sur un petit tronçon, l’itinéraire passe par une route très fréquentée avant de rejoindre des routes de quartier plus calmes jusqu’au coeur du vieux village. De là, la colline fortifiée n’est plus qu’à quelques enjambées.
Randonnée Chriesibluest à Zoug N° 1185
Zug — Menzingen • ZG

Randonnée Chriesibluest à Zoug

De la gare de Zoug, l’itinéraire passe par la promenade des rives du lac, où se trouve la sculpture «Seesicht» (vue sur le lac) de Roman Signer. Depuis 2015, cet escalier mène sous la surface de l’eau. La traversée de la vieille ville fait passer près de la poudrière, à l’angle des anciennes fortifications de la ville. Après le cimetière, le chemin monte le long des magnifiques cerisiers en fleur jusqu’au restaurant d’excursion Blasenberg. La vue sur la ville de Zoug y est très impressionnante. Un chemin goudronné mène au hameau de Bilgerighof en passant par celui d’Eschmannshof. C’est avec les fruits de ces arbres que l’on confectionne les célèbres tourtes au kirsch de Zoug. Près de Bilgerighof, il y a une petite montée à travers champs, mais juste après, le chemin redescend jusqu’au restaurant d’alpage Brunegg. La randonnée se poursuit sur revêtement dur et l’on rejoint la route qui mène à Ägeri, où la Lorze est franchie au niveau du restaurant Schmidtli, avant de prendre le bus pour retourner à Zoug. La montée est raide jusqu’à la pente boisée du Cholrain, et le chemin se poursuit jusqu’à Heiterstalden. On atteint ensuite le Gubel par un nouveau chemin goudronné. Près du couvent, qui offre une vue phénoménale, on pense aux 900 hommes qui sont tombés ici le 24 octobre 1531 lors de la bataille du Gubel. Les cantons catholiques et ceux réformés de l’ancienne Confédération s’affrontèrent lors de la seconde guerre de Kappel. Pour commémorer la victoire des cantons catholiques, une chapelle fut d’abord construite, puis, 300 ans plus tard, un couvent, qui abrite des capucines depuis 1851. Sur la route, la randonnée redescend au lieu-dit Bolzli. Il faut alors prendre une décision: continuer à droite jusqu’à Schurtannen, pour marcher ensuite sur le sentier de prairie? Ou de Bolzli, se rendre directement à Menzingen?
Sentier panoramique à Obwald N° 1183
Langis — Langis • OW

Sentier panoramique à Obwald

La description du sentier panoramique qui mène au sommet du Jänzi n’a rien d’exagéré car la vue y est tout bonnement féérique, surtout sur la fin, lorsque l’on traverse les larges crêtes jusqu’à la croix. Des montagnes parmi les plus belles de Suisse centrale, y compris les sommets bernois qui culminent à plus de 3000 mètres, se montrent ici dans leur plus belle tenue hivernale. L’itinéraire de randonnée à raquettes balisé commence à l’arrêt du car postal à Langis. Les deux premiers kilomètres traversent une forêt de pins clairsemée en suivant les méandres tranquilles de la rivière Grosse Schliere. Avec un peu d’imagination, on peut même apercevoir des trolls, des fées et d’autres lutins dans certains arbres noueux recouverts de neige. À une dizaine de minutes de là, l’auberge de montagne Schwendi-Kaltbad offre une première possibilité de restauration. À la tombée de la nuit, l’ambiance devient même romantique: le chemin est éclairé de lanternes depuis Langis jusqu’ici. La route se poursuit sur de petits ponts, on croise parfois la piste de ski de fond, jusqu’à ce que le sentier parte à droite au point 1409, puis monte modérément jusqu’à Egg. On continue alors notre chemin à travers des clairières ensoleillées dans un paysage varié pendant une trentaine de minutes, jusqu’à la croix du sommet. La montée se faisant du côté nord-ouest, il arrive que le chemin soit plongé dans l’ombre le matin jusqu’à Egg. Puis, on redescend à toute vitesse dans des champs dégagés jusqu’à Siwellenbrunnen et, plus loin, Wolfetsmatt. Mais quelles sont les histoires à l’origine de ces noms? Au niveau d’Huebermettlen, on atteint la route d’alpage profondément enneigée qui monte et qui descend légèrement jusqu’à la route Glaubenbergstrasse. Attention, le dernier quart d’heure de marche de retour vers Langis se fait sur une route goudronnée et dégagée, fréquentée par de nombreux excursionnistes motorisés. Arrivé à Langis, le randonneur pourra réchauffer ses membres fatigués au restaurant devant une petite douceur, en attendant l’arrivée du car postal.
Toute la journée dans la neige N° 1122
Atzmännig SSA — Atzmännig, Schutt • SG

Toute la journée dans la neige

Le télésiège amène tranquillement les randonneurs à la station de montagne. Là-haut se trouve le point de départ des deux chemins de randonnée à raquettes du domaine d’Atzmännig. Mais avant de commencer, c’est l’occasion pour les personnes en manque de vitamine D d’admirer la vue sur les Alpes et sur la mer de brouillard qu’elles viennent de traverser. Le chemin balisé débute derrière le télésiège, il commence par descendre un petit bout, puis monte en se faufilant entre les sapins. On peut admirer l’alignement du Rigi, des Churfirsten, du Säntis et des montagnes autrichiennes. Cet itinéraire panoramique longe la forêt jusqu’à une large crête avant d’arriver dans une grande clairière. C’est là, à Hinteren Rotstein, que les deux chemins se séparent: le chemin le plus long, qui part à droite, continue de monter et passe ensuite par Chrüzegg et Oberchamm. L’autre chemin, qui part à gauche, descend assez abruptement, c’est l’occasion parfaite d’accélérer le rythme et de traverser en courant les tourbillons de neige. On effectue quelques incursions dans la forêt avant d’apercevoir un splendide feuillu, seul mais majestueux, au milieu de la neige. Hinteraltschwand et le restaurant Altschwand ne se situent plus qu’à deux minutes. Le chemin de randonnée à raquettes continue de l’autre côté de la route, sur environ 600 mètres, dans la neige profonde. Puis l’on traverse à nouveau la route, qu’il faudra suivre sur 200 mètres. Selon les conditions d’enneigement, il vaut mieux enlever les raquettes. Mais pas pour longtemps, car on les remet à Mittelaltschwand, à la hauteur de la vieille maison sur la droite. Le chemin longe sur de la neige vierge la route peu fréquentée jusqu’à la station inférieure d’Atzmännig. Les randonneurs qui ont encore suffisamment d’énergie peuvent prendre la piste de luge ou faire quelques descentes à ski.
Rochers escarpés, hauteurs spectaculaires N° 1133
Wasserauen — Wildhaus • AI

Rochers escarpés, hauteurs spectaculaires

Bien sûr, l’Ebenalp attire les visiteurs avec sa télécabine qui s’élance en quelques minutes à une hauteur spectaculaire. En haut, se trouve la pittoresque grotte de Wildkirchli, le célèbre ancien ermitage est blotti contre la paroi. Ce lieu est aujourd’hui un pôle d’attraction pour les excursionnistes. Les personnes recherchant la tranquillité et l’isolement pour méditer dans la nature choisiront de se rendre de l’autre côté de la vallée: la première étape est visible depuis le terminus du petit train à Wasserauen: la faille de Bogartenlücke. Les rochers de calcaire escarpés s’élèvent des deux côtés du col. De nombreux randonneurs décident de monter en direction du lac de Seealpsee, mais après la forêt, le sentier bifurque à gauche en direction de la faille. A partir de là, on s’en tient à la règle suivante: plus les chemins sont élevés et difficiles, moins ils sont fréquentés. Le dénivelé restant de 1000 m à travers les pâturages colorés se fait presque exclusivement en compagnie de quelques vaches. A la hauteur de Bogarten, juste après la faille, un chemin de randonnée alpine marqué en blanc et bleu tourne à droite. Il offre une randonnée splendide sur les crêtes de Marwees, avec une vue plongeante à couper le souffle. C’est une randonnée alpine plutôt facile mais qui exige d’avoir le pied sûr et de ne pas avoir de vertige, il faut également faire attention lorsque l’herbe est humide. Le randonneur a l’option de descendre dans la vallée et de marcher directement jusqu’à la cabane de Hundsteinhütte ou jusqu’à Bollenwees, où il peut profiter d’une baignade dans le lac. Il peut aussi emprunter le chemin qui longe le lac de Fählensee pour se rendre aux bâtiments restaurés de l’alpage Häderenalp. Il est possible de faire un détour par l’Altmann, où réside une colonie de bouquetins, mais le chemin marqué en rouge et blanc est difficile. Les derniers mètres sont raides et exposés mais faits de marches dans les rochers, assurées par des câbles. Depuis l’Altmannsattel, il faut continuer à droite jusqu’à atteindre un sentier bien marqué sur la gauche, qui descend au col de Zwinglipass, puis continue jusqu’à Wildhaus. Il existe aussi la possibilité de descendre directement au Zwinglipass depuis Häderenalp.
De St. Peterzell à Waldstatt N° 1029
St. Peterzell — Waldstatt • SG

De St. Peterzell à Waldstatt

Comme son nom l’indique, le Hochhamm n’est pas un sommet mais une longue crête, ce qui n’enlève rien à son charme. La vue s’étend du lac de Constance aux Alpes bernoises en passant par le Säntis. L’auberge de montagne du même nom tenue avec beaucoup d’enthousiasme par Chantal Flück est un argument de plus en faveur de la randonnée. Sur la grande terrasse, on peut profiter de délicieux plats préparés avec des aliments frais. Le meilleur moment pour randonner est le printemps, lorsque les prairies fleurissent. Le point de départ est l’agréable localité de St. Peterzell. On sort de préférence à l’arrêt Bächlistrasse et on suit un court moment cette rue transversale jusqu’au pont qui traverse la rivière Necker. Attention, le chemin descend à gauche dans le vallon où bientôt un panneau indique le chemin vers Bächli. Un sentier mène ensuite par la forêt et les prés jusqu’au hameau de Bächli, où se trouve un camping. Sur la route, on serre à droite jusqu’au croisement, puis on bifurque à gauche. Après quelques pas, le chemin aboutit sur le versant d’une prairie. Avant même de s’en apercevoir, on marche sur le chemin des crêtes, qui monte et descend doucement jusqu’au Hochhamm. Après le repas de midi, le marcheur qui n’a pas envie de continuer vers Waldstatt peut descendre directement à Schönengrund en une heure. Autrement, on poursuit sur la crête jusqu’en bas, à Tüfenberg. Le plus bel itinéraire en direction de Waldstatt ne passe pas par Fohlenweid. On descend plutôt sur le sentier sur la gauche. Des parcelles de forêt escarpées alternent avec les prés. Au niveau d’une scierie: une petite remontée. Sur ce court tronçon, on doit emprunter une petite route goudronnée. A la prochaine bifurcation, la dernière descente commence à gauche en direction de Waldstatt. Attention: en printemps, il peut y avoir encore de la neige. Il est conseillé de se renseigner à l’auberge de montagne.
Teysachaux N° 1013
Les Rosalys — Les Rosalys • FR

Teysachaux

Il est un sommet des Préalpes fribourgeoises bien connu, mais Teysachaux ne se laisse pas gravir si facilement. Pour l'atteindre, le randonneur doit fournir quelques efforts. Pour commencer, le bus emmène le marcheur au-delà du village Les Paccots, à l'arrêt des Rosalys. De là, il faut suivre les panneaux qui indiquent la direction du Moléson. Un peu plus haut, si la fatigue se fait sentir, il est possible de s'arrêter au Chalet Incrota. Cette vieille ferme est réputée pour ses bons produits de la région. Après s'être remis en route, la pente se fait plus raide. Arrivé à Villard-Dessus, le marcheur quitte la route goudronnée à droite en direction de Tremetta. A cette période de l'année, il y a encore des névés. Il faut bien suivre les signes rouges et blancs qui jalonnent le sentier de pierres. Arrivés en haut, les plus observateurs verront déjà le sommet de Teysachaux avec sa croix et des randonneurs qui s'adossent. D'ici, il faut emprunter un chemin de crêtes. Le dernier tronçon est abrupt, cela s'apparente parfois à de l'escalade. La prudence et un bon matériel sont donc de mise. Au sommet, la vue sur le bassin de la Veveyse et le lac Léman est imprenable. Il est possible de pique-niquer avant d'aborder la descente. Les 30 premières minutes sont délicates, il faut bien regarder où l'on met les pieds et faire attention à ne pas glisser. On plonge ensuite sur la buvette d'alpage de Vuipey-d'en Haut. Ici les marcheurs pourront se désaltérer ou voir le fromager d'alpage qui oeuvre le matin de 8h à 10h entre juin et septembre. On continue la descente par le sentier pédestre Vuipey-d'en Bas. Dans ce pâturage, la vue sur la Dent de Lys est magnifique. Un dernier coup d'œil avant de reprendre la route vers les Rosalys.
Au-dessus du Val-de-Ruz N° 1044
Dombresson — Les Hauts-Geneveys • NE

Au-dessus du Val-de-Ruz

Le Chemin des pionniers est dédié à tous ceux qui, au Moyen Age, défrichèrent les forêts des crêtes jurassiennes pour créer des pâturages et élever du bétail. Fuyant la servitude et la persécution, ils trouvèrent en ces lieux une vie meilleure, du moins du point de vue de leur position sociale et de leur statut juridique. On dit de ces habitants, marqués durant des siècles par la vie dans la nature et des conditions difficiles, qu’ils ont gardé jusqu’à nos jours un caractère fort et un esprit de pionnier. De Dombresson, on monte par des chemins forestiers jusqu’aux Planches, sur les hauteurs dégagées. Après un bref passage par des pâturages suit un long trajet sur un revêtement dur. On passe alors près de fermes et de petits hameaux. Peu après le lieu-dit La Biche, on quitte la route pour rejoindre un étroit sentier. C’est là encore avec un bel esprit de pionnier que Neuchâtel Rando, en collaboration avec «Via Storia» et le «Parc naturel Chasseral», sont parvenus à déplacer l’itinéraire de la route goudronnée aux chemins naturels, sur un peu plus de deux kilomètres. Ce tronçon est l’un des passages les plus intéressants du «Chemin des pionniers». Il mène par une voie bordée de murs de pierres sèches par lesquels passait le bétail, les boviducs, qui furent construits au XVe siècle et entretenus jusqu’au XIXe siècle. En juin, ce chemin n’est pas seulement bordé de murs et de haies, mais aussi de lis martagons rouges en fleurs. Le col de la Vue des Alpes n’est plus très loin. Comme son nom l’indique, d’ici, et surtout de la terrasse du restaurant, la vue sur les sommets est magnifique. Avant d’entamer la descente divertissante par la «Voie révolutionnaire» qui traverse pâturages et forêts pour rejoindre les Haut-Geneveys, on peut encore vivre des émotions fortes en s’offrant une descente sur le toboggan géant.
Tannzapfenweg N° 0852
Fischingen — Fischingen • TG

Tannzapfenweg

Fischingen est connu pour son monastère bénédictin. Une visite de l’église baroque s’impose, mais aussi de la chapelle consacrée à Sainte Ida (et qui renferme son tombeau) de Toggenburg. C’est aussi, du reste, l’une des étapes clés du chemin de Saint-Jacques en direction d’Einsiedeln. Notre randonnée débute juste sous le cloître, près du pont sur la Murg, et nous entraîne à travers champs par un chemin qui compte quelques brefs raidillons. En traversant le Chrüzhof, après Roopel (Rotbühl), on entendra peut-être la cloche de Buchegg, qui annonce à onze heures précises l’approche de midi. La randonnée se poursuit, pour une demi-heure environ, le long de la route peu fréquentée menant à Allenwinden: on y jouit d’un panorama splendide. A un endroit, on quitte le bitume pour rejoindre un petit sentier parallèle à la route. Le week-end, c’est un lieu de promenade très apprécié des motards et des cyclistes. A Allenwinden, hélas, le «Gasthof zum Kreutz» est fermé jusqu’à nouvel ordre. Il est donc recommandé d’emporter suffisamment de provisions. Après la ferme Holestei, il faut gravir un chemin de forêt à nouveau un peu raide jusqu’au sommet du Groot. Près des bancs, un panneau révèle qu’il s’agit de l’endroit le plus haut du canton de Thurgovie. La vue sur l’église d’en face et l’Iddaburg est époustouflante, tout comme le panorama sur la Thurgovie, au nord, et le massif de l’Alpstein, au sud. On redescend vers Hell par un agréable chemin forestier. En traversant des prairies printanières, on découvre d’abord une statue de Marie, puis, peu après, la romantique chapelle de forêt dédiée à Sainte Ida. Après une brève pause, on poursuit la descente en direction de la ferme Neuschüür. Sur la route qui y mène, on se rapproche du cloître de Fischingen, où le bus nous ramène vers Wil.
Dem See entlang von Gwatt nach Spiez N° 0850
Busstation Gwattzentrum — Spiez • BE

Dem See entlang von Gwatt nach Spiez

Le chemin qui mène de Gwatt à Spiez, tout en montées et en descentes, tantôt longe le lac de Thoune et tantôt s’en écarte un peu. Jamais très exigeant, il se prête idéalement à une excursion en famille. De l’arrêt de bus «Gwatt Zentrum», il faut partir à gauche en direction du lac. On passe devant un quai d’amarrage rassemblant des bateaux de modèles et tailles les plus divers. Si l’on continuait tout droit, on arriverait au Gwatt Zentrum, un hôtel et centre de séminaires. Mais en tournant à droite, on emprunte un joli chemin de rive qui traverse la zone alluviale dans le delta de la Kander. Peu après, on traverse la rivière. De la passerelle piétonne, on peut admirer les volumes d’eau impressionnants que la rivière charrie au printemps pendant la fonte des neiges. Un superbe panorama s’ouvre sur les Alpes. On continue par le «Weekendweg», qui traverse la zone industrielle et longe une partie de la route principale. Enfin, on aperçoit à nouveau le lac et, avec lui, la petite église pittoresque d’Einigen. Comme aux alentours immédiats, de nombreux chemins d’accès au lac sont privés, il faut longer encore la route principale, puis la quitter définitivement pour rejoindre le chemin qui serpente jusqu’au sommet de la colline à Riedere et s’enfoncer ensuite au cœur de la forêt. Il existe plusieurs possibilités pour traverser Spiezmoos à pied; toutefois, le lac est rarement à portée de vue. On arrive alors tout près de Spiez. Mais il faut d’abord gravir le Spiezberg. Ce petit raidillon à travers la forêt vaut toutefois le détour, car il offre à l’arrivée une vue exceptionnelle sur lac de Thoune et le château de Spiez.
Arbres fruitiers en Thurgovie N° 0865
Amriswil — Altnau • TG

Arbres fruitiers en Thurgovie

Le Seerücken, une chaîne de collines peu connue de Thurgovie, n’offre pas de paysage spec- taculaire, mais une nature propice à la con- templation. Prairies et champs s’étendent entre des forêts, petites ou grandes. Ici et là, de jolis hameaux et villages donnent une note vivante au paysage. Depuis les hauteurs, on voit le lac de Constance dont la ligne suit longuement l’horizon. La randonnée entre Amriswil et Altnau, au bord du lac, traverse le Seerücken. Elle s’effectue presque toute l’année et sa durée de trois heures (version de base) est idéale si l’on veut recharger ses batteries au cœur d’un paysage apaisant. L’itiné- raire comporte deux aspects intéressants. Une heure après le départ, le chemin pénètre dans la forêt de Güttingen, l’une des chênaies les plus belles et les plus étendues de Suisse. Certains arbres ont plus de 200 ans: il se dégage de leurs troncs épais et de leurs branches noueuses une grande énergie, un aspect résistant. Ce peuplement de chênes fait l’objet de soins attentifs, et les jeunes pousses croissent sous bonne protection. La Thurgovie est si riche en arbres fruitiers et en arbres à haute tige qu’on la surnomme parfois le verger de la Suisse. Il est idéal d’y marcher de fin avril à mi‑mai, lorsque les arbres sont en fleurs. Le second thème de la journée est le sentier didactique sur les fruits aménagé autour du village d’Altnau. Il donne sur 9 km de nombreuses informations sur les nouvelles variétés et la culture des arbres. On peut l’emprunter à l’entrée sud du village et retrouver l’itinéraire pédestre au nord. Enfin, pourquoi ne pas clore cette randonnée par un bon repas ou un verre de jus de pommes à l’auberge Krone d’Altnau, au bord du lac de Constance?
Variétés anciennes dans le Valais central N° 0859
Leuk — Gampel • VS

Variétés anciennes dans le Valais central

En traversant le Valais en train, on pourrait penser que les versants sud dont la roche est exposée au soleil sont inhospitaliers. Sous le soleil estival, les pierres chauffent sans merci dans l’une des régions les plus sèches de Suisse. Pourtant, une observation plus précise révèle une mosaïque colorée de biotopes, de prairies sèches, de steppes rocheuses, de petites forêts de pins et de groupes de buissons. Malgré les conditions apparemment défavorables, ces pentes forment l’une des régions les plus riches en variétés de notre pays. Dans certaines zones, plus d’un millier de fougères et de plantes à fleurs ont été dénombrées. La randonnée entre Loèche et Gampel, passant par Erschmatt, traverse ce paysage varié. D’une durée de 4 heures 30 environ, elle n’est pas trop longue. Sur les rares terrasses rocheuses, on cultive depuis longtemps blé, seigle, orge, millet et épeautre, mais ces champs sont nombreux à être en friche et s’embuissonnent lentement. Un jardin botanique a vu le jour à Erschmatt dans le but de promouvoir ce patrimoine et de conserver le pool génétique de centaines d’anciennes plantes cultivées et de plantes accompagnatrices des cultures. Une petite partie de ce jardin de semences se situe le long de l’itinéraire, au bas du village, et l’autre, beaucoup plus vaste et bien signalée, se trouve à dix minutes à pied au‑dessus du village. Il est possible de visiter chacune d’entre elles. Cette randonnée a aussi un volet culturel. L’église Saint‑Etienne de Loèche contient un ossuaire et un mur de 20 mètres de crânes empilés. Peu après Rotafen, le chemin passe par le pont «Hohe Brücke», du XVIe siècle, qui surplombe avec sa belle voûte la gorge profonde du Feschelbach.
Dreizehntenhorn N° 0834
Moosalp — Brand • VS

Dreizehntenhorn

Depuis le Moosalp et ses célèbres tulipes sauvages près de Hannig ou de Wasme, ses superbes forêts alpestres, ses prés et ses marécages, le sentier s’élève à travers des groupes clairsemés de mélèzes et d’aroles. Au printemps, au petit matin, on y entend parfois des tétras‑lyres en pleine parade nuptiale. Sur les terrasses d’Arb et de Walker, les pentes sont parsemées d’éboulis délimités par de grands talus qui ressemblent à des moraines, sans doute d’anciens glaciers rocheux. Plus haut sur la crête, la vue s’étend dans la vallée du Rhône et le Bietschhorn, jusqu’aux petits lacs du Törbeltälli et, plus loin, les géants que sont le Weissmies et le Weisshorn. A travers des pelouses basses à laîche courbée et de la végétation de haute montagne, le sentier, doublant le Violenhorn, monte jusqu’à l’arête Nord (Grätji) de l’Augstbordhorn (2971 m d’altitude), puis atteint l’un des meilleurs points de vue du Haut‑Valais. On se sent alors un peu plus près des étoiles! Au Sud, la longue arête Augstbordgrat serpente jusqu’au Dreizehntenhorn (3052 m), un sommet à 3000 m peu connu, mais tout aussi magnifique. Il tire son nom de son emplacement, à la frontière des trois dîmes (Zehnte, aujourd’hui districts) de Viège, de Rarogne occidental et de Loèche. La deuxième partie de l’Augsbordgrat, plus rocheuse, peut être omise en descendant directement de l’Augstbordhorn jusqu’au lac Grosse See (1 h 50 de moins). Un arrêt à ce lac s’impose. La descente jusqu’à la Brandalp par la Ginalstal, via Ober Sänntum et Unners Sänntum, est plutôt longue. Depuis Unners Santum, plusieurs chemins, tous très intéressants, sont possibles pour rejoindre le télésiège de la Brandalp, par exemple le long des anciens bisses d’Alte Suon ou de Meigger Suon. Toutefois, le chemin le plus direct passe par Breite Stäg et Periebe. Après 17h30, on descend directement, mais en mettant 30 min de plus, vers Unterbäch.
Val Malvaglia N° 0659
Dagro — Dagro • TI

Val Malvaglia

Compter deux jours pour ce superbe itinéraire. A Dagro, on y arrive facilement en télécabine. D’ici, le sentiero dei monti (sentier de moyenne montagne) et le sentiero degli alpi (sentier d’altitude) rejoignent la cabane. En reliant les deux et en optant pour une forme mixte, le temps de marche est de quatre à cinq heures environ pour les deux jours. Les chemins sont bien balisés, mais les temps de marche indiqués sont largement insuffisants. 1er jour: de la station supérieure de Dagro, suivre le panneau indicateur «degli alpi». Le chemin s’élève en pente raide, passe par Cascina di Dagro, puis par la forêt jusqu’à l’Alpe di Prou. A l’Alpe di Cióu succède un hameau composé de huit rustici, le Prato di Cüm. Quitter le sentier d’altitude, emprunter la brève descente vers Vipéra, puis poursuivre sur l’itinéraire «dei monti». Le chemin monte doucement à travers des prairies, une forêt de mélèzes et le long d’un bisse vers l’Alpe di Pozzo. Après le pont, une dernière montée permet de rejoindre l’Alpe di Quarnei. Encore 15 minutes par des pâturages et voici qu’apparaît, à 2108 mètres, la Capanna Quarnei. 2e jour: de la cabane, redescendre vers l’Alpe di Quarnei. Là, monter sur le sentier d’altitude (nouveau trajet) jusqu’au Laghetto dei Corti (petit lac à 2181 m). Après le passage du point le plus élevé, à 2275 mètres, une descente en un large arc de cercle, dans un paysage minéral, mène à l’Alpe di Sceru. Rejoindre le Prato di Cüm, où l’on descend sur le même chemin que la veille à Vipéra, afin de rejoindre Drago, via Monda, par le sentiero dei monti, mais en marchant cette fois‑ci dans la direction opposée.
Jardins N° 0506
Porrentruy — Porrentruy • JU

Jardins

A peine arrivés à Porrentruy, nous quittons déjà la petite ville. L’idée est en effet de découvrir en premier lieu l’arrière-pays, puis de se rendre au jardin botanique du charmant chef-lieu médiéval de l’Ajoie. Nous quittons rapidement la zone industrielle, entrons dans la vallée de l’Allaine et suivons la petite rivière et ses méandres sur un beau sentier de lisière de forêt, bordé de tilleuls. Courchavon apparaît, avec son clocher du Moyen Age tardif, et l’église Saint-Jean, qui abrite une statue de la Vierge à l’enfant du XIIIe siècle. Les pommiers sont en fleurs. La France est proche. Le chemin monte à travers une petite vallée puis, lorsqu’il quitte la forêt, offre une vue tout à fait impressionnante! C’est l’endroit idéal pour s’arrêter, le temps d’un pique-nique, avant  d’arriver au hameau de Mormont qui compte des vergers anciens et l’unique restaurant de  l’itinéraire. L’itinéraire, après avoir traversé des champs, pénètre à nouveau dans la forêt, et il s’agit alors d’être attentif, car le balisage prête un peu à confusion. La sortie de la forêt constitue, là encore, un moment particulier: Porrentruy se trouve à nos pieds, le chemin, passant par la Waldegg, mène droit au château, et nous entrons dans la vieille ville, par la porte de France. Il est très agréable de s’attarder dans le parc de l’ancien collège des Jésuites. Transformé en 1793 en jardin botanique, il contient l’une des principales collections de cactées de Suisse. L’allée de rosiers et la section de systématique des plantes classées par famille sont magnifiques. Ne pas manquer le jardin jurassien et le thuya géant centenaire!

Vallée de Binn N° 0413
Binn — Binn • VS

Vallée de Binn

Loco - Intragna : la Via delle Vose N° 1591
Loco, Paese — Intragna • TI

Loco - Intragna : la Via delle Vose

La Via delle Vose constitue la liaison la plus ancienne et la plus rapide entre Loco et Intragna. Aux XVIIIe et XIXe siècles, les femmes du Val Onsernone y transportaient des ballots de foin de plus de 1 mètre de haut et des paquets remplis de chapeaux de paille et de bordures destinés à l’industrie de la mode en France et en Italie. Le village de Loco constitue le point de départ de cette randonnée le long de la Via delle Vose. Peu après l’arrêt de bus de «Loco, Paese», l’itinéraire bien balisé quitte le village et traverse la forêt de bouleaux, de châtaigniers et de hêtres. Au hameau de Niva, il plonge vers les gorges du même nom. En s’approchant de la berge de l’Isorno, on devine à travers l’entrelacs de feuilles, de branches et de troncs un pont voûté en bois. Ce pont moderne, qui ressemble à un pont en arc, a été bâti en 2016 par l’architecte Christian Menn. Le chemin monte ensuite sur l’autre versant en direction des deux hameaux Vosa, auxquels le chemin doit son nom: Via delle Vose. On aperçoit ici et là des murs autour de terrains quasi plats, autrefois cultivés mais désormais recouverts de forêt. Le joli hameau de Vosa est à une demi-heure de marche du pont de l’Isorno. C’est l’endroit idéal pour faire une pause et profiter du calme du Val Onsernone au milieu des châtaigniers. Le chemin continue en 30 minutes de là jusqu’au hameau de Pila, puis descend vers le village d’Intragna, dans les Centovalli. C’est ici que les femmes pouvaient enfin se délester de leur lourd chargement, tandis que leurs précieuses confections partaient vers le vaste monde.

St-Gingolph - Le Bouveret par les châtaigneraies N° ST-354
St-Gingolph — Bouveret

St-Gingolph - Le Bouveret par les châtaigneraies

Cet itinéraire en pente douce relie St-Gingolph et le Bouveret en passant par une magnifique châtaigneraie. Les alentours ne manquent pas d'activités pour le reste de la journée…

Programme

Point de départ
Depuis la gare de St-Gingolph
Le matin

Randonnée à travers la châtaigneraie en cours de revitalisation

Dîner
Pique-nique au bord du lac
L'après-midi
Activité complémentaire
Arrivée
Le Bouveret gare
Variante alternative
Tour en bateau sur le Lac Léman pour les jeunes pirates, SwissVapeurParc pour les passionnés de train, la réserve naturelle des Grangettes pour les fans de nature et d'oiseaux, de la plage et de la baignade pour ceux qui veulent bronzer ou encore Aquaparc pour les plus téméraires.
A tenir compte
copyright images 1. commune de St-Gingolph 2. commune de St-Gingolph 3. Maude Rion (www.myvaud.ch)

Liens

Lien vers le site web
https://st-gingolph.ch/amenagement-environnement/rubrique-environnement/chataigneraie-gingolaise/
Besuch im Tipicamp Berner Oberland N° ST-352
3703 Aeschiried — Viertelallmi, 3704 Krattigen

Besuch im Tipicamp Berner Oberland

Wir bieten Ihnen ein Indianer- und Naturerlebnisprogramm zu den folgenden Themen: Die Kunst des Feuermachens mit und ohne Streichhölzer / Bogenschiessen / essbare Wildpflanzen / Pflanzen- und Naturlernspiele / Essbesteck herstellen / Pfeilbogen herstellen / Indianerlieder / Traumfänger basteln / gruppendynamische Spiele. Teilen Sie uns Ihre Wünsche mit!

Zeitplan

Ausgangspunkt
Bahnreisende fahren bis Spiez. Dort steigen Sie auf den Linienbus um, der Sie nach Aeschiried (Busstation Schulhaus) bringt. Von dort gelangen Sie nach einer ca. 1/2-stündigen Wanderung zum idyllisch gelegenen Tipicamp auf der Viertelallmi in Krattigen.
Vormittag
Wir bieten Ihnen ein Indianer- und Naturerlebnisprogramm zu den folgenden Themen: Die Kunst des Feuermachens mit und ohne Streichhölzer / Bogenschiessen / essbare Wildpflanzen / Pflanzen- und Naturlernspiele / Essbesteck herstellen / Pfeilbogen herstellen / Indianerlieder / Traumfänger basteln / gruppendynamische Spiele. Teilen Sie uns Ihre Wünsche mit!
Mittagessen
Verpflegung aus dem Rucksack, auf Wunsch ergänzt mit Wildpflanzen. Grillstelle ist vorhanden
Nachmittag
Selbständige Wanderung nach Krattigen zur Bushaltestelle oder nach Faulensee um die Reise mit dem Schiff fortzusetzen. Die Region bietet eine Vielzahl von möglichen Wanderungen von 1 bis 4 Stunden, z.B. Besuch der Zwergenhöhle am Viertelsee / Wanderung zur Schwefelquelle im Guppenholz.
Ziel
Nach einem erlebnisreichen Tag führt der Bus Sie entweder von Krattigen oder Aeschiried wieder zum Bahnhof in Spiez oder Sie fahren mit dem Schiff ab Faulensee in Richtung Zuhause.
Variante

Je nach Alter der Kinder und Dauer des Aufenthaltes kann die Dauer der Wanderung angepasst werden. Die kürzeste Wanderroute führt sie wieder nach Aeschiried zur Bushaltestelle.

Zu beachten
Ein Besuch im Tipicamp ist während der Monate, Juni, Juli und August möglich. Reservation ist nötig.

Links

Link zu Website
http://www.wildpur.ch
Link zu Preisliste
http://wildspur.ch/index.php/schulen/tagesausfluege