Randonner en Suisse romande

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Le château de Chillon par les hauts N° 2145
Villeneuve VD — Veytaux, château de Chillon • VD

Le château de Chillon par les hauts

Depuis 2013, Pascal Bourquin explore rigoureusement le réseau pédestre helvétique. L’objectif de l’instigateur du projet «La vie en jaune» est aussi simple qu’ambitieux: parcourir tous les chemins de randonnée du pays, qu’ils soient balisés en jaune, en blanc-rouge-blanc ou en blanc-bleu-blanc. L’itinéraire reliant Villeneuve au célèbre château de Chillon en passant par les hauteurs, à savoir En Sonchaux, constitue selon l’observateur un exemple assez représentatif de la diversité du réseau suisse, puisqu’il allie revêtements durs et mous, sentiers et routes, perles naturelles et curiosités citadines.

La randonnée débute à la gare de Villeneuve, d’où l’on commence immédiatement à monter. Passées les dernières traces d’urbanité, un chemin raide slalome dans la forêt à l’assaut d’En Sonchaux et de sa vue imprenable sur le lac Léman. Les 150 derniers mètres de dénivelé s’effectuent malheureusement sur une route asphaltée mais l’effort en vaut la peine: déguster une part de tarte sur la belle terrasse de l’auberge de Sonchaux est un vrai régal pour les yeux et l’estomac. Une fois passé le tronçon en dur en sens inverse, on emprunte à la descente un second sentier forestier, qui mène au village de Veytaux. Le château de Chillon, une des principales attractions touristiques du pays et but de cette randonnée, est situé juste en dessous. Après l’avoir visité, les marcheuses et marcheurs prennent le bus à l’arrêt «Veytaux, château de Chillon». Qui souhaite prolonger l’itinéraire peut longer le lac en direction de Villeneuve ou de Montreux.

Par des chemins sinueux N° 2136
Bière — Yens • VD

Par des chemins sinueux

C’est lorsque les arbres, les arbustes et les fleurs commencent à s’épanouir que l’Arboretum du Vallon de l’Aubonne est le plus beau. Créé en 1968 et s’étendant sur une superficie de 130 hectares, il dispose de plus de 3000 variétés d’arbres et arbustes du monde entier qui s’acclimatent entre le lac Léman et le Jura. Il est conseillé de prévoir assez de temps et de profiter de pique-niquer sur place, puisque de nombreuses tables et bancs sont à la disposition du public. Des sentiers didactiques fournissent des informations à toutes les personnes avides de connaissances.
Après avoir quitté Bière, le lieu de départ, on marche sur l’étroit chemin de randonnée qui serpente dans la forêt. De temps en temps, on s’approche de l’Aubonne, mais l’itinéraire passe toujours légèrement au-dessus de la rivière en direction de Yens. Une partie du parcours est déviée en raison de l’érosion, mais cela ne nuit en rien à la randonnée. Après l’Arboretum, il reste encore quelques kilomètres à parcourir, en grande partie sur un revêtement dur. Il vaut donc mieux ne pas faire cette randonnée par des températures trop élevées. À Yens, on monte dans le train pour Morges en se laissant bercer par les belles impressions du voyage.

Les Alpes vaudoises en hiver N° 2112
Col de Bretaye • VD

Les Alpes vaudoises en hiver

Mètre après mètre, le train quitte la civilisation pour la retrouver au col de Bretaye, dans une ambiance de sports d’hiver animée. La nature silencieuse reprend ses droits lors de cette randonnée en raquettes vers le lac des Chavonnes. Une fois le hameau de Morgex et la piste du Petit-Chamossaire franchis, on découvre un monde isolé et un charme auquel on succombe au plus tard au lac des Chavonnes. C’est le plus grand des quatre lacs de montagne de la région, qui doivent leur existence au sous-sol argileux. En hiver, les montagnes jettent des ombres sur la glace, mais un hôtel-restaurant offre une douce chaleur et une carte soignée.
On poursuit sur un sentier étroit le long de la rive, puis l’on monte au soleil vers une route d’alpage. On la suit jusqu’au point 1795, qui sépare le bassin du lac des Chavonnes de la section de terrain suivante. Pour prendre le chemin du retour en raquettes, il faut partir ici sur la droite.
De retour au col de Bretaye, il est bon d’avoir un peu de temps pour apprécier la vue grandiose. Elle s’étend des Alpes vaudoises, avec les Diablerets et le Grand Muveran, au massif du Mont-Blanc et à ses montagnes pointues au milieu desquelles se dresse sa majesté le Mont-Blanc, le plus haut sommet des Alpes.

Boucle sur la Corbetta N° 2100
Les Paccots, Les Rosalys — Les Paccots, Ermitage • FR

Boucle sur la Corbetta

Courte mais riche en bons moments! Cette randonnée dans les Préalpes fribourgeoises présente un excellent rapport performance/rendement: une bonne heure de montée, une deuxième de descente. Entre les deux, de belles vues et un petit lac de montagne vieux de 5000 ans. A l’arrivée, le restaurant traditionnel Le Tsalè sert une fondue moitié-moitié ou des meringues à la crème double. Celles et ceux qui viennent ici le dimanche de la Bénichon en octobre auront droit au traditionnel repas de fête.
La randonnée débute à l’arrêt de bus Les Rosalys aux Paccots. Ce village de vacances se situe près de Châtel-Saint-Denis, entre Bulle et Vevey. Pendant la première demi-heure, on passe à proximité de chalets et de l’hôtel Les Rosalys pour s’enfoncer dans la forêt et monter aux Joncs par des racines en forme d’escalier. Depuis le parking de la petite station de ski, on rejoint en quelques minutes le lac de montagne des Joncs. A droite du lac commence la randonnée circulaire vers le sommet de la Corbetta (circuit par les crêtes). La montée raide traverse une prairie. Tout autour trônent les sommets du Teysachaux, du Moléson ou de la Dent de Lys.
Une fois en haut, de l’autre côté, c’est un décor différent qui se dévoile, celui du paysage situé entre les lacs Léman et de Neuchâtel. A 1400 mètres d’altitude, le point culminant de la Corbetta, une place de pique-nique invite à une pause. La descente passe ensuite par des prairies et le lac des Joncs jusqu’au parking des Joncs. La dernière partie de la descente vers l’arrêt de bus «Les Paccots, Ermitage» se fait sur l’asphalte, mais on peut aussi emprunter le chemin en copeaux de bois à la hauteur de la grande place de jeux, qui mène directement au restaurant Le Tsalè.

Dans les Préalpes fribourgeoises N° 2097
Jaun, Dorf — Riggisalp • FR

Dans les Préalpes fribourgeoises

Cette randonnée dans les Préalpes fribourgeoises franchit un sommet et une frontière culturelle. Elle passe par le Gros Brun, Schopfenspitz en allemand, et mène du haut du district francophone de la Gruyère à celui de la Singine germanophone. Point de départ: Jaun, ou Bellegarde, dans la vallée de la Jogne. Peuplé il y a des centaines d’années par des gens venus du Diemtigtal, ce village proche du col est une enclave germanophone.
De l’arrêt de bus, la montée est raide entre les chalets en bois qui évoquent le Diemtigtal. Peu après la fin du village, le chemin bifurque à gauche et monte vers l’alpe Untere Jansegg. Les Préalpes fribourgeoises sont abruptes et recouvertes de tapis herbeux. Les parties supérieures, presque verticales, sont rocheuses et dénudées. Le chemin est d’ailleurs balisé en blanc-bleu-blanc à partir du point 1476. Il s’élève vers la haute vallée rocailleuse de Maischüpfen. On se croirait ici dans un monde à l’arrêt s’il n’y avait de temps en temps le ruissellement des cailloux. Un passage sécurisé par des cordes permet d’atteindre un pâturage à moutons et, peu après, le sommet du Gros Brun. L’arc alpin du Mont Blanc au Tödi s’étend devant soi, magnifique, tout simplement.
A la descente, la randonnée traverse le Breccaschlund (vallée des Cerniets). Le parcours est raide et plein d’éboulis jusqu’à l’Alp Combi puis, au pied de la Fochsenflue et de la Spitzflue, passe par le Breccaschlund jusqu’à l’Alp Stierenberg. Le paysage se fait plus doux. D’ici, on passe par l’Alp Untere Euschels jusqu’à la Riggisalp, de l’autre côté. Du Bärghuus Riggisalp, un télésiège descend au lac Noir, ce qui permet de s’épargner 400 mètres de descente.

De belles vues dans les Préalpes fribourgeoises N° 2093
St. Silvester, Dorf — Plasselb, Dorf • FR

De belles vues dans les Préalpes fribourgeoises

Cette randonnée permet de constater que même dans les Préalpes, des phénomènes extrêmes, tels les tempêtes et les fortes précipitations, peuvent causer des dégâts.
Peu après St. Silvester, le chemin traverse un grand pâturage avec des vaches allaitantes, qui continuent à brouter calmement. Une fois Gross Schwand dépassé, un sentier plus ou moins visible mène par des pâturages dans la forêt au pied de la Chrüzflue. Des arbres tombés témoignent des tempêtes passées. Des marches aménagées dans la pente abrupte et des câbles installés aux endroits exposés mènent en toute sécurité sur la large crête de la Chrüzflue. D’anciennes traces montrent que le chemin, à l’ouest, a été déplacé plusieurs fois de l’arête de rupture exposée aux intempéries et sujette à l’érosion. À l’est, sur un versant opposé, on voit le grand glissement de terrain de Falli-Hölli, qui a détruit tout un village de vacances en 1994. En haut, à la Chrüzflue, on peut s’asseoir, faire du feu et admirer la vue. Ici et là, la descente vers l’Ärgera est un peu raide et cahoteuse. Le chemin est aménagé à une distance sûre du lit du ruisseau. Les éboulis et les débris sur les rives montrent à quel point les masses d’eau de l’Ärgera se déchaînent lors de fortes précipitations.

Promenade dans la campagne genevoise N° 2048
Bernex, Lully croisée — Cartigny • GE

Promenade dans la campagne genevoise

Le point de départ de cette agréable randonnée aux portes de Genève est une bonne adresse pour les gourmets: Les Curiades, à Bernex-Lully. Depuis l’arrêt de bus, on se rend au parking près du rond-point, puis on emprunte la petite rue de Vieux-Lully, qui mène directement à ce joli restaurant, réputé pour sa cuisine du terroir gastronomique et ses pâtisseries raffinées. L’équipe du chef Pascal Cloetens, originaire de Belgique, propose tous les deux mois un nouveau menu de saison.
La promenade digestive jusqu’à Cartigny débute à la rue principale, au-dessus du restaurant. On monte le chemin de l’Aligoté puis, entre les vignes, le chemin des Curiades, où l’on rejoint le chemin de randonnée balisé menant à Bernex, que l’on suit en ligne droite. Peu après, il vaut la peine de faire un détour jusqu’au Signal de Bernex, où la vue s’étend des confins de la campagne genevoise, près de la frontière française, jusqu’à la ville de Genève. Au loin, on peut même apercevoir le jet d’eau.
De retour sur le chemin de randonnée, on descend jusqu’à l’église de Bernex. On suit alors les panneaux menant à Aire-la-Ville, d’abord à travers un quartier, puis les champs. Il faut veiller à ne pas manquer le panneau qui indique à gauche vers la forêt d’en face, à travers un champ.
A Aire-la-Ville, l’itinéraire suit le Sentier du Rhône en direction de La Plaine puis traverse la réserve naturelle du Moulin-de-Vert. Peu après, le Rhône fait son apparition. Enfin, passant devant un châtaignier centenaire et empruntant un chemin historique, la promenade se termine à l’arrêt de bus à Cartigny.

Faune et flore d’exception sur la rive du Rhône N° 2058
La Plaine • GE

Faune et flore d’exception sur la rive du Rhône

À un jet de pierre de Genève se trouvent deux réserves naturelles regorgeant d’animaux. Ce circuit de randonnée simple relie ces deux joyaux de la nature. Bon plan: ne pas oublier ses jumelles!
La randonnée débute à La Plaine, la gare la plus à l’ouest de Suisse. Le chemin s’enfonce dans le site protégé des Teppes de Verbois, une mosaïque d’étangs, de zones humides et de prairies. Quatre observatoires permettent d’admirer les oiseaux, dont la sterne pierregarin et le butor blongios. La réserve naturelle de Moulin de Vert se situe après le barrage. La faune y est très diverse: castors, oiseaux de toutes sortes, et même des tortues. Les paysages forestiers sont accompagnés du doux clapotis du ruisseau et du coassement des grenouilles dans les étangs. Après les arbres imposants et les ruines de l’ancien moulin, le chemin traverse Cartigny, avec ses fontaines historiques et sa ravissante église. Après avoir descendu les quelques marches naturelles recouvertes de mousse, le randonneur traverse le Nant des Crues, un ruisseau, puis rejoint les habitations du charmant village d’Avully. De nombreux vignobles parsèment le retour vers La Plaine. Le sentier traverse ensuite le Rhône pour rejoindre le village.

Randonnée sur la glace N° 2040
Glacier du Sex Rouge • VD

Randonnée sur la glace

Cette randonnée hivernale mène sur la glace, mais pas sur du verglas. Bien que l’on marche toujours sur le glacier, il ne faut pas craindre les crevasses et autres dangers: la randonnée est facile à parcourir, bien aménagée et balisée, et donc sans risque. Elle débute avec trois trajets en téléphérique du col du Pillon au col de Tsanfleuron, puis se dirige à plat vers l’ouest. On aperçoit rapidement la Quille du Diable, qui fait l’objet d’une terrible légende.
Jadis, les bergers locaux vivaient dans l’abondance et faisaient paître leurs troupeaux dans les prairies fertiles. Un jour, une vieille femme demanda à un berger de l’aider à porter son énorme sac, ce qu’il refusa. Mais la femme était une fée, et elle alla se plaindre auprès du diable en personne de l’arrogance des bergers. Celui-ci maudit alors l’endroit, qui se transforma en un paysage austère. La neige se mit à tomber, le glacier à grandir. Le diable et ses acolytes s’y plurent. Ils jouaient aux quilles, de préférence la nuit et pendant les intempéries. Avec d’énormes rochers, ils essayaient de toucher la Quille du Diable, située au bord du glacier. Parfois, une pierre manquait sa cible et tombait sur l’alpage de Derborence, 1000 mètres plus bas. En 1714, ils se déchaînèrent, provoquant un gros éboulement et entraînant la mort de plus d’une douzaine de bergers. Après cela, pendant les orages, les paysans regardaient avec inquiétude la Quille du Diable et priaient le ciel.
Aujourd’hui, les temps sont plus paisibles, et il est possible de faire une belle halte au Refuge l’Espace, situé à seulement quelques mètres de la Quille du Diable (qui s’appelle officiellement la Tour St-Martin) au bord d’un précipice abrupt, avant de revenir par le même chemin.

Le charme de l’hiver au col du Pillon N° 2035
Col du Pillon — Les Preises • VD

Le charme de l’hiver au col du Pillon

Cette randonnée en raquettes comporte deux parties. Elle suit d’abord des chemins très courus et offre une vue magnifique jusqu’au lac Retaud. Puis vient la descente vers Les Preises, sur la route du col. Là, le chemin traverse des paysages calmes, beaucoup moins fréquentés. Entre deux, on fait une halte.
Au col du Pillon, on emprunte 200 mètres à l’ouest le sentier de randonnée hivernale. Ici, un grand panneau indique lesquels des huit sentiers sont ouverts. On peut les combiner entre eux, presque à volonté. On suit le chemin de randonnée sur deux grands virages puis le sentier de raquettes n° 7 bifurque à droite, monte à travers la forêt et des pâturages jusqu’au Rard. La vue est toujours plus belle. Pourquoi ne pas faire une pause au chalet d’alpage avant de repartir vers l’ouest en direction du lac Retaud? Même en hiver, le lac, gelé et enneigé, est un bijou. Le matin, entre dix et onze heures, la terrasse du restaurant fait de l’œil aux amoureux du soleil. Après la halte, le sentier de randonnée hivernale descend en direction du col du Pillon. Près des Roseires, le sentier n° 6 tourne à droite. Ici, le tracé est moins clair, mais bien balisé. C’est le début de la partie calme en pleine nature.

Sur l’alpage enneigé de Solalex N° 2041
Cergnement, parking • VD

Sur l’alpage enneigé de Solalex

Cette excursion hivernale dans les Alpes vaudoises évoque une fondue moitié-moitié. En effet, l’itinéraire varié, mi-ombragé, mi-ensoleillé, se parcourt à moitié en raquettes et à moitié à pied. Par contre, une fois le restaurant d’alpage atteint, plus de demi-mesure, même si la métaphore du fromage est encore de mise puisque le lieu fait la part belle à cet aliment.
Le départ s’effectue au-dessus de Gryon, à l’arrêt du bus navette «Cergnement ». En raquettes, il faut environ une heure pour atteindre Solalex, en suivant toujours le balisage rose. Il fait passer devant des parois rocheuses couvertes de longs glaçons, entre des sapins enneigés et au-dessus de la rivière glacée. Entre le Miroir d’Argentine, une paroi montagneuse aux reflets argentés, et le massif des Diablerets, le soleil se fait rare sur le premier tronçon. En plein hiver, il ne se montre qu’en début d’après-midi, même à Solalex. Pas grave, car la montée à pas lourds tient bien chaud. Ceux qui souffrent quand même du froid peuvent s’asseoir près de la cheminée une fois arrivés au but intermédiaire, le douillet refuge de Solalex. Un coup d’œil à la carte des mets suffit pour que les amateurs de fromage soient tout à fait ragaillardis: Vacherin Mont d’Or au four, raclette au feu de bois ou la fameuse fondue, qui a valu une médaille d’or à la brigade en 2019. Après la pause gourmande, il faut revenir un peu sur ses pas puis tourner à droite à la première bifurcation. Le soleil en face de soi, on suit pour le retour le sentier de randonnée hivernale en direction des Ernets. Les raquettes à neige ont ici fait leur temps et on peut les attacher sur le sac à dos. La descente s’effectue en douceur sur le large chemin panoramique. La dernière partie suit la route jusqu’à l’arrêt de bus «Cergnement».

Sentiers historiques du Mont Vully N° 2002
Sugiez — Môtier (Vully) • FR

Sentiers historiques du Mont Vully

Sentiers sinueux, cache-cache dans les grottes, baignade et, enfin, promenade en bateau. Si seulement il n’y avait pas la sacrée montée du Mont Vully...
La randonnée débute à la gare de Sugiez, traverse le village puis le vignoble. Si l’on veut motiver les enfants pour le grand moment de la visite des grottes, on peut leur raconter une belle histoire les soirs précédents. Sur place, la curiosité est alors si forte que la montée va presque de soi. La pause a lieu à la place de pique-nique, au sommet du Mont Vully. Veiller à emporter des boissons avec soi car il n’y a pas de point d’eau sur le chemin.
Du Mont Vully, suivre le panneau indicateur des Roches Grises pour atteindre les grottes de La Lamberta peu après le restaurant Le Mont-Vully. Près de 200 mètres de galeries avaient été creusées dans la molasse pour défendre le Plateau lors de la Première Guerre mondiale. Ce ne sont pas les faits historiques qui passionnent les enfants, mais l’incroyable terrain de jeu qu’offrent les grottes. Un lieu où explorer chaque recoin et jouer inlassablement à cache-cache. Un bon conseil: ne pas oublier les lampes de poche. On descend ensuite à Môtier, au bord du lac, où l’on se baigne souvent même en automne. Enfin, c’est le retour à Sugiez en bateau ou en bus.

Dans le décor du célèbre Moléson N° 1970
Moléson-sur-Gruyères • FR

Dans le décor du célèbre Moléson

Cette randonnée en boucle menant au Gros-Moléson permet de profiter des ondes bienfaisantes de la montagne la plus symbolique de la Gruyère – le Moléson – tout en ménageant quelque peu ses mollets. Depuis l’arrêt de bus «Moléson-sur-Gruyères», on se dirige vers le départ du funiculaire. De là, on attaque la montée par une route graveleuse, qui cède un peu plus haut la place à un étroit sentier grimpant dans la verdure. L’imposant sommet du Moléson, lui, ne lâche pas les randonneurs de son œil minéral: le cliché gruérien dans toute sa splendeur!
Les clichés, justement, la Gruyère en regorge, des vaches noir et blanc aux armaillis en costume traditionnel, en passant par les tubes que sont devenus les chants «Le Ranz des Vaches» et «Le Vieux Chalet». Sans oublier bien sûr le produit star de la région, le gruyère, qui fait l’objet d’une mise en scène touristique depuis plus de 200 ans. Mais le terme «cliché» est-il adapté, alors que de nombreuses traditions liées à ce que les historiens ont appelé la «civilisation du gruyère» continuent à se réinventer, ce qui les rend plus vivantes que jamais? Après avoir parcouru un dernier tronçon à flanc de coteau, les marcheurs atteignent le Gros-Moléson, un petit coin de verdure gruérienne où il fait bon pique-niquer assis dans les herbes hautes en admirant les montagnes environnantes. Il est alors temps de mettre le cap sur Plan-Francey par un joli chemin balisé en rouge-blanc. De là, on attaque la descente vers Moléson-sur-Gruyères, d’abord sur un large chemin jusqu’aux Grosses-Clés, puis sur une sente menant à pic – et en zigzags – vers la petite station de montagne, en passant devant la fromagerie d’alpage ouverte aux visiteurs.

Un paysage typiquement gruérien N° 1971
La Valsainte, Couvent — Charmey (Gruyère), village • FR

Un paysage typiquement gruérien

Les couvents furent souvent construits dans des endroits isolés et La Valsainte ne fait pas exception. Il devait du moins en être ainsi lorsque les moines s’y installèrent en 1295, fondèrent le monastère et aménagèrent des alpages dans la vallée du Javro. Avec le temps, la vallée est elle aussi devenue un paysage typiquement gruérien, avec des pâturages et des chalets d’alpage dotés d’une cheminée ouverte et d’un toit aux bardeaux gris brillant au soleil.
Depuis La Valsainte, cette randonnée emprunte d’abord la route jusqu’à la Pinte des Mossettes, un restaurant gastronomique. Peu après, le parcours quitte le béton. Il bifurque sur la gauche et monte vers l’alpage de l’Auta Chia d’Amont, un chemin que le bétail n’emprunte qu’au milieu de l’été. Tout en marchant, on peut repérer dans les collines au sud la jolie chapelle du Pré de l’Essert. De l’Auta Chia, on longe la crête vers l’ouest jusqu’à La Berra, bien visible de loin. Il s’agit du point culminant de la randonnée. La descente, qui permet de profiter d’une vue superbe sur les sommets de la Gruyère, vers le sud-ouest, passe par le gîte d’Allières. On emprunte ici le chemin de gauche pour descendre à La Valsainte, par Les Botteys. La boucle est ainsi bouclée. Mais la randonnée se poursuit vers Charmey, qui n’est plus dans la même vallée, mais dans celle de la Jogne. Il faut traverser le Javro à la hauteur de La Valsainte, suivre la route vers l’aval sur 200 mètres, puis emprunter à gauche l’étroit chemin qui mène directement à Charmey, face au Moléson, à la Dent de Broc et parfois déjà au soleil couchant.

Sur la rive du lac de la Gruyère N° 1972
Corbières, Pont de Corbières — Broc-Village • FR

Sur la rive du lac de la Gruyère

Il y a plus de 100 ans, entre Corbières et Broc, s’étendait une vaste zone alluviale avec des kilomètres de bancs de gravier, de collines de sable et d’anciens cours d’eau. La Sarine et la Jogne, deux torrents impétueux, s’y rencontraient. Ils inondaient la plaine alluviale à chaque crue et refaçonnaient sans cesse le paysage. Les constructions des deux barrages de Rossens en 1948 et de Lessoc en 1968 ont entraîné l’inondation permanente de la région et donné naissance au lac actuel. Hélas, les trois quarts de la zone alluviale ont aussi disparu. Seul subsiste le paysage alluvial de l’embouchure de la Sarine dans le lac de la Gruyère près de Broc, considéré comme digne de protection. On peut voir ici la plus grande forêt de saules blancs de Suisse.
Cette randonnée familiale se parcourt agréablement au printemps ou en été et ne manque pas de charme lorsqu’il pleut. Le chemin est facile à trouver. Si l’on s’engage au pont de Corbières en direction de Broc, on ne peut pratiquement plus se perdre. Le chemin longe généralement la rive. Le niveau d’eau régulé artificiellement est parfois séparé du chemin par une bande d’éboulis abrupte. Par endroits, la bande est plate et se prête au ricochet d’une pierre à la surface de l’eau. On est souvent dans la forêt, qui protège du soleil et de la pluie. Par endroits, lorsque le chemin est dégagé, on a une vue panoramique sur le Moléson, la Dent de Broc et le Gibloux. Attention à bien planifier l’arrêt du pique-nique. Les possibilités de grillades sont nombreuses mais seulement sur la première partie du trajet. A partir du Bois des Crêts, le feu est interdit pour protéger la zone alluviale. On trouve un restaurant aux Laviaux, où l’on peut aussi se baigner dans le lac.

Dans le décor minéral des Gastlosen N° 1973
Jaun, Dorf — Jaunpass, Restaurant • FR

Dans le décor minéral des Gastlosen

Deux jours: il n’en faut pas moins pour s’imprégner de la beauté minérale des Gastlosen. L’itinéraire démarre à l’arrêt de bus «Jaun, Dorf». Après avoir traversé le ruisseau Jaunbach, les randonneurs attaquent les 300 premiers mètres de montée, qui se déroulent dans la forêt. Ils sont récompensés pour leurs efforts, puisque la vue se dégage par la suite, permettant de savourer un décor purement préalpin. Au-dessus des alpages Gross Rüggli et Roter Sattel, ils atteignent déjà le Brendelspitz, qu’ils contournent avant de redescendre sur le Chalet du Soldat. Depuis là, si on lève les yeux, on aperçoit les grimpeurs suspendus au bout de leur corde, s’élevant dans les imposantes falaises de calcaire. Depuis des dizaines d’années, les Gastlosen constituent un site d’escalade de renom.
C’est reparti pour une descente jusqu’à l’alpage de Stierenritz, avant de remonter – à pic – sur le col Wolfs Ort, point culminant du jour. On passe alors de l’autre côté de la chaîne montagneuse, où la cabane CAS Grubenberghütte attend en contrebas. Le lendemain, l’itinéraire décrit une large boucle en direction de Bire, en passant à proximité des alpages Hinderi Schneit, Mittleri Schneit et Vorderi Schneit. Arrivés à l’alpage Bire, les randonneurs seront bien inspirés de prendre une collation: la montée vers le sommet du Hundsrügg, qui culmine à 2047 mètres, les attend. Là-haut, le regard porte jusqu’au Mont Blanc. Une vue somptueuse qui se prolonge tout au long de la descente sur la crête vers la cabane Oberenegg, malheureusement fermée en plein été. Qu’à cela ne tienne, il ne reste plus qu’une grosse demi-heure à marcher jusqu’au col du Jaun et ses diverses possibilités de restauration.

Dans la forêt du Jorat N° 1974
Lausanne, Signal — Cugy VD, Le Moulin • VD

Dans la forêt du Jorat

Au-dessus de Lausanne, la ville se fond dans la nature. La forêt de Sauvabelin est un lieu populaire pour les loisirs de proximité. On vient y respirer le grand air. Qui gravira en premier la tour en bois de 35 mètres? Au bord du petit lac, les enfants nourrissent les canards et cavalent sur la place de jeux. Sur l’autoroute, la circulation est incessante. Le chemin prend ici à gauche et suit la rivière le Flon en direction de la ville. Les contours des immeubles se devinent entre la cime des arbres, jusqu’à disparaître complètement. On grimpe alors en douceur jusqu’au plateau du Jorat, la plus grande zone boisée d’un seul tenant du Plateau. A la fois poumon vert et réserve d’eau potable du canton de Vaud, l’endroit abrite de nombreux trésors naturels. L’auberge de campagne Chalet-des-Enfants leur fait honneur en misant sur des produits de la région et d’autres qui poussent directement devant sa porte. Le restaurant, où Coco Chanel aurait dîné, se trouve dans une clairière au nord de Fontaine des Meules. Il faut compter deux heures pour y arriver. Les adeptes de pique-nique devraient absolument jeter un œil au magasin de la ferme.
Une fois revigoré, on redescend à travers la forêt en direction de Montheron. Après avoir dépassé l’abbaye locale, l’itinéraire suit le «Sentier du Talent»: à l’endroit où la rue principale prend à gauche au-dessus de la rivière et le chemin de randonnée balisé va à droite en direction de Bottens, on continue sur la petite rue droit devant. Au bout d’un moment, un petit sentier part sur la gauche. Il convient alors de rester autant que possible sur les berges de la rivière, puis de tourner à gauche sur la rue principale pour arriver à l’arrêt de bus.

Col des Mosses ensoleillé N° 1958
Col des Mosses • VD

Col des Mosses ensoleillé

Cette randonnée en raquettes regorge de contrastes: du bruit de la route au calme imperturbable du point de vue Oudiou, en passant par le col des Mosses; des douces collines des Préalpes vaudoises à la vue lointaine sur la haute montagne abrupte; des masses de neige glacée sur les versants ombragés des sommets aux premières fleurs du printemps dans la vallée des Ormonts.
Le point de départ de la randonnée est l’arrêt de car postal «Col des Mosses». Mieux vaut laisser les raquettes dans le sac à dos au début car il faut suivre la route principale vers le sud sur 400 mètres. Au restaurant Le Chaussy, où se trouvent également des toilettes publiques, le chemin bifurque à gauche et mène le long d’une ruelle dégagée en direction de La Comballaz. L’itinéraire de raquettes à neige n° 10 est bien indiqué à cet endroit. Au niveau du petit pont, il est grand temps de chausser ses raquettes et d’avancer à pas lourds en direction de la vallée.
Après une demi-heure, on atteint la Route des Voëttes, très appréciée des motocyclistes en été. L’itinéraire se poursuit dans la forêt isolée, pour atteindre Oudiou après 350 m de dénivelé. La montée et la descente forment un grand 8 et sont donc très variées, du moins tant que les randonneurs suivent la bonne direction.
Arrivés en haut, ils laissent la forêt derrière eux et découvrent la vue spectaculaire sur les proches sommets: Oldehore, Sex Rouge et Les Diablerets. Au loin, les glaciers du Mont Blanc et des 4000 valaisans scintillent sous le soleil printanier éblouissant. Le retour vers Les Mosses suit le même chemin qu’à l’aller, hormis les variantes dues au grand 8.

Des méandres de la Sarine à la sauvage Gérine N° 1961
Grangeneuve — Marly, Gérine • FR

Des méandres de la Sarine à la sauvage Gérine

La randonnée débute à l’Institut agricole de Grangeneuve, où se trouve un sentier didactique forestier public, et mène rapidement à la magnifique abbaye d’Hauterive, nichée dans un méandre de la Sarine. Une vingtaine de moines cisterciens vivent dans ce lieu qui se visite avec un guide. Des poteaux ornés de personnages sculptés jalonnent le reste du chemin le long de la rivière et distraient à merveille les enfants. Il est toujours possible de faire une pause sur l’un des nombreux bancs de gravier, d’admirer les falaises de grès qui s’élèvent à pic et de jouer au bord de l’eau. Plus loin, on traverse pour la première fois la Sarine et on bifurque vers une forêt. Plusieurs foyers pour grillades sont installés sur le parcours. Après avoir traversé un pont en arc et dépassé la centrale électrique d’Hauterive, le chemin continue à serpenter le long de la Sarine jusqu’à l’embouchure de la Gérine. Là aussi, il est agréable de se reposer au milieu des beaux bosquets et sur les bancs de gravier ou de se baigner. Après quelques brèves montées sans difficultés, le dernier tronçon longe la Gérine en ligne droite. A l’arrivée à Marly, des restaurants permettent d’offrir aux enfants une glace bien méritée.

Une escapade près de la ville de Fribourg N° 1838
Abbaye de Hauterive • FR

Une escapade près de la ville de Fribourg

Cette escapade en terre fribourgeoise de neuf kilomètres donne l’occasion de profiter pleinement des magnifiques couleurs qu’offre la nature en automne. Cette boucle au relief agréable, à deux pas de la ville de Fribourg est bien accessible. Rendez-vous à l’Abbaye de Hauterive puis, à 50 m, il faut emprunter le chemin en gravier pour monter à Grangeneuve sur la droite. Après avoir passé la fromagerie, poursuivre vers la grande ferme de la Tioleyre et le 1er chemin à gauche donnera suite à la balade. A quelques centaines de mètres, à l’intersection, il faut opter pour le Sentier de la Tuffière par le Sac à gauche. Ce dernier longera les jolis méandres de la Sarine. Cette rivière prend naissance au col du Sanetsch en Valais et se jette dans l’Aar après avoir alimenté et passé dans divers lacs. Ce sentier bucolique guide les randonneurs à travers cette jolie forêt fribourgeoise. Il est agréable de prendre le temps de faire des petites pauses sur les bancs. C’est l’occasion d’apprécier la palette de couleurs des arbres qui surplombent le sentier. En 45 minutes environ, on rejoint le pont de la Tuffière qu’il faut traverser. A 50 mètres, suivre à gauche l’itinéraire balisé qui mènera les randonneurs par la rive droite à Hauterive, le point de départ. En fin de parcours, il est conseillé de prendre le temps d’admirer la célèbre Abbaye de Hauterive qui date du 12ème siècle. Riche en histoire, ce lieu culte est un bel endroit pour se ressourcer. Son magnifique jardin est le lieu parfait pour un petit bain de soleil. On peut sauter également faire quelques emplettes au magasin monastique. On y trouve des créations artistiques des moines, telles que des aquarelles ou des sculptures sur bois et pierre. Des produits culinaires sont en vente également dans ce magasin. Qui ne se laisserait pas tenter par du pain maison, des liqueurs locales ou encore des biscuits et confitures confectionnés sur place?

Blancs pâturages dans le Jura vaudois N° 1929
La Givrine • VD

Blancs pâturages dans le Jura vaudois

Le paysage autour de St-Cergue, au sud-ouest du Jura vaudois, rappelle un peu la Scandinavie. Certes, la chaîne jurassienne se dresse vigoureusement jusqu’à La Dôle avant de s’abaisser vers le lac Léman. Mais, hormis ce sommet, la topographie de la région se caractérise surtout par des formes douces. Hors du village, qui est situé sur un plateau surplombant le Léman, les pâturages typiques du Jura, traversés de forêts de sapins, sont nombreux. Lorsque le sol est couvert de neige, ce qui est plus fréquent ici qu’en plaine vu l’altitude, le paysage est merveilleusement paisible. La mosaïque composée de terrains dégagés et de parties boisées s’étend par vagues jusqu’à l’horizon.
La région possède un réseau varié de parcours de raquettes à neige, mais on peut aussi profiter pleinement du charme du paysage avec des chaussures de randonnée ordinaires. Le sentier de randonnée hivernale menant du hameau de La Givrine au refuge de Vermeilley est idéal à cet égard. Il suit un large chemin, à travers des pâturages enneigés et de petites zones boisées. Ici et là, on croise une piste de ski de fond, mais la plupart du temps, la marche s’effectue en solitaire.

Boucle en raquettes à travers la Gruyère N° 1924
La Valsainte, Couvent • FR

Boucle en raquettes à travers la Gruyère

Charmey est un paradis pour la raquette à neige. Des itinéraires sont balisés sur le versant ouest du Vounetse et le long du cours d’eau de la Jogne. Un parcours exigeant mais offrant de très belles vues a été aménagé dans la vallée du torrent Javro.
Le point de départ est la chartreuse de La Valsainte, probablement l’un des lieux les plus paisibles de Suisse puisque l’ordre des Chartreux auquel appartient le couvent est connu pour son observance très stricte: silence, isolement, prière et travail caractérisent la vie des moines.
Les personnes extérieures ne pouvant pas entrer, il est impossible de faire l’expérience du silence monastique derrière les murs de la chartreuse en tant que visiteur. Mais le calme enveloppe aussi la nature alentour, l’agitation et le bruit de la civilisation n’atteignant pas la région.
La boucle mène du couvent, tout d’abord sur le versant ombragé, à travers des gorges boisées et des pâturages enneigés, vers la ferme du Pré de l’Essert. La petite chapelle située sur la colline voisine est une belle étape intermédiaire. L’itinéraire, passant par des forêts et sur des terrains dégagés, rejoint La Valsainte en faisant une large courbe sur le côté ensoleillé.

Vers les majestueux Rochers de Naye N° 1910
Paccot — Rochers-de-Naye, gare • VD

Vers les majestueux Rochers de Naye

De la gare de Paccot, le sommet des Rochers de Naye semble abrupt et hors de portée des randonneurs. Pourtant, ceux qui ont le pied sûr et ne sont pas sujets au vertige se retrouveront au sommet quelques heures plus tard pour contempler le lac Léman, les Alpes savoyardes et le Jura. Mais il s’agit d’abord de monter, le Léman dans le dos et la Dent de Jaman devant soi, sur un agréable sentier jusqu’à l’accueillante Buvette de Jaman. Après une courte descente, on grimpe jusqu’au col de Bonaudon. D’ici, un étroit sentier serpente dans les éboulis au pied des rochers et vers les premiers escaliers qui semblent une échelle pour monter au ciel. Grâce à l’installation de marches et de chaînes, l’ancien chemin de randonnée alpine, désormais classé chemin de randonnée de montagne, est accessible à un plus large public de randonneurs. Il risque moins d’être endommagé et fermé après les rigueurs de l’hiver.
Si l’on a emporté une lampe de poche, on peut explorer les «Grottes de Neige» en chemin et découvrir un bout de l’intérieur de la montagne. Après la barre rocheuse, le chemin monte dans les pâturages, passe devant la gare et l’hôtel pour atteindre le sommet qui trône au-dessus du lac Léman.

Près de Fribourg, les gorges du Gottéron N° 1906
Alterswil FR, Beniwil — Fribourg/Freiburg • FR

Près de Fribourg, les gorges du Gottéron

A quelques minutes d’Alterswil, l’itinéraire pédestre débouche dans les gorges du Gottéron, étonnamment préservées. Bien que situées aux portes de Fribourg, elles semblent éloignées de toute civilisation. Par temps humide, le sentier aux nombreux escaliers exige un pied sûr. Les vénérables moulins et les paysages variés le long du cours d’eau font penser que la randonnée est bien plus courte que prévu.
Le chemin de randonnée a subi plusieurs glissements de terrain à St. Ursen. Pour éviter de futures fermetures, il a été déplacé sur l’autre rive, plus plate, ce qui a impliqué l’installation de deux ponts. Les planches posées sur leur fond grillagé permettent aux chiens de les franchir aisément.
Après l’Ameismühle, on voit se succéder des passages sauvages, où se dressent des falaises de molasse en surplomb, des tufières, des escaliers, des ponts et de petites cascades. La forêt recule et la vallée, bordée de parois abruptes, s’élargit à nouveau. Après la pisciculture, le Galterenbach se nomme Gottéron. Le chemin franchit la Sarine par le pont de Berne, un vieux pont en bois couvert, et remonte à la gare à travers la vieille ville aux imposantes maisons en molasse.